N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 La dernière Danse ~ Aoji'

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Xia Chao Seng
Xia Chao Seng
Informations
Messages : 1554

La dernière Danse ~ Aoji' Empty
Message(#) Sujet: La dernière Danse ~ Aoji' La dernière Danse ~ Aoji' EmptyJeu 23 Oct 2014 - 1:33



La dernière Danse ~ Aoji' Tumblr_n9vhn1to0n1tdyv1ao1_500
La dernière Danse - Aoji'
Le matin tu es une princesse, le soir une lionne en cage...
Le lendemain tu te rends compte, pas de grandes différences dans ton cas au fond.




La dernière Danse ~ Aoji' 1378150735-separateur-10

Savez-vous ce que c’est que d’attendre, le faire patiemment sans rien n’avoir d’autre à faire que voir le temps s’écoulait, dans le noir et la solitude la plus totale, attendre simplement la fin, une d’une existence misérable au final. Après tout, c’était le principe même d’une punition, c’était exactement ce qu’on m’attribuait là non?

Alors je ne devrais pas être aussi satisfaite que cela non?...

Sept mille huit cent dix-neuf, fin du calcul des secondes depuis mon réveil, au loin les premiers pas qui se faisaient entendre, quelqu’un qui descend ce long escalier pour arriver jusqu’à mon trou à rat, c’est le plus lourd des lieux, j’arrivais maintenant à les reconnaitre à leur démarche, cela sans même ne les avoir jamais vu... mais aussi à mieux percevoir chaque son d’ailleurs, je m’étais faite à la puanteur des lieux, avec le temps on ne la sentait plus, même pas le privilège d’une fenêtre ici-bas, va-t’en savoir ce que j‘aurais pu en faire. La consolation face à pareil traitement? J’avais vraiment dû bien les énerver et c’était ce qui m’avait suffi jusqu’ici à garder ce sourire en coin quelques secondes par journée, enfin « éveil ». Tellement qui s’étaient écoulées, combien exactement? Aucune importance puisque la trappe s’ouvrait, l’unique contact avec l’extérieur qui survenait de temps à autre, un plateau se faisait pousser par un bâton vers l’intérieur, de l’eau et quelques saloperies pour se nourrir. Il fallait être attentif, la lumière faible qui dévoilait le contenu ne survivait que quelques secondes avant que la fermeture de l’ouverture éphémère laisse à nouveau ses droits au néant.

On m’avait dit un jour, que plus on arrivait à monter haut, plus on pouvait finir bas. Des mots qui n’étaient que des mots et qui avaient finis par prendre tout leur sens maintenant, le souci quand on fait grandir les enfants trop vite, ils croient tout savoir, résultat? Regardez-moi, s’écrivait alors la fin de l’histoire entre ses murs? Aussi fou cela soit-il, j’avais toujours pensé qu’au final cela n’en faisait que partie au fond. Il parait, du moins un jour quelqu’un avait dit, que j’étais impossible à arrêter, qu’il suffisait de tendre les bras. C’était amusant de se souvenir de tel commentaire. J’avais beau les écarter… Rien. C'était peut-être parce que je n'étais plus une enfant.

A nouveau le silence absolu quand la marche du garde l’avait conduit trop loin pour être entendu, même pas on guettait un signe de vie, à moins que cela soit le plateau vide qu’il récupérait avant de poser le nouveau qui répondait à cette question. Quelle naïveté de penser que je pouvais me servir là-dedans, saloperie tout juste bonne à attirer les rats, mes repas «frais» eux d’ailleurs, dans un endroit aussi humide, difficile de faire du feu, en vain j’avais réussi une fois avec une pierre, au détriment de morceaux de chair de mes doigts et de bout de tissu. Pas rentable à la longue. Moins d’énergie à gaspiller en dépeçant ces nuisants, bon ok, c’était un peu répétitif à la longue comme repas, mais au moins, je contrôlais encore ce qui finissait dans mon gosier, va savoir ce que ces lâches auraient pu mettre là-dedans. En fait c’était facile à savoir en écoutant les gémissements des rongeurs une fois qu’ils avaient fini de s’abreuver. Raté, je connaissais ce genre de fourberie plutôt pas mal.

Bon après toute la difficulté était de patienter pour voir s’il s’agissait de poison ou de tranquillisant, histoire qu’à mon tour, je n’avale pas n’importe quoi, mais vu que les bêtes s’animaient toujours au final, la seconde option était la plus probable. Le temps avait appris aussi à mon corps si agité d’ordinaire à savoir apprécier le calme et les économies d’énergie, désormais je ne bougeai que juste assez pour pouvoir encore être capable de le faire. C’était étrangement une nouvelle vitalité ou une nouvelle forme de cette dernière que je m’étais découverte dans un corps mourant. Ce détail qui était à l’origine de tout au final, mais principal coupable certes, il n’était pas la cause de ce rendu misérable, c’était eux. Les mêmes à qui il aurait été tellement plus facile de ne plus penser, c’était exactement ce qu’ils avaient dû faire pour moi, m’oublier, c’était ce que je voulais au fond et si un côté de l’égo hypocrite s’en satisfaisait, un autre plus sentimentale provoquait une douleur plus puissante que n’importe quel coup. C’était un poison nommé amour, qui même au milieu du néant refusait de disparaître. Malédiction. J’avais pourtant toujours su que ça me perdrait.

Et si je rechignais à fermer les yeux ou dormir, c’était à la fois par la crainte de les retrouver que celle aussi de les rater, on disait aussi que l’espoir fait vivre, c’était ça qui m’avait retenu aussi longtemps.. ? Pourtant, pas une fois, la porte ne s’ouvrait. Pas une fois le son cher dans mon cœur de leur voix se perdaient ici en dehors de mes souvenirs. Il était mauvais de penser et cela je l’avais toujours su, comme il n’était pas avisé de s’attacher, mais toujours, j’avais fait l’inverse de ce qu’il fallait, un côté masochiste qui sait. Mais que pardonne ou ne juge que celui qui savait où ce genre de folie pouvait mener. Des fois comme celle-ci, mes doigts abimés parcourait un visage creusé au touché et je m’intriguais de savoir quel reflet j’aurai été capable de leur donner en les retrouvant. De moi, que pouvaient-ils tous garder en ultime image? Un sourire. Et aucun pour sûr n’aura jamais été conscient de son dernier cadeau, mais peut-être en était-il un qu’à mes yeux...

Quelle sentimentale à deux sous pas vrai ? Je me dégoutais parfois moi-même en le reconnaissant, il y avait des évidences devant lesquelles on ne pouvait plus se cacher, surtout en tête à tête avec soi-même.

Personne n’aurait jamais su aussi me punir mieux que moi au final. Quelle ironie pour une enfant si défiante de l’autorité. Toute la difficulté de mon éveil se tenait par ailleurs dans un dilemme, celui où mon égoïsme me poussait à abandonner cette ridicule conviction d’en finir ainsi et souvent dans ces moments-là, me revenait en tête quelques mots d’un ami bafoué, mais un dont le souvenir était encouragement. J’étais indestructible parait-il, selon lui du moins, il l’avait affirmé souvent, l’avais-je naïvement cru?... Un autre avait dit que j’étais une diablesse, un démon, rien de mieux, rien de bon. Je n’avais pas vraiment voulu le faire mentir au fond, d’autres eux m’avaient dit précieuse et par ce mot, ils attendaient de moi que je me conserve, pour eux, mais surtout pour moi aussi. Un frère m’avait dit de ne penser que par moi et de tous c’était sûrement sa présence qui avait été la plus dure à quitter, pas d’adieux auprès de lui, car il m’aurait démasqué sans nul doute. La vie était un jeu compliqué et toutes mes cartes «humaines» avaient été usées, le résultat était une étrange déception à chaque fois. Preuve imminente qu’au fond, je ne savais pas ce que je voulais, ou alors que l’enfant espérait encore, même si la réalité mainte fois lui avait démontré… Un rêve ne restait qu’à jamais un délire de l’imagination, à moins de le réviser pour le rendre crédible, mais dans ce cas, pouvait-on toujours l’appeler ainsi?

Un sourire invisible dans la pénombre, mais ce légendaire carnassier de retour, un qui étirait tellement mes mâchoires et mon visage que sa simple sensation me suffisait... mais à quoi...? A avoir su écouté pour une fois. Délire ou réalité, qu’importe le sens de cet appel, car au fond de tout manière la vainqueur avait toujours été elle, elle l’enfant de la brume ou de la terre aux larmes éternelles, la survivante. Pour la première fois, le corps posé comme un déchet se relevait, il ne s’agissait pas de bouger, mais bien de se redresser. Toute une symbolique à l’image de la nouvelle marque qui rejoignait ce corps, Ao’ était peut-être finalement vraiment morte ici. Ou alors c’était le cas de l’ombre qui l’avait couverte comme un manteau jusque-là. Un long ricanement s’en suivait et c’était sûrement mieux au final qu’il n’y ait personne pour assister à cela, l’emplacement du futur d’une cicatrice dessinée n’avait rien d’un hasard, pas plus que l’acharnement avec lequel je tapais l’os de mon avant-bras de cette pierre tranchante avant d’avoir touché mon but. Avais-je vraiment été la chef du Misuto pour mon jeu de cuisse à l’écart remarquable? Peut-être, mais le statut m’avait appris des choses, dont la fourberie sans faille que j’avais déjà à l’excès. Avec des astuces en plus.

Et dire que c’était la Kiri qui m’avait volé ma vie, qui allait me la rendre... Peut-être.

Merci Hattan, car n’était-ce pas à lui que je devais ce magnifique passe-passe, une histoire de récupération d’une certaine Samui, un passage long auprès des experts du Misuto et de l’infiltration, une issue de secours en cas de capture qu’ils avaient dit. Le seul bémol, à proprement parler, je serais morte. Un temps du moins et d’une certaine façon, c’était un pari risqué, mais tellement tentant, ils avaient dit de mémoire, une dont je n’étais plus franchement certaine, que cette toxine envahirait mon corps doucement, le figeant, jusqu’à même éteindre quasiment toute étincelle de vie perceptible. Une fois sur cent, les cobayes s’étaient relevés en reprenant peu à peu leur fonction motrice, à peu près... D’abord le cœur, le seul apte à vite refaire partir la machine humaine, dont la source principale ne devait parmi tout surtout pas s’éteindre... Son cerveau. Je n’avais jamais été douée en biologie, alors ma confiance se devait aveugle et peut-être que c’était ici et avec ce choix pour lequel je n’avais rien à perdre qu’enfin, Dame Destin retendrait les bras à son enfant, que dans cette nuit sans fin, ma vieille amie lunaire, ma confidente et triste témoin éclairerait un chemin, mais avant je devrais un ultime échange à ce néant. Et, sinon?

Ici se serait jouée ma dernière danse, enfin, plutôt la dernière nuit du plus terrible de mes bals.


Le monde n’était ni blanc, ni noir, mais fait de nuance de gris, qu’aujourd’hui que je m’en rendais compte. Une petite sécurité supplémentaire ? Les tatouages de Fuinjutsus du Shukai ne perdraient rien de leur effet avec le temps, ils bloquaient avec une facilité déconcertante le chakra de leur cible, le plus amusant ? Ils m'avaient sauvé la vie, étrange constatation alors de se dire que pourrir attachée au fond d'une cellule était finalement devenu une promenade de santé... Si j'avais voulu le faire, je n'aurais pas pu ! Un comble. Mieux un remède, d'un côté tout ça n'avait servi à rien, de l'autre, ma vie n'avait pas prise fin de la façon la plus pitoyable qu'il soit pour une kunoichi. Si on se dit que le suicide n’en faisait pas parti, c’était un peu ça au fond ce genre d’action...

Une sur cent… Avais-je été de tous temps chanceuse au final… ? Du moins je l’avais cru.

Verdict…
Il faisait noir et j’avais froid…
Rien de nouveau.
La dernière Danse ~ Aoji' 1378150735-separateur-10

"Hey Valet ! Mon thé ! Et que ça saute…"
Grognait un ton des plus déplacés, on m’appelait Princesse il n’y avait pas si longtemps, ça laissait des traces…

La dernière Danse ~ Aoji' 1378150735-separateur-10

Le manque d’air, d’espace et cette angoisse qui combien même vous vous seriez préparé vous envahi. Seuls ceux qui ont eu le loisir de le connaître par eux-mêmes sauraient le comprendre ce mal être intense où l’on sait pertinemment qu’il faut à tout prix conserver son calme… Mais où ça devient impossible. J’avais beau eu hurlé…

…Aucun écho.

Et taper sur le plafond en bois visiblement ne me faisait qu’augmenter le supplice ça sonnait tout, sauf creux, d’un coup il ne faisait plus froid, il faisait chaud, très chaud, comme dans les dunes de Suna, comme dans les saunas où j’affectionnais me prélasser. Pas de lumière, pas d’air, juste le néant et cette prison étroite, après l’angoisse de la première impression… la vraie terreur.

~ Enterrée vivante… Enterrée vivante ?! Ils m’ont enterrée vivant ?!!

Le souffle haletant se calmerait de lui-même sous le manque de force ou l’instinct de survie qui lui rappelait son manque d’oxygène pour vivre. Dire que ce corps si il n’y avait pas quelques secondes s’étaient tellement agité dans tous les sens pour cogner tout ce que diable il pourrait, dire que ce dernier était ce même en cet instant figé aux frissons lents et réguliers. La petite fille apprenait que jusqu’à lors, ses peurs étaient futiles. La plus approchante de la vraie nature de cette dernière se jouait là, est-ce que ça aurait pu être pire ?...

Il fallait croire quand la Kaguya se laissait aller aux larmes, les plus salées, les plus lourdes et les plus réelles probablement de toute sa vie. Dire qu’elle pensait que cette fin n’était pas la plus horrible. Et un instant, même un long moment, dans un laisser-aller pour une fois, point de ténacité à la tâche, parce qu’elle savait avoir perdu à l’avance ?

La crise passait et avec elle toutes idées d’abandonner. S’il fallait mourir ici, autant tout essayer, bon la première tentative d’user de son chakra n’avait qu’enclencher cet état… c’était comme si je n’en avais plus. Aucun os de sortie combien même je le voulais, pas de futon, pas de flammèche, pas de coup ravageur. Ce corps ne valait pas mieux que le plus faiblard des civils. C’était à en pleurer de haine après tous les efforts fait pour le forger… C’était d’ailleurs ce que je faisais cherchant désespérément dans l’obscurité en tâtant de ses doigts un salut, une faille, n’importe quoi en comprenant très vite que cela serait vain. Une caisse en bois enterré, je n’avais pas valu mieux que ça, compréhensible au fond, le genre de détail pourtant qui servait de carburant quand mon coude gauche se plier pour que mon bras forme un « L ». Un dernier instant de concentration où je pouvais sentir ma propre sueur parcourir mon corps sans que cela n’ait aucun effet rafraîchissant, une dernière goutte le long de ma joue, à moins que ce n’était une larme et un esprit vidé, frénétiquement mon poing frappait au-dessus de lui, encore et encore ne retrouvant qu’une surface dure qui éclatait mes doigts et provoquait le même son plat.

De nouvelle gouttes davantage plus tièdes que les autres et qui en arrivant à mes lèvres laissaient un goût sucré, un familier… Un dont j’avais horreur. Ça me m’empêcha pas de continuer à frapper.

-Longs souffles et inspirations successives-

~ Le thé est froid « Princesse »…
~ Esp’..ce d’e…

Difficile de reprendre son souffle et insulter correctement quelqu’un quand les trois quarts du corps encore piégé sous la terre on se ré-enfonçait si tôt on s’arrêtait, même une seconde juste pour respirer…

~ ’spéc’…
~ Quoi qu’est-ce que tu dis ?! Je comprend rien, tu manques d'air ou bien?...

Il se moquait en plus. Le bois avait fini par céder pour en arriver là, houra ? Pas vraiment c’était sans compté sur la terre fraîchement retournée et pour le coup vaporeuse qui s’était infiltrée là-dedans en ayant rien à envier à du sable. En toute franchise, je serais incapable de dire le comment du pourquoi, comme un chien qui se noyait, j’avais remué mes pattes… La survie plus forte que tout ? Je m’étais hissé à la surface après tout non ? Et pas un doigt ce fils’ n’avait levé pour m’aider tandis que je rampai tant bien que mal de mon trou, non à la place, il préférait siffler mon thé. J’aurai damnée mon âme à ce moment-là pour un liquide venant rejoindre ma gorge douloureuse… A la place, comme le cadavre que j’aurai dû être je gisais sur l’herbe, allongée sur le dos, affectionnant malaisément toutes les douleurs qui parcouraient mon corps et surtout cette brise légère qui congelait mon corps. Vivante… Vivante. Et si je n’avais pas si mal au gosier, le rire aurait été à gorge déployée en oubliant même tous ceux que j’avais pu maudire, celui-là même à côté que j’aurai pu tuer l’instant d’avant. Enfin, le sentiment allait vite revenir.

~ Bon « princesse » maintenant tu sais ce que ça fait d’être enterrée vivante, penses y la prochaine fois que ton idée tordue voudra encore infliger ça à quelqu’un.

Les mots qui annonçaient la fin de la leçon et il m’avait abandonné là, débrouille toi quoi. Il me semble qu’Hattan venait à peine de pointer son nez à Kiri… Oui, car Yuki était absente et j’étais d’une humeur massacrante… Avant ça je veux dire. Quel rapport avec le début du récit ?...

Aucun, en m’endormant, ça m’avait juste fait penser à ça.
On gèle d’ailleurs… c’est l’hivers… ?
Non, juste ta fin, dors bien pour une fois.

La dernière Danse ~ Aoji' 1378150735-separateur-10
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Kadoria Goren
Kadoria Goren
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1499
Rang : S

La dernière Danse ~ Aoji' Empty
Message(#) Sujet: Re: La dernière Danse ~ Aoji' La dernière Danse ~ Aoji' EmptyJeu 23 Oct 2014 - 11:37

Ce monde est fait de chose imprévue. Ma route a croisé celle de plain d'humain. Pour la plupart ses derniers se sont vus ne pas recevoir mon affection comme l'inverse, m'attacher à des gens n'est pas pour moi. Cependant dans certain, cas d'autre ont réussi à percer cette carapace que je me suis faite, en faisant ainsi ils ont fait jusqu'à troubler mes convictions. J'ai vu plusieurs âmes en peine. Des gens cherchant leur voix, mais pour le moment aucune n'ayant vraiment la même ampleur. Si du moins Katano a cette force en lui. Il ne se leurre pas, il m'a suivit et a prit une route des plus risqué. Cependant ce ne fut pas le seul. D'autre dans ce monde doit surement être comme nous, il nous faut simplement les trouver et les enrôler à notre cause.

Je n'ai qu'au goue de la mort celle de l'offrir à ceux dont mes caprices me donnent envie de les voir disparaitre, car là est la seule chose permettant de vraiment mettre un terme à une folie, celle de l'existence même. N'allez pas croire tout de même que je ne tiens pas à la vie. Évidement que si tant qu'elle constitue la mienne. La mort laisse un amas de chaires sur là quelle certain pleure et rumine le passé. Mais pour quelle raison? Pourquoi faire? J'ai du mal à comprendre les raisons poussant une personne à mettre des sentiments sur une chose dont il est certain de ne plus revoir. Tic, tac, tic, tac. Le temps passe, je sens un petit vent frais arriver au nord. Aoji m'avait donné un lieu et des dates pour se revoir et faire un point sur certains sujets, surtout ceux concernant Katano? Elle voulait protéger la mémoire de Shord en la basculant sur ce dernier. Quand j'y pense cela fait un moment qu'elle est posée dans les prisons du Shukai et je n'ai toujours pas trouvé de moyen de la faire sortir de ses cages. Je haïssait autant le Shukai pour cet enfermement sans vraie raison que pour leurs idées. J'avais de la plusieurs solutions, elle se formait petit à petit. La première étant de profiter de mon partenariat avec Kumo pour leur demander qu'il face une demande de transferts pour la questionner où je ne sais qu'elle autre raison. L'autre étant de prendre le monopole du clan Kaguya pour faire pression sur le Shukai affin de laisser au clan le droit de punir leur semblable. Dans les deux cas c'est encore trop tôt. Je n'ai aucun lien encore avec les Kaguya et je n'avais pas encore une grande confiance de mes relations avec Kumo. En gros c'est encore trop tôt. Attend Aoji, tu peux encore m'être utile, puis même si je me le cache tu es l'une de mes adversaires dont l'estime que j'ai surpasse mon égo.


Je suis dans la noirceur et vie pour cela, je sais que toi aussi cher manieuse d'os, je sais que tu vivais malgré cette noirceur pour les gens que tu appréciais, certains morts d'autre toujours vivant. Comme moi tu suivais la route que tu voulais prendre sans écouter les baratins que le petit monde voulait dicter. Pour cela je te respectais, j'avais même de l'estime pour toi. Je regarde la machine de mort que fait cette organisation toute fraiche envers toi. J'ai tant de projets ensemble, tant d'idée à réaliser. Je regarde la machine de mort que fait cette organisation toute fraiche envers toi. Les ténèbres autour de toi elle en est aussi autour de moi. Posé dans la pénombre la plus totale je réfléchis, un brun nostalgique sur un avenir proche. Une présence vient me déranger dans ma méditation, celle d'un de mes propres hommes osant me déranger, sans un mot je laisse l'homme s'approcher:

Ils vont exécuter Aojekawamanosho Kaguya.

Pff même mes subordonnés n'arrivent pas à dire son prénom, non mais bordel Aojiwamanashi ce n'est pas difficile non? Je dis ça mais rare sont les noms que je me souviens, pourtant je me rappel du sien comme quoi, le monde est bizarre. Cependant, je ne m'y attendais pas. Il n'y a pas de date mise sur son exécution surement une sécurité supplémentaire pour éviter qu'on empêche cette mort. Cependant depuis le début j'ai chargé un de mes hommes de s'informer via à quelque marchants ou fournisseur de surveiller les prisons du Shukai. À la vue d'un mouvement suspect de cette dernière. Sachant que si elle sort se ne serais surement pas pour faire du tricot j'en conclu directement à son exécution du coup. Je ne suis pas prêt. Je ne peux rien faire pour elle en se moment même. Une grimace ce forme sur mon visage d'ancien. Je ne peux pas pour autant rester les bras croisé. Il faut quand même que je m'approche, que je vienne voir si j'ai une chance de pouvoir faire quelque chose. Suivant mon homme de main ce dernier me dis que l'exécution ne se passe pas dans les murs de l'organisation mais plus loin. Une Option qui semble plutôt bien tomber. Cependant le temps n'est pas à la réflexion. Un regard atténué sur l'horizon nous y sommes presque:

Un homme avec du Chakra posé sur une branche à 11 heures.

Du côté ou il ne nous verra pas. Du côté ou il ne nous verra pas.

Aussitôt dis aussitôt fait je vois l'homme tomber comme une vielle pomme séché le dos face à mes mouvements. D'un coup sec je lui donne un bon coup sur la nuque affin de le faire tomber dans les pommes. Je n'ai guerre envie d'être poursuivis en repartant d'ici par le Shukai. De là ils n'ont pas mon identité et aucune vraie raison de la rechercher. Du moins pour le moment. Elle est là. Montre là petite du doigt en direction du sol. Je m'arrête à ce lieu puis m'accroupis. Le sol est fraichement travaillé. Pas d'enseigne, ni de trace de pierre montrant que la défunte fut enterrée. Telle les Shinobi de nos jours. Moi-même je finirais surement ainsi ma vie. Pourtant, je dois en avoir le cœur net. Un moment d'hésitation. Je ne sais si je veux savoir la vérité. Être certain de ça mort, je regarde cette terre meuble et éprise d'une certaine nostalgie. Puis d'un déclic je me dis d'une pensée prenant forme comme un flash:

*Qui sais, elle est peut-être vivante? Elle les a peut-être bernées et attend du secours?

Je la vois déjà en train de sortir de terre disant un truc du genre: "Diantre, tu en as mis du temps et mon thé? Tu y as pensé j'espère et ne compte pas sur des remerciements tu m'as laissé pourrir dans les geôles du Shukai sale vermine." De là j'aurais profité de ça faiblesse pour lui morave la gueule ce qui aurait eux des chances de finir par le meurtre de l'osseuse au lieu du plant initiale de la sauver. Qu'importe j'use de mon affinité, Doton pour brasser la terre est sortir le cercueil. Ce dernier ne fait pas de bruit. Le bois est fissuré. J'ouvre le couvercle puis vois la longue tignasse blanche. Un corps sans vie. Sans âme et sans la moindre parcelle de projet. Un amas de chaires inerte. Je regarde son visage et vois dans la lueur de la lune des traces de larme sur son vissage. De la peur et de la terreur. Je m'imagine sans force sans la moindre possibilité de changer son destin. Ses misérables ne lui ont même pas laissé le choix de partir l'âme en paix. Faire de ça mort une chose aussi glorieuse que celle de ça vie d'antan. Mourir au combat dans un idéal qu'elle aurait souhaité défendre. De là l'animal en moi se réveille. Ce fut une guerrière une rivale. Même plus que cela elle fut une compagne qui joue au même jeu que moi. Ca mort ne fut pas ce qui engendre ma hargne, c'est de voir la trace du suicide de cette dernière pour montrer que même malgré cet état d'enfermement elle montre à celui qui a osé ouvrir ce couvercle que ce n'est pas eux qui l'ont eux, mais qu'elle a décidé par elle-même ça morts. Je ne sais pas si j'avais eux un tel courage. J'aurais surement continué à tenter de vivre pour me venger de ceux m'ayant imposé cette mort, ce qui aurait était vain. J'aurais surement jamais abdiqué parle plus grand de mes défauts, je ne savais pas quand il faut tirer révérence. Regardant la lune, je la vois coupée en deux. Un parfait demi-rond. Comme pour montrer à se dernier sonnet que ça morts ne fut qu'une parti d'une vie qu'elle aurait pue vivre. Prenant le corps de la jeune femme une chose me passe par la tête.

Ça mort ne sera pas la fin de son existence.

Non elle ne finira pas de mettre ses traces dans ce monde seulement à cause de ça mort. Je le refuse. Relevant mon visage je m'élance dans une course effrénée pour sortir de cet endroit maudis. Cachant toute trace d'effraction sur le cercueil je laisse dedans un autre corps. Un ayant le même physique. Étant nécromancien, je peux bien changer un cadavre sans que personne ne s'en aperçoivent. De là j'aurais maintenant tout mon temps pour refaire vivre ça légende.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Xia Chao Seng
Xia Chao Seng
Informations
Messages : 1554

La dernière Danse ~ Aoji' Empty
Message(#) Sujet: Re: La dernière Danse ~ Aoji' La dernière Danse ~ Aoji' EmptyVen 24 Oct 2014 - 10:10


La dernière Danse ~ Aoji' 1378150735-separateur-10
Le noir et le souvenir d’une vie passée, une sur cent hein ? Un rire au milieu des ténèbres, dans le noir, dans l’étroite prison, l’ultime de mon existence de ce qu’ils avaient pensé. C’était mal me connaître : Indestructible. Mes doigts parcouraient le bois, la scène à l’identique, comme la dernière fois, comme il n’y avait pas si longtemps, quand la prisonnière était encore celle qui emprisonnait. Tout devrait bien se passer ? Tout aller bien se passait.

Mais quelle fatigue, même pas la force de craindre, à peine celle de penser et ce froid…

Ce froid… Ce sommeil qui appelle et même pas le manque d’air qui gêne, à peine l’envie de la prendre ce reste d’air, pourtant, il fallait, il fallait encore. Une chance sur cent et j’étais là, éveillée à nouveau, berné, je les avais berné, la seule qui sache se punir, s’aimer, se consoler ou se sauver, c’était moi. Triste constat qui faisait se reposer le poing s’apprêtant à frapper le couvercle de la boite enterrée. Pas de tissu, pas de coussin, pas de confort, le sommaire, primitive, ce que j’avais toujours aimé au fond. Plus la force de frapper… ?

Bats toi ! Bats toi !

Aoji’ n’abandonnait jamais d’abord non ? A terre, inlassablement relevé, souriant à ses alliés ses « amis » pour leur montrer son attachement, sa présence, ce tout va bien totalement faux, souriant à ses ennemis, hautaine, moqueuse, car aucun doute, la pire de tous c’était elle vis-à-vis d’elle, qui pouvait-elle craindre d’autre ?

~ Yuki…

La même là en larmes, là où elle sait qu’on ne les verra jamais, la même qui supplier presque, là où nul ne l’entendrait, la vraie, fragile et cassée, aimante et blessée, celle que aucun ne connaitrait jamais. L’enfant qui avait le costume d’une adulte de marbre. Une folle. Non, une rêveuse prise dans son cauchemar, finalement, la finalité avait toujours été son meilleur choix, pourquoi ne l’avait-elle pas pris… ?

La réalité en face et l’espérance quelques secondes encore, elle ne m’avait pas abandonné ma petite sœur, mon âme sœur, elle savait ce qui tiraillait mon cœur, pourquoi, pourquoi comme toujours j’avais fait n’importe quoi, jouer seule faisant mine de ne penser qu’à moi. Mais qu’à toi, qu’à lui qu’à eux… Dans mes pensées, la petite fille, la princesse à qui j’avais volé le premier baiser, avec éternellement j’aurais voulu rester… Celle que je n’avais au final protégé de rien, peut-être de moi ?

~ Yuki…

La chaleur de larmes sur les joues à la place du contact chaud des siennes, elle ne viendrait pas, elle ne viendra pas. Shord, Tenzö ? Plus là. Mais seraient-ils là eux ? Mon âme sœur, mon frère, sans nul doute, il lisait mon âme mieux que moi-même je ne savais le faire, peut-être était-il là en fait… Il fallait me pardonner mon frère, mais tu étais le dernier en ce jour que je voulais voir, à quoi bon les mots d’amour, la puissance si quand il les fallait, ils n’étaient plus là… Hattan, comme mon père, comme mon frère, comme Tenzö, comme Kiri, des menteurs. Pourtant la dernière seconde encore j’y croyais, j’y croyais… La rage, le moteur de mon existence, exactement ce qu’il fallait et le geste répétitif enfin, frapper, frapper, frapper encore tandis que mon esprit ne voulait pas ma paix.

Tei’, orphelin à jamais, pourtant il n’avait rien demandé, c’était mieux pour lui ? Le message de dame destin était-il celui-là ? Disparais. Oui, disparais à jamais. Ce monde ne veut pas de toi, il ne l’avait jamais voulu ? Mais je refusais, tant de choses à faire, à finir, je regrettais, idiote, la mort en pouvait décider à ma place, Yusuke à protéger à la place de Shord, à remettre à la bonne place, le même devoir que pour Demon, c’était cette fin misérable qui les attendait… vrai… ? Non, faux.

Il était question de choix.

Le poing ensanglanté s’arrêtait de cogner sur le bois qui cédait et là la terre sableuse qui s’infiltrait, doucement, mais sûrement, comme dans un sablier, le temps qui est compté, le choix à faire. As-tu confiance petite fille ? As-tu confiance en ceux en qui tu as remis ta vie avec un message si bien camouflé… Pouvaient-ils simplement le comprendre ? Sinon, ils t’avaient connu sans te connaître… La confiance, moi qui n’avait jamais su ce que c’était, je devais, je devais une seule fois, une seule essayé d’y croire et dans ce froid, j’étais comme à côté de ma petite Samui, et cette main douloureuse était comme la présence de celle de Tenzo… La terre douce et gelée comme le retour des caresses d’Hattan, il suffisait de fermer les yeux et le son du sablier sonnait en souvenir des dunes de Suna sous le gourou du vent. Lucy…

Le manque d’air, le même que le jour où la maudite Kiri était tombée, pourtant c’était en son sein que ce soir je me plaisais à retourner, là où Shinichi avait été mis sur ma route, où Yoru m’avait prouvé la valeur d’un homme. Où Yuka m’avait appris que les cœurs gelés étaient ceux des faibles. Là où je vivais, là où tout c’était résumé, un dernier regard dans le néant, ouverts ou fermés ça ne changeait plus rien, Rei serait furieux… Furieux. Parce qu’il avait toujours su au fond, mon rêve était simple et inaccessible à fois : Arrêter de me battre.

Mais petit fille, tu ne savais faire que ça. Un sourire, un qui ne dévoilait pas mes dents pour changer, histoire que la terre ne s’enfonce pas profondément dans ma gorge trop tôt, même si, c’était inévitable. La force ? Je ne l’avais plus, je ne l’avais jamais eu, ils l’avaient tous toujours eux pour moi, ils avaient été cette dernière et le dernier des fascié le dernier que j’avais vu avant de m’abandonner à l’assaut de Shio…

Pardonne-moi petite fille. Il ne s’agissait pas de Yuki, non, elle était une jeune femme maintenant, la même qui n’avait pas cédé à l’envie de me voir, ou alors elle ne l’avait pas eu… ? C’était assez dramatique comme ça, alors autant croire ce qui arrangeait, la rage pour frapper jusqu’au dernier souffle ou le mensonge pour partir en paix ?...

Nul ne saura jamais.
C'était là le conducteur de toute l'histoire, connaître, sans jamais savoir.
La dernière Danse ~ Aoji' 1378150735-separateur-10

L'arme aux mains d'un tiers...
Goren, Kiri...
Rien de nouveau.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

La dernière Danse ~ Aoji' Empty
Message(#) Sujet: Re: La dernière Danse ~ Aoji' La dernière Danse ~ Aoji' Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

La dernière Danse ~ Aoji'

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Sur le toit d'Avignon, on y danse on y danse... {Ketsueki Takahiro}
» Sortons Aoji de chez ses parent[Aoji- Rei]
» On danse ? [Ikari]
» Les premiers pas de la nouvelle danse
» Danse Macabre [PV : Katano Yusuke ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Passé & Lettres :: Flashbacks-