Les sourcils de Miyuki s'arquèrent, puis se froncèrent. Ils auraient donc été plus d'une centaine? Elle ne comprenait pas du tout ce que cela pouvait signifier, mais ce non sens l'inquiétait grandement. Comment tout ce beau monde pouvait-il avoir disparu d'un coup? Il n'y avait sûrement pas autant de bandits qui étaient si agiles qu'ils avaient pu tout éviter. Et s'ils l'avaient fait, ils auraient attaqué sans hésitation après que l'orage soit terminé. 

La kunoichi décida qu'elle ne pouvait rien faire tant qu'elle n'avait pas plus d'informations, aussi cessa-t-elle de se casser la tête à ce sujet. 

- Alors tu ne lis pas dans les pensées?

Elle ne comprenait pas exactement comment son pouvoir fonctionnait dans ce cas, mais elle voulait bien le tester. La curiosité s'empara d'elle et mille et une hypothèses, sans doute fausses et plus farfelues les unes que les autres, envahirent ses pensées alors qu'elle s'assit sur le lit où était encore semi étendu Demon. Elle n'avait aucune appréhension, rien à cacher et, du reste, elle lui faisait confiance. 

Miyuki tendit sa main vers Demon, hésita, puis la retira.

- Qu'est-ce que je dois faire? demanda-t-elle.

Elle avait instinctivement supposé qu'il fallait qu'il la touche, d'où son geste, mais elle se sentait un peu ridicule en même temps. Reste qu'elle avait hâte de comprendre comment tout ça fonctionnait!

Sous le sourire des plus amusé du démon de Kirigakure no Satô, la demoiselle semblait être hésitante... Cela était des plus drôle alors qu'elle avança sa main avant de la retirer et de demandé ce qu'elle devait faire... c'était une assez bonne question en soit, alors que le manieur de temps se contenta de répondre:

-Détend-toi et laisse toi faire... Tu ne sentira normalement rien, hormis peut-être une sensation que tu n'arrivera pas a définir, mais rien qui pourrait te faire souffrir..

Alors que le jeune Jisetsu était encore soucieux du fait que la brunette soit anxieuse devant cette expérience, il lui caressa doucement la joue en lui expliquant:

-Au plus tu est détendu au mieux c'est.. Imagine toi que c'est comme une douce caresse, mais intérieur.

Le Jisetsu posa ensuite sa main sur le front de la maskine alors qu'il soupira en murmurant doucement:

-Noko no nagame...

Voyons voir... Ha... intéressant, le Jisetsu resta quelque instant un regarder tout ça... Qu'est-ce qu'il s'étais passé durant son absence au fort et surtout... Quand il avait le dos tournée alors qu'il se mit a rire en expliquant:

-Alors comme ça... Je t'ai fais t’énerver quand je t'ai demandé si tu voulais rester même après que je sois partie, tu a attacher le prisonnier puis tu l'a enfermer dans une cage et lorsque tu a été voir le lieu de mon premier combat tu a été surpris de ne pas voir l'ennemi ou tu a trouver une feuille de papier blanche recouvert de boue... Puis lorsque je sorti tu a dis que tu ne pensais pas que je mourrais bien que tu ne savais pas ce qu'il se passerais si j'échoué, tu m'a fait confiance, tu a trouver les trois traîtres qui se nommé Bâto, Ril et Sonzô que tu a reconnu grâce a un tatouage noir au dessus de l'épaule lorsque Hastu a tenté de te monter dans les bras, tu lui a dire de faire attention a cause de ton bras qui te faisait souffrir. ... Mais tu a été blanche d’inquiétude lorsque tu m'a trouver.

le Jisetsu frotta les cheveux de la maskine avant d'expliquer:

-Tu été trop mignonne... Tu l'aura compris... je peut voir ce que tes yeux ont vu, entendre ce que tu a entendu... Et parfois même, ressentir ce que tu a ressenti... Ne t'en fait pas, je n'ai pas été plus loin que notre rencontre.

Le Jisetsu se remit a rire tout en expliquant:

-Un don bien utile que le mien tu ne trouve pas?

Le Jisetsu alors qu'il continuait a sourire se mit a se demandé ce qu'il pouvait pensé de tout ça... Bien qu'il ne tarderais pas a avoir la réponse.

Miyuki écouta avec attention les explications de Demon. C'était plutôt simple, elle ne devait rien faire. Il lui dit que cela ressemblait à une légère caresse et, joignant le geste à la parole, glissa ses doigts avec douceur sur sa joue. La kunoichi se raidit à ce toucher qui était trop affectueux à son goût, mais elle ne recula pas et attendit la suite.

Après avoir posé la main sur son front, Demon prononça quelques paroles qui lui étaient inconnues et elle ressentit quelque chose de bizarre, une sensation bel et bien indéfinissable. Comme si un regard indiscret mais subtil se promenait à l'intérieur de ses idées. Quelque chose d'étranger à elle-même, mais qui était là tout de même. Elle trouva cela quelque peu désagréable. Peut-être était-ce dû à la raideur qui l'avait saisie plus tôt et qui l'avait empêchée de se détendre? Elle n'eût pas le loisir de se questionner là-dessus plus longtemps, car Demon avait déjà terminé et lui faisait le résumé de ce qu'elle avait vu, entendu et vécu.

Elle rougit un peu d'être ainsi mise à nue. Elle n'avait rien à cacher, mais il est des pensées qu'on préférait quand même garder pour soi, ce dont elle était davantage convaincue maintenant qu'elle le voyait rire d'elle. Elle savait qu'il n'y avait pas de méchanceté derrière son sourire amusé.

Embarrassée, elle détourna les yeux et écarta d'un mouvement la main qu'il utilisait pour lui frotter les cheveux. Elle se leva sous son regard hilare et marcha vers la fenêtre, faisant comme s'il y avait quelque chose d'intéressant à voir dehors alors qu'il n'y en avait vraisemblablement pas. 

- Oui, oui, j'ai bien compris maintenant. Tu as raison, c'est un pouvoir très utile. 

Elle resta ainsi le temps que son visage reprenne son teint habituel et que son orgueil blessé puisse respirer un peu, puis elle se retourna de nouveau vers Demon avec une expression recomposée. Elle demandait intérieurement à Maskine qu'il lui redonne sa sérénité habituelle, mais aussitôt qu'elle revit le sourire de son compagnon, elle ne put s'empêcher de rougir à nouveau. 

- Désolée de m'être énervée, dit-elle, ne sachant trop quoi dire d'autre.

En fait, elle n'aimait pas qu'il sache qu'elle s'était inquiétée pour lui. Mais ça, elle ne le lui dirait pas. Elle avait vraiment trop d'orgueil pour ça.

- Bon. Tu as encore besoin de repos? Si c'est le cas, dors encore un peu. Je pensais aller voir les prisonnier pour les nourrir et en savoir un peu plus sur leurs intentions. Et je ne sais pas quoi faire du vrai bandit, le premier qu'on a capturé. Je vais y penser. Peut-être demander conseil à un de mes aînés. 

Elle attendit sa réponse, encore vaguement embarrassée, tentant tant bien que mal de le cacher.

Demon sembla éprouver un problème d'équilibre l'espace d'un instant, aussi Miyuki fit-elle un pas dans sa direction en levant un bras secourable, pensant le retenir s'il tombait, mais cela fut si bref que son geste en devint inutile. Elle reprit alors sa position initiale et regretta presque qu'il l'accompagne quand il lui demanda s'ils y allaient maintenant. Elle aurait voulu pouvoir se reprendre un peu. Son contrôle d'elle-même était loin d'être parfait, car un moine aguerri serait resté impassible à tout cela. Bien entendu, c'était le point sur lequel elle avait le plus de mal dans sa formation, elle le savait. Mais qu'à cela ne tienne, elle y arriverait! Un jour...

Le guettant du coin de l'oeil au cas où il se sente mal, elle descendit les escaliers d'un pas nonchalant. Au premier étage, leur hôtesse involontaire ne leur accorda pas un regard. Ils passèrent devant elle sans s'en préoccuper non plus, amassèrent quelques vivres au passage et se dirigèrent vers le hangar où se trouvaient les prisonniers.

Les hommes du village qui étaient devenus des traîtres semblaient désespérés et bougeaient à peine. Miyuki leur expliqua brièvement qu'elle leur permettrait de manger un à la fois en déliant leurs mains et s'exécuta dès qu'ils jurèrent qu'ils ne tenteraient rien. Sa menace semblait assez convaincante.

- Je n'hésiterai pas à vous rendre inconscient une nouvelle fois, de la même manière que la première, avait-elle dit en souriant gaiement. 

Ils avaient tous ressentis sur-le-champs une douleur plus vive aux divers endroits où ils avaient été frappés, comme un souvenir fugace de la veille, ce qui les avait dissuadé aussitôt. Ils n'étaient pas, après tout, des guerriers.

Puis, Miyuki se tourna vers Kazusul. Elle avait senti peser sur elle son regard assassin et le considérait comme une certaine menace, même s'il était immobilisé. Elle demeura cependant impassible et s'accroupit à un mètre et demi de lui, près des barreaux de la cage qui l'emprisonnait.

- Combien étiez-vous et quand comptiez-vous revenir ici? demanda-t-elle sans élever la voix. 

Il se contenta de ne rien faire et de la fixer droit dans les yeux. Miyuki ne cilla pas et reposa sa question calmement. Puis, elle lui demanda d'autres renseignements, mais à chaque fois, il refusait de répondre.

- Demon, penses-tu pouvoir le faire parler? demanda-t-elle.

Elle disait "parler", car elle ne voulait pas que le prisonnier se doutât de ses capacités à lire directement dans la tête des gens. 

- Et moi, tu ne me menaces pas? demanda Kazusul en laissant s'étirer sur son visage un sourire mauvais.

Les yeux de Miyuki passèrent lentement de Demon à lui et, malgré le fait qu'elle le scrutait du regard, elle ne dit rien. Tous deux savaient pertinemment que la technique de la menace étaient vouée à l'échec avec quelqu'un comme lui. Il ne lui avait posé cette question que pour la provoquer.

Le Jisetsu commença a suivre la demoiselle dans les escaliers... Heureusement, il sembler être a nouveau capable de marcher correctement, et puis bien qu'il n'étais encore meilleur de sa forme, ca n'était pas ça qui allait venir a bout d'un démon tout de même? Le manieur de temps en avais vu d'autre tout de même.

Lorsqu'il traversa la maison, il ne fit pas vraiment attention a ce qu'il l'entourer, et certainement pas au proprio de la maison... La question la plus en marche était plutôt, qu'est-ce qu'il allait en être de interrogatoire de ce Kazusul... Et surtout allait-il devoir employer la manière forte...

Assez vite, le manieur de temps et la demoiselle finir par arrivé devant leur prisonnier... Celle-ci commença a demandé a Demon s'il pensait pouvoir le faire parler, il resta silencieux et se mit a sourire... Puis après la remarque du prisonnier, l'homme aux yeux dorés accroupi en face de Kazusul... Puis après un long sourire... Il lui mit un coup de boule magistral digne de resté dans la légende, avant le lui expliquer:

-Ca c'est pour le bras de ma partenaire...

Avant de sortir un Kunai et le tripoter la lame et de poursuivre:

-Je ne vais pas te provoquer... J'ai tuer un centaine de tes amis hier soir... Je n'hésiterais pas en faire de même avec toi, avant de t'avoir découper chacun de tes doigts... Puis ta langue pour finir... Sache que je n'ai même pas besoin que tu parle pour te faire cracher tout ce que tu sais... Je te laisse juste mettre de l'état dans lequel tu va finir cette journée.

Le Jisetsu resta a sourire... Cela n'était pas que du bluff... Il n'y avais plus qu'a espérer qu'il s'en rende compte…. Après tout… Personne d’autre que Demon lui-même pouvais savoir ce qui pouvais ce passait dans son propre esprit, quand a ce qu’il était capable de faire… Il était le seul a le savoir.

- Une centaine? demanda Kazusul, avant d'éclater de rire. 

Le sang gicla avec un peu plus de force du nez brisé du prisonnier par le coup de Demon. Il était assez robuste et ce n'était pas le genre d'homme à se laisser intimider par si peu. Il n'avait pas le moins du monde l'air inquiet de ce que pouvait lui faire Demon, son sourire goguenard en faisant foi. Il s'abstint toutefois de l'interrompre et ne répondit que lorsqu'il eût terminé de faire ses menaces.

- Ça m'étonnerait que tu en aies tué une centaine, car nous n'étions encore qu'une vingtaine, au maximum. Je pense plutôt que tu t'es fait avoir par Jana. Elle est spécialiste des illusions. Enfin, bon, si elle et les autres ne sont pas là aujourd'hui, c'est sans doute que tu les as tués quand même. 

Miyuki comprit enfin la raison de la disparité entre le nombre d'adversaires que Demon avait dit affronter et le nombre de corps qu'elle avait retrouvés. Ainsi, il n'y aurait eu que trois ennemis, ce soir-là, qui auraient péris. Si d'autres s'étaient présentés, ils s'étaient soit enfuis, soit fait carboniser au complet. Dans le pire des cas, il restait 16 ennemis en liberté. La chasse pouvait être longue... Elle commençait à se dire qu'elle devait contacter ses supérieurs dans les plus brefs délais. La situation pouvait rapidement dégénérer. 

- Nous voulions prendre contrôle de la région, vous savez. Elle nous semblait propice. Cependant, mes associés ont découvert très récemment que les combats risquent de revenir dans les parages et ce, de manière encore plus violente qu'avant. Aussi ils ne reviendront sûrement pas, dit encore Kazusul. À votre place, je partirais avant qu'il ne soit trop tard.

ll esquissa un sourire mauvais, comme il avait l'habitude de le faire. Miyuki ne savait pas trop si elle devait le croire sur parole, mais la possibilité qu'il évoquait était bel et bien réelle. Oui, il fallait impérativement qu'elle parle avec les autres moines pour cerner avec plus de précision la situation.

Le prisonnier ayant été coopératif, et elle n'ayant pas envie que tout cela dégénère en scène de torture, Miyuki se pencha à l'oreille de Demon et lui murmura, de sorte que lui seul l'entende:

- Vois dans sa tête s'il dit vrai et à quoi ressemblent ses alliés, cela nous suffira pour le moment. S'il te plaît. 

Elle se redressa, l'air aussi impassible que depuis le début de l'entrevue, et croisa les doigts pour que Demon accepta d'en rester là et de prendre de la manière la plus simple les informations qu'il leur manquait.

Le Jisetsu resta a sourire alors qu'il laissa parler le prisonnier... Puis il posa sa main sur son crane en expliquant:

-C'est bien, tu est un gentil garçon...

Alors qu'il laissa voir ses yeux dorés et qu'il poursuivit avec le même sourire:

-Mais tu me permet tout de même de vérifié deux trois petite chose, pas vrai?

Alors qu'il se concentra un instant avant de murmurer en chopa les vêtement du prisonnier:

-Kako no nagame...

Alors qu'il visualisa le passé des vêtement, afin de voir les visages qui avait vu ses habits, et voir ce qui avait le signe de distinction du fameux groupe, il expliqua dont:

-Voila..

Avant de lancé un regard a la demoiselle et de lui expliqué:

-j'ai tout ce qu'il me faut, on peu y aller.... Lui, on le laisse dans le coin, j'aviserais ce que je ferait de lui quand je rentrerais.

Le manieur de temps se leva... Il y aller falloir prendre des dispositions afin de se débarrassé d'eux, et surtout de les retrouvé, car bien qu'il avait vu ou il se trouvais avant, rien n'indiqué qu'il se trouver encore au même endroit... Le démon de Kirigakure no Satô resta a réfléchir quelque instant... Miyuki était une maskine, peut-être que son temple se trouver moins loin, plutôt que de retourner jusqu'à Kirigakure no Satô.

Il raconta donc a la maskine une fois sorti de la salle:

-Ou se trouve ton temple? Il pourra peut-être nous aidé a retrouver les autres membres de leur pseudo groupe... Enfin, comme tu veux, mais prendre uniquement sur nous de chercher de partout, peut nous prendre plusieurs jours... Alors sauf si tu m'apprécie tellement que tu veux passer beaucoup plus de temps en ma compagnie...

Le Jisetsu se mit a sourire, il n'y avait plus qu'a attendre de voir la réaction de la jeune demoiselle.

Spoiler:

À la remarque narquoise de Demon, Miyuki ne put que lui lancer un regard noir.

- Ha. Ha. Ha. Quel sens de l'humour... dit-elle sarcastiquement en se croisant les bras. 

Reste qu'il avait raison. Elle n'avait que trop tardé à contacter les autres. Mais il était tout de même risqué de laisser le village sans protection. Qu'arriverait-il si leurs ennemis utilisaient ce moment pour attaquer? Quoiqu'ils l'auraient déjà fait s'ils en avaient eu l'envie. Miyuki songea quelques instants, pesant le pour et le contre, puis opta pour une solution intermédiaire.

- Retournons au village d'Hatsu. Nous allons le ramener et voir par la même occasion si de mes confrères sont repassés par là. On leur aura sans doute dit ce qui s'est passé. Si jamais ils n'y sont pas, nous irons au temple. Le village est sur le chemin, de toute façon. J'espère que tu te sens assez en forme pour courir.

Miyuki s'entretint quelques instants avec les leaders du village, leur enjoignant de ne jamais, sous aucun prétexte, délier le prisonnier. Elle enverrait des confrères assurer la sécurité du village et le transfert de Kazusul. Puis, elle fit grimper Hatsu sur son dos, ignorant superbement la blessure de son bras qui l'élançait avec cette contrainte supplémentaire, et se mit en route avec Demon. 

- Courons, dit-elle à son allié, se mettant elle-même à se mouvoir avec plus de rapidité.

Le poids du gamin ne la gênait pas trop, il n'avait pas encore eu sa poussée de croissance, mais il la ralentissait quand même un peu. Le trio repassa rapidement par le boisé et au bout de quelque temps, ils arrivèrent au village. Là, nulle trace des moines. Hatsu retrouva sa famille et Miyuki et Demon poursuivirent leur route avec plus de hâte qu'auparavant.

Ce n'est qu'en fin d'après-midi qu'ils arrivèrent au temple. 

- Bienvenue chez moi, dit Miyuki en souriant à Demon. 

De hautes murailles de pierres blanches s'élevaient autour colline verdoyante sur laquelle étaient disséminées dans un ordre zen les habitations des moines. Le temple lui-même était situé au point le plus culminant de la colline, ce qui permettant à celui qui se tenait à l'une de ses fenêtre d'embrasser un horizon des plus luxuriants du regard. 

Miyuki porta sa main à son coeur et inclina respectueusement la tête devant les gardes de l'entrée. 

- Mon frère, je dois voir maître Phô dans les plus brefs délais. Une situation hors de mon contrôle nécessite qu'on y porte une action immédiate. J'ai avec moi Jisetsu Demon, un kirijin qui m'a grandement aidée dans l'accomplissement de ma mission. Permettez qu'il entre avec moi, s'il vous plaît.

Après avoir salué Miyuki de la même manière qu'elle l'avait fait au préalable, le garde, sans dire un mot, tourna son regard perçant et calme sur Demon. Il le fixa un moment sans qu'il y ait la moindre agressivité dans ses yeux. 

- Bien. Vous pouvez entrer, dit-il enfin.

- Je te remercie. 

Elle fit signe à Demon de la suivre et remonta l'allée de briques blanches jusqu'au temple. Ils durent traverser une large cours vide pour finalement arriver à la porte principale. Tout respirait le calme et la sérénité. Rien ne laissait présager qu'il y avait au-dehors une guerre, sauf peut-être les visages sérieux qu'arboraient tous les moines qu'ils avaient croisés jusqu'alors. 

- Avant d'entrer, je te prierais de faire comme moi. Mets ta main sur ton coeur et incline ta tête. C'est un signe de respect envers ce lieu sacré.

Elle regarda Demon et attendit sa réaction.

Miyuki marchait d'un pas décidé dans les divers couloir du temple. Elle s'arrêtait à peine pour saluer ceux qu'elle croisait et ne s'arrêta que lorsqu'elle fut devant maître Phô. Il était installé à une large table de bois ronde simple et solide, autour de laquelle prenaient également place cinq autres personnes. Tous avaient les cheveux grisonnants coupés très courts, mais c'était le seul détail chez eux qui pouvait donner un indice sur leur âge réel. En effet, leur carrure musculeuse se rapprochait davantage du jeune homme de 30 ans que de celle du bonhomme de 50 ans.

Elle s'inclina devant ces maîtres avec plus de respect qu'elle ne l'avait fait jusqu'alors pour qui que ce soit d'autre. 

- Miyuki, dit maître Phô. Bienvenue. Que nous vaut l'honneur de ton retour si hâtif?

Son ton de voix serein avait le don de mettre en confiance quiconque l'entendait. Miyuki exposa avec soin tous les détails de son aventure et on convint rapidement et sagement des mesures qu'il fallait prendre. Quinze minutes seulement s'étaient écoulées et tout était décidé. 

L'un des hommes qui était installé à la table et qui devait se charger de la première partie des opérations se leva et regarda Miyuki droit dans les yeux. Celle-ci baissa la tête humblement.

- Maître Jin, merci de...

Une main s'abattit sur sa tête et lui ébouriffa les cheveux sans pitié.

- Appelle-moi papa. Combien de fois dois-je te le répéter?

Miyuki recula de quelques pas pour éviter de se faire décoiffer encore davantage et lança un regard noir à son père adoptif. Elle détacha ses cheveux et sortit de la pièce d'un pas furieux, suivie par Jin qui esquissait un sourire. C'était sa manière bien à lui de rire. 

Arrivée sur le pas de la porte d'entrée, l'air colérique et rattachant ses cheveux, Miyuki retrouva Demon, qui l'avait patiemment attendue. 

- Demon, je te présente maître Jin...

La main s'abattit de nouveau sur ses cheveux à peine recoiffés et, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle était de nouveau ébouriffée et en colère. 

- Papa, Miyuki, pa-pa. Mais pour toi, jeune homme, c'est maître Jin. 

Son regard de bronze pénétra au plus profond de Demon. Le moine resta silencieux un instant et dit enfin :

- À présent, venez.

Miyuki emboita le pas du moine en silence et les yeux lançant des éclairs. Elle tâchait aussi de se peigner pour la seconde fois. 

Le trio arriva sur le pas d'une maison similaire aux autres, mais bien distinctes. Son style était discret et sobre, mais une certaine élégance s'en dégageait. Son décor était épuré et de nombreuses plantes vertes, dont certaines portaient de jolies fleurs aux couleurs douces, étaient posées ici et là. 

- Demon, sois le bienvenu chez nous, dit maître Jin. Assied-toi, nous avons à discuter. Miyuki, va chercher l'onguent bleu pour ton bras, et rapporte par la même occasion un philtre pour ce jeune homme qui a l'air ma foi assez fatigué.

Le moine s'assit en face de l'invité avec un papier et un crayon.

- Bon. À ce que Miyuki nous a dit, tu connais les visages de ceux qui seraient un danger potentiel pour des villages que nous croyions saufs. Décris-les moi, je vais les dessiner. Nous enverrons des moines à leur recherche dès ce soir. 

Il se mit à l'oeuvre selon ce que Demon lui disait. En même temps, Miyuki avait rapporté le philtre, qu'elle donna à son allié, et s'enduisit le bras d'une sorte de pâte qu'elle étendait sur son bras, pour ensuite l'enrouler d'un bandage. Lorsque ce fut fait, elle servit un repas frugal qui les rassasia tous les trois. Enfin, maître Jin sortit avec les images des hommes à poursuivre et laissa Miyuki et Demon seuls.

- Nous dormirons ici ce soir et nous repartirons demain. Nous avons deux personnes à retrouver et l'ordre de les ramener, mort ou vif, au village où nous étions, où seront stationnés de mes aînés. Ça te va? 

Elle se leva ensuite et lui montra où il dormirait. 

- Ne sors pas de la maison, s'il te plaît. On sait que tu es là, mais puisque nous sommes en temps de guerre, cela pourrait t'attirer des ennuis. Je te réveillerai à l'aube.

Sur ces paroles, elle passa elle-même une porte qu'elle referma pour la nuit.

Le demon resta donc au pas de la porte... Mais cela fut assez bref, peut-être c'était-il laisser au songe durant un court instant, l'air totalement innocent, on lui aurait-même donner le bon dieux sans confession... Cela était pour le moins surprenant... Peut-être l’ignoriez-vous... Mais a cette époque la, le démon de Kirigakure souffrait de très grave trouble du sommeil, ses nuits étaient souvent consumé par le flamme.

Les même qui avait pris de ses parents sous ses yeux, la moindre songe virent très souvent au cauchemar le plus total... Son sommeil en temps normal tellement agité, semblait être apparaissait... Cela était étrange... C'était la seconde fois en deux nuit... Cela était étrange... Peut-être que la jeune femme lui donner le sentiment d'au fond... Ne pas être un monstre, ne pas être coupable, ne pas être le démon qui en plus d'avoir pris tellement de vies, avait forcer ses propres parents a mourir pour lui.

Cela n'était pas de l'amour... Peut-être simplement... De l'affection, pur et innocente, cela un sentiment assez étrange au fond... Un chose qui demeura pour toujours totalement indéfinissable, aujourd'hui encore... Le Jisetsu ne compris jamais ce qu'il s'était passé... Malgré le passage de plusieurs tourment, de déchirure entre le bien et la mal... Celui-qui-essaya d'être un démon angélique... Le futur nous apprendra qu'il ne fut jamais a nouveau tiré vers la lumière, qu'il s'enfonça peut a peut dans les ténèbres... Mais il fut une chose qu'il garda a tout jamais de sa rencontre avec la maskine... Plus jamais il n'eu le moindre trouble du sommeil.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit un vieil homme en compagnie du Miyuki qui semblait en colère... Rapidement, le jeune homme cru comprendre que cette homme ce "Maitre Jin"était la père de la brunette, alors qu'il sourit en expliquant:

-Salut "Maitre" Jin...

Le regard cherchant celui de Miyuki afin de pas dire de bétises... Ce genre de protocole, ca n'était pas vraiment le fort du Jisetsu... Le Mizukage étant son sensei, il avait pris l'habitude de le nommé "l’ancêtre" ou encore "face de lama"... Enfin, il n'avais pas vraiment l'habitude de montrer trop de respect au gens qu'il croisé... Mais bon... Dans un temple... Qu'est-ce que vous vouliez qu'il fasse? Il n'allait pas se mettre a poil, en chantant du métal tout en faisant l’hélico-bite hein...

Enfin, le Jisetsu resta silencieux durant le tout le trajet, puis il fini dans la maison qui semblait-être celle du paternel... Et celle de la brunette par la même occasion...

Vient le moment de décrire tout les visages qu'il avait vu, il détailla tout les moindres détails de tous ce qu'il avait vu sans omettre le moindre détail, alors que Miyuki lui remit une sorte de philtre... Apparemment a vertu médical, alors qu'il le posa de côté, il le boirai après..

Le paternel fini par sortir avec les dessins des personnes alors qu'il écouta les explication de Miyuki, alors qu'il expliqua:

-Ca me va... Il n'a plus qu'a espérer qu'il n'ai pas détaller trop loin.

La Maskine lui montra l'endroit ou il dormirait, alors qu'il but cul-sec le nectar en faisant une drôle de tronche... "Mais il mettait quoi dans ce truc? C'est infâme"... Ce fut les pensées précise du démon de Kirigakure no Satô, alors que Miyuki lui expliqua de ne pas sortir de la maison, alors qu'il expliqua ensuite:

-Et toi? Tu va dormir ou?... Je ne te prive tout de même pas de ta chambre? Au pire... Si tu veux, on se tiendra chaud.

Il fini sa phrase de manière murmuré, et après... Il se mit a rire, c'est vrai que l'idée de dormir en mode "Neko" en compagnie de la maskine ne lui déplaises pas plus que ça, mais bon... Il faut dire qu'il n'y croyais pas vraiment non plus, il lança donc un dernier:

-Bonne nuit.

Alors qu'il s'installa dans son lit... Il n'avais plus qu'a s'endormir.

Miyamoto Miyuki cogna à la porte de Demon le lendemain matin avec force enthousiasme.

- Debout! On part dans une heure!

Elle avait excessivement bien dormi, car, après tout ce temps passé à l'extérieur, elle avait passé une nuit dans son lit, chez elle. Elle avait revu maître Jin et elle était passée au temple le matin même pour prier. Cela lui avait fait un bien tel qu'elle avait retrouvé sa bonne humeur habituelle, celle qui avait été peu à peu sapée par toutes les histoires d'horreur que la guerre avait causée. 

Elle mangea avec appétit ce matin-là, l'air heureux et appréciant chaque parcelle de son déjeuner. Puis, ce fut l'heure de partir. Maître Jin lui remis deux dessins qu'il avait fait la veille. Un homme et une femme. Ce sont ceux qu'ils devaient attraper. 

L'homme était barbu et roux. Il avait de grands yeux noirs qui tiraient vers eux les regards tant ils contrastaient avec la blancheur de sa peau couverte par endroits de taches de rousseur. La femme quant à elle avait les cheveux d'un noir de jais dans lesquels se reflétaient parfois des effets bleutés. Il y avait quelque chose d'envoûtant qui émanait de ses lèvres rosées et ses yeux noirs semblaient pouvoir vous traverser. L'effet était si fort qu'il transparaissait même à travers ce dessin d'elle. 

- On les aurait vus ensemble dans une taverne sur le long d'une route, à environ 50km du village où nous étions. Comme c'est vers le nord-est, nous n'avons pas à repasser par là, aussi nous devrions mettre environ une demi-journée pour y arriver. Tu penses pouvoir à nouveau courir, Demon? 

Le philtre qu'il avait pris la veille avait dû lui redonner un peu de vigueur et elle voyait déjà qu'il semblait davantage sur pied.

Sur un au revoir sérieux de son père, mais que Miyuki savait plein d'attention et d'amour, Demon et elle partirent à nouveau sur les routes. 

- On n'a pas pu avoir davantage d'informations sur ceux que nous poursuivons, le temps pour en trouver étant très court, mais au moins on a un point de départ, dit-elle alors qu'ils dépassaient un petit boisé. Idéalement, il faut les ramener vivants.


L'auberge était là, à quelques minutes encore seulement de course.

Miyuki se demanda l'espace d'un instant pourquoi Demon regarderait son dos ou son visage, puisqu'ils couraient dans le but de se déplacer rapidement et qu'il n'était pas particulièrement nécessaire de s'observer, mais elle chassa rapidement cette idée de son esprit et poursuivit sa course comme si de rien n'était.

Elle redoutait la manière dont il agirait, car elle avait bien vu qu'il ne reculait pas devant la violence extrême. Elle-même y avait recours parfois, mais elle tâchait de garder cela dans des limites sécuritaires, tout en sous-entendant qu'elle était capable de bien pire. Ce n'était pas faux, d'un sens, mais elle n'avait pas le détachement requis ou le vil plaisir qu'ont certains pour torturer ou faire réellement du mal à quelqu'un.

Lorsque Demon entra en défonçant la porte et exigea que tout le monde sorte, sauf leurs cibles, ses craintes se révélèrent confirmées. Il n'y aurait pas de quartier pour eux s'ils n'obéissaient pas sagement. Elle aurait aussi voulu observer, établir un plan... Enfin bref, ils étaient sur place, et c'était ce qui comptait.

Les gens, intimidés par l'entrée fracassante de Demon, sortirent sans demander leur reste. Il ne resta plus que les deux interpelés qui n'avaient pas daigné se lever, mais qui l'observaient en se demandant quel parti adopter. 

- Que voulez-vous? demanda la femme d'une voix suave. 

À la menace qu'ils seraient tués si jamais ils opposaient la moindre résistance, l'homme et la femme échangèrent un regard, puis se levèrent en dégainant deux dagues pour la femme et une épée longue pour l'homme. Miyuki ne laissa rien paraître de son découragement à cet affrontement ouvert, mais toute autre issue semblait fermée. L'homme s'élança vers elle, alors que la femme se jeta sur Demon.

Miyuki s'était préparée à l'assaut de l'homme, mais contre toute attente, elle n'eut pas à se défendre. Demon s'était débarrassé de la femme le plus rapidement qu'il avait pu et s'était occupé de l'homme. Cependant, l'attaque de son allié n'avait pas été déterminante, aussi la femme s'était rapidement remise sur pied et se dirigeait-elle à présent droit vers Demon, ses dagues prêtes à s'enfoncer dans son dos.

N'aimant pas ce genre d'attaque traîtresse et laissée tout simplement inoccupée, Miyuki eut tout loisir d'agripper une chaise et de la jeter sur la femme pour interrompre son élan. Ce fut un succès et, maintenant furieuse de se revers elle se retournait vers la moine pour l'attaquer à son tour. Mais Miyuki disposait d'un bon nombre de chaises, aussi se fit-elle un plaisir de les jeter une à une sur la femme, autant pour la ralentir et la blesser que pour l'énerver. Briser le rythme d'un adversaire permettait de vaincre avant même d'avoir commencé un combat.

Puis, elle n'eut plus de chaises à sa disposition. La femme, furieuse, se fit plus pressante dans ses coups de dague. Ils se succédaient à bonne vitesse, sans que Miyuki ne puisse faire quoi que ce soit d'autre que les éviter. Elle comprit rapidement que sans prendre de risque, elle n'en viendrait pas à bout. Avec adresse, elle esquiva un coup de lame circulaire qui arrivait depuis le côté gauche et agrippa son poignet. Ainsi positionnée, il était impossible qu'elle reçoive une attaque de la dague tenue par la main gauche de son adversaire, qui était de l'autre côté, ni de celle dans la main droite, qu'elle retenait. Elle lui asséna ensuite un coup de coude au niveau de la nuque, espérant la rendre inconsciente, mais la femme bougea et le reçu sur la tête, ce qui l'étourdit, mais n'eut pas l'effet escompter. 

Miyuki pris conscience à ce moment du sang qui coulait au niveau de son ventre. La lame avait pénétré d'un centimètre et demi dans sa peau, du côté droit de son nombril jusqu'au côté de son corps. Elle redoubla de concentration pour ignorer sa blessure et, profitant de l'étourdissement de son adversaire, elle la plaqua au sol et lui ramena les bras dans le dos, pour ensuite la désarmer.

La réaction de colère de Demon prit Miyuki complètement par surprise. Comme elle avait déjà maîtrisé son adversaire au sol, elle croyait que le combat était bel et bien terminé, aussi ne réagit-elle aucunement quand il se jeta sur la femme sans défense. Elle se sentit repoussée de côté et le vit s'installer sans ménagement au-dessus d'elle pour lui asséner des coups décuplés par la puissance de son chakra. 

Quelques instants suffirent pour qu'il déverse sa fureur contre elle. Lorsqu'il eut terminé, il laissa sa victime inconsciente pour s'approcher de Miyuki qui n'avait toujours pas bougé, interdite par tant de violence. Elle se laissa transporter jusqu'à une table et sentit qu'il pansait ses blessures. C'est alors qu'elle revint à elle et qu'elle explosa.

- Pourquoi as-tu fait ça? demanda-t-elle presque en criant, outrée. 

Ses yeux étaient tour à tour écarquillés de stupeur et froncés d'incompréhension. 

- Elle était incapable de faire quoi que ce soit et toi... toi... tu l'achèves?! Mais qu'est-ce qui t'a pris? Tu n'avais pas à aller aussi loin!

Sa colère était telle qu'elle repoussa brusquement ses mains qui tentaient de terminer les premiers soins et fit elle-même ce qui restait de son bandage. Elle fixa Demon d'un oeil noir sans ciller, puis, toujours furieuse, elle prit son propre matériel de secours et alla auprès de la pauvre femme. Une larme discrète coula sur sa jour, larme de fureur, larme de peine, pour cette inconnnue qui, somme toute, n'avait agit contre eux que pour se protéger elle, ainsi que son compagnon, de Miyuki et de Demon, qui étaient venus pour elle ne savait quelle raison les trouver dans cette auberge perdue.

La moine entreprit de faire ce qu'elle pouvait pour soigner ses blessures et panser ses plaies, mais elle était en très mauvais état. Elle résolut donc de la ramener, ainsi que son compagnon tout aussi inconscient mais plus chanceux, au village, pour les remettre entre les mains de moines plus compétents au niveau des soins. 

Par mesure de sécurité, elle lia les bras des deux prisonniers dans leur dos et loua un cheval pour qu'ils les transportent. Elle prit place derrière la femme pour pouvoir la surveiller, alors que Demon prendrait l'homme, puis tous quatre partirent au galop léger vers le village. 

Tout ce temps, Miyuki n'adressa point la parole à Demon, se contentant de lui lancer un regard noir sans lui répondre s'il s'essayait à lui parler. Elle ne décolérerait pas facilement. 

Spoiler:

La maskine semblait relativement furax... Pourtant, son geste semblait avoir tout son sens, en combat, on ne montre aucune pitié, le manieur de temps ne lui avait pas porté de coup fatal, mais un être inconscient est bien plus pratique, et bien moins bavard qui plus et. Le démon de Kirigkure avait agi en Kirijin, ni plus, ni moins, si on montre des sentiments tel que la pitié, un jours.... Une personne que l'ont aura sauvé n'en aurait pas a notre égard, et nous tuera.

Un raisonnement assez simple en soit, alors que le manieur de temps souffla avant d'expliqué:

-Le mot achever est un peu dur, tu ne crois pas? Elle est au pire inconsciente... Tu été blesser, combien de temps tu croyais pouvoir la retenir? Pour ma part, je me suis simplement assuré qu'elle ne serait pas une gène plus tard, tu peux m'en vouloir... A la base, mais ordres étaient clair "l’éradication" de la menace, qu'ils s'estime encore heureux d'être en vie.

Le manieur de temps savait bien qu'il avait des mots durs, cela l'attristé de devoir peut-être mettre en danger sa complicité avec la maskine... Mais il faut croire qu'elle avait eu tord, le manieur de temps était bien un démon, le démon de Kirigakure no Satô.... On l'avait envoyé pour ça, c'est justement pour cette raison que Kiri faisait appelle a lui pour les missions peu glorieuse.

Il y avait une équation, la vie des mercenaires, contre celle des innocent, le choix était vite fait... Mais, il faut croire que certain ont parfois des difficultés a prendre la décision qui s'impose, cela et bien plus facile, lorsque qu'on ne pense que a l'instant présent... Mais, les mercenaires aujourd'hui vaincu, finirait tôt ou tard par reprendre leur activité, elle voulait que ces personnes ai la vie sauve, grand bien lui fasse, aux yeux du démon, cela n'était pas la bonne décision.

Le jeune homme ne fit rien d'autre que de baisé les yeux, alors qu'il senti ses mains se faire repoussé, au fond... Il n'aimait pas tué, il n'était pas qu'un simple tueur froid et sans pitié... Il ne faisait qu'obéir aux ordres, mais ça... Personne ne pouvait le comprendre, lorsqu'on appartient a un village, on ne fait que suivre le courant de celui-ci, Kiri est belle est bien la brume sanglante, cela n'est pas prêt de changer.

Alors que Demon montait sur son cheval, il lança un regard a la maskine... Puis il comprit que tout ses mots n'auraient aucun impact, c'était comme ça... Le manieur de temps, se contenta de poursuivre la chevauchée... Il suivrait sans rien dire, alors qu'il murmura quelques paroles d'un musique qu'il aimé bien:

-No body can see... The darkside of me... it's not the real me ♫

Alors qu'il cessa très vite, il n'était pas temps pour ça.

Spoiler:

Les paroles dures de Demon ne trouvaient aucun écho en elle, aussi s'était-elle contentée sur le coup de ne rien dire du tout et de garder son air buté. Elle l'ignora tout autant lorsqu'il se mit à chantonner. Elle n'aimait pas se disputer avec les gens, mais elle avait la conviction qu'il était allé beaucoup trop loin. La blessure qu'elle portait n'était pas de celles qui l'auraient empêchée de poursuivre un combat. Qui plus est, elle se serait contentée de rendre inconsciente son adversaire, mais sans la défigurer à coups de poings... 

La chevauchée jusqu'au village se fit sans embûches et on remit les prisonniers entre les mains de moines qui avaient investi la place forte. C'est là qu'elle apprit une très mauvaise nouvelle. 

- L'homme que tu avais capturé s'est évadé, dit un moine. 

Un frisson glacé traversa Miyuki de part en part. Elle se rendit au hangar sous le coup d'une impulsion subite, suivie du moine, et essuya au passage le regard assassin de celle qui les avaient logés. Elle voulait confirmer que c'était bien réel. Elle découvrit en arrivant qu'il n'y avait bel et bien plus personne. Mais elle ne put s'empêcher de constater qu'il y avait une mare de sang séché tout prêt...

- Il a réussi à se défaire de ses liens avant que nous arrivions, a tué les prisonniers villageois qui étaient là, a fait quelques autres victimes et t'a laissé un message. 

Près de la flaque de sang, il y avait de tracé sur une caisse : "Miyuki, en temps voulu, je te retrouverai, et je me vengerai. Ton ami y passera aussi."

C'était on ne peut plus clair. Ce qui provoqua toutefois une lassitude en elle fut qu'il y ait des victimes. Un laps de temps de quelques heures avait suffit pour que Kazusul s'enfuie et tue plusieurs personnes. Elle considérait que c'était entièrement sa faute à elle. Peut-être aurait-elle dû resserrer ses liens, ou l'emmener directement au temple. Mais elle l'avait laissé seul, sans surveillance, à un moment critique.

Elle s'adressa à Demon lorsqu'elle le vit. 

- Tu avais peut-être raison, au fond. 

Comme on lui avait ordonné de rentrer au temple séance tenante, elle lui tendit la main pour qu'il la serre, en tant qu'aurevoir et pour qu'ils se réconcilient. 

- Je te remercie pour toute l'aide que tu m'as apportée. Nous avons eu quelques différents, c'est vrai, mais il demeure que tu as été un allié sur qui j'ai pu compter. Tu peux maintenant rentrer chez toi et te dire que ta mission ici est accomplie. Merci. 

Sur ces paroles, elle esquissa un petit sourire, puis quitta le village pour retourner au temple. Elle avait refusé de prendre un cheval, car elle voulait courir. Bouger par elle-même lui permit de se défouler un peu et de réfléchir sans toutefois donner libre emprise à ses pensées sur son moral. Que devait-elle faire à présent. Prendre une vie si elle le jugeait nécessaire? Car bien qu'elle fut habituée de voir des morts, cette histoire lui avait fait comprendre durement qu'il arrivait parfois qu'on soit sans le vouloir la cause de trépas. Elle avait toujours fait en sorte de laisser en vie ceux qu'elle combattait, mais était-ce faire plus de mal que de bien? Grosse question qu'elle avait à élucider sous peu. C'était d'ailleurs peut-être la raison pour laquelle on la laissait souvent en dernière ligne. Quand on soigne et qu'on reconstruit, l'opportunité de tuer ne se présente que rarement. 

Le temple se profila à l'horizon qu'elle n'avait toujours pas trouvé de réponse à ses questions.