Sans pouvoir faire quoi que se soit, le voilà avec cette arme tranchante sous la gorge et comme si se n'était pas assez, cet intendant du village avait également posé la main sur l'objet le plus précieux qu'il est en sa possession. C'était donc ça être supérieur à une personne, pouvoir la juger et l'analyser alors même qu'il n'a pas encore tiré d'arme, l'immobiliser et lui enlever toute chance de riposte sans parler de ses espoirs ou de ses idées de grandeurs. Voilà l’exemple type de se qu'il souhaitait devenir et tout en gardant un visage de marbre, le jeune gamin souriait à l'intérieur de cette coquille forger par le temps passé à se demander pourquoi il n’était qu’un moins que rien, pourquoi on l’avait abandonner.

Un cours privé avec un homme sans pitié, voilà qui était prometteur et pas besoin de jeter un coup d'oeil aux autres Genins, il ne se relèverait probablement pas de si tôt. Matawa acceptait, sans avoir besoin de le dire ni sans avoir vraiment le choix, mais ce regard chez son nouveau maitre il le reconnaitrait entre mille. Malheureusement, même si l’envie de lui dire en pleine face qu’il n’était pas un nuisible insecte était assez forte, le jeune shinobi réussit à se contenir, ce regard plein d’amertume et de dégout face à une personne ou une situation que l’on souhaite éviter. Mais ça l’encourageaient d’une certaine manière, car avec des gens comme ça, il n’y avait qu’une option possible et s’était de leur prouver se que l’on vaut vraiment.

« Voici ce qui arrive aux lâches. L'Abandon n'est pas une option. Souviens-toi toujours de ces mots. L'Entraînement va commencer. Premièrement, Taïjutsu. Ensuite, nous passerons au Ninjutsu. Des questions ? »

Oh oui, il se souviendrait de ses mots, il en ferait même son nindô, après tout s’était se que son père lui avait toujours dit, dans la vie il y a deux alternatives a cette vision de notre volonté, celle qu’on se forge soi-même avec le temps et celle transmise par notre premier maitre. Or, Seitô était le premier vrai senseï qu’il ai eut, après ses parents et son frère personne ne lui avait jamais rien enseigner, il ne savait même pas faire un clone inconsistant et pourtant les gamins dans la rue y arrivaient, franchement il était pathétique, mais il ne le laisserait pas voir.

- L’abandon n’est et ne sera jamais une option, ma vie est un perpétuel combat et le fait que je soie ici et non plus loin coucher au sol prouve bien que je ne suis pas un lâche. Ensuite non aucune question, peut importe l’épreuve je suis près et pour ton information, je suis un Hyô, mais je ne fonctionne pas comme les autres, j’ai grandi seul et donc j’ai perfectionné mon art.

Afin de lui montrer se dont il parlait, Matawa releva doucement les mains, la gauche pour retirer du doigts le Kunai qui menaçait sa gorge et la seconde pour lui montrer qu’il ne l’utilisait pas, ensuite il se fit un réel plaisir d’utiliser son encre à sa façon, comme ses fioles étaient dissimulées un peu partout sur son corps, il était plus qu’aisé pour lui de les contrôler. Cette encre était spéciale et créée à partir du même arbre qui aspire le chakra il la mélange toujours d’avance avec le sien afin de pouvoir faire ceci : L’encre réagis doucement au contact avec son chakra et sortant de nulle part elle se mit a dessiner d’elle-même un oiseau à même le sol. C’était rudimentaire et complètement inutile en combat, mais un dessin comme celui-ci était une bonne façon de montrer que pour lui, un pinceau n’était pas nécessaire. L’oiseau terminé, il prit son envol et maintenant dégager de l’étreinte mortelle de son maitre, le jeune ninja le fit éclater d’un simple regard tout en rapportant les filaments d’encre dans leur réserve.

- Alors Taïjutsu ?

Matawa était prêt tout en espérant que ce petit tour de passe-passe n’ait pas plus énervé son nouveau maitre, il comptait bien travailler pour en apprendre le plus possible.

Les choses commençaient en beauté pour Matawa qui venait littéralement de prendre une raclée. Projeter contre cet arbre fut l’élément déclencheur, car pour lui qui par le passé s’était mainte fois fait corriger pour des tentatives de riposte a se qu’on attendait de lui présentement, la contre-attaque n’était pas facile, voir inimaginable, mais quand on arrive à se libérer l’esprit, que se soit comme dans le cas présent par la douleur, ou même la peur un ninja deviens se qu’il est entrainé à être. Une machine de guerre.

C’est donc tout clair d’esprit que le jeune Hyô retira ses ceintures afin de laisser son équipement proche de l’arbre, essuyant un filet de sang sur sa lèvre, il ne prit qu’un simple Kunai lui aussi. Prêt à affronter cet adversaire comme si sa vie était en jeu, son expression plus serine affichait une détermination irréprochable, mais il n’était pas de taille pour le moment et malgré ses efforts, il aurait bien du mal à atteindre sa cible.

Il fonça tout de même en direction de l’homme masqué, n’ayant jamais eu d’entrainement en Taïjutsu, seulement équipé de sa volonté pour l’aider, il tenta une riposte qui se solda d’un échec. Son maitre n’avait eu qu’à dévier son attaque et lui faire un autre coup de pied latéral pour le renvoyer au sol. Le coup était si puissant qu’il faillit presque vomir tout son déjeuner. Mais l’envie d’évoluer, de ne plus passer pour un faible le ramena à la réalité et il retourna à l’offensive en tentant tant bien que mal de se défendre. Trop fort, trop rapide, voilà la puissance d’un Jônin de Konoha.

À force d’échanger des coups, Kunai contre Kunai, il s’améliora doucement jusqu’à pouvoir échanger quelques coups francs et au moment où il crut avoir la chance d’enfin toucher son maitre, celui-ci lui envoya un coup de poing si fort qu’il fut repoussé contre l’arbre de tout à l’heure.

Soufflant un peu, le jeune Genin se dit qu’il aurait été plus simple de l’attaquer avec de l’encre, mais la n’était pas la question, cet entrainement consistait à le renforcer physiquement et non à tester ses compétences en dessin.

Fonçant de nouveau avec son arme, Matawa avait bien l’intention de le toucher, coupant vide par dessus vide, chacune de ses attaques était soie éviter ou simplement dévier pour le renvoyer manger de la poussière.

Tout en se relevant de nouveau, le blondinet crachat au sol tout le sang qu’il avait en bouche avant de recommencer. Cette fois, il ne s’y prendrait pas de la même façon, en se dirigeant vers son professeur devenu bien trop sur de lui par toutes ses attaques, il remarqua que celui-ci le regardait à peine, évidemment il n’en avait presque pas de besoin compte tenu de l’écart qu’il y avait entre eux, mais voilà qu’au dernier moment, au lieu d’utiliser son arme pour le frapper il s’accroupi tout en prenant appui au sol pour lui envoyer un coup de pied directement sous le menton. Seitô probablement un peu surpris réussit bien sûr à éviter le coup, mais cela sembla l’avoir rapporté au combat.

- JE SUIS SI NUL QUE ÇA ? FRANCHEMENT ! DONNE-MOI TOUT SE QUE TU AS !

Puis accompagner de cette pique, il empoigna une poigné de sable qu’il balança en direction de son maitre pour lui bloquer la vue, tout en fonçant droit sur lui en tenant son arme à deux mains pour le percer en espérant que la supercherie serait suffisante pour enfin atteindre son adversaire.

La douleur, le calme et la paix intérieure, voilà les armes qu’il avait exercées durant tant d’années, lui qui avait tant souffert, il n’avait pas peur de la mort, au contraire, la mort serait une libération. Avoir peur de mourir uniquement, voilà une seconde leçon des plus intéressante, voilà se qu’était être un ninja du village de Konoha. Puis tandis que toute sa peau se faisait découper tranquillement et que Seitô plantait son Kunai dans sa jambe, tout devint clair. Il devait être en train de le tester, tout d’abord il lui avait dit de ne jamais abandonner, ensuite de rester calme et voilà qu’il le menaçait, s’il tentait une défense il était mort, or il n’avait rien dit contre une contre-attaque.

Se qui le mettait mal à l’aise par contre s’était cette facilité avec laquelle il découpait son élève petit à petit. Sans avoir regardé, car il aurait bien vu que sous son chandail un corps musclé sans plus était déjà recouvert de tellement de cicatrices qu’une de plus n’aurait jamais paru. Matawa avait été charcuté, tant de fois, fouetter tant de fois et battue si souvent qu’il ne sentait même pas la douleur sur son corps, seule la douleur intérieure l’affectait et il était décidé à passer outre cette barrière.

Décider à ne pas abandonner, il laissa le maitre appliquer sa leçon alors qu’il se préparait à suivre ses indications. Il lui avait dit : la colère provoque un manque cruel de discernement.

Vidant sa tête de tout traquas, Matawa se dit qu’il n’avait plus rien à perdre, mais comme il n’avait plus d’encre sur lui, il ne lui restait pas beaucoup d’options, c’est alors qu’il eut une idée. Le Taïjutsu était un art ninja et s’il se souvenait les lointaines explications de son paternel, n’importe qui pouvait en pratiquant devenir bon dans se milieux, au contraire du Ninjutsu qui lui était inné ou inexistant chez un shinobi, aussi puissant soit-il, s’il n’y arrivait pas il n’y arriverait jamais. Toujours dans l’optique de respecter son nouveau Nindô, Matawa concentra son chakra dans la paume de sa main droite, exactement comme quand il insufflait la matière première dans l’encre pour le combat, sauf que cette fois si, se fut son poing la matière secondaire et au dernier moment il assena un coup de poing dans les côtes du manique qui tentait de résister à l’envie de le tuer.

Le coup fonctionna, enfin… assez pour le repousser sans vraiment lui faire de dégât, après tout s’était sa première tentative et bien qu’elle ne soit pas si différente de se qu’il faisait en général avec ses réelles capacités, ça avait fonctionné.

Le blond se remit instantanément sur pied, avec la position de défense parfaite, un regard vide et une paix intérieure incontournable à la clef. L’entrainement portait ses fruits et toujours équiper de son Kunai, il regarda son maitre abasourdi tout en lui disant ceci :

- L'Abandon n'est pas une option et je n’ai peur de rien, une défense m’aurait tué alors j’ai choisi l’offensive.

Enfin un moment de repos, il ne s’était même pas rendu compte du contrecoup et tout en gardant un silence de mort, Matawa réalisa que son maitre avait raison. Il n’était pas si méchant après tout, simplement autoritaire et intéressant dans sa démarche d’apprentissage pour ne pas le traiter de fou. Bref, il avait réussit, ayant plus appris dans se simple affrontement qu’en sept ans d’esclavage, pour lui s’était le premier pas vers la réussite qui était imminente, son but étant de devenir un élément important dans le village, c’est à se moment qu’il comprit l’importance d’une équipe et puis d’une sorte de fraternité entre deux coéquipiers.

Quand il lui dit qu’il pouvait s’assoir, le tout lui procura un réel sentiment de bonheur, enfin un peu de repos. Il était crevé, mais grâce à cette trousse il se sentirait beaucoup mieux, d’ailleurs elle contenait toute sorte d’outils intéressants et grâce aux capsules énergétiques à l’intérieur il recouvrerait rapidement des forces. C’était l’équivalent de simple supplément alimentaire, en dose plus importante. Il le savait, car sa cousine était dans l’équipe d’intervention médicale du village et pour tout s’avouer il trouvait ce domaine intéressant. Il devrait donc approfondir le tout, elle lui avait bien proposé de venir la rejoindre dans cette unité, mais le jeune shinobi avait déjà réfléchi à la question et préférait déjà se rendre utile en ajoutant d’abord une connaissance militaire à son éventail avant d’apprendre des subtilités plus intéressantes qui à la longue amplifierait ses efforts.

- Un jour j’apprendrai la médecine, j’ai quelques idées intéressantes et je crois qu’avec mes compétences je pourrais trouver une façon de développer de nouvelles capacités. Sans apprendre comment soigner de simple blessure, je crois qu’un ninja médical est doté d’un énorme potentiel, après tout ils connaissent très bien le corps et les drogues affiliées.

Voyant que Seitô était plutôt concentré sur ses blessures, Matawa prit la liberté de continuer.

- Tu sais, je t’aime bien. Je n’aurais pas aimé avoir un professeur un peu mou, les gens te perçoivent comme le méchant, mais au fond j’apprendrai plus vite avec toi et c’est se qui m’importe le plus, ensuite si on à a travaillé ensemble j’aimerais bien en savoir plus sur toi aussi, à moins qu’on passe directement au Ninjutsu et qu’on parle ensuite, c’est comme tu veux… Oh et merci pour les soins.

Tout ça était si triste et magnifique en même temps, Seitô était une bombe humaine qui malgré tout avait trouvé la force de se rattacher à un but dans la vie.

- Tu voie, c’est pour des raisons comme celle-là que je souhaite apprendre la médecine, j’ai beaucoup lue depuis mon retour et je crois avoir trouver une faille dans l’organisme humain, avec mes capacités et beaucoup d’effort j’arriverai probablement à voir ton visage un jour.

À se moment, Seitô ne réagit pas, peut-être qu’à l’intérieur de lui même il se remémorait de vilaines promesses en l’air donné dans le passé, mais se jeune Hyô en face de lui était différent, il croyait dur comme fer à se qu’il racontait.

- Je t’explique, la peau humaine est la couverture de notre système interne, comme les fourmis qui eut au lieu d’avoir des os on une carapace, je crois être un jour capable de procurer le même genre d’effet, en réalité notre épiderme est très mince et il est facile de le percer, comme on a tous déjà vu des gens se faire tuer, il n’est pas difficile de visualisé, mais les tatouages m’intéresse. Voie tu avec ma maitrise de l’encre je compte créé une sorte de tatouage qui incorporer au bon mélange de chakra reproduira la carapace des fourmis sur nos propres corps, le processus sera certes dangereux et long, sans parler que pour l’instant je n’ai pas encore réussi à créé d’encre invisible stable, mais un jour si j’atteins mes objectifs, c’est se genre de chose que je veux explorer, une façon d’appliquer un sceau sur un cœur défaillant par exemple, ainsi avec une affinité raiton, le cœur redémarrera tant qu’il restera de l’encre…

Surpris par lui même, il venait de créé un malaise, son maitre avait probablement dû se cacher toute sa vie et l bride d’espoir qu’il lui laissait peut-être apercevoir aujourd’hui pouvait très bien être aussi néfaste que bienfaitrice… Honteux et surtout gêner, le jeune Genin continua donc avec cette fois, l’intention de répondre à sa question et non repartir sur un délire personnel.

- Mon histoire n’est pas bien différente, j’ai probablement vu moins de choses horribles que toi, en fait j’avais une belle vie, issue d’une famille noble jusqu’à mes dix ans, l’enfant prodige tu voies le topo… j’étais plus doué que mon frère et surtout je n’avais pas besoin de pinceau se qui était extraordinaire vu mon jeune âge, mais les choses se sont rapidement corsé, enlever par l’ennemi numéro un de la famille, j’ai rapidement appris à oublier toute chance de m’en sortir, j’étais devenu le pariât parmi les esclaves. Mon quotidien s’était de me faire battre par mes maitres et ensuite par les esclaves si je daignais encore bouger, j’étais réduit au silence et c’est probablement de la que me viens toutes mes envies de grandeur, quand on a rien, j’imagine qu’il est plus facile de rêver que d’obtenir l’objet de son désir, mais en réalité, je ne voulais qu’une chose et cette équipe qui m’a retrouvé par hasard, voilà se que je veux. Je veux monter dans les échelons et devenir l’un des plus grands de ce pays, je veux être une personne capable de faire la différence, je veux changer le monde à ma façon, aider tous ceux de mon village et … Savoir que je suis plus qu’un simple esclave.

Suite à cette révélation, Matawa ne s’attendait pas à beaucoup d’émotion venant de son nouveau maitre, il prit donc rapidement ses affaires et réinstalla toutes ses ceintures et fioles pour se préparer, la prochaine leçon s’était le Ninjutsu, sa force.

Tout en marchant dos à son maitre, il ralentit. Il ne l’entendait plus, mais il n’avait plus envie de parler. Depuis quand avait-il fait confiance à quelqu'un ? Même sa famille était traitée comme de réels inconnus, seuls sa cousine et son frère s’étaient démarqué du lot et voilà qu’une autre personne entrait dans la liste de ceux qu’il voulait protéger, non pas qu’il en soit incapable, Seitô était fort, très fort. Mais un jour il voulait être capable d’assurer ses arrières et s’était involontaire, cette émotion… Il venait de créer un lien puissant avec ce shinobi. Son Senseï.

Seitô avait une bonne raison de perdre espoir, mais rien n’était incurable, si son clan avait un lien avec les maladies et bien il devait surement aussi avoir des anticorps exceptionnels et dans le domaine médical tout était possible pour un spécialiste qui était en avance sur son temps. Chose qu’il n’était pas encore. Il valait donc mieux se préoccuper du tir au pigeon pour le moment et se sans en rajouter, après tout il s’occuperait de se cas particulier en temps et lieu.

Tout en se préparant adéquatement, Matawa pigea dans sa réserve de Kunai et en lança trois directement sur les cibles Dôton, ses munitions épuiser il n’avait d’autres choix que d’utiliser sa dernière carte afin de compléter se jeu. Trois tirs parfait, mais sans s’arrêter il continua avec son encre, tout en s’accroupissant il joua avec celle si comme l’aurait fait un chercheur en molécule, les goutes d’encre dansait littéralement entre ses doigts jusqu’à atteindre le sol. Partant de leur réservoir et propulser par son propre chakra, le tout était réellement magnifique à regarder. Semblable au maniement du Suiton sa manipulation unique de l’encre était à un niveau bien différent de ceux utilisant des pinceaux ordinaires. Le liquide noir et épais dessina bientôt une dizaine de petits renards, à peine plus grand que quatre shuriken mis ensemble. Il fallait avouer qu’il avait une réelle fixation sur cet animal, seul symbole de son ancien village lorsqu’il était esclave, il s’était raccroché à se symbole dans l’espoir qu’un membre de son clan ou son village en entende parler.

Les petites invocations prirent aussitôt vie sous les yeux des deux shinobi afin de courir frénétiquement vers les cibles, elle était mignonne, mais il ne fallait pas s’y laisser prendre, elle n’était là que dans l’intention de foncer tête première sur les cibles. Ils étaient rapides, mais surtout plus imprévisibles que de simple tir. Leur mouvement ne pouvait être deviné à l’avance comme on le faisait avec une arme de jet banale et le tout leur donnait un réel avantage en situation de combat.

Chaque bébé renard atteignit sa cible afin d’éclater comme de petite bombe de peinture sur les invocations de terre de son maitre. Ensuite, car son spectacle n’était pas terminé, Matawa s’apprêtait à continuer, mais les cibles commencèrent à bouger d’elles-mêmes. Seitô passait donc à la suite de l’épreuve, car il était bien plus facile de toucher une cible immobile, mais se qu’il ne savait pas encore et qu’il allait bientôt comprendre, s’était que tous ses tirs d’encre n’étaient que le prélude d’une combinaison puissante, l’encre créée par ses soins était inflammable se qui se combinait parfaitement avec son affinité primaire, le Katon. Que le spectacle commence.

Dans un bond propulser par une faible insufflation de chakra, Matawa se retrouva bientôt en l’air afin de composer quelques signes avec les mains, des mundras. Le feu jaillit de sa bouche sous la forme d’une petite boule bien ordinaire. Comme propulser la petite boule de feu atteignit la première cible dans une petite explosion qui propulsa de petits éclats d’encre enflammer sur toutes les cibles environnantes. Il avait terminé.

- Voilà pour les cibles. J’ai été acheter par un maitre d’esclave qui nous obligeait à lancer des pierres sur d’autres esclaves, se n’était pas la chose la plus plaisante, mais si on n’atteignait pas notre cible, on en devenait une alors…

S’il pouvait être fier d’une chose, s’était bien sa capacité à endurer les plus graves blessures et les plus grandes misères de se monde. Après avoir crevé de faim durant tant d’années et après s’être quasiment tué à l’ouvrage dû aux conditions difficiles, Matawa était loin de tomber inconscient. Il s’en alla donc ramasser ses Kunai avant de continuer l’entrainement seul puisqu’ici s’en était terminé pour Seitô.

Seulement il y avait cette proposition qui tirait presque du cauchemar, rejoindre son équipe, s’était fort intéressant, même très alléchant et sans avoir à y réfléchir bien longtemps, Matawa sourit.

- L’abandon n’est pas une option tu te rappelles sensé ? C’est un oui catégorique.

Prenant ses armes afin de continuer, le jeune lança ses projectiles sur les cibles qui malgré le feu étaient encore debout. Il se retourna et dit brièvement qu’il comptait rester encore un peu afin de pratiquer un peu plus, mais le regard de son nouveau maitre disait tout le contraire.

Alors qu’il lançait de nouveau ses couteaux, Matawa senti un gaz remonter jusqu'à lui, Seitô venait de lui envoyer un virus qui l'envolerait au pays de Morphée durant un bon moment. Eh oui, Seitô lui avait dit de venir se reposer et s’il n’écoutait pas il lui montrerait qu’écouter n’était pas une option. Le maitre conduisit donc son élève à l’adresse inscrite sur sa fiche, ou au joli petit appartement que ses parents lui avaient payé.

Un endroit moderne avec une grande quantité de blanc, un blanc immaculé avec des meubles d’un rouge sang assez frappant, le tout avec une quantité assez impressionnante de pot d’encre et de toile en tout genre avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de dessin de renard. Sans peine il trouva le lit du jeune shinobi et le déposa sur la couette de plume. Bien sûr, il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil. L’appartement était divisé et soutenu par des poutres de métal standard, ce qui donnait l’impression qu’il n’y avait qu’une seule pièce, mais la cuisine était bien séparée du reste avec la toilette et la douche. Dans le coin le plus éloigné, un petit bureau était entassé sous des tonnes de feuilles vierges. S’était se qu’il aimait appeler son laboratoire, car quand on regardait de plus près ses feuilles étaient en faites créé à base d’un arbre très connue au sain du monde shinobi, elle absorbait le chakra et le jeune les utilisait pour tester ses techniques. Enfin, une échelle perforait le plafond pour donner sur un petit balcon. Charmant. Triste et sombre à la fois.

Seitô se pris une chaise et tout en gardant un œil sur son nouveau protéger, disposa de la nuit comme bon lui semble.

Demain, Matawa aurait l’examen d’admission le plus difficile qu’il n’aurait jamais eu.