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 Le grand père des sables... [Libre]

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Iwa
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Message(#) Sujet: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptyJeu 23 Oct 2014 - 23:59

J'étais en route, je rentrai chez moi, dans mon village, je l'avais quitté suite à des événements que l'on pouvait qualifié d'extraordinaire je pense, j'avais voulu tué Raiu no Kenji, nos avis divergeaient sur de nombreux points et il se plaisait constamment à me mettre des bâtons dans les roues, pour l'avenir de Suna je devais me débarrasser de ce poids pour le village. Enfin ça c'était la version théorique de la chose, à la base j'avais prévu de lui mettre le Rinyuaru mon unité d'élite qui devait réaliser le travail en une nuit, malheureusement il a découvert le poteau rose avant et j'ai dû me charger de l'affaire moi-même ! Le problème c'est que prit de court mes edo tensei n'étaient pas près de moi, ils devaient se charger de ramener un artefact ancien, trop fainéant d'y aller par moi-même pour une fois.

Le combat sans mes pleins pouvoirs fut des plus ardus et malgré une égalité au début du match il prit un avantage certain. Tout ce que j'ai pu faire c'est simuler ma mort lors d'une attaque dévastatrice de sa part. J'avais utiliser une défense discrète au moment de l'impact, elle me protégeais de la plupart des dégâts directs, malheureusement pas de la force avec laquelle j'étais propulsée, pendant que j'étais dans les airs entrain de m'envoler vers mon destin si je puis dire, j'avais invoqué deux cadavres, un pour amortir ma chute rien qu'un minimum. Un autre que j'avais transformé de sorte à ce qu'il me ressemble parfaitement si quelqu'un venait à chercher mon corps ce qui n'étais pas sûr en soit. Kenji au vue de la situation politique actuelle et de la guerre que j'avais lancé n'avait pas besoin de grand chose pour prendre ma place, lui qui faisait parti des membres fondateurs, seul le conseil me soutenait encore. Nous nous écrasâmes donc moi & ma réplique de moi-même sur une montagne, ma réplique fut quasiment pulvérisé par le choc tandis que j'avais juste tout les os brisé par le choc. Je sentais ma force décliné et mon chakra me quitté. Tant qu'il m'en restait je devais faire quelque chose, grâce au contrôle de mes nerfs je parvenais à effectuer quelques signes et à mettre la main au sol invoquant un singe des grottes Suiren. Le plus intéressant à ce moment précis c'est que je me redécouvrais en docteur en haptique, la science du touché puisque chaque effleurement du sable, chaque contact, chaque mouvement entraînait une douleur terrible. Après ça je m'évanouis simplement, mon kuchiyose me traîna dans le seul lieu que je savais hors de danger dans le désert, mon ancienne maison, hormis mes invocations, mon petit fils et un ami proche, personne ne connaissait son emplacement.

Oui bon je sais ça fait bizarre de me remémorer cette histoire comme ça alors que je devrais plutôt essayer de l'oublier, mais ça doit être la nostalgie du retour sans aucun doute. Sur la route pour me rendre à Suna je m'arrêtai dans une oasis, ce que je trouvais intéressant c'était l'effet flavescent qu'entraînait l'éclairage continu du soleil sur les végétaux. J'en profitais pour remplir ma gourde en eau potable, le village n'étant plus qu'à une petite heure de marche.

Je ne pouvais m'empêcher de penser à ces plusieurs années où le handicap parcourait mes membres inférieurs. J'avais eu de la chance le haut de mon corps était juste bloqué ce qui permettait de léger mouvement tandis que le bas lui était inerte. Mon réseau de chakra parcourait encore mon corps mais le malaxage était difficile. Seul le temps arrangea ça en deux ans le haut de mon corps s'était décoincé et j'avais pu commencé à malaxer mon chakra. Grâce à cela j'avais pu invoquer des cadavres frais scellés il y a bien longtemps, j'avais juste ponctionner tous les tissus du cadavre pour les transvaser à mon corps avec l'aide d'un acolyte primate que j'avais invoqué et à qui je donnais les directives. S'en suivit de longues années de réadaptation et d'entraînement pour finalement revenir en pleine possession de mes moyens, les organes étant neufs j'étais peut-être même plus jeune qu'avant à l'intérieur.

Me voilà arrivé devant Suna, ces falaises marquant l'entrée du village, je m'en rappelle comme si c'était hier, j'aimais beaucoup les parcourir de long en large quand je cherchais la quiétude ou juste pour venir penser à un problème, c'était en quelque sorte mon point de chute en dehors de mon labo ou de mon bureau. Je devais d'ailleurs passé au laboratoire se trouvant hors de Suna dans les plus brefs délais, j'avais encore des choses à récupérer là bas. L'ADN de Kurogane Akio, le premier Kazekage par exemple, personne hormis le conseil et moi-même n'a jamais appris qu'il était un agent de Makka ni que je l'avais tué, justement j'ai tout orchestré par la suite pour faire porté le chapeau à cette dernière afin de renforcer le sentiment de révolte contre la reine des flammes. De la politique dirons-nous ! Je me présentais devant la personne de garde, la personne était un vieil homme aux yeux caligineux qui me regarda longuement, je me doute que personne n’oublie vraiment un Kazekage, surtout pas un shinobi, donc je ne disais rien. Il se mit finalement à parler :

    « Vous êtes qui et pourquoi venez vous à Suna ? »


D'accord, j'ai rien dit, on oublie les anciens chefs d'états ici et à vrai dire on en a visiblement rien à carrer. Bon bah je me devais de répondre à ses questions par simple politesse au moins :

    « Je me nomme Araakoa Aare, Nidaime Kazekage de ce village. »


Le vieil homme, enfin l'homme du même âge que moi en vérité, ouvrit un peu plus les paupières même si je voyais qu'il semblait avoir du mal, de toute manière une vigie posté en haut m'avait repéré et avait sans doute dû appeler du monde. Des personnes se montreraient bientôt.
Citation :
Défi de vocabulaire avec Gekei Pô : caligineux, flavescent, haptique
Citation :
Ce rp est la première pierre à l'édifice de mon retour à Suna
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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Re: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptyVen 24 Oct 2014 - 0:49


Il m'arrive de temps en temps - bon très rarement, d'accord! - d'être réveillé en pleine journée lorsque mes combats clandestins de la veille n'ont pas duré toute la nuit ou encore lorsque l'alcool que j'ai ingurgité ne m'a pas mis hors service. Ce qui était précisément le cas aujourd'hui: j'étais rentré à peine plus tard que minuit et j'essayais tant bien que mal de ralentir ma consommation de boisson et autres drogues qu'il est inutile de nommer ici par ailleurs. Du coup j'en avais profité pour aller faire quelques emplettes au marché du village où j'avais rencontré Tsukiko. J'aimais bien cette jeune Kawaguchi qui avait le don de me faire rire. Le souvenir de notre escapade nocturne voici quelques semaines de cela m'avait laissé une bonne impression et ce fut donc avec plaisir que je lui avais proposé d'aller faire un tour. Nous avions donc été acheter des boissons fraîches avant d'aller nous installer aussi confortablement que possible au sommet des massifs remparts du village. Là où nous pouvions avoir une vue imprenable sur ce désert aussi sauvage que merveilleux...

- "Tu as revu tes cousins depuis la dernière fois en fait?" la questionnai-je sur le ton de la conversation. "Où ils ont finalement compris qu'ils ne gagnaient rien à faire de toi une souffre-douleur? Parce que sinon j'ai plein d'autres bouteilles à leur écraser sur le coin de la tronche tu sais?"

Je lui décochai un sourire avant de porter à mes lèvres l'une de mes cigarettes roulées puis l'allumer. Tsuki avait ce don pour rendre les choses plus agréables et l'existence plus facile. C'était uniquement une amitié naissante qui me liait à elle à l'inverse de Yami qui, elle, m'attirait à tous les niveaux. Mais Tsuki avait ce petit quelque chose qui me poussait à l'apprécier. Peut-être parce qu'elle n'était pas née dans la soie et qu'elle était aussi rejetée par son clan. Forcément, ça nous rapprochait! Du coup je pouvais dire sans la moindre gêne que je passais un agréable moment en sa compagnie. Du moins jusqu'à ce qu'un étranger s'approche de la voie illusionnée et attire notre attention. Un genoux replié contre mon torse, le coude posé dessus, je dardai mon œil valide sur la silhouette qui n'était plus qu'à quelques dizaines de mètres des remparts. Je n'avais pas la prétention de connaître tout le monde à Suna, loin de là. Mais pour le coup ce vieillard ne me disait absolument rien.

*Peut-être un membre d'une tribu nomade ou quelque chose dans le genre...*pensai-je en tirant une longue bouffée sur ma cigarette.

J'échangeai ensuite un regard avec la Kawaguchi pour lui demander silencieusement si cet homme lui disait quelque chose avant de hausser les épaules lorsque interprétai sa réponse comme négative. C'est donc avec curiosité que je le suivi de l'oeil jusqu'à ce que l'un des gardes décide de l'intercepter selon les directives de sécurité, le questionnant sur son identité et les raisons de sa présence. Je notai au passage que le type qui venait d'engager la conversation était au moins aussi vieux que l'étranger.

- "Le troisième-âge est de sortie on dirait..." fis-je, un sourire en coin.

Sourire que je perdis rapidement lorsque le nouvel-arrivant déclina son identité. Pour le coup je parti même dans une quinte de toux à cause de la fumée de ma clope que j'avais aspirée aussi vite que puissamment. Un nouveau regard avec Tsuki plus tard, je me redressai avec hâte avant de marcher d'un pas pressé jusqu'à l'espace entre les remparts qui marquaient la seule ouverture vers le village. M'aidant des propriétés élastiques de ma peau propres à mon clan, je posai mes mains de chaque côtés de la paroi avant d'allonger mes bras pour me laisser glisser au niveau du sol, juste derrière le garde. Mon intervention n'était sûrement pas la bienvenue et encore moins nécessaire mais je n'étais pas vraiment le genre de type qui suivait les conventions sociales ou militaires.

- "Excusez-moi?!" fis-je pour me manifester au cas-où ma présence leur aurait tout de même échappé. "Le Nidaime vous dites? Je n'ai jamais été un élève studieux, hein? Mais il y a quand même certains sujets que j'ai suivis avec attention. Et je crois me souvenir que le vieux est mort! Si c'est une plaisanterie je crois pouvoir dire sans hésiter qu'elle est plutôt de mauvais goût..."

Il n'y avait aucune animosité dans le ton de ma voix, juste une curiosité teintée de scepticisme. J'étais assez pressé de voir ce que ce type allait répondre pour justifier ses allégations. J'attendis donc avec le peu de patience qui me caractérisait sa réaction tout en reprenant une nouvelle taf sur ma cigarette avant d'en expirer la fumée en direction du ciel azur de Kaze no Kuni. Le tout pendant que Tsuki venait nous rejoindre.

*Tiens, je l'ai carrément oubliée pour le coup...*

Je jetai un vague regard à la demoiselle aux cheveux roses avant de croiser les bras et reporter mon attention sur le nouvel-arrivant. Le tout avec la clope toujours vissée au coin des lèvres...
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptyVen 24 Oct 2014 - 1:48

Tsukiko balançait ses pieds au dessus du vide, les fesses posées confortablement sur les remparts du mur qui protégeait le village, chantonnant un petit air tout en confectionnant une rose des sables complexes entre ses paumes grâce à sa maîtrise du sunaton. De temps en temps, elle lança un regard à Shinji ou demandait tel ou tel avis sur divers sujets comme sa rose des sables ou ses dernières améliorations en terme de jeu de table ou encore les dernières informations glanées ici et là sur deux trois habitants. Suite à leur première rencontre - chaotique selon Tsukiko, drôle selon Shinji - ils s'étaient revus, encore et encore, tantôt pour discuter, tantôt pour aller "jouer", tantôt pour traîner dans les rues. Aujourd'hui, le jeune Akuzu avait eu l'idée d'aller au mur de Suna et de s'y poser avec quelques boissons fraîches. En somme, une journée sans mission ou exercice ou entraînement ou galère.

- Ne me parle pas d'eux. Si jamais ils rapportent cette nuit à mon père, je suis cuite. Sincèrement. Et puis, ce n'est pas des bouteilles qu'il faut écraser sur leur tronche, conclut-elle, abandonnant sa rose des sables pour cacher son visage rouge de honte.

Si Shinji assumait cette nuit parfaitement, elle ne pouvait pas pour sa part. D'une, elle s'était mise dans un état des plus honteux où toute dignité avait été détruit. De deux, elle avait réussi à s'embrouiller avec ses bourreaux qui pouvaient à tout moment réduire à néant sa petite indépendance en rapportant l'état alcoolique au père. De trois, elle s'était totalement ridiculisée devant une certaine personne.

- M'enfin... là, tout le monde se tient à carreau.

Elle haussa les épaules, reprit sa petite séance de sculpture. Elle était si absorbée qu'elle ne remarqua pas l'arrivée d'un inconnu. Si Shinji ne l'avait pas interpellait, elle aurait continué à construire et imaginer chaque détail de son chef d'œuvre. Immédiatement après, elle entendit deux mots "magiques" : Nidaime Kazekage. Ce dernier n'était-il pas censé être mort? A sa connaissance, chaque Kaze était mort - un règne bien court réflexion faîte. Décidément, il ne faisait pas bon d'être Kage dans ces temps de trouble.

Ainsi, il ne devait qu'être un charlatan. Cependant, il serait stupide voire incensé de mentir sur un sujet si grave. On ne riait guère en temps de guerre, surtout avec les Furyous qui ne cessaient d'attaquer à droite et à gauche, à se faire entendre à tout bout de champs ou en recrutant sans cesse de nouveaux "serviteurs". Les temps étaient durs, des temps où la perte du temps et les mensonges n'étaient guère le bienvenue.

Elle se décida donc de descendre, prête à entendre l'histoire que le vieil homme allait inventer pour "justifier" ce titre détenu par un défunt.

Si Shinji s'était étiré, elle avait usé sa maîtrise du sable, se créant une petite plateforme qui descendit le long du mur pour se poser délicatement à même le sol pour disparaître aussitôt.

- Bonjour, bienvenue à Suna. J'espère que le voyage n'a pas été trop rude. La politesse, un art que les Kawaguchi lui avait bien appris. Vous dîtes être le Nidaime? C'est impossible ... normalement. Je veux dire, il est censé être mort comme les précédents Kazekage.

Tsukiko n'était arrivée qu'il y a quelques années et ne s'était intéressée à ces histoires politiques et militaires qu'il y a un an ou deux. Tout ce qu'elle avait retenu était qu'hormis Habashi Zanshi, il n'y avait plus de Kaze vivant. C'était ce qu'on lui avait dit, ce que tout le monde s'accordait à dire.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptyVen 24 Oct 2014 - 13:24

Le vent m'avait poussé à revenir à mon village, car j'avais oublié une chose très importante en ce lieu, ma raison de vivre. En effet depuis que mon petit fils était décédé face à Kyoshi Rei je n'avais eu que deux espérances, me venger et revoir Suna un jour, c'est pour ces deux raisons que chaque matin, lorsque le mal me rongeait, je continuais à me battre. Le coup était dur, c'était comme si une masse en pleine tête était venu me sortir de ma torpeur. En effet le rêve idyllique que des gens se souviennent encore de moi avait été brisé par ce vieillard qui ne reconnaissait même pas l'un des anciens dirigeants de ce village.

J'entendais alors une quinte de toux au dessus de ma tête avant de voir de long bras élastique permettre à un jeune homme de descendre des falaises avant qu'il ne se déplace jusqu'à ma position. Il s'exclama en affirmant que j'étais mort, c'était assez drôle dans la perspective où on me dit que je suis mort alors que je suis en vie en chair et en os devant lui. Il fut bientôt rejoint par une jeune femme qui me souhaita la bienvenue à Suna avant de corroborer les dires de son collègue à savoir que j'étais censé être mort. C'était intéressant de voir comme chacun d'eux était persuadé d'une chose alors que nous vivons dans un monde si vaste que la perception est un luxe que seul les plus érudits peuvent se permettre d'avoir. Bien, je pense qu'il était temps de leurs apportés quelques réponses. Je pris donc la parole afin de dire ceci :

    « Le monde est vaste et rempli de mystère, la résolution de l'un d'entre eux soulève d'autres énigmes qui elles-mêmes perpétueront ce cycle immuable. »


Je marquais une pause avant de reprendre :

    « Ce que je veux dire, mes chers enfants des clans Akuzu et Kawaguchi, c'est que votre perception de la mort n'est pas exactement la même que la mienne. Si vous connaissiez un peu mes talents en tant que ninja et cela implique d'avoir écouté en classe, vous auriez su qu'un nécromancien possède des talents permettant de tromper sa propre mort. »


C'était une explication raccourcie de ce qui s'était réellement passé ce jour là, lors de mon combat contre le chef du Kakumeigun, mais je ne pouvais pas expliqué à ces deux-là toute l'étendue de mes recherches ni la raison du pourquoi j'ai du prévoir une solution de repli. Cependant ces simples explications devraient pouvoir les convaincre que j'étais bien qui je prétends être. Je reprenais cependant afin de faire avancer cette entrevue, car malgré qu'il se soit précipité avec des questions ils avaient omis quelque chose d'important, du moins que je considérais important.

    «  Maintenant qu'un des voiles me concernant est levé, peut-être pourriez vous vous présentez et si vous pensez être convaincu par mes propos, m'escortez jusqu'au palais souverain pourrait être une suite logique à cette discussion. Dans le cas contraire je vous invite à continuer de poser des question, j'ai patienté pendant six années, je ne suis plus à quelques minutes près. »


Les derniers mots étaient ceux qui étaient les plus lourd de sens dans ma phrase, cela faisait déjà six ans que mon combat contre Kenji s'était soldé par le débâcle de mes projets, de mes rêves et de mes aspirations. Six ans que je luttais corps et âme pour pouvoir revoir ces falaises un jours. Six ans pour que je puisse enfin dire que j'étais rentré chez moi. Il est vrai que des minutes ne changeraient rien à la donne mais je sentais mon corps bouillir d'impatience. Vous savez cette impatience enfantine où tu sais que tu vas découvrir quelque chose de merveilleux derrière ces murs. C'était ce genre de sentiment qui parcourait mon corps. Ceci étant dit je me ferais un plaisir de répondre à ces deux shinobis.
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Message(#) Sujet: Re: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptyVen 24 Oct 2014 - 20:50


Je haussai le sourcil de mon oeil valide en écoutant les explications du vieillard. Il y avait dans ses paroles ce calme et cette sagesse propres aux gens d'un certain âge, empreintes de l'expérience de la vie. Ses mots étaient posés et mesurés et il avait ce petit côté grand-père qui me donnait envie de lui faire confiance sans concessions. Seulement voila le mal et la mesquinerie pouvaient prendre bien des formes en ce monde et les apparences étaient parfois - souvent? - trompeuses. Et toutes les belles paroles du monde ne pouvaient suffire à me convaincre que l'homme qui se trouvait en face de moi était bien celui qu'il prétendait être. D'autant plus que j'étais plutôt du genre à croire ce que je voyais et non ce que j'entendais. Le scepticisme avait parfois du bon lorsqu'il vous poussait à la méfiance, un peu moins quand c'était systématique cependant...

- "Vous êtes un bon orateur je vous l'accorde!" approuvai-je en inclinant légèrement la tête. "Néanmoins vous comprendrez aisément que vu les circonstances il nous est un peu difficile d'accorder à vos propos une quelconque valeur si vous ne pouvez pas nous apporter une preuve plus concrète de votre identité. Il ne suffit pas de prétendre être une personne, il faut également avoir les arguments qui étayent ce qu'on avance..."

Le vieil homme avait pu nous identifier grâce à nos pouvoirs effectivement mais beaucoup de gens qui connaissaient un tant soit peu les clans de Suna pouvaient faire de même. Pour le reste les informations que le nouveau venu nous avait donné étaient de notoriété publiques. Le nouveau venu nous avait effectivement invités à lui poser des questions supplémentaires mais il pouvait aisément nous donner le change pour peu qu'il ait pu mettre le main sur des informations au sujet du Nidaime. Une personne ayant eu une telle importance dans la vie politique et militaire de Suna avait évidemment beaucoup fait parler de lui. Et il n'était pas déraisonnable de penser que quelqu'un un tant soit peu intéressé par le vie de l'ancien Kazekage ait pu réunir des informations assez complètes pour tenir son rôle à la perfection.

- "Nous n'avons en aucun cas le pouvoir de vous faire rentrer en ces murs, nous ne sommes que de simples Genins après tout vous savez? Des vigiles sont certainement déjà en route pour le palais de la souveraine et nous n'aurons pas à attendre longtemps avant qu'une personne plus compétente que nous et surtout plus à même de corroborer vos dires ne pointe le bout de son nez! Aussi il va vous falloir patienter un peu, effectivement!"

J'échange un rapide regard avec Tsukiko pour voir s'il lui semble judicieux d'ajouter quelque chose puis reporte mon attention sur l'inconnu qui prétend être le Nidaime. Je ne doute pas qu'il y a de multiples moyens de prouver l'identité de cet homme mais ils supposent de la patience et une certaine dose de retenue. Et je ne suis pas exactement réputé - le suis-je seulement? - pour mes dons dans ces domaines. Néanmoins je sais me montrer courtois lorsqu'il le faut et puisqu'il nous à fait l'honneur de se présenter je ne vois aucune raisons de ne pas faire de même.

- "Je m'appelle Shinji!" ajoutai-je en m'inclinant légèrement en signe de respect. "Quant à mon clan il semble inutile de le préciser puisque vous avez déjà compris auquel j'appartiens n'est-ce pas?"

Je retire la cigarette vissée au coin de mes lèvres et l'écrase nonchalamment sous mon talon avant d'en récupérer le cadavre que je glisse dans ma poche. Puis j'incline légèrement la tête sur le côté comme pour mieux jauger le vieillard. J'ai bien une idée en tête pour vérifier ce qu'il avance mais la prudence autant que la morale la réprouvent. Enfin, vérifier... Le terme était sûrement un peu fort. Avec les Furyous et tous ces dangers ambulants qui parcouraient le monde on ne pouvait jamais être sûrs de rien. Mais si le vieillard avait pour lui la sagesse et l'expérience, j'avais de mon côté la fougue et l'ignorance de la jeunesse.

- "Je ne suis pas un adepte des longs discours pour être honnête! Et je crois fermement que les actes supplantent les paroles et que la pratique domine la théorie. Aussi si vous êtes bien la personne que vous prétendez être je suppose qu'un petit étalage de vos talents ne vous dérangera pas outre mesure? Et puis ça aura au moins le mérite de faire passer le temps plus vite d'ici à ce qu'un responsable se pointe..."

Ce que je vais faire est stupide et contre toutes les règles de l'hospitalité ou du bénéfice du doute. Mais comme stipulé précédemment je ne suis pas de ceux qui aiment se répandre en échanges verbaux. Je suis parfaitement conscient que ce qui va suivre ne suffira pas à prouver l'identité de cet homme ou même à l'infirmer. Mais d'un autre côté ça aura au moins le mérite de nous fixer sur ses intentions. Du moins je l'espère...

Je fléchis rapidement mes jambes pour prendre appui tandis qu'elle se plient à ma volonté pour adopter une forme de ressorts. Puis je bondis sur le nouvel arrivant avec toute la vitesse dont je suis capable tout en serrant le poing avant d'allonger mon bras pour décocher un coup rapide en direction de son thorax. S'il est bien celui qu'il prétend être je vais me retrouver au tapis en moins de deux. Mais il n'oserait tout de même pas faire plus de mal que nécessaire à un "enfant" comme il nous a si gentiment qualifié, Tsuki et moi, quelques instants plus tôt! Si?

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Message(#) Sujet: Re: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptyVen 24 Oct 2014 - 21:39

Le garçon fut celui qui s'exclama en premier, il faut dire que les jeunes hommes sont généralement assez turbulent à cet âge, je me rappelle encore dans quel état j'étais dans ma jeunesse, aussi impétueux que celui qui me faisait face, il n'hésitait aucunement à émettre un doute concernant mon identité. En vérité c'était un excès de prudence mais on ne pouvait pas reprocher à un shinobi de faire son travail. Il m'expliqua qu'en somme il n'avait pas le pouvoir de me faire rentrer en ces murs, en soit c'était honnête de l'admettre même si au final, dans l'hypothétique cas où je voulais du mal au village, j'aurais commencé en détruisant la falaise pour bloquer l'entrée et donc les renforts, j'aurais ensuite exterminé les ninjas se trouvant ici avant de contourner les falaises et attaquer d'un autre flan. Enfin on parle ici de quelque chose qui n'arrivera jamais donc à quoi bon.

Enfin le jeune homme me donna son nom, Shinji, vu qu'il était du clan Akuzu, j'obtenais donc par là son nom complet. Je m'attendais maintenant à ce qu'on attende patiemment les personnes chargées de me faire rentrer mais malheureusement il s'exclama en affirmant qu'il allait globalement me tester pour voir si j'étais vraiment à la hauteur de mon titre. J'avais en face de moi quelqu'un submergé par la témérité et l'inconscience, Au moment où je vis du chakra émergé du corps de mon adversaire j'activais un sceau à l'arrière de mon crâne qui boostait mes réflexes, ce qui me permit d'activer une technique inhérent à mon pacte des pieuvres pour me défendre. De grosses tentacules sortirent d'en dessous de ma toge pour faire comme un rempart devant moi, ce que le jeune homme frappa avec tant de véhémence ne fut qu'une grosse tentacule de pieuvre.

Mais que s'était imaginé le garçon à attaquer de front, c'était inutile, surtout que je suis convaincu que dans sa tête il s'attend déjà à une riposte de ma part. Pourtant il n'avait pas compris mon rôle et encore moins le rôle qui lui avait été attribué à lui, peut-être que je devrai lui expliquer, après tout, c'est le rôle d'un ancien que d'expliquer à un néophyte. Je m'exclamais donc :

    « Tu attaques de front sans aucune psychologie et par dessus tout tu n'as pas compris ton rôle. Le rôle d'un garde est de protéger et non de céder à des pulsions combatives. Tout comme le rôle qui fut le mien à l'époque était de protéger les shinobis de Suna, c'est pourquoi tu ne verras jamais un homme tel que moi s'en prendre à un gamin comme toi. »


Je lui avais rappeler la règle primordiale, protéger et servir. Nous sommes plus des boucliers que des armes. Même lorsque je fus Kazekage et que j'ai déclenché une guerre, il ne s'agissait qu'une entreprise permettant d'asservir Konoha et de lié nos forces aux leurs afin de terrasser Makka. J'avais d'ailleurs proposé cette possibilité à Masao Nikkou qui avait refusé. Peut-être que si son second Suguato avait été Hokage à ce moment là, il en aurait été différent. Mais bref, revenons à nos moutons. Les deux jeunes enfants, je me tournais vers la jeune fille maintenant, histoire de comprendre quelle était sa personnalité. Pour le garçon, j'avais déjà cerné l'essentiel, c'était quelqu'un d'intéressant mais entraîné trop superficiellement, au point que ses paroles perdaient de leurs superbes. Je m'adressais donc à la jeune femme, puisqu'elle devait avoir entre seize et vingt ans.

    « Et toi ? Comptes tu suivre la voie de ton collègue et lancer une attaque irraisonnée ? Ou penses-tu qu'un shinobi doit faire preuve d'un peu plus de discernement ? Je suis intrigué par ta réponse ! »


A la fin de ces paroles des gardes arrivèrent, certainement mon escorte, mais je voulais quand même savoir ce qu'elle avait à répondre.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptySam 25 Oct 2014 - 0:24

Étrange à dire peut-être pour une jeune femme mais Tsukiko appréciait entendre les histoires ou réflexions des vieilles personnes. Si beaucoup dénigrait cette catégorie d'âge en les traitant de vieux jeux, Tsukiko préférait les respecter et les écouter très attentivement. N'oublions pas que la petite a surtout vécu avec sa mère et ses grands parents, sa mère étant morte lorsqu'elle était très jeune. Autant dire, elle avait surtout appris grâce aux "vieillards" et ces derniers ont été d'une grande aide en raison de leurs expériences passées ou encore de leur sagesse due à l'âge.

Nécromancien. Un mot qui réussit à lui donner de terribles frissons. Décidément, tous les arts qui touchaient de près ou de loin à la mort ou encore à l'être humain dans son intégrité l'effrayaient. Certes, chaque art attaquait le corps de l'ennemi mais ce n'était en rien comparable à l'art de jouer avec des cadavres ou encore avec le sang de ses ennemis... Ce simple mot réussit à semer le trouble dans l'esprit de la Kawaguchi. Ainsi, lorsque le prétendu Nidaime finit son discours, invitant les jeunes à l'escorter jusqu'au palais souverain ou à poser des questions le cas échéant, elle ouvrit sa petite bouche pour poser quelques questions complémentaires.

Malheureusement Shinji prit les devants. Ses premières paroles étaient totalement censées et Tsukiko n'aurait clairement pas pu dire mieux. Effectivement, ils n'étaient que Genins et ne pouvaient donc pas faire entrer le premier venu dans le village et l'introduire comme ça à la Kazekage. Cette dernière devait être déjà bien occupée. Enfin, les vigiles arriveront également pour vérifier bien mieux la véracité de ses paroles. Jusqu'à là, Shinji et elle ne pouvaient que lui tenir compagnie.

"Il a peut-être soif..." se dit-elle en lançant un regard aux boissons fraîches. Peut-être n'étaient-elles plus si rafraîchissantes mais elles pourront faire l'affaire si le vieil homme avait soif après sa traversée du désert. La petite dame souleva ses deux mains, s'apprêtant à créer à nouveau sa plateforme, lorsque le regard de Shinji ainsi que sa voix l'interrompirent. Il se présenta, voilà une chose qui n'était pas très stupide.

- Kawaguchi Tsukiko, enchanté monsieur, rajoutait-elle en faisant ce salut respectueux.

Certes, elle pouvait être un tantinet rejetée par le clan, toujours est-il qu'elle avait bien assimilé toutes les règles protocolaires du noble et ancien clan de Suna. Elle retenta à nouveau de créer sa plateforme mais fut encore une fois interrompue par les paroles de Shinji. Si le début sonnait étrangement aux oreilles de la Kawaguchi, la suite ne lui plut pas du tout.

- Shin...

Il était trop tard. Le jeune homme s'était déjà lancé contre le vieillard. Elle fit un premier pas et s'arrêta net quand elle vit des tentacules jaillirent du dessous de la toge du vieil homme. Elle en conclut une chose : si c'était vraiment le Nidaime, il était tout bonnement dégoûtant. Entre la Nécromancie et les tentacules, il y avait le choix pour vomir un tantinet tripe et boyaux. Cependant, elle devait l'avouer, le papy avait de la ressource.

- Et toi ? Comptes tu suivre la voie de ton collègue et lancer une attaque irraisonnée aussi ? Ou penses-tu qu'un shinobi doit faire preuve d'un peu plus de discernement ? Je suis intrigué par ta réponse !

Elle fut prise de court par cette question. Elle mit quelques secondes à réfléchir avant de répondre.

- J'aime choisir mes batailles ainsi que mes opposants. S'il y a à choisir, je préfère le connu que l'inconnu.

En somme, elle préférait faire des recherches et se renseigner au maximum sur son ennemi plutôt que lui faire face et se jeter sur lui à l'aveuglette. Cependant, si on lui disait de se battre contre un parfait inconnu pour le bien du village ou pour protéger un allié, alors elle se mouillera bien la chemise.

- Cependant, j'ai une question. Si vous êtes vraiment le Nidaime, je comprends que vous soyez revenu auprès de vos siens. Par contre... pourquoi seulement maintenant? Enfin, vous devez vous en douter, Nous avons actuellement une Kazekage, Habashi Zanshi. A ce jour, elle n'a pas mené Suna à la guerre.

Une petite accusation à l'égard de tous les anciens Kaze qui avaient tantôt déclenché des guerres tantôt trahi leur patrie. Et Certains avaient préféré opter pour les deux. Nidaime, un nom qui ne lui était pas si inconnu que cela finalement car c'était lui qui avait déclenché la guerre entre Konoha et Suna, la première étant sa patrie de naissance et la seconde étant sa patrie d'accueil.

L'arrivée du Nidaime, si c'était vrai, allait-elle déclencher de nouvelles hostilités? Enfin, suite aux "petites" explosions à Suna, l'arrivée soudain du prétendu mort Nidaime Kazekage pourrait soulever des questions....

La garde finit par arriver, posa quelques questions au vieil homme et finit par l'escorter au palais. Une fois que la petite bande s'était éloignée, elle lança un regard critique à son ami de beuverie, le genre de regard blasé.

- Sincèrement, t'avais besoin de le faire? Si c'est vraiment le Nidaime, belle introduction. Faut vraiment que tu arrêtes de foncer tête baissée! Bon bonnn! Tu t'es fait mal quelque part?
conclut-elle en s'approchant du brun, jetant un regard compatissant et amusé à la fois. Dis, si c'est vraiment le Nidaime... Qu'est-ce qui se passera? Je veux dire deux kage dans un village... ça donne quoi?
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Message(#) Sujet: Re: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptySam 25 Oct 2014 - 12:09


Je fus sincèrement surpris lorsque mon poing s'écrasa contre une barrière de tentacules. Franchement c'était dégueulasse comme technique même si je ne pouvais pas vraiment nier son efficacité. J'avais frappé de toute mes forces et le choc de l'impact me vrilla le bras. Je fis immédiatement un bond en arrière pour revenir me poster aux côtés de Tsuki, là ou je pourras éventuellement voir une contre-attaque venir même si pour le coup j'avais quelques doutes quant à ma capacité à l'esquiver. Le Jutsu que ce type venait d'utiliser était certainement supérieur à la plus puissante de mes techniques ce qui confirmait au moins notre différence de niveau. Une indication plutôt précieuse en soi même si elle ne suffisait évidemment pas à prouver les indications du vieillard. En tout cas j'étais certain qu'il ne s'agissait pas d'un Henge vu que son apparence n'avait pas été modifiée lorsque je l'avais touché...

Je l'écoutai me faire le morale sur la place d'un garde et ses devoirs tout en agitant ma main comme si je cherchais à chasser l'empreinte de ce contact avec les tentacules. Elles n'étaient pas vraiment gluantes comme la logique le laissait supposer néanmoins j'avais l'impression d'être sali par cette attaque. Je sortis ensuite mon nécessaire à fumer avant de me rouler nonchalamment une seconde cigarette, la porter à mes lèvres puis l'allumer.

- "Tout à fait judicieux comme remarque en effet!" approuvai-je en relâchant un nuage de fumée de ma bouche. "Seulement je ne suis pas un garde, juste un curieux qui se prélassait sur les remparts..."
- "Et qui prend un peu trop ses aises lorsqu'il s'agit d'accueillir les visiteurs!" précisa l'un des gardes sur un ton de reproche.
- "Ça aussi, ouais!" ajoutai-je en haussant les épaules.

D'après ce que j'avais pu entendre de ces Furyous, ces derniers n'étaient pas du genre à se laisser attaquer sans répliquer. D'ailleurs ils n'étaient pas du genre à subir mais bien à porter les premiers coups. L'absence de riposte était plutôt bon signe en fin de compte à moins que l'inconnu soit bien un de ces enfoirés et qu'il tenait à rentrer dans le village avant de déchaîner le chaos. Finalement je n'étais guère avancé mais la psychologie n'avait jamais été un de mes points forts comme l'avait si aimablement fait remarqué le vieillard. Même si le ton employé tenait plus de la condescendance que de la simple remarque. Mais ce genre de phrases, je les entendais constamment. Et elles ne m'atteignaient plus depuis longtemps...

Je restais silencieux un instant et laissai Tsuki s'exprimer à son tour puisque le prétendu Nidaime s'adressait à elle en retour. Et lorsqu'elle le questionna sur la raison d'un retour si tardif, j'approuvai de la tête tout en haussant un sourcil interrogateur comme pour appuyer sa judicieuse remarque. Pourquoi maintenant et pas plus tôt? Qu'avait-il pu faire tout ce temps pour justifier un retour si tardif? Avait-il parcouru le monde? Avait-il créé des alliances avec des Nukenins et autres personnes peu recommandables du genre? Ce retour était peut-être une simple coïncidence, une expression du hasard. Mais elle pouvait très bien cacher quelque chose de plus sombre et de moins avouable que la simple volonté de retrouver sa patrie n'est-ce pas? Et, surtout, est-ce qu'il revenait pour créer des troubles et reprendre sa place? Si c'était le cas cela n'annonçait rien de bon...

Un groupe de gardes fit rapidement son apparition et se laissa choir du sommet des remparts. Certaines d'entre eux restèrent en hauteur et je me dis qu'il devait s'agir des spécialistes en sensorialité. Ces derniers seraient sûrement plus à même de percevoir une quelconque trace de duplicité chez le vieillard. Mais puisqu'ils le laissèrent entrer dans le village sous bonne escorte je supposai qu'il n'en était rien. Ou du moins qu'ils n'avaient rien trouvé susceptibles d'infirmer les déclarations de nouvel-arrivant. Je le suivis donc du regard alors qu'il disparaissait peu à peu de notre vue. J'eus alors droit aux remarques de Tsuki qui désapprouvait visiblement mon attaque. Ca, à vrai dire, je m'y attendais un peu.

- "Besoin, non! Envie, oui! La réaction d'une personne a une attaque peut être bien plus révélatrice que les paroles les plus sincères. Si c'était un ennemi ou un de ces types qui aiment semer chaos et destruction il ne serait certainement pas resté sur la défensive tu ne crois pas? Moi, en tout cas, j'en suis plus ou moins convaincu! Et puis ça c'est plutôt bien passé non?" fis-je avec un clin d’œil à son attention. "Et non je ne me suis pas fait mal t'en fais pas! C'est gentil de t'en inquiéter!"

Je réfléchis ensuite à sa question sur les conséquences d'une telle arrivée. Franchement je ne savais pas trop ce qui allait suivre puisque nous n'étions pas plus avancé au sujet des intentions du Nidaime. Ou plutôt de celui qui prétendait l'être...

- "Là comme ça je vois deux options: Il revient pour reprendre sa place auquel cas on aura droit à un bel affrontement entre l'ancien et l'actuelle Kazekage. Ou alors il veut simplement retrouver les siens et n'a aucune vue sur la fonction suprême ce qui ne pourra qu'être bénéfique pour notre village, je crois!" répondis-je entre deux bouffées. "En tout cas je suis assez curieux de voir ce qui va suivre! Tu viens?"

Je l'invitai d'un signe de la tête à suivre le vieillard et la garde en ma compagnie. Je me sentais impliqué dans cette affaire même si je n'avais pas fait preuve d'un extrême bon sens. Mais c'était évidemment la curiosité, donc, qui me poussait à vouloir leur emboîter le pas dans l'espoir de pouvoir en apprendre plus. Après tout ce n'était pas tous les jours qu'il se passait ce genre d'événements à Suna! J'avais bien fait de me lever tôt, tiens...
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Message(#) Sujet: Re: Le grand père des sables... [Libre] Le grand père des sables... [Libre]  EmptySam 25 Oct 2014 - 15:47

Je regardais les deux adolescents fassent à moi et je me demandais si ces deux là allaient faire partie de l'élite de demain, cette question n'était pas forcément appropriée au moment présent puisque c'était la première fois que je les voyais et on ne pouvait que rarement prédire la fin d'un livre en lisant son premier chapitre, malgré tout je ne savais pas pourquoi mais cette question obnubilait mon esprit. La jeune fille fit alors preuve de sagesse en affirmant que qu'elle choisissait ses batailles et ses opposants. C'est plutôt intéressant même si dans une vie de shinobi on ne choisit que rarement contre qui on se bat. Elle continua par une question, elle demandait pourquoi je n'étais pas revenu avant, pourquoi revenir maintenant ? Et surtout elle me donna le nom de l'actuelle Kazekage Habashi Zanshi. C'était un nom qui m'était familier mais avant de réfléchir un peu plus sur l'origine de cette familiarité je me devais de répondre à l'interrogation qui m'était posée.

    « Je pense que pour répondre à ta question du pourquoi maintenant, il te suffit de te montrer pourquoi je ne pouvais pas. »


Je sortais les bras de ma toge dévoilant un corps mince mais encore assez musclé pour mon âge avancé, mais ce n'était pas ça la véritable raison pour laquelle j'avais enlevé en partie ma toge, c'était pour dévoiler les très nombreuses cicatrices sur mon corps, on y dénombrait pas moins d'une cinquantaine de balafre disséminé un peu partout. Elles étaient issues, soit du combat contre Raiu no Kenji soit de ma guérison puisque des actes de chirurgie avaient été nécessaire. Je remettais maintenant mon vêtement avant de m'exprimer

    « Ce n'est pas que je ne voulais pas revenir plus tôt, c'est que je ne pouvais pas. J'ai passé trois ans à guérir mes plaies, à restaurer mon chakra et à réparer mes organes. Puis j'ai passé trois autres années à me réhabiliter aux gestes quotidiens puis à m'entraîner. A partir du moment où j'avais estimé être à nouveau comme lorsque j'étais à mon plus haut niveau, je suis revenu ici. »


J'omettais volontairement de parler des transplantations d'organes depuis des cadavres puisque ce n'étaient pas des choses courantes ici, cela pourrait effrayé des adolescents comme eux et ce que je voulais le moins était d'inspiré la peur. Les gardes étaient maintenant sur place, ils me regardaient pour la plupart, tandis que ceux situés plus haut sur la falaise étaient sans doute entrain de scruter mon chakra. Le garçon répondit à mes propos énoncés plus tôt et se fit reprendre par un garde dans la foulée. L'un des membres de mon escorte s'exclama alors :

    « Nidaime, même si j'avoue que j'ai du mal à croire que vous soyez vraiment vous, nous devons vous emmenez au palais, veuillez nous suivre. »


Je m'exécutais, me laissant encadrer par les ninjas du village de Suna, je profitais du début de cette marche pour penser à Habashi Zanshi, ce nom, si je me rappelle bien il faisait référence à une Nukenin, je l'avais lu dans des rapports. Elle aurait donc rejoint le village et serait devenu Kazekage ? Je ne juge pas ce genre d'acte puisqu'au final, nous sommes tous des Nukenin si l'on regarde une dizaine d'année en arrière. Enfin bref, je verrais bien cela lorsque je la rencontrerait.
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