Connerie de guerre.

Connerie de défaite, foutus couards. Maudits incompétents, marée de peureux. Ils fuyaient tous comme des insectes face à un humain. Nous étions esseulés et fatigués, tous sans exception. Maudits, couards et débiles. Résultats de générations de guerriers entrainés et pourtant. Et pourtant incapable de faire front commun et d'affronter nos adversaires. La puissance dont se targuait la mère Patrie n'existait plus, plus rien ne subsistait de Kiri la furieuse, Kiri qui mettait à terre les autres villages. Kiri dont les shinobis étaient réputés pour être particulièrement violents. La violence nous l'avions subit, oui nous avons subit cette attaque. Tout comme nous avons subit cette alliance avec les autres villages, aucun d'entre eux n'a réussit à arrêter les démons à l'apparence humaine qui nous envahissaient. Personne n'a réussit à les faire reculer, combien de morts pour un d'entre eux à terre? Combien de générations de nouveau sacrifiés tout comme lors de la guerre contre Makka. Combien de veuves, d'orphelins? C'était répugnant, c'était tout simplement impensable. Depuis les guerres originels, depuis la formation des villages aucune guerre n'avait eu autant d'ampleur. Les Uchiwas, peuple de mécréant se croyant tout permit. En vérité ils avaient joués avec le feu comme nous tous. Nous avions cherchés des esprits que nous n'avons jamais comprit.

Les hommes, les villages, tous nous avons subit pendant de nombreuses années les guerres et les aléas de la vie. Désormais nous subissons de nouveau, nous étions au bord de l'extinction. Kiri n'est déjà plus quel village sera le prochain? Tout ceci n'a pas d'importance. Plus rien n'est important, seul compte la survie. Je ne souhaite pas rejoindre mes pairs tombant au sol comme des poupées de chiffons. Alors dans l'affolement je me replie en arrière suivant les ordres des quelques officiers restant. Nous nous replions en emmenant avec nous le plus possible de réfugiés. En emmenant avec nous des civils, des ninjas blessés. Combien d'entre eux retrouverons un jour le gout de la vie? Nous fuyions comme des laches en laissant derrière nous les quelques courageux qui donnent leurs vies pour couvrir notre fuite.

Plus rien ne compte désormais, plus rien n'existe dans mon esprit hormis une vengeance qui déjà veut exploser. Je n'ai rien put faire, je n'ai pas eu le temps de dégainer. Nous avons étés envahit par une armée ridiculement inférieur en nombre. Les Furyous, des mortels ayant acquis le pouvoir des Dieux. Même les démons aux différentes queues ne sont pas aussi puissant, je crois, après avoir vu leurs puissances en action je ne suis plus sur de rien. Je sais uniquement que je suis en vie et que j'ai de la chance. Que mon corps me porte sur quelques dizaine de mètre sur cette île gelée et éloignée de tout, que je vais tomber dans les vapes dans pas longtemps et que je ne sais pas si je me réveillerais.

Le sommeil, instant délicieux me permettant d'oublier pour quelques heures les survivants et les réfugiés qui arrivent en masse. J'ai le sommeil lourd, je ne rêve pas. Je dort dans un silence lourd, morphée me berce. Mon corps a simplement craqué, les évenements récents mon conduit à beaucoup trop d'efforts pour que ce frêle corps puisse suivre. Je dort dans quelques endroit inconnu, je ne sais pas ce qui passe autour mais une chose est sur je ne suis pas seule.

Une femme et une enfant, au vu de leurs voix j'en déduit qu'elles sont proches. Elles recherchent des choses, qu'importe je ne fais plus rien. Bientôt je partirais et menerais ma vie de solitaire. Ma vie de carnassière étrangère à tout principes. Pour l'heure je ne peux bouger comme bloquée dans une paralysie temporaire. Je dort physiquement mais mon esprit reste éveillé. D'ailleurs lorsque je sens qu'une présence s'approche de moi je ne peux que me réveiller. Alors que l'autre partait je bondit sur mes jambes et empoignant Irelya je bloque la sortie. J'ai dégainée parce que je suis à cran. J'ai dégainée parce que ça sera peut être le dernier affrontement sous les couleurs coulantes de Kiri. Mon visage est en sueur, mes membres sont en feux et je saigne à quelques endroits mais je suis debout et j'en profiterais autant que possible.

-T'es qui et tu veux quoi?

Je ne suis pas d'humeur mais la femme reste jolie physiquement. Si elle ne m'a rien fait on va peut être s'arranger de manière charnelle. Quoi? Mon village est détruit et je suis toute seule autant en profiter!