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![Le chameau ou le dromadaire ? [Mission rang C solo] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: Le chameau ou le dromadaire ? [Mission rang C solo] Sam 26 Juil 2014 - 21:47 | |
| J’arpentais une fois de plus le désert de Suna mais cette fois-ci en solitaire. En effet, une mission m’avait été assigné et consistait à traverser le pays du vent en compagnie d’un marchand et de ses dromadaires… Drôlement palpitant…
Dautant plus que le vendeur était déjà escorté par des sa garde personnelle qui était armée. Je servais donc un peu de potiche et cela commençait à m’agacer !
La seule femme dans une troupe masculine, cela n’augurait rien de bon et j’eu droit à de nombreuses reprises à des tirades machistes qui viraient parfois au harcèlement. S’ils croyaient m’atteindre avec de tels propos ils se trompaient lourdement. Au moins avais-je le sang des bêtes à loisir le soir pour me revigorer sans que personne ne remarque rien.
Nous étions parti à 16h alors que le soleil commençait a voir ses rayons se ternir et ainsi apaiser le feu que constituait le climat de Suna. Je préférais nettement voyager de nuit mais les risques d’ennuis étant plus grands lors de cette période, le marchand avait déclaré préféré voyager de jour c’est pourquoi je me retrouvais à traverser le désert de part en part en plein cagnard.
Le vendeur était un homme d’un certains âge aux traits provocateur : il voulait dompter son monde. Je ne supportais pas son petit air arrogant et comptais bien le lui retirer de la face s’il continuait à marcher sur cette pente glissante.
Il était imbu de lui-même et arborait cet air même en présence de ses clients : un homme attiré par le pouvoir et l’argent en somme. Je ne voulais pas le faire redescendre sur Terre mais ce n’était pas en sillonnant les dunes de sables avec ses dromadaires ou ses chameaux (après tout je ne savais jamais faire la différence entre les deux bestiaux) qu’il allait crouler sous l’or et vivre suivant ses aspirations.
Lorsque la nuit tombait et que tous étaient couchés, j’en profitais pour doucement m’éclipser vers l’une des bêtes que je mordais pour en récupérer le sang et ainsi renouveler le mien, souillé par la maladie. Boire aussi régulièrement du sang me fatiguait énormément mais je préférais cet état comateux que d’avoir à supporter Megami. J’étais arrivé à un stade avec elle où moins je l’entendais et mieux je me portais : j’avais pourtant commencé à l’adoré au tout début de la malédiction, voyant sa présence comme une bénédiction, une amie à qui je pourrais me confier et avec laquelle je pourrais tout partager au quotidien.
Les journées se succédaient et se ressemblaient… J’étais aux aguets pour mener à bien ma mission mais j’avais affaire à un itinérant totalement paranoïaque qui s’était entouré de shinobi mais aussi d’une garde personnelle par peur de se faire attaquer pour voler ses bestioles… Qui irait voler un dromadaire ? Cet animal valait peut-être une petite fortune dans le désert mais autant dérober des bijoux et des pierres précieuses que de s’encombrer d’une bête de cette taille qu’il faudrait supporter et nourrir avant de les revendre à bons prix… Non il fallait être définitivement stupide pour avoir l’idée de cette bêtise. Pourtant il y avait bien eu cette poignée de manants qui souhaitait s’approprier une bête en étant sans le sou et qui cherchait a marchandé de manière tout à fait ridicule pour obtenir ce qu’il souhaitait.
Tout en songeant à cette niaiserie, je n’avais de cesse de penser à ce qu’Oniri m’avait dit à propos du fait qu’il me manquait quelque chose pour atteindre le paroxysme de la perfection… Il s’agissait de quelque chose que je devais découvrir et pour laquelle j’étais visiblement novice… Mais bon sang qu’était-ce ?! Je passais une bonne partie du voyage à me tourmenter sur la question.
Nous venions de faire une halte dans une petite oasis pour que le vendeur fasse sa besogne et alors qu’un client intéressé faisait le tour du bétail, ce dernier fit une moue surprise et dégoûtée en constatant quelque chose sur l’une des bêtes :
« Certains de vos dromadaires ont des traces de morsures au cou… »
Oups…
Le marchand, confus, inspecta a son tour, cherchant a démêler le fin fond de cette histoire tandis que le client enchérissait :
« A moins que ce ne soit une maladie ?! Si vous cherchez à m’arnaquer je vous jure que ça va mal finir ! » Dit-il sur un ton nettement moins condescendant ;
Au tour du marchand de répliquer qu’il s’agissait sans doute des chauve-souris du désert ou de serpent qui c’étaient abreuvés des bêtes ou qui les avaient attaqué.
En plus d’être psychotique il était mythomane ? De mieux en mieux…
Au moment même où je trouvais cette suggestion de chauve-souris du désert totalement stupide, l’un d’elle, impressionnante par sa taille non négligeable pour un tel animal, sortie du sable alors que la nuit tombait peu à peu. Ah parce que ça existe vraiment ces bestioles ?! Mon étonnement était clairement affiché sur mon visage et le vendeur voyait cette apparition comme une bénédiction, la montrant du doigt au client en voulant lui « prouver » la véracité de ses propos.
La garde personnelle s’écarta, me laissant seule devant la bête. Visiblement ils n’étaient pas payés pour tuer du gibier… Quelle bande d’incompétents…
Lasse, j’ouvrais le bout de mon doigt avec ma bague en pointe et en faisait jaillir un fouet de sang fin et tranchant que je balançais vers la chauve-souris d’un geste du doigt. Le vampire vociférait avec force avant de se faire trancher en deux.
Les nuisibles n’étaient pas très résistants…
Ébahis de stupéfaction, le vendeur était sur le point d’en décrocher sa mâchoire et cet avis était partagé de son client qui lui acheta un dromadaire pour la peine.
Bien que peu palpitante, cette mission avait au moins le mérite de me faire voir du pays car je le traversais de part en part. Les haltes que nous faisions dans les différents villages me faisait un bien fou et c’était nettement plus agréable que le désert aride dans lequel il n’y avait rien à part du sable à perte de vue…
A vrai dire, après cette longue traversée de plusieurs semaines, le désert était semblable à cette mission : dénuée d’intérêt et sans aucune action quelconque qui m’aurait permis de me faire la main.
Toutefois, j’avais su apprécier le cocktail de sang des dromadaires… |
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