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 L'agence fleuriste [libre]

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Message(#) Sujet: L'agence fleuriste [libre] L'agence fleuriste [libre] EmptyMer 15 Oct 2014 - 1:25

Connu pour être l’une des plus grandes richesses du Pays Du Feu, les forêts sont des moyens de protections naturelles de Konoha. De toutes les choses que les ninjas du clan Senju juraient de protéger, la forêt était une des plus importantes.

Avant la création du village de la Feuille, en l’an 0, la forêt avait été bien entretenue par le clan de la forêt. La nature n’avait jamais vraiment fasciné les masses, et avec le départ des Senju – ou plutôt leur massacre – cela ne fit que s’aggraver. Les arbres perdirent leur si grande importance du jour au lendemain. En toute logique, la forêt, assaillie par l’activité humaine, se mit à dépérir. Récemment, y avait déversé des déchets dangereux, du phosphore : à ce jour, rien n’avait été fait pour s’en débarrasser.

Ashura, inquiété par la situation s’était immédiatement rendu au devant du Rokudaime Hokage pour lui faire part de son projet de groupe de protections de la forêt. Ce qui semblait être son assistante trouvait le projet futile, mais le chef du village était beaucoup plus sage. Il avait donné le mandat au genin de former une équipe capable régler le problème.
L’escouade spéciale des gardes forestiers, représenté par Ashura au palais du Hokage, s’occuperait de protéger et d’entretenir la forêt dans les limites des frontières du village. Les arbres, les plantes, les lacs, les animaux, rien ni personne ne serait laisser pour compte.

Le protecteur de la forêt avait donc installé sa petite table de façon à être bien visible, prêt de l’entrée du palais. Il avait du défilé toute sorte de gens, des dignitaires, des villageois, des ninjas et des kunoichi. C’était curieux, mais peu de s’occupait de ce qu’il pouvait bien dire. Les gens qui avaient la patience de s’arrêter, s’éloignait rapidement sans même avoir écouté tout son discours.

Peut –être que je devrais changer de stratégie ? Non... c’est eux qui sont fous !

Depuis les six heures qu’il avait passé debout ici, Ashura n’avait pu inscrire qu’un seul nom. Le sien… Sans se décourager, il reprit pour énième fois son laïus.

- Citoyen, notre forêt se meurt ! Chaque jour, je constate que la santé des plantes et des animaux se dégrade. Bien sûr, la mort à toujours fait partie du cycle de la vie, mais cette fois, elle est accélérée par nous, les humains. Des matières dangereuses ont affectées l’environnement, des substances ressemblant à du phosphore… vous le saviez peut-être ?

En politicien averti, le gamin marqua une pause pour laisser son publique digérer toutes ces infirmations.

- Personne dans le village n’est prêt à accomplir cette tâche, c’est donc à nous qu’elle revient ! Avez fous ce qu’il faut pour entrer de le RENBU ?
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Yūki Sesshu
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Message(#) Sujet: Re: L'agence fleuriste [libre] L'agence fleuriste [libre] EmptyMer 15 Oct 2014 - 2:07

Réveil difficile... Encore.

«Qu'est-ce que j'ai fais hier moi?»

C'est une question que je me posais un peu trop souvent ces temps-ci. En me relevant, je rassemblais les quelques bribes de souvenirs de la veille, j'avais visiblement correctement fêté ma promotion au grade de genin. A en juger par les taches de vomis à côté desquelles j'ai dormis, j'étais fort saoul, ou alors... Et ben oui, c'était bien ça, mon salopard de voisin à dormis chez moi aussi et a décider de refaire la déco de mon appartement façon poivrot. Vilaine créature que mon voisin, si je n'aimais pas festoyer avec lui, je lui aurait latté la gueule même en étant sobre. Une bonne branlée, parfois, ça remet les idées en place. J'ignorais comment s'était finit la soirée mais une chose était sûr: Il aurait pu gerber chez lui! Mon Jimini Criquet ( Ma conscience pour ceux qui ne suivent pas... ) était encore plus énervé que moi, il proposai de le torturer pour qu'il ne recommence jamais et je me posai soudainement une question existentielle: « Quel est l’intérêt d'avoir une conscience avec qui tu peux converser si ses idées sont bien plus éloignés de la morale que les tiennes?».

En ce noble jour, c'était mes premières heures entant que shinobi, la veille, on m'avait remis un bout de tissus avec une plaque métallique dessus, un bandeau frontale ils ont appelés ça, mais moi, je transpire pas mal, donc c'est un peu chiant d'avoir un truc sur le front. Où est-ce que je pouvais le mettre pour que ça soit bien classe et pourtant moins chiant? Rah, j’eus une idée de génie, j'allais décrocher la partie métallique du tissus et ensuite mettre la plaque sur ma veste préféré, au niveau du cœur, parce que j'aime trop beaucoup Konoha ( smack ). Bon pour ça, il me fallu passer à la pratique... Quoique non, j'allais faire ça plus tard, là, c'était l'heure du petit déjeuner, sans ça, pas moyen de faire quoi que ce soit de constructif. Je me mis debout tant bien que mal, je ne me voyais pas mais je sais que mon visage était pâle à en crever et que j'avais à peu près le potentiel beauté d'un ornithorynque doublé d'un anchois. Si par malheur, vous me preniez pour fou, sachez que vous ne m'avez point vu au réveil, même moi des fois, je me fais peur le matin. J'étais à peu près aussi motivé par ma première journée que si on m'avait proposer de me retenir de clopes pendant plusieurs jours, genre «Oh? Je peux, vous êtes sur? Merci», mais bon, j'avais, comme tout le monde, pas trop le choix, c'était mon taff maintenant.


C'est partit, motivation, souplesse d'esprit et écologie!

Ma tête ne semblait toujours pas d'accord à se mettre en marche que finalement, je pris la sage décision de bouger mon noble fessier et d'aller voir ce qu'il se passait dans mon village. Je mis un pied dehors tandis que mon Jimini me tannait pour qu'on rentre à la maison, faire un dodo un peu plus long. « Allez Kaisha, on rentre, j'en peux plus déjà là! Depuis quand on se lève à cette heure là? D'autant que si j’écoute ce qu'il reste de ton esprit, tu comptes aller travailler... Tu changes Kaisha et pas tout à fait dans le bon sens j'en ai peur.». Ce qu'il disait n'était pas faux, bordel, j'avais l'intention de chopper une mission, de voir comment c'était et pire... De me rendre utile! Ô mon pauvre père, si tu voyais comment ton fils ne te rend pas honneur.

Encore me fallait-il trouver un projet de mission qui m’intéresserai vraiment, une unité dans laquelle j'aurais l'occasion de m'épanouir physiquement et moralement. Pour cela, je me mis en route pour le palais du Hokage, plus pratique pour prendre connaissance des unités existantes et de leur but. Une unité chargée de la protection des bars avec possibilité de boire serait une grande chose, mais l'espoir ne me rendit pas visite à cette pensée. Mon Jimini, lui, trouvait que c'était une idée médiocre, certes, il aimait quand j'étais bourré, une bonne occasion de se foutre de ma gueule, mais il voulait que je trouve mieux, lui voulait que j'intègre une équipe existante pour tuer des gens. Ma conscience... Quelle conscience merdique! Pis de toute façon, je n'avais absolument pas le niveau pour rejoindre une telle équipe, les shinobis spécialisés dans l'assassinat étaient sans doutes les plus doués, les plus rapide et tout, tout le contraire de moi en fait. Niveau capacités, je n'étais pas franchement très haut, j'aimais la bagarre mais à ce moment là, ça n'allait pas plus loin, pas plus d'ardeur meurtrière en moi que dans un joli petit poney. Que pouvais-je bien faire ? Des missions de baby-sitting et de recherche de chaussures perdues éventuellement.

Depuis peu, j'avais pris la sage décision de ne boire que le soir, après le boulot en tout cas. Décision du plus grand effet sur ma cervelle, on en convient. Hélas et je dis bien hélas, un terrible événement arriva à ce moment là... Oui terrible. Sur ma gauche, tandis que j'étais dans une rue fréquenté dans le but d'aller travailler, un audacieux épicier vendait de l'alcool. Mon Jimini qui était dans un demi-sommeil souriait, je le savais. Et pour cause, bien que je ne voulais pas y aller, mes pieds y aller par leurs propres volontés, je vous jure que je n'y était pour rien. Enfin bref, je vous passe les détails. En gros, j'ai acheté quelques bières et un sac à dos pour pouvoir les emmener avec moi si je devais partir en mission. Il fallait aussi que j'achète des clopes. J'imaginais déjà la tête de nos dirigeant en voyant débarquer un nouveau genin, puant l'alcool et le tabac aha. Une petite pause bière et clope et je me remettais en route. En arrivant devant le palais, je remarquais sur le côté une sorte de stand, avec un shinobi juste derrière, il semblait en plein discours et abordait les gens qui passaient par là. Que pouvait-il bien dire? Non pas que ça m'intéressait vraiment mais il fallait que je finisse ma bière donc j'allais le voir afin d'en savoir un peu plus sur ses motivations. En approchant, ses paroles se firent plus nettes, il parlait de nos forêts et de ce qu'elles abritent, végétaux et animaux. Étant végétarien depuis des années, je fût intéressé par son discours assez vite.

«Qu'en penses tu Jimini?» Sa réponse était prévisible: «Quoi? Protéger des arbustes et des bestioles? T'es pas bien mon pauvre! Que tu changes, je le conçois, mais de là à te transformer en sale hippie, hors de question mon p'tit gars!». J'aurais même pas dû lui demander à cet abruti, de toute façons, il dormait encore à moitié et ne m'apportait rien ces jours-ci, donc son avis, je pouvais largement m'en passer. Moi, ça me tentait bien, j'avais un certain intérêt pour la survie des animaux et par conséquent, de leur habitat.
« Je suis des tiens l'amis, dis-je en levant ma bière en guise de premier pas. Dis m'en plus, ça me tente bien cette idée.»
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: L'agence fleuriste [libre] L'agence fleuriste [libre] EmptyMer 15 Oct 2014 - 21:48

Mettant finalement le nez dehors, je fus agréablement surpris par la douceur de la température. Même si nous étions en plein hiver, on se serait cru au printemps tant le temps était chaud. Je profitai du fait que la porte ne s’était pas complètement refermée derrière moi pour rentrer mon foulard à l’intérieur, je n’en aurais certainement pas de besoin aujourd’hui. Descendant dans la rue et me dirigeant vers les différents marchants qui étaient encore ouvert malgré la saison, je fus heureux de ma décision de finalement sortir aujourd’hui. Je m’étais levé aussi frigorifié que d’habitude et avait initialement décidé de resté cloîtré toute la journée en attendant que le temps se réchauffe. Toutefois, un coup d’œil à mon réfrigérateur me fit comprendre que quelques achats étaient de mise que je ne pourrais pas le reporter d’une autre journée. Mangeant un bon repas et m’armant de courage et de vêtements chauds, j’avais traversé la porte, seulement pour me rendre compte qu’il s’agissait de la plus belle journée d’hiver de l’année. Dès qu’il avait vu le temps qu’il faisait, Aka n’avait pas non plus une seconde avant de bondir dehors pour venir faire les courses avec moi.

On pouvait donc dire que oui, je ne regrettais pas mon choix, même la journée avait mal commencée. La température étant aussi clémente, nous ne nous pressâmes pas le moins du monde pour faire le tour de tous les magasins, cherchant tous les petits trucs qu’il me manquait. De temps en temps, je me gâtais même et achetais un petit quelque chose qui avait l’air intéressant. Quand il était question de nourriture, je prenais cela très au sérieux. Il devait être dans les environs de deux ou trois heures quand je terminai finalement mes emplettes, mais je n’avais plus le goût de resté cloîtré à l’intérieur, comme je l’avais planifié en me levant. À la place, je continuai à me promener dans les rues du village, cette fois-ci avec aucun but précis. Je voulais simplement profiter du beau temps alors qu’il était là, Dieu sait qu’il ne l’est pas souvent. Regardant le Soleil descendre tranquillement alors que l’après-midi passait, je déambulai presque toute la journée dans les rues. J’aurais bien pu mettre ce temps dans l’entraînement, mais la marche à pied était un très bon exercice et aidait à l’endurance cardiovasculaire. Alors c’était comme si je m’entraînais, en quelque sorte.

Mes pas m’amenèrent finalement devant le palais de l’Hokage, qui se retrouvait à être anormalement active. Peut-être n’étais-je pas le seul à avoir profité du soleil et fait un tour dehors? Tout cela pour dire que je m’avançai et réalisai qu’une petite foule s’était formée sur le bord du chemin. Certains s’arrêtaient quelques secondes avant de repartir, d’autres ne jetaient pas même un coup d’œil. Étant quelque de curieux de nature, je m’avançai avec Akamori vers les premiers rangs afin de voir ce qui en retournait. Je vis alors un jeune shinobi, mais très jeune, derrière une table qui était en plein discours. Venant d’une tribu nomade qui vécut pendant la plus grande partie dans les forêts du pays du Feu, je fus immédiatement interpelé par son message. La forêt, c’était toute mon enfance, nous ne pouvions pas la laisser dans cet état! Malgré son âge, ce jeune avait les valeurs très bien placés et semblaient beaucoup plus conscient de son environnement que les autres de son âge. Quand je l’entendis parler de phosphore, je pensai aussitôt à Météora, le Furyou qui avait réussi à s’échapper du village, qui avait le contrôle sur ce genre d’élément.

Et voilà, c’était décidé. Je rejoindrais ce RENBU et essaierais du mieux que je le pouvais de redonner vie à la forêt qui m’avait vu grandir. En même temps, je ne devais pas perdre ce filon qui pourrait peut-être nous remettre sur la trace du Furyou. Peut-être même qu’il était la cause de la détérioration de la forêt. Une fois membre de cette équipe, je devrai approfondir cette piste. Pendant que j’étais dans mes réflexions et dans les futurs plans de l’équipe, je fus sortis de celles-ci par une voix qui me damait le pion et se portait volontaire pour le rejoindre. N’attendant pas une seconde de plus, j’intervins à mon tour.


- Je suis aussi de vôtres, dis-je en faisant un pas vers l’avant, Akamori me suivant et s’asseyant à mes pieds. Je voudrais également en savoir un peu plus…

J’avais beau dire que je rejoindrais cette équipe, je voulais tout de même savoir de quoi il en retournait avant de m’engager. Cependant, j’avais l’impression que ce petit garçon avait le cœur à la bonne place et que je pouvais lui faire confiance. Restait à savoir comment ce jeune homme comptait s’y prendre.
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Message(#) Sujet: Re: L'agence fleuriste [libre] L'agence fleuriste [libre] EmptyDim 19 Oct 2014 - 1:51

Un murmure parcourut l’imposant hall d’entré du palais du Hokage ; les chuchotements de quelques citoyens, mêlé aux exclamations d’approbations des quelques autres. Rapidement, le groupe de spectateurs s’agrandit. Des dizaines de curieux s’approchaient, étirant le cou pour mieux voir qui suscitait temps d’enthousiasme. Depuis qu’il était là, le gamin n’avait jamais pu attirer plus d’une dizaine de personne. Maintenant, il y avait une foule pour écouter ce qu’il avait à dire. Comment les Senjus, auraient-ils réagit en voyant qu’un petit garçon de 10 ans avait su renouveler l’engouement pour leur cause ?

Qui l’eut crut… Songea-il

Son énergie remise à neuf par ce succès, Ashura poussa prestement les feuilles de recrutement déposées sur sa table avant d’y monter. Sa voix était loin d’avoir atteint se pleine maturité et c’était donc le seul moyen pour lui de se faire entendre et voir par tout le monde.

- Le R.E.N.B.U, l’escouade spéciale des gardes forestiers, est une unité créé par moi-même, Hayashi Ashura, avec l’accord du Rokudaime Hokage. Cette équipe a pour but la protection de la forêt de Konoha. Alors qu’une partie du clan Inuzuka s’occupera de la surveillance des lieux, nous autres, ferons de l’entretient, la partie la plus importante et la plus difficile…

Ashura promena un regard brillant de joie sur la petite foule qui grossissait. Si certaines personnes s’étaient maintenant éloignées, ceux qui restaient avaient l’air d’être d’accord avec son idée.

- Comme je vous l’ai dis, le phosphore détruit notre environnement. Des animaux en meurent et des humains peuvent être touchés aussi. L’eau contaminée pourrait se retrouver bientôt dans vos verres ! Si nous ne faisons rien, le phosphore restera présent ici pendant au moins un millier d’années.

Un hoquet de surprise et de peur parcourut le rassemblement.

- Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? S’enquit un homme paniqué.

- Tout d’abord, le Suiton et le Doton nous permettront de décontaminer les nappes phréatiques et les cours d’eau. Le Mokuton, spécialité du clan Hayashi, permettra de faire renaitre les arbres et les plantes. Et finalement, la surveillance constante réduira les risques qu’une telle chose se reproduise. Alors ? Que tous ceux qui se croient à la hauteur fassent une ligne devant la table !

Tout en reprenant son souffle, Ashura descendit de la scène improvisé, prêt à recruter tous ceux qui voudraient faire partie de son mouvement.
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