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 Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C

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Message(#) Sujet: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyMer 30 Avr 2014 - 17:08

Il y a quelque chose de propre à tous les ninjas. Une chose bien particulière que l’on appelle mission. Je me souviens bien des missions. J’en ai accompli un bon paquet au cours de ma vie de shinobi. On peut dire aisément que c’est le quotidien de tous les soldats de chaque pays. On ne peut tout simplement pas faire fonctionner un village sans missions, c’est la base de l’économie de ce dernier. Lorsque l’on est encore ninja aspirant comme je l’étais à l’époque, on ne choisit pas soi-même ses missions. Non, vous vous rendez au palais du Mizukage lorsque vous recevez un message et vous prenez votre parchemin de mission. Après vous êtes souvent assignés à une équipe ou à un compagnon. D’ailleurs il est toujours plus amusant de mener une mission à bien lorsque vous travailler en équipe. Maintenant que je vous ai expliqué les bases je peux enfin vous parler de ma première mission… La première tâche que le village de Kumo m’ait officiellement attribué. Autant dire que j’étais… vraiment pas motivé !

Je m’étais levé particulièrement tôt. Pour un fainéant comme moi vous me direz que c’est particulièrement bien et que je commençais ma journée de la bonne manière. Sauf que ce n’était pas moi du tout qui avais décidé de cette heure irresponsable pour mon réveil. Bien au contraire ! En effet, alors que je rêvais de me faire masser les pieds par une jeune nymphe des bois, un gros oiseau vient picorer à ma fenêtre. Cet oiseau est tellement bruyant que je manque de lui lancer un sort bakusho. Seul problème, au moment de lui lancer le sort je m’aperçois de son bandeau. Ce piaf était en fait d’un oiseau messager. Je me ruai donc sur la fenêtre et me saisissais de la bête. Je m’emparai du message et le lut avec grande attention ce qui, soit dit en passant est particulièrement difficile tôt le matin. Il s’agissait d’une convocation au palais du Mizukage pour retirer un ordre de mission. Niveau de la mission : rang C.

« Non mais c’est pas vrai, il me font me réveiller à 6 heures du matin pour me demander de prendre un ordre de mission de rang C. Mais si cette connasse à besoin de protéger ses chats elle a qu’à le faire elle-même. »

Non sans plus de grognement encore, je m’habillais rapidement et sortis de mon appartement. Je fis route vers le palais du mizukage et c’est là que je croisais Shiwoon. Il y avait déjà quelques jour qu’il m’avait retiré cette balle de mon épaule et je n’avais plus du tout mal. Lorsqu’il me reconnut je souris du coin des lèvres et le rejoignit dans la salle d’attente du Raikage.

-Eh mec. Ça va ? Suis là pour une mission rang C ils m’ont envoyé la missive tôt ce matin. Mais toi, qu’est ce que tu fais là. T’as pas non plus l’air d’être du genre à te lever aux aurores. Je suis sûr qu’ils vont nous coller une mission rang C a tous les deux.


Je souris de nouveau à Shiwoon lorsque mon regard se porte vers le secrétaire du Raikage qui s’approche de nous. Il me tend un parchemin et m’annonce de son air hautain :

-Voilà votre ordre de mission Bakusho Sanji. Vous êtes en coopération avec Dentô Shiwoon. Vous trouverez toutes les informations dans le parchemin ci-contre.

Je me saisis du bout de papier et le secrétaire retourne s’enfuir dans ses couloirs. Je lis brièvement et comprend de quoi il s’agit. Par chance, il n’est pas question de chatons ni de sals animaux domestiques. Une mission digne de ce nom si je puis m’exprimer ainsi. Je regarde Shiwoon qui lui-même me montre des yeux interrogateurs.

-Bah en fait on est de patrouille aux frontières du pays. On va donc devoir sortir du village. On ne sait pas ça peut devenir intéressant. Bon après faut faire un rapport, ça c’est toi qui t’y colle moi ça me gonfle d’écrire des documents.

Nous quittons rapidement le palais et nous dirigeons vers les portes du village, nous étions sur le point d’entamer réellement cette foutu mission de rang C !
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyJeu 1 Mai 2014 - 18:37

Il n’y a vraiment rien de plus galère que de se faire interrompre en plein entrainement par un Jônin qui vient vous informer que vous êtes attendu au palais du Raikage…Vraiment je vous assure, il y a de quoi me faire Zlatanner tout le quartier à coup de boules de feu, la première réelle technique de feu que j’ai parfaitement maitrisé. En effet, contrairement aux autres jours, Shiwoon s’entrainait à perfectionner ses techniques de ninjutsu, surement un des effets de sa rencontre quelques jours plus tôt avec Sanji, avant que ce ninja ne se présente devant lui. Se pliant à la demande du kage, il rentra dans son appart, pris une douche avant de se mettre en route en se demandant quel pouvait bien être le mobil de sa convocation dans ce lieu qu’il n’appréciait pas vraiment, à cause de son ambiance si triste.

« -Rhalala….J’espère qu’ils ne veulent pas déjà me donner le titre de Raikage hein… » Se lança-t-il à lui-même pendant son trajet avant d’éclater d’un fou rire  en avançant. Rire qui dura peu de temps, car quelques instants après son début il eût un visuel sur les bureaux du Raikage. Sa bonne humeur venait de s’en aller. Il prit un air des plus sérieux qui soit, rectifia sa démarche se concentra. En effet, dans le bâtiment où il allait rentrer, on lui avait toujours demandé de bien se tenir depuis sa naissance.  C’était l’un des lieux où il était obligé de faire bonne impression à chaque fois pour donner le ton, au vu d’où il vient.  Certes ce garnement a beau être un grand rigolo, il descend de la puissante lignée des Dentô, l’un des grands clans du village. Là-bas, il sait qu’on le perçoit comme futur grand ninja alors à l’approche de cette structure il choisit de se maitriser.

Commençant à monter les escaliers, il mit les mains dans les poches et prit une mine sévère en fermant les yeux et avançant afin de se donner du charisme et un peu plus de classe. Une fois à l’intérieur il prit la direction de la salle d’attente afin de se briefer sur la raison de sa présence en ce lieu. C’est là que quelques instants plus tard il fut rejoint par Sanji. Ce que je fus content de voir celui-là. Y avait des chances pour que je ne me fasse pas chier ici finalement. Néanmoins je fis mine de ne pas le reconnaitre directement  pour ne pas casser mon image. Il s’approcha tout souriant comme à son accoutumé, et on échangea quelques propos vis-à-vis des raisons de nos présences ici. C’est alors que l’un des shinobis travaillant au secrétariat sortit et confia un ordre de mission à Sanji qui le lu et se mit à sourire, ce qui m’intrigua au plus haut point. Il s’approcha et m’annonça la nouvelle en ces termes : « -Bah en fait on est de patrouille aux frontières du pays. On va donc devoir sortir du village. On ne sait pas ça peut devenir intéressant. Bon après faut faire un rapport, ça c’est toi qui t’y colle moi ça me gonfle d’écrire des documents.». Surprenant venant du haut de nous confier une mission de patrouille…mais bon ne nous plaignons pas ça aurait pu être pire. 

Sortant du palais du kage nous nous séparâmes un moment, afin que chacun puisse rentre chez lui récupérer ses affaires avant de se mettre en route pour la mission. On s’était accordé une heure, mais vingt minutes plus tard on était tous deux devant la porte  principale du village sur le point d’aller en direction de la zone par laquelle on allait commencer. Ma première mission avec une personne autre que ceux de mon équipe. Cela me faisait assez bizarre. En effet, j'étais habitué à la compagnie de mon Sensei plutôt super stricte et des autres avec qui j'arrivais enfin à faire de bonnes combinaisons d'attaque. Mais bon ce n’était pas la fin du monde aussi, Sanji n'était pas un mauvais combattant, du moins je le supposais et l'espérais, on trouvera des combinaisons dans le feu de l'action, et pour qu'on y arrive, je choisis pour l'instant de me fier totalement à son sens du combat. Nous nous mîmes alors en route dans la bonne humeur, en papotant de tout et de rien, et tout était niquel à un détail près…. Il sortit une cigarette et s’apprêtait à l'allumer pour fumer…A la vue de cela, je ne pus m’empêcher de lui retirer sa cigarette de la bouche disant :

«- Ne commences pas déjà à fumer alors qu’on a une immense distance à parcourir, ça va peser sur tes poumons et réduire tes performances. On ne sait ce qui nous attend là bas, alors je me sentirais mieux si ton corps était au top pendant tout le séjour le long de nos frontières.»

Alors que je lui disais tout cela je ne m’étais pas rendu compte qu’il s’était arrêté car je lui disais tout cela en marchant les yeux fermés.
« -La distance à parcourir est longue, et je suppose que toi aussi tu as des choses à faire dans les prochains jours. Alors que dirait-on qu’on y aille pied au plancher, histoire de rapidement expédier cette mission ? Mais de la bonne manière bien sûr ! » ajoutai-je en ouvrant les yeux et constatant que j’étais loin en avant de mon interlocuteur. M’avait-il entendu ? Je l’ignorais.


Dernière édition par Dentô Shiwoon le Mar 30 Sep 2014 - 12:48, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyVen 2 Mai 2014 - 0:30

Une première mission est toujours quelque chose d’important et de sacré pour un ninja. Je me souviens de cette première mission comme si c’était hier, elle commençait mal. Pourquoi mal ? Parce que dès que nous avions posé un pied hors du village mon compagnon me retira la cigarette que je venais de me mettre dans le bec et commença a marcher. Au début, je le fixais juste d’un air crédule tandis qu’il m’expliquait qu’il me voulait au top physiquement. Mais ce qu’il ne saisissait pas c’est que je fumais depuis bien trop longtemps pour m’arrêter comme ça et puis on ne peut pas vraiment dire que cela influençait mes performances pour le moment. Je n’avais jamais été un maitre du taijutsu et vu que ce n’était pas mon terrain de prédilection je ne ressentais aucun besoin de me donner à fond sur ce point là. Non, vraiment, je ne comprenais pas pourquoi Shiwoon mettait tant de hargne à essayer de m’empêcher de fumer. Ce n’était pas son corps après tout. Mais c’était sa vie… Pourtant son discours moralisateur, je ne pus pas l’entendre jusqu’à la fin car il ne s’arrêta pas de marcher et lorsqu’il eut fini, il tourna la tête dans ma direction et se rendit compte qu’il m’avait laissé en arrière.

Je ne fis pas mon difficile cependant. Certes ne pas fumée toute une journée allait me demander une grande concentration et surtout un effort considérable mais il fallait bien faire avec et puis je pouvais bien me sacrifier pour un ami. Nous ne nous attardions donc pas sur ce point et prirent aussi vite que possible la route menant aux frontières du pays. Nous nous déplaçâmes en silence pendant une bonne partie du trajet. Il faut dire que nous étions tous deux très concentrés. Nous n’étions d’ailleurs plus très loin de là où nous devions commencer la patrouille lorsque j’entendis un bruit qui alerta l’un de mes seconds sens reptiliens. Un bruit caractéristique d’un piège qui se déclenche et d’une corde qui se casse. Alors, sortie de nulle part, un énorme tronc d’arbre vint nous percuter moi et mon compagnon. Nous valsâmes dans les aires quelques secondes mais je parvins à me stabiliser sur le tronc d’un arbre. Ici malheureusement la forêt était dense il m’étais donc impossible de distinguer la présence d’un ennemi. J’espérais bien que mon compagnon ait plus de chance que moi.

Je retins mon souffle quelques secondes alors que je restais en équilibre sur cet arbre. Il y avait deux changements de situation possible. Soit nous étions tombés dans un piège isolé et aucun assaillant n’était présent. Soit au contraire nous étions tombés dans un piège bien élaboré et nous n’allions pas tarder à nous prendre des attaques ennemies. Personnellement j’aurais bien aimé me retrouver dans la première situation. Je n’avais aucune envie de me fritter avec des inconnus dès la mission débutée. Non… comme j’aurais aimé fumer une bonne cigarette à la place ! Malheureusement nous nous étions en effet fait piéger selon la situation deux est dès que je tentai de rejoindre mon compagnon, je perçut le bruit d’une flèche que l’on décoche. D’instinct je reculais mon visage d’un ample mouvement du dos. J’évitai de justesse le projectile qui vint se ficher contre un arbre.

-Je crois bien qu’on n’a pas le choix Shiwoon. Nous allons devoir nous battre.

Ne pouvant pas identifier le lieu d’où provenait la flèche vu que j’esquivais, je n’avais comme seule option que de brûler tout autour de moi. Fort heureusement, même si je ne connaissais pas bien la région, j’avais une bonne technique pour mettre le souk dans cette forêt. Je plongeais donc mes mains dans les sacs d’argile sanglés à ma ceinture et je les ressortais remplies de petits rossignoles. Je les lançai finalement tout autour de nous de manière à ce qu’ils explosent près des feuillages. Bien sûr l’explosion était minime mais suffisante pour provoquer un petit incendie. Très vite la végétation prit feu. Je reçu alors une autre flèche, cette fois au travers de la cuisse. Je ne pus éviter celle-ci mais elle n’avait fait qu’effleurer le muscle. Au lieu de me lamenter, je pointais du doigt l’endroit d’où j’avais vu surgir la flèche et gueulait à mon compagnon.

-Là bas ! Il se cache derrière le rocher.

spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptySam 3 Mai 2014 - 11:14

J’aime bien Sanji je dois l’avouer. Il est posé et il accepte mes conseils, tient compte de mon avis et essaie de les  respecter pour qu’il y ait une bonne entente dans l’équipe fraichement  formée pour cette mission, même si elle ne sera  pas définitive. Le profil du type qui n’aime pas les disputes et qui pourra s’adapter. Quel bonheur vous diriez vous ? Oui c’est le cas. Il accepte de ne pas fumer pendant la mission…et qui sait peut-être même ne plus fumer je pourrais le faire y arriver, qui sait ? Néanmoins revenons aux choses sérieuses. A la vitesse grand V  nous nous approchions de notre destination. Encore quelques kilomètres et nous serions arrivés. Le trajet fut simple et pas trop compliqué, que des pentes et quelques rivières à traverser, sinon rien de bien méchant au milieu des massifs montagneux du pays de la foudre. Mais comme on dit souvent, c’est quand on s’y attend le moins que le pire peut arriver.

En effet, alors que je relâchais ma concentration à m’extasier devant le paysage lugubre, mais néanmoins magnifique de cette forêt, et là il y eut un "ZLANG" hyper violent et tout devint flou. J’avais l’impression que j’étais en train de planer un moment, moment qui dura assez longtemps avant que cette fois-ci ce fut un "VLAM" qui essaye de me ramener les idées en place, pendant que je touchais le sol. J’étais totalement sonné là, et je le serais rester encore un moment si je n’avais eu l’impression que Sanji me parlait mais d’un point élevé et vachement éloigné. Oui car c’est cette impression qui me motiva à me relever malgré la douleur que je ressentais lorsque je me mis à quatre pattes pour essayer de saisir ce qui m’arrivais, en secouant vigoureusement la tête de gauche à droite. C’est alors qu’il y eut dix détonations et  relevant la tête, je constatais que bien loin plus en avant la forêt était en feu. Qu’est ce qui se passait ? Appelant de ma voix encore faible Sanji, je n’obtins pas de réponse. Je m’adossais à l’arbre derrière moi et ressenti de nouveau une immense douleur au niveau des côtes. Je devais en avoir un bon nombre cassé. Réfléchissant encore à ce qui venait d’arriver, il y eut comme un flash "Moi blesser+ Détonations+ Sanji Absent= Attaque ennemie"

Venant tout juste de réaliser cela, je frappais le sol du poing et me levais en toute vitesse pour foncer vers la zone en feu. Je stressais, pendant que je flânais pour récupérer Sanji devait affronter je ne sais combien d’adversaires. J’avais abandonné mon frère d’arme à cause vraisemblablement d’un coup que j’avais reçu. Cette pensée fit monter en moi la peur de trouver la dépouille de mon ami, alors que n’obtenant aucune réponse à mes nombreux appels des larmes encerclaient mes yeux. Cette peur me figea un instant. Je savais pertinemment que j’avais mais mon esprit me disait que je faisais du surplace, que j’étais encore bien lent. Je me mis alors à ne penser qu’à aller plus vite voyant la distance qu’il me restait à parcourir sentant comme une douce chaleur m’envahissait petit à petit et
qui essayait de m’apaiser. C’est là que mon pied gauche heurta un caillou, je trébuchais.

Cette chute semblait interminable. Je voyais défilé des images d’anciens instants passés avec Sanji devant mes yeux, la dernière étant une image de lui dans un cercueil. Je posais ma jambe droite par terre pour retrouver l’équilibre et rester debout. Mon pied s’enfonça littéralement dans le sol et je me trouvais presque à genou sur une jambe, ce qui me fit ressentir une douleur extrême aux côtes qui me fit baisser la tête. C’est là que je constatai que mon pied était couvert de chakra à en déborder, ce qui me surprit un instant. Puisant dans tout mon courage pour affronter ces côtes douloureuses je me remis debout, maudissant ma faiblesse en me remettant à courir, mais quelque chose avait changé. J’avais l’impression d’aller bien plus vite, mais ça ne me suffisait toujours pas je voulais aller encore plus vite car j’étais encore bien loin. C’est alors que je sentis éclater en moi cette chaleur qui m’avait envahi et que le monde prit une teinte grise  défila comme en accélérer autour de moi à une vitesse folle. Je ne compris pas vraiment jusqu’à ce que je tourne la tête et que je constate la trainée lumineuse que je laissais derrière moi. C’est alors qu’un souvenir des paroles de mon défunt père me revint à l’esprit :

« -Tu es un Dentô mon fils, bien que tu ne sois pas encore prêt. La lumière est ta force, ne l’oublie jamais. L’Hikariton est un pouvoir qui ne s’éveille vraiment que si on en est digne. Tu ne comprends peut être pas encore mais bon, le jour viendra où ta volonté éclairera ta voie. Dès cet instant, tu ne seras plus un homme ordinaire. Tu seras un véritable DENTÔ.»

 C’est alors que je réalisais ce qui se passait, et la raison pour laquelle ma noble famille était parfois surnommée la lignée lumineuse. Je venais de m’éveiller à l’Hikariton. C’était une sensation géniale. Je fonçais à une vitesse vertigineuse, le cœur tourmenté par le sort de mon ami mais je n’étais plus triste. J’avais espoir que la malchance ne me frapperait plus. Espoir qui se concrétisa quelques secondes plus tard. Je déboulais sur le champ de bataille telle un bolide soulevant un immense nuage de poussière et je l’entendis :

« -Là-bas ! Il se cache derrière le rocher.»

C’était Sanji, il était bel et bien vivant et il me disait où se trouvait l’adversaire alors que je freinais et que la chaleur de mon nouveau pouvoir se faisait bien moindre. Tournant sur moi-même pour me regarder en direction du rocher en question je sortis six  kunais. Alors que je reculais toujours à cause de ma vitesse et que le nuage de poussière s’épaississait en s’élevant dans le ciel je regardais Sanji et vis qu’il était blessé. Cette image me mit en rogne. Et je me décidais de faire payer celui qui en serait la cause d’abord avant de me dire que ce serait à Sanji de se venger.
« -Sanjiiiiii !!! Je te le sers en  hauteur…. Vise bien Juste !!! » lui criais-je en m’élançant à l’assaut du rocher. Je courais les yeux fermés visualisant parfaitement le rocher et je lançais trois kunais, un au-dessus du rocher, un à droite et un à gauche. Puis  je lançais les trois derniers sur les trois premiers avec plus de vélocité. La seconde vague heurta la première et les dévia, donnant l’impression que ces derniers changeaient de sens pour plonger derrière le rocher. Je savais pertinement qu’il éviterait ces kunais à cause du bruit que l’entrecroisement aurait produit  et j’avais à cet instant déjà vu où il sortirait après avoir esquiver les trois kunais que j’avais lancé de sorte à avoir trois attaques venant de trois directions différentes successivement, et je l’attendais déjà hors du nuage de poussière au lieu de sa probable sortie.

 Comme prévu je le vis débouler de dos, je fondis sur lui tel un fauve  sur sa proie, le pied tendu en avant et le percutais à l’arrière de sa hanche droite avec une telle vélocité qu’il en tourna sur lui-même deux fois en gémissant. Concentrant mon chakra dans mon pied je bondis instantanément de nouveau sur lui au moment où j’entrais en contact avec le sol.  De là, je laissai parler mon style au corps à corps :" Samidare No Taipu :Première danse  " : coup dans les côtes gauches du coude droit, j’accrochai ma main gauche sur son épaule et lui assénait un coup du genou gauche à l’estomac qui le plia en deux. Je me mis à tourner sur moi-même en me baissant pour lui faire un balayage du pied droit qui le mit en suspension dans le vide, et j’enchainais d’un uppercut du droit. Il était là en suspension dans l’air complètement sonné alors que j’amorçais le dernier coup de mon enchainement, un coup du gauche gorgé de chakra qui l’enverrait en en orbite.  Au moment où mon coup fit mouche, toute la zone résonna de ma voix qui hurlait : « Seischusen Godanzuki » alors que ma victime  s’élevait dans les cieux et que je m’étalais par terre à cause de la douleur que je ressentais. J’avais surement du aggravé ma blessure aux côtes sur cet arcane, mais je ne le regrettais pas, Sanji lui offrirait ce qu’il était venu chercher, ce fichu guignol qui a osé venir défier le duo bombe/démon de Kumo.

Spoiler:


Dernière édition par Dentô Shiwoon le Dim 18 Mai 2014 - 15:57, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptySam 3 Mai 2014 - 12:23

J’étais dans une situation critique. Une flèche dans la jambe, la fuite n’était pour moi plus une option. Je savais bien que l’issue de ce combat ne pourrait être que la mort de l’un des deux partis. Seulement il y avait un hic, il y en a toujours un. J’étais seul avec mon compagnon et nous ne savions pas combien ils étaient en face. Peut-être notre assaillant était-il seul ou peut-être qu’au contraire il s’agissait d’un bataillon tout entier. Nous étions dans le brouillard le plus total et même si la forêt était en flamme, nous ne distinguions pratiquement rien. Que faire dans une telle situation ? Je vous le demande bien… Mais Shiwoon ne se perdit pas dans des réflexions inutiles et superflues. Il chargea sur l’ennemi que je lui avais indiqué. Il le fit rapidement et avec un brio incroyable. Pour ma part, je couvrais sa charge. Il avançait à grande vitesse tout en lançant ses projectiles, je restais sur mon arbre, ma main remplie d’argile prête à lancer mes jutsus sur tous ceux qui lui feraient obstacle. Il finit cependant par atteindre l’ennemi et lui infliger de lourds dégâts au taijutsu. Décidément il était vraiment dans son élément avec ce style de combat. Il enchaina les coups rapidement et projeta la cible en l’air, juste dans mon champ d’attaque. Il fallait maintenant finir le travail. Etant incapable de me mouvoir rapidement, je devais donc attaquer à distance. Mais utiliser mon chakra ne m’aiderait en rien. Non, il fallait être plus malin que ça. J’allais encore avoir besoin de mes réserves, surtout si cet homme n’était pas le seul ennemi. Je sortai donc un kunai de mon sac et le lui balançai en plein dans le thorax. Il n’avait pas à mourir pour le moment vu qu’il n’avait pas réellement attaqué.

Le corps tomba lourdement sur le sol et s’en suivit un silence de mort. Je descendis aussi vite que possible sur la terre ferme et rejoins le corps inanimé en boitant. Je vis ensuite mon compagnon marcher vers moi lentement. Il n’y avait pas d’autres ennemis. Je regardais quelques secondes Shiwoon puis me relevais avec toute la douleur que cela impliquait. Je lui montrais le corps de notre adversaire… C’était un homme normal en Kimono. Je ne comprenais pas ce qu’il faisait là.

-Il est toujours en vie mais dans un état critique. Nous allons l’emmener avec nous à la tour Ouest. C’est une tour située non loin de là ou nous devons patrouiller. Nous n’aurons qu’à faire un détour. Nous le livrerons, expliquerons comment nous sommes tombé sur lui et pourquoi il est dans cet état. Il a besoin de soin et on ne peut pas le laisser mourir.

Sans même attendre de réponse de la part de mon compagnon, je pris l’inconscient par les bras et voulu le mettre sur mon dos. Malheureusement ma jambe blessée céda nette et je me retrouvais moi aussi au sol. Je m’allongeais alors contre un arbre sous les yeux de mon compagnon.

-Bon, je ne peux pas me mouvoir mais cet homme est dans un état bien plus critique. Voilà ce que nous allons faire donc, tu vas emmener ce gars à la tour et demander une unité médicale pour moi. Je t’attendrais ici et m’assurerais que personne ne vienne récupérer d’autres pièges. Tu crois que nous pouvons faire ça ?

J’en demandais beaucoup à mon compagnon et j’en étais conscient. Mais que pouvais-je faire dans ma situation et nous devions continuer la mission. Nous devions accomplir notre devoir en priorité. Il fallait donc qu’il ramène le suspect puis vienne me chercher avec l’équipe médicale. Ce n’était pas bien compliqué mais cela ferait tâche sur notre rapport de mission… Mais les choses ne tournent pas toujours comme on le souhaiterait.
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptySam 3 Mai 2014 - 19:51

J’avais affreusement mal après l’utilisation de ce mouvement avec mon corps dans cet état mais j’étais également vachement content. Content pourquoi ? Ben parce que Sanji était encore en un seul morceau surtout et aussi parce que je venais de parfaitement exécuter un mouvement difficile en situation réelle sans faute avec un rendu parfait. Il l’avait bien senti passé celui-là. J’entendis son corps retombé fortement par terre, puis le silence s’installa. Cela ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose, Sanji avait fait mouche et la bataille était terminée. Néanmoins si c’est le cas je me demande bien comment il l’a achevé sans que je ne suive une seule détonation.

 Pour le savoir, pas d’autre option que de se lever, ce que je fis avec un grand mal car je n’arrivais plus à mouvoir mon bras droit sans hurler de douleur. Visiblement, j’avais fait empirer ma situation. Je titubais lentement à travers le nuage de poussière dans la direction d’où était provenu le bruit d’impact avec le sol. Lorsque je sortis de là, je trouvais Sanji agenouillé à côté de la dépouille de l’assaillant. Cette dernière semblait encore normale. Pas de membres manquants, ni de trace de brulures ou d’une quelconque explosion. Comment avait-il fait sans qu’il y ait un boum ? Je me le demandais en avançant et finir par comprendre que la raison était toute simple. La dépouille portait un Kunai en pleine poitrine. Il avait donc fait usage d’un Kunai plutôt qu’une bombe. Pourquoi un kunai je m’apprêtais à le demander lui qui venait de se relever, mais il me devança :

« - Il est toujours en vie mais dans un état critique. Nous allons l’emmener avec nous à la tour Ouest. C’est une tour située non loin de là où nous devons patrouiller. Nous n’aurons qu’à faire un détour. Nous le livrerons, expliquerons comment nous sommes tombés sur lui et pourquoi il est dans cet état. Il a besoin de soin et on ne peut pas le laisser mourir.» 

Visiblement son grand cœur prenait aussi en compte nos adversaires, vu qu’il essaya de transporter lui-même le corps léthargique de notre adversaire. Malheureusement, sa blessure à la jambe le fit rapidement déchanter. Il ne pouvait le transporter dans son état, et se mit à ramper  avant de finir par s’adosser contre un arbre non loin. De là je l’entendis me dire : 

«-Bon, je ne peux pas me mouvoir mais cet homme est dans un état bien plus critique. Voilà ce que nous allons faire donc, tu vas emmener ce gars à la tour et demander une unité médicale pour moi. Je t’attendrais ici et m’assurerais que personne ne vienne récupérer d’autres pièges. Tu crois que nous pouvons faire ça ?»

Il me demandait  à moi de transporter celui qui nous avait mis dans cet état pour qu’on le soigne, et de le laisser ici pendant ce temps, pour revenir plus tard avec de secours. Il est fou, c’est la seule chose qui me traversa l’esprit. J’allais prendre un parfait inconnu et aller chercher chez le médecin et laisser mon coéquipier derrière moi. Je m’avançais vers lui et m’accroupi près de sa jambe blessée en retirant mon sac et le posant à côté de moi. Je sortis de quoi faire un léger pansement histoire que cela ne s’infecte pas. J’arrachais la flèche logée dans la jambe de mon partenaire, en essayant d’imaginer la douleur qu’il devait ressentir et je commençais à bander la plaie comme si ce qu’il disait plus tôt ne me concernait pas.

« -Si j’ai tout bien saisi, je vais le prendre avec moi pour qu’on aille le soigner et te laisser ici derrière ? Pas moyen que ça se passe, désolé ! Et s’il avait des acolytes et que ceux-ci débarquent pendant que je ne suis pas là, comment feras-tu ? Non, ce plan-là, je ne marche pas. Je t’emmène à la tour et je reviens le chercher. » Lui rétorquai-je une fois la plaie bien bandée. Puis nous entrâmes dans un  grand débat sur ce qu’il y avait lieu de faire, néanmoins aucun de nous n’était satisfait par la réponse que l’autre lui donnait, et cela dura encore un bon moment. Puis profitant finalement d’un moment d’accalmie, je m’aventurais non sans peine dans les bois et en revint avec plusieurs branchages et de grosses lianes que je commençais à utiliser pour bricoler un brancard. Il me fallut près d’une heure pour obtenir le produit fini sur lequel je hissais non sans peine le corps du blessé. Je pris une des quatres grandes lianes qui y étaient rattachées et qui pendouillaient et je me les attachais autour de la taille avant de me retourner vers Sanji.

«-Vu qu’on n’arrive pas à se mettre d’accord, allons y tous ensemble là-bas. Essaie de te mettre debout qu’on y aille avant que la nuit ne s’installe vraiment.»
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyDim 4 Mai 2014 - 10:22

De toute évidence, moi et Shiwoon avions des conceptions différentes de comment l’on doit mener une mission à bien. Je ne lui en voulais pas, il voyait l’intérêt de l’équipe comme le plus important et son point de vue se défendait parfaitement. Mais je ne savais pas vraiment ce qui animait cette envie de sauver ce gars. En fait, je ne le savais que trop bien : la peur d’avoir tuer mon premier homme et que cela ne soit pas justifié. Car après tout, que nous avait-il fait ? Pas grand-chose. Nous étions tombés dans son piège et je m’étais pris une flèche, ce n’était pas la fin du monde. Mais pour Shiwoon, s’était déjà trop, il avait sans doute la raison de son coté d’ailleurs. Je le regardais et l’écoutais attentivement tandis qu’il me proposait sa manière de faire. Une fois qu’il eut terminé, j’eus terriblement envie de fumer une cigarette mais par respect pour lui, je m’abstins. J’avais bien trop d’estime pour ce qu’il pouvait penser de mon comportement. Je réfléchis donc quelques secondes et lui dit :

-Je ne vais pas mourir dans les heures qui viennent moi. Au pire je souffrirais un peu. Mais lui va peut-être y passer. Ne t’inquiète donc pas pour moi, ton coéquipier n’a pas besoin de pouvoir marcher pour se défendre.

Je ponctuai ma phrase d’un sourire amusé mais cela n’eut pas le même effet sur mon partenaire. Il était déterminé à me sauver moi en premier lieu. Après m’avoir fait mon bandage bien douloureux il aurait cependant pu concevoir qu’il en avait fait assez. Mais non, il était comme ça le Dentô, toujours à en faire plus qu’on ne lui demande. Il s’aventura donc sans un mot de plus dans la forêt et en revint quelques minutes plus tard avec un paquet de lianes et autres produits naturels. Je n’osais lui demander ce qu’il comptait en faire mais il se mit directement au travail. Bien vite je saisis ce qui se tramait dans sa petite tête. Il construisait un brancard. Il s’attacha les lianes autour du corps et plaça notre adversaire dessus. Il poussa ensuite pour faire avancer le brancard. Je me levai d’ailleurs à mon tour pour commencer la marche. Petit problème cependant : Shiwoon avait beau être fort et bien formé, avec un type pesant près d’un quintal sur un brancard il n’allait pas bien vite. Je lui fis donc signe de s’arrêter.

-Tu ne vas pas y arriver. Je voulais éviter d’user de mon chakra inutilement mais je crois que maintenant nous n’avons pas le choix. Recule toi et décroche les lianes de ton corps.

Tout en parlant je plongeais mes mains dans mes sacs d’argiles. Je les ressortais pleine de cette matière magique. Mes mains de bakusho ne se privèrent pas et emmagasinèrent toute l’argile. J’en ressortis une petite figurine de dragon. Oh pas un grand dragon mais disons un dragon de la taille d’un ours. Je fis un balayage de la main puis le signe de jutsu. Le dragon prit alors sa forme parfaite et commença a voler. Sans plus d’explication je le fis se saisir des lianes et il commença a pousser le brancard.

-Voilà maintenant on peut s’estimer heureux de n’avoir rien à pousser.

Je souris à mon camarade et nous nous remirent en route. Nous arrivâmes plus rapidement que prévu et devant les gardes de la tour Ouest je montrais mon bandeau frontal. Il me firent le salut militaire et m’amenèrent le commandant de la tour. Celle-ci descendit et, balayant ses cheveux d’or, me jeta un regard désabusé.

-On me dit que vous amenez un ennemi blessé ? Vous nous avez pris pour un hôpital ?

-Je sais de source sûr que vous avez de quoi le soigner et l’interroger. Pour éviter que de tels évènements ne se reproduisent, prenez soin de lui je vous prie.

Elle sembla réfléchir un peu puis fit signe à deux ninjas derrière elle. L’un se rapprocha de moi et commença à soigner ma jambe. Très vite je n’eus plus mal du tout et pouvais marcher normalement. L’autre transporta mon prisonnier à l’intérieur de la tour. La commandant me fit un salut militaire et elle retourna à l’intérieur de sa demeure en compagnie de ses larbins. Je me tournais alors vers Shiwoon et lui souris.

-Bon maintenant qu’on est enfin prêt à se battre à nouveau, si on allait patrouiller ?

Mon dragon vola dans les aires comme pour montrer son enthousiasme (bien sur c’était mon enthousiasme a moi) mais je le fis reprendre la forme d’une figurine et le rangea dans l’un des pans de ma veste. Il fallait le préserver pour plus tard…
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyDim 4 Mai 2014 - 14:55

Ne laisser personne derrière, on était finalement arrivé à se mettre d’accord là-dessus et on avançait même si ce n’était pas très rapidement à cause de ma cargaison qui jouait atrocement sur ma blessure aux côtes à tel point où je les sentais craquées de plus en plus. La douleur était inimaginable mais je devais avancer pour ne pas donner raison à Sanji qui resterait derrière alors. On avait à peine parcouru cinq kilomètres que je dus m’arrêter car j’eus le souffle coupé par la douleur. Le pire venait d’arriver vraisemblablement. Je sentais un point chaud dans ma poitrine. Une des côtes cassées venait de perforer surement un de mes poumons. Je fis mine d’être fatigué pour dissimuler que je crachais du sang à mon équipier qui m’épargna le fardeau qu’était porté ce blessé.

En effet, alors que je ne pouvais plus poser un pied devant l’autre sans hurler de douleur, Sanji m’arrêta et créa un dragon avec son argile explosif.  Ce fut cet animal qui poussa le brancard jusqu’à ce qu’on arrive à destination. Je teins ma côte en faisant genre l’inconnu pesait son poids et que j’ai cru y passer à le porter comme ça pour cacher la douleur que je ressentais. Laissant Sanji ouvrir le chemin, je fis de mon mieux pour suivre la cadence, essuyant discrètement le sang qui  ressortait quand je toussais de temps en temps. Je priais juste le ciel pour qu’on arrive à destination avant que je ne m’effondre, et apparemment il m’avait entendu car je vis bientôt la tour dans une clairière.


 Elle fut d’abord loin, puis elle se rapprocha de plus en plus et enfin nous nous trouvions à ses pieds. Nous avions fait le trajet plus vite que l’on ne le pensait. C’était tant mieux. Je laissais Sanji parlementer avec les officiers en poste et  je pris la direction de l’arbre le plus proche histoire de m’affaler contre  et essayer de me reposer. Ma vue était déjà trouble au point je trébuchais deux fois avant d’arriver à l’arbre. Ça ne s’arrangeait pas pour moi. Je crus voir quelqu’un à la chevelure dorée sortir de la tour, mais je n’aurais su distinguer si ce fut un homme ou une femme tellement ma vue était trouble. Néanmoins je savais que les pourparlers battaient tambour battant vu comment je les entendais. Je commençais à sombrer dans un état de semi-conscience. Tout devenait silencieux et calme et noircissait.


 Alors que je fermais les yeux, je me sentais si calme. Puis j’eus l’impression que quelqu’un était à côté de moi et essayait de me réveiller. C’était Sanji, il était en train de me tapoter l’épaule pour me réveiller et me dire que nous pouvions reprendre la route.  Sa jambe avait été soignée et il était prêt à reprendre la route vers notre destination. J’essayais de me secouer pour me remettre debout, mais les forces me manquaient. J’avais beau forcer, mes bras et mes jambes étaient aussi faibles que ceux d’un bébé. Au prix d’un effort inouï j’arrivais finalement à me retrouver sur mes jambes, je transpirais à grandes gouttes. Je manquais de m’évanouir trois fois puis me mis à suivre Sanji qui avançait en rangeant son dragon.

« -Gauche, droite….Gauche..Droite…..Gauche……. Droite » C’était ce que je me répétais pour avancer jusqu’à ce que mon corps me lâche après seulement 14 pas. Je tombais à genou. Tout était blanc. Je savais que je tombais cette fois pour de bon… A ce moment, je ressentis une torpeur m’envahir. J’allais heurter le sol mais j’eus l’impression d’être retenu par quelque chose. Puis j’entendis comme si c’était un cri égaré au loin. C’était infime au début puis je me concentrais sur la voix. Elle commença à gagner en intensité et à devenir plus proche. La voix ne se trouvait plus qu’à quelques centimètres de moi. Je voulus y répondre et le blanc céda la place au noir. De ce noir j’émergeais en ouvrant les yeux. J’étais là soutenu par Sanji, je n’arrivais à distinguer ce qu’il disait. Sa voix paressait de nouveau si loin. J’étais de nouveau en train de perdre connaissance. En fermant les yeux je remarquais que la tour était maintenant en face de nous et non dans notre dos.

« -Pourquoi reviennn….nnss ….t-onnn……………….sur nos ………. Passss ? » lançais-je en perdant de nouveau conscience.
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyLun 5 Mai 2014 - 21:58

Je débutais la marche avec un véritable enthousiasme. Il fallait croire que me faire soigner me remontait grandement le moral et que cela boostait mes compétences d’analyses. Désormais je faisais attention à chaque branchage, chaque petit grains de sable au sol. Il n’était plus possible pour nous de tomber dans un piège. Je faisais tellement attention à tout ce qui m’entourait que je calculais même la cadence de mes pas. J’essayais un peu de les calquer sur ceux de mon compagnon. C’est alors que me rendis compte de quelque chose de louche, la cadence de ses pas était fortement irrégulière. Je tournai la tête vers lui et remarquai qu’il titubait, les yeux mi-clos. Il fit trois autres pas à partir de là avant de commencer à chuter vers le sol. Par chance, je fis preuve de beaucoup de rapidité et le rattrapais avant qu’il ne s’écrase contre la terre dure sous nos pieds. Ses yeux peinaient à rester ouverts et je ne comprenais pas ce qui se passait. Avait-il été blessé lui aussi ? Je ne l’aurai pas remarqué ? Comment avais-je pu me montrer si égoïste si tel était le cas ? Je tentais de lui faire rouvrir les yeux en l’appelant par son nom et en le secouant, ce fut sans résultat. Je remarquai alors les traces de sangs sur ses lèvres et la tâche rouge sur son torse. Il avait une hémorragie. Sans penser à plus que la phrase : je dois le sauver ! Je fonçai vers la tour en le prenant dans mes bras.

Les gardes me virent arriver en courant, tenant mon compagnon et brandirent instinctivement leurs hallebardes et sabres. Je hurlais alors à leur encontre sans m’arrêter dans ma couse.

-Bandes de cons il est gravement blessé ce n’est pas le moment de jouer à vos jeux diplomatique.

La commandante sortit directement de la tour et se rua sur moi. Elle se saisit de Shiwoon et sembla moins austère et hostile qu’au par avant. Elle l’emmena alors dans la tour sans dire un mot de plus et je lui emboitais fébrilement le pas. Elle posa mon frère d’arme sur un lit et gueula deux trois mots dans une langue que je comprenais pas. Alors, trois ou quatres ninjas sortirent de derrière un rideau, tous avec un masque sur le visage.

-Je croyais que vous n’étiez pas un hôpital ?
-Nous ne le sommes pas, mais c’est notre boulot de nous occuper des ninjas qui sont bloqués à la frontière à cause de leurs blessures !
-Et qu’est ce qu’il a alors ? Il va s’en sortir ?
-Je ne peux pas vous le dire maintenant, sortez s’il vous plait !

J’étais désemparé et complètement déboussolé. Cela explique surement le fait que je sois sorti comme un bon petit toutou et que je me sois allongé contre un mur extérieur de la tour. Je me rendis alors compte de mon acte. J’avais inconsciemment fait passer mon intérêt avant celui de l’équipe et n’avais même pas fait attention à l’état dans lequel se trouvait mon compagnon. Il s’était sans doute détruit des cotes pendant l’affrontement et avait du aggraver sa blessure en poussant le brancard. Tant de courage… tant d’abnégation. C’est une chose tellement rare que je n’avais pas pensé une seule seconde qu’il pouvait dissimuler une telle blessure.

Une heure passa et finalement, la commandante sorti me retrouver à l’extérieur. Elle se plaça en face de moi, la mine déconfite, je m’attendais au pire. Mais sa mine se fit peu à peu sourire et je repris espoir. Je me surpris à espérer.

-Nous avons stabilisé votre compagnon. Nous pensions qu’il s’était perforé un poumon mais en fait, il n’avait qu’effleuré les tissus. Il avait plusieurs cotes brisées… Il ne pourra pas continuer la mission. Il devra rester alité quelques temps. Nous avons demandé une équipe de transfert de malade mais elle n’arrivera que demain. L’idéal serait qu’elle arrive aujourd’hui. Il est peut recevoir votre visite si vous le désirez, mais je ne sais pas s’il va se réveiller.

Je fis un signe de remerciement à la commandante et, tout comblé de cette nouvelle joie, je me dirigeai vers la chambre de mon compagnon. Je le vis alors sur son lit et put admirer les pansements fais avec savoir faire et précision. Je me rapprochais de son corps et fit une légère pichenette sur son front. Cela eu l’effet escompté, il commença a ouvrir les yeux.

-Dit moi, old sport, tu croyait vraiment pouvoir continuer la mission dans cet état ? Je me suis fait un sang d’encre pour toi ! Les médecins disent que tu vas être alités quelques jours. Il est cependant hors de question que j’attende l’unité de transfert médicale pour te ramener au village, je le fais maintenant. Alors si tu as encore mal quelque part dis le moi, que je sache comment je vais te transporter. Ah et à partir de maintenant plus de protestation !

Je couronnais ma phrase d’un sourire qu’il comprenait surement comme ce que c’était, le sourire amusé d’un type qui était inquiet pour son compagnon qui s’est retrouvé blessé. Mais même si le ramener signifiait abandonner la mission, je n’en avais rien à foutre, la vie de mon camarade et son bien être sanitaire passaient en priorité.
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyVen 9 Mai 2014 - 0:05


 Tout était si noir, si silencieux, si froid. C’était le néant total. Je me serais cru dans une pièce sombre avec des murs peints en noir et une ampoule noire que cela n’aurait pas été différent. C’était les ténèbres totales.  Je ne ressentais pour ainsi dire rien. Enfin presque rien parce que j’avais quand même mal. Bizarrement malgré tout cette obscurité j’avais toujours mal. A croire que même ici, la blessure que j’avais reçue aux côtes me poursuivait telle une malédiction. Le destin avait-il choisit de s’acharner sur moi même dans la tombe ?
 
C’est ce qu’il me sembla vu comment la douleur commença, au lieu de décroitre à gagner en intensité au point où j’avais la cage thoracique brulante et douloureuse.  A un moment ce fut si douloureux que le noir céda la place au blanc le plus pur qui soit. Un signe se serait dit n’importe qui, mais face à un  pareil revirement, je n’éprouvais que solitude et incertitude à cet instant, comme si plus rien ne m’intéressait. Plus rien jusqu’à ce que  je ressente comme la présence de deux personnes dans toute cette marré blanche. J’entendais en plus de cela des voix très faibles. C’était comme si les voix dialoguaient entre elles, mais restaient si éloignées qu’il m’était impossible de cerner  ce qu’elles pouvaient bien se dire. C’est alors qu’un picotement au niveau du front me fit sortir de cette torpeur qui m’avait rendu si calme pendant tout ce temps.
 
J’ouvrais les yeux avec toute la peine du monde pour essayer de me rendre compte de ce qui pouvait me poser une pareille perturbation. J’émergeais sur des plafonds blancs. J’allais déjà m’exclamer et pousser un soupir sur cet abus de blanc lorsque je  vis apparaitre à ma gauche une silhouette que je connaissais trop bien. C’était Sanji qui était là au-dessus de moi. Il sembla dire quelque chose qu’il conclut par un de ses francs sourires,  mais je n’entendis rien. Depuis combien de temps avait-il était là au-dessus de moi comme cela, je me posais déjà la question, qu’une autre me vint à l’esprit. Pourquoi était-il si souriant en me regardant. On aurait dit qu’il était inquiet. Et aussi où étions-nous ? Parce qu’on avait beau faire, c’était tout sauf chez moi ici. C’est alors que j’entendis sa voix me dire :

«-Dit moi, old sport, tu croyait vraiment pouvoir continuer la mission dans cet état ? Je me suis fait un sang d’encre pour toi ! Les médecins disent que tu vas être alités quelques jours. Il est cependant hors de question que j’attende l’unité de transfert médicale pour te ramener au village, je le fais maintenant. Alors si tu as encore mal quelque part dis le moi, que je sache comment je vais te transporter. Ah et à partir de maintenant plus de protestation !»

J’eus d’abord un petit peu de mal à cerner où il voulait en venir, jusqu’à ce que mon cerveau bloque sur le terme mission. Cela raisonna trois fois dans ma tête. De là, il y eut le déclic pour me remettre les idées en place. Moi qui avait jusque-là arboré, un regard plissé et vide accompagné d’un sourire niais, me voici qui ouvrait grandement les yeux en criant la mission en me redressant précipitamment. La chose à ne surtout pas faire dans mon état. Me voilà qui gémissait de douleur en m’arrêtant la poitrine et je pouvais constater l’inquiétude de mon partenaire vis-à-vis de moi qui se dépêcha de me recoucher en me disant d’y aller doucement et de faire gaffe. Je lui répondis à ce moment.
 
«-Je suis désolé. Chui un vrai boulet. Ma maladresse nous retarde dans notre mission. Je n’ai même pas pu éviter d’être blessé par un adversaire de ce niveau. »
 
Je serrais le point en regardant à droite avant d’ajouter : «-Je croyais vraiment que je pouvais achever cette mission avec toi, mais mon niveau est bien trop bas pour travailler avec toi. Désolé…d’être un boulet…t’en fais pas pour moi d’ici quelques heures je serais comme neuf et on reprend là où on l’a laissé la mission !». J’aurais aimé lui dire plus et être plus franc mais cela n’était pas vraiment la situation idéale pour le faire. Je savais, pour ne pas dire que je voyais littéralement dans ses yeux à quel point il s’était fait du mauvais sang pour moi, et regrettais de ne pas lui avoir fait part de ma blessure. Il avait dû se demander comment il avait fait pour ne pas l’entrevoir  et maintenant devait s’en vouloir au plus haut point par ma faute. Que pouvais-je faire pour changer ce regard triste qu’il essayait de nuancer et masquer par son sourire ?? Je me le demandais encore.
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyDim 11 Mai 2014 - 19:14

Il y a quelque chose que j’admire tout particulièrement chez Shiwoon, c’est sa capacité à supporter toutes les épreuves que les dieux lui imposent. Même lorsque ce n’est pas de sa propre faute il endosse avec bravoure le poids du monde sur ses épaules. Je le regarde essayer de se redresser puis se replonger dans son lit. Il n’est vraiment pas en bon état. Je le regarde se sentir mal pour moi, pour la mission. Plus il s’enfonce dans la culpabilité et plus cela me donne envie de rire. Il n’est même pas conscient de l’absurdité de ce qu’il palabre. J’ai bien envie de lui foutre une bonne claque pour lui remettre les idées en place mais cela serait malvenu que l’on me voit cogner sur un blessé. J’attends donc qu’il ai fini son discours pour me rapprocher du lit et lui donner une bonne claque du plat de la main, cela ne devrait pas faire très mal.

-Tu te rends compte des absurdités que tu sors ? Ce n’est pas de ta faute et j’ai juste eu de la chance. N’importe qui aurait reçu les mêmes blessures que toi et pourtant tu es là a t’apitoyer sur ton sort et à te dévaloriser. Je ne suis pas d’accord, ça ne marche pas comme ça. On s’est fait avoir, ça arrive, pas la peine d’en chier une pendule. Maintenant je vais te ramener au village, tu vas passer a l’infirmerie et on reprendra la mission là où on l’a laissé dans une semaine. Lorsque tu seras à nouveau apte à te déplacer de manière optimale !

Sur ces mots, je recule un peu de peur qu’il ne me rendre le coup. Je me place derrière le lit et le pousse vers l’extérieur de la chambre puis à travers les couloirs. J’amène le lit à l’extérieur de la tour et fait ressortir mon dragon d’argile de ma poche. Je le balance dans les airs et effectue un signe de jutsu. Le dragon apparaît, un peu plus gros qu’avant –j’ai rajouté de l’argile pendant lorsque j’ai appris qu’il fallait transporter Shiwoon-. Je regarde le dragon quelques secondes puis monte dessus. Ce dernier vient ensuite près du lit et l’agrippe de ses griffes. La commandante sort de sa tour en demandant ce qui fout tout ce raffuts et je lui souris tout en descendant de mon destrier ailé. Je m’avance vers elle et lui prend une main.

-Vous nous avez été d’une grande aide et je vous en remercie.

Je l’embrasse fougueusement avant de courir vers le dragon, je ne lui laisse même pas le temps de me gifler. En éclatant de rire je fait voler mon dragon qui tient toujours le lit entre ces grosses griffes. Celui-ci devrait bien se retrouver en équilibre et ne pas faire chuter Shiwoon (me dis-je). Je fais quelques cabrioles sur ma bête puis redescend près de mon compagnon. Je me positionne près de son lit ui vole désormais dans les airs. Je le regarde quelques secondes avec un sourire en coin.

-Je l’ai embrassé pour te montrer qu’on reviendra finir la mission ensemble. Comme ça j’essaierai d’aller plus loin on ne sait jamais ^^.

Je souris encore et check avec mon pote. Le dragon quant à lui continue son vol : destination Kumo.
Nous arrivons, Shiwoon est transporté à l’hôpital et moi je me rends au bureau du Raikage. Je gueule sur sa secrétaire une bonne demi-heure et obtient finalement d’elle un délai pour la mission. Nous avions donc à la surveiller la semaine prochaine et non celle-ci. Une autre escouade avait de toute façon été envoyée en même temps que nous pour le créno de cette semaine…
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyDim 18 Mai 2014 - 12:48

Si un jour on m’avait dit que je recevrais des leçons de morale de ce calme Sanji, je ne l’aurais jamais cru. Et pourtant, en ce jour où j’ai foiré ma toute première véritable mission, j’ai eu droit à une super tarte de sa part, qui voulait clairement me ramener sur la voie. Je m’étais complètement égaré à cause de mon échec semblait-il. Et il me le faisait clairement comprendre au travers de cette baffe, qui avait laissé des traces. Bien qu’elle ne fût pas super douloureuse, le message était passé.  Et je l’en remercie, pour ce geste qui m’avait assurément ramené sur terre. Geste bien douloureux quand même je l’avoue, et qui mériterait bien d’être rendu. Mais il semblait que ce ne serait pas pour maintenant vu qu’il avait anticipé ma réaction et s’était éloigné de moi. Encore une fois clairvoyant ce mec, mais bon ce n’était que partie remise. Me revoilà  qui retombait tranquillement dans mon lit dans mon lit histoire de me reposer, mais visiblement l’autre avait d’autre plans pour moi, car il se mit à pousser mon lit en direction de la sortie.
 
Quelle idée lui avait encore traversé la tête ? Je ne saurais y répondre à l’instant précis mais ça ne me réjouissait pas spécialement car on descendait. Pourquoi faire descendre un blessé encore alité avec son lit ? Qu’est-ce qui lui passe par la tête ? Je me le demandais en regardant son visage souriant au-dessus de moi en train de pousser mon lit. A ce moment précis, je ne sais pourquoi mais je crus l’entendre de nouveau dire que l’on n’avait pas le temps d’attendre les secours néanmoins ses lèvres n’avaient point bougé pour exprimer une quelconque idée, j’eus un léger frisson. C’est alors que nous arrivâmes à l’entrée principale. C’est là que je compris de quoi il en retournait. Il installa mon lit dans la cours et je le vis s’éloigner avant de composer  les mudras de sa technique d’invocation du dragon. Et oui, je les avais mémorisé même si je doutais totalement de ma capacité à exécuter ce jutsu fort intéressant, et j’eus bel et bien raison, car apparu alors un énorme dragon. Rien à voir avec le précédent il était dans sa catégorie de poids et de taille à lui. Il était bien plus gros que le précédent, et sa vue me fit frissonner. Pourquoi ? Et bien parce que le premier qui fut créé, avait transporté le brancard du blessé qu’on avait laissé derrière nous, et que si je ne m’abusais, celui-ci allait faire pareil. Et mon instinct ne m’avait point berné, car voilà que le dragon se saisissait du lit entre ses grosses pattes faites d’argile. Alors que je me redresse en catastrophe pour essayer de protester, je vois Sanji voler un baiser à la commandante  du site et revenir à une vitesse  folle faire décoller sa bête. Il est malade le mec.  Elle va le tuer si elle le croise de nouveau, mais bon je dois avouer que ce fut une action qui m’a bien fait rire et plu. A tel point que j’ai totalement oublié de protester et  nous voici maintenant loin dans les airs en direction de Kumo. On s’ennuie vraiment pas avec ce Bakusho je dois l’avouer. Il reste imprévisible, et ça le rend intéressant le bougre. Dommage que l’on ne soit pas dans la même équipe, ça aurait pu donner quelque chose de terrible à se confronter comme cela chaque jour. Perdu dans mes idées, je ne remarquai même pas que Sanji était descendu s’installer en bas à mes côtés. 
 
Il était tout souriant et fier de lui pour avoir eu ce baiser, et moi je me ris à sourire lorsqu’il m’expliqua que le baiser fut pour me signifier qu’on reviendrait et qu’il essayerait d’aller plus loin. Il me montrait là l’autre côté du Bakusho, la partie détendue qui court après les belles femmes. Pas si différent de moi le mec. Alors qu’on se marrait bien, on voit les lumières apparaitre au loin. C’était les lumières du village, nous étions arrivés à Kumo. Notre voyage de nuit n’avait pas duré longtemps vu la voie empruntée. Ça me faisait presque de la peine d’être rentré si vite. En réalité c’était plus la honte, et l’idée de croiser les autres membres du Senshi et de leur dire que j’avais foiré ma mission qui me mettait ainsi. Fort heureusement pour moi, rien de tout cela ne se produit. Nous nous posâmes dans la cour de l’hôpital dans le calme alors que les gardiens prévenaient les infirmières et corps médical qu’il y avait un blessé. Je fus transporté à l’intérieur du bâtiment alors que Sanji rangeait son dragon et me signifiait qu’il s’en allait. A peine le temps pour moi de vouloir me redresser qu’il était parti. Où ? Je ne le savais pas ce qui était sur par conte c’était toute la série d’exams à laquelle j’allais avoir droit.
 
Je finissais les examens et apprenais la gravité de mon cas. Ce n’était rien de très grave, mais j’avais failli y passer pour cela, ce qui me vexa encore plus dans mon lit.
«-Comment ai-je fait pour me faire blesser si facilement en pleine mission ? Suis-je donc si pathétique une fois hors du village ? Mon niveau serait-il si bas ? Je dois m’améliorer oui je dois devenir meilleur !»
Finissant de dire cela, je me levais du lit et me couchais par terre prenant soin de me préparer  à la douleur qui serait peut être ressentie. Je serrais les dents et commençai à faire des pompes d’une main.
« -Faible ou pas, je suis un soldat, et je deviendrais le meilleur qui soit !»

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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyVen 23 Mai 2014 - 17:56

Une semaine… Une semaine et je me tiens là devant l’imposant bâtiment. Je respire un bon coup, je sens l’air frais remplir mes poumons. Je sens le vent du nord passer entre mes cheveux. Je perçois les rayons du soleil sur la peau nue de mes bras. Je me sens bien. Parfaitement reposé et complètement opérationnel. J’ai passé toute la journée a apprécier la routine du métro commando dodo. J’aimais bien d’ailleurs. Mais tout à une fin et comme je l’ai dit je n’avais qu’une semaine avant de reprendre la mission. Je sors donc une cigarette et la porte à ma bouche. Je l’allume de mon briquet fétiche et je savoure. Je savoure ce moment de tranquillité car je sais bien que je n’en aurais aucun autre, au moins pendant une semaine. Je m’avance lentement vers les marches de l’entrée de l’hôpital et je balance ma cigarette en bas des marches. Je pousse alors l’imposante porte des urgences.

Je passe à travers les couloirs trop blanc et dont l’odeur me soulève le cœur. L’aspirine ne m’a jamais plu et ne me plaira sans doute jamais. Je pousse donc les portes qui me mènent petit à petit jusqu’à la chambre de mon bon ami qui m’attend surement. Je me retrouve enfin en face d’elle. Je m’arrête et un petit sourire s’affiche sur mon visage. Vais-je le retrouver en train de s’entrainer, ou bien au contraire en train de dormir comme un loir. Connaissant le gars, il sera surement en train de faire des pompes… Je pousse donc la porte, je sens le courant d’air de la chambre souffler sur mon visage. Je passe ma tête à l’intérieur et peut m’apercevoir que mon ami n’a pas changé, toujours le même comportement. Je ne suis pas vraiment surpris en le voyant. Je me contente ainsi de pénétrer dans la chambre et de lever les mains vers le plafond comme pour signifier quelque chose d’inéluctable.

-Je sais que ce n’est pas toujours cool mais on doit repartir en mission. On a pas trentes-six solution cette fois on devra ètre suffisamment prudent pour ne pas se faire mettre H.S. dès le premier jour. Je sais bien que nous sommes tombé dans un piège mais nous allons devoir faire preuve de plus de vigilance donc.

Je m’approche de mon ami et pose une main sur son épaule. Il a l’air en parfaite santé à présent. Je lui souris et lui montre une cigarette que je sors de ma poche.

-Je te promets de ne pas y toucher avant que l’on finisse la mission si nous partons tout de suite.

Je range la clope dans un étui approprié et je savoure le fait que nous parto
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyJeu 29 Mai 2014 - 22:19

La pause d’une semaine dans la mission est passée si vite, mais m’a également semblée si longue. En effet, j’avais l’impression que c’était hier que j’étais rentré dans cet hôpital, mais en même temps que ça faisait des siècles que j’étais cloué ici. A tel point que j’ai eu le courage de fuir l’hosto le temps d’aller à la grande assemblée organisée par le Godaime avant d’y retourner et reprendre mon rythme habituel .Rythme que j’avais adopté dès le premier soir de mon entrée ici, à savoir : deux séries de trois mille abdominaux, coupés par deux séries de cinq mille flexions, elle-même coupées par des séances de méditation, afin de développer non seulement ma force physique mais également ma force intérieure.

Je dois l’avouer que ce programme fut super éprouvant mais aussi vachement valorisant à la longue. En effet, avec les séances de sauna tous les deux jours, j’avais un peu fondu, mais travaillé ma capacité aérobie. En plus de cela, j’avais également  légèrement en grosseur de muscles. En effet, ces derniers s’étaient aplatis légèrement mais s’étaient bien plus endurcis. J’étais donc devenu un peu plus fin, mais mes muscles bien plus puissants, plus élastiques, et mon corps bien plus robuste, mais également bien plus léger et souple. Les effets de cette semaine ne semblaient pas trop grands à vue d’œil. Mais une chose était sure pour moi, je n’étais plus le même qu’à mon arrivée ici. Etait-ce cette semaine d’entrainement ? Etait-ce ce qui fut dit à l’assemblée générale il n’y a pas eu si longtemps ??  La raison était encore inconnue, mais en cette journée qui annonçait ma sortie de l’hôpital. J’étais si bien que je choisis de méditer juste.

M’asseyant dans mon lit, je croise les pieds et ferme les yeux en me concentrant sur mon chakra que je laisse s’écouler le long de mon corps et tout autour.  Je suis tellement concentré que je ne me rends même pas compte que ce que je prenais pour du chakra n’est en fait que de l’Hikariton, jusqu’à ce que j’ouvre les yeux et voit les vapeurs lumineuses que dégage mon corps. Je pris d’une immense  joie, et décide de fêter cela en faisant quelques tractions sur le bord de la fenêtre. C’est alors que je fais cet exercice que mon ami Sanji entre dans la pièce tout sourire aux lèvres. Comme d’habitude, il s’inquiète de mon état psychologique et pose sa main sur mon épaule en me disant que si on part tout de suite, qu’il ne touchera pas à la cigarette pendant toute la durée de la mission. De quoi bien me faire ouvrir grandement les yeux et lui dire qu’on fonce en descendant du lit pour prendre la direction des toilettes, toilettes dont je ressors quelques minutes plus tard, ayant enfilé ma tenue noire et grise qui laisse paraitre mon tatouage blanc à l’épaule.

«
-Ok Sanji allons finir ce boulot en suspens.» Lance-je en mettant mon sac au dos, tout en arborant une mine sérieuse comme jamais.
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C EmptyMar 30 Sep 2014 - 20:26

Après des débuts aussi laborieux que ceux du Dentô, on ne pouvait surement que faire mieux au prochain essai. Et c’est dans cette optique qu’il s’était préparé jusqu’au moment où il devrait retourner au poste-frontière et reprendre la patrouille là où il s’était arrêté. Il suivait Sanji encore une fois sur ce tracé qu’ils avaient emprunté une semaine auparavant. L’allure cette fois-ci était bien plus soutenue et accrue que lors du premier voyage. Le Dentô mit du temps à s’en rendre compte, mais lorsqu’il eut fait cette remarque, il fut envahi par de la suspicion et de la joie. Pourquoi de la suspicion ? Et bien tout simplement parce que l’allure du Dentô était simplement le double de celle de précédent aller, et malgré tout cela, Sanji restait devant lui. Les faits parlaient d’eux même, le Bakusho avait surement passé cette dernière semaine lui aussi à s’entrainer. Mais à quel point pour tenir l’allure du poing ardent ?

Il observait son partenaire et en profitait pour scruter les alentours en réfléchissant. Sanji le paresseux tenait le rythme, il s’était beaucoup entrainé. L’affronter de nouveau. Telle était la nature de l’idée qui se profilait de plus en plus dans l’esprit du cheveu en pétard alors qu’il se hissait jusqu’à la hauteur de ce dernier. Il lança quelques petites piques amicales histoire de dire qu’il avait remarqué, et un dialogue plutôt marrant s’installa entre les deux. Ils étaient en mission et pourtant se voulaient si détendus. C’était presque comme ce soir-là à ce bar, une atmosphère de complicité et d’amitié qui faisait miroiter au jeune garçon une future et longue amitié avec ce fumeur invétéré qu’était Sanji, sauf si l’avenir choisissait de se retourner contre eux.

Voilà un moment déjà qu’ils avançaient et ils avaient déjà atteints la zone où avaient eu lieu l’affrontement. L’endroit était toujours dans l’état dans lequel ils l’avaient laissé. Aucune modification apparente de la zone. Les forces du poste-frontière n’étaient donc pas venues inspecter les lieux ? C’était plutôt surprenant de leur part. Shiwoon ne manqua pas de faire un sarcasme à ce sujet.

«-J’ai pas vraiment mon mot à dire à propos de comment devraient se faire les choses mais, après cette attaque, ils ne devraient pas lancer une enquête et rester à l’affut à ce poste-frontière ? Je veux pas dire mais ce n’est pas spécialement loin d’eux !
-Que veux-tu que je te dise ? Peut-être qu’elle a demandé à ses hommes de ne pas le faire pensant qu’on passerait la voir encore!
-C’est sûr qu’après m’avoir vu une fois qu’elle a passé ses nuits à rêver de moi… Haha !
-Revient sur terre Shiwoon ! Elle rêvait de moi… Après tout, c’est moi qui l’ait embrassé et pas toi !
-Raison de plus pour qu’elle ne puisse pas te saquer hahaha !
-Haha, garnement, enfin, on fait quoi on va y jeter un coup d’œil ?
-Si tu tiens à te faire étriper pour ma part je ne dirais pas non, dans tous les cas, on doit tôt ou tard y aller avant de rentrer, du moins moi, histoire de dire merci!
-Mouai… On y passera à un moment ! Pour l’instant avançons encore un peu et reposons-nous si tu veux bien, je fatigue un peu là !»

Le silence du Dentô fut interprété comme un oui par son équipier qui descendit des branches après qu’ils aient avancé de quarante kilomètres de ce précédent point de repère. Le Bakusho plongea sa main dans son sac d’argile et en sortit un tas qui diminua à vue d’œil en prenant la forme de plusieurs mouches qui se dispersèrent.

«-On va s’arrêter là pour le moment si ça te dérange pas, suivre ton rythme était un peu trop juste pour moi…À quoi tu carbures toi?... Enfin, mes mouches sauteront sur tout ce qui se rapprochera de nous avec une forme humaine donc on peut se détendre un peu.
-Ok»

Le groupe paraissait calme au premier abord, mais le visage du Dentô exprimait clairement à quel point il bouillonnait. Dans cette zone il était tombé une fois déjà, il devait rectifier le tir maintenant.
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Message(#) Sujet: Re: Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Ce métier me fait chier! [PV Shiwoon] C Empty

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