Trop tard. Kal avait été mis au courant des récents évènements que trop tard, à tel point qu’il avait vite compris qu’aller à Tsuchi no Kuni lui serait impossible, tant il serait arrivé après la bataille. Un retard de quelques jours, ce n’était pas la peine de tenter, surtout quand on ne faisait pas partie des shinobis « prêts » à être utilisés. Car depuis quelques mois maintenant, Bakushô Kal était devenu un shinobi aux objectifs secrets, employé par le Raïkage, ancien ami de son oncle.

Aller s’occuper des prisonniers de Kiri, rendre visite et parlementer avec Kentaro Hattan le Mizukage et approcher Konoha… En plus d’être libre de voyager à la recherche d’informations. Si la dernière étape du programme avait été plus délicate, et rapidement avortée par le Sommet de Kage et cette histoire de Furyou, ce fut surtout la création du Shûkai qui bouscula tous les plans du balafré.

Une missive complète et polie, adressée bien évidemment à Kumo, fut envoyée par un faucon messager, alors que Kal était arrivé à Tsuchi no Kuni, après le drame. Et c’est quelques jours plus tard qu’il en reçut la réponse. Karasu Tsumei acceptait de l’envoyer devenir un membre à part entière du Shûkai. L’idée ou plutôt la philosophie de cette Alliance était quelque-chose qui avait légèrement séduit le Genin. Si Kumo resterait à jamais son principe premier, cette nouvelle organisation allait peut-être devenir plus qu’une couverture : un second principe.

Car s’il y avait bien quelque-chose que Kal devait dénigrer dans les villages shinobis, c’était la facilité avec laquelle ils pouvaient guerroyer. Et quand on est dans la hâte, on est loin de penser à tout. C’est pour cela qu’il y a toujours eu des victimes collatérales. Et si Kumo n’était pas le pire, les motivations de l’Alliance des Pays Neutres étaient louables.

Bonjour, je souhaite demander asile auprès du Shûkai. Je suis un ancien Kumojin qui a été banni pour absence de longue durée.

Un mensonge qui n’en était qu’une moitié, en réalité. Sur les papiers officiels, le Raïkage et lui-même s’étaient entendus sur cette raison, totalement véridique dans les faits. De fait, même si on tentait de vérifier cette information, on n’y verrait que du feu.

Le garde à qui il s’était adressé semblait exécuter une sorte de routine. L’Alliance devait attirer beaucoup de monde, surtout des Nukenins. Dans ses souvenirs, Kal n’en avait jamais croisé de réellement importants, hormis peut-être Oterashi Yanosa. Mais il n’allait probablement pas se trouver ici… Et puis ce n’était de toute façon pas réellement important.
Ce qui était important. C’était la suite.

La structure du Shûkai se formait petit à petit, mais une telle industrie possède un effet bien trop attirant pour que les mieux informés ne soient tenus au courant, aussi, les manches retroussées, Zassou décida de prendre part au filtrage des arrivées. Les gardes, on leur reprochait souvent la lenteur, mais les hauts gradés savaient que derrière cette lenteur se cachait une simplicité d'esprit notable, bien que respectable. Mieux valait préserver l'arbre des parasites avant qu'il ne soit "trop tard", comme dirait l'autre.

Le temps est contre celui qui élève son chien pour protéger son troupeau alors que le printemps approche. Les loups affamés ne craignent pas une jeune bête à peine capable d'aboyer. Ici, je considère les gardes comme les chiots. Nous autres les plus lucides avons le rôle de tuteur, aussi, mes passages réguliers aux portes profitaient et au Shûkai et à ses protecteurs les plus directs. Aux portes, se bousculaient généralement bouviers et marchands, troupes et investisseurs. Heureusement, tous nos shinobis savaient reconnaître ceux qu'ils avaient un jour côtoyé ou combattu, je parle bien-sûr des Nukenins et des autres.

L'un des "autres" se faisait justement contrôler alors que la Tôhatsu, forte de l'énergie nouvelle prodiguée par la création de l'Alliance, venait en renfort, en instructeur. Généralement, celle qui se fit un jour nommer "Lieutenant Tôhatsu" était peu regardante sur les arrivées Kirijins et Nukenins, bien que pour les premiers elle s'assurait de faire remonter des dossiers pour le moins complets et pertinents aux instances supérieures pour le moment qualifiables de fantoches. Ici, c'est l'expression "ancien Kumojin" qui aiguisa sa curiosité. Comment ? un simple garde pouvait-il décemment s'occuper d'un dossier aussi complexe en des temps aussi délicats ?

Avant que le garde ne termine son "inspection", la jeune Zassou fit irruption dans la conversation à l'aide d'une troupe ma foi très cordiale.

-Je m'en occupe. Veuillez me suivre dans les bureaux, Monsieur ?

Au diable la réponse et son avis, j'étais gradé de l'Oda et je commençai dès à présent à passer l'épaisse arcade de marbre. Les "bureaux" étaient en fait de simples bâtiments aux allures de cubes de la même couleur que les murs. Bien-sûr il rentra le premier.

-Bien, dit-elle en allumant sa cigarette, asseyez-vous. Nous n'avons pas pour habitude de recevoir des Kumojins par ici, aussi je vais vous demander si vous avez réussi à retirer votre dossier avant votre départ, sans quoi je vais vous demander de remplir un premier formulaire qui s'ajoutera au dossier que je commence dès à présent. Elle présenta une simple petite feuille pré imprimée.

Formulaire:

Alors que le garde semblait bientôt en avoir fini, une jeune femme arriva. De par sa légère prestance, Kal douta que ce soit une kunoïchi. Mais tout était possible, aussi bien que ça en soit une que l’hypothèse selon laquelle on laisserait des civils s’occuper de tâches administratives. Après tout, le Shûkai était une toute nouvelle organisation qui devait avoir son système propre et unique. Et le balafré espérait ne pas avoir trop à en souffrir. Car comme il l’avait déjà pressenti, cela pouvait être son deuxième foyer…

Bakushô Kal.

Inutile de lui mentir. Son identité était véritable et son historique l’était devenu aussi, de façon officielle. Un Kumojin retiré des forces de son village pour trop longue absence. Que ce soit par écrit ou dans les faits, rien n’était faux là-dedans.

Il suivit la jeune femme, qui ne s’était d’ailleurs pas présentée. Un bureau relativement simple, aussi bien dans la forme que dans les baraquements. Il s’assit lorsqu’on lui tendit un petit formulaire, alors que l’inconnue s’était préparée à de petites bouffées de tabac. Intéressant.

Guettant quelque-chose avec lequel écrire, Kal se rappela avoir bien compris à quel genre de personne il avait à faire. Si le garde s’était montré si courtois en présence de cette femme, c’était forcément qu’elle n’était pas n’importe qui. De la simple membre à une gradée de l’Alliance. Mais à la vue de ce bureau et de la plutôt simple tâche qu’elle s’était attribuée, il y avait tout le haut de l’échelle des possibilités qui s’effaçait. C’était possiblement une personne importante, mais pas de quoi s’inquiéter. Pourquoi s’inquiéter, d’ailleurs ? Il n’y avait pas la moindre raison pour l’ex Genin de s’en faire.

Je ne suis pas retourné à mon village depuis longtemps. Mais je vais vous remplir ça.

Sur quoi il se mit à la tâche pendant deux minutes, puis tendit le papier à son interlocutrice. Il avait écrit de façon inhabituelle, juste au cas où. Une simple précaution qui ne pouvait rien lui amener de mauvais, bien au contraire. Quant à ce qu’il y avait écrit. Rien de complexe : la pure vérité. Il n’était pas venu ici pour mentir. Du moins, pas pour le moment. Et il espérait fortement que ça n’allait pas changer.

Spoiler:

Pas de signe de résistance, pas de parole évasive, bref, aucun mystère ne transparaissait. Seulement, à qui s'adresser ? A l'homme de 22 ans ou au genin ? Ces deux statuts n'allaient pas vraiment ensemble, il faut le dire. Mais qu'avions-nous là ? Un déserteur ? Ces histoires farfelues n'entraient pas dans les cases...

-Vous dites vous être absenté de Kumo, soit. Dois-je vous considérer comme un déserteur ? Je pense que oui, un genin n'a pas le droit de sortir de son village sans un supérieur, de mémoire.

C'est ce que mon expérience face aux Konohajins m'avait appris, tout du moins. Je n'aime pas ce genre de situation, on ne sait jamais quoi penser... Kumo pouvait très bien envoyer un espion, et ce que j'avais devant moi n'avait rien du shinobi parfait, il m'était donc possible de penser que c'était justement ce pour quoi il était là. Qui accuserait l'aveugle de voyeurisme ?

-Mais comme vous devez déjà le savoir, nous sommes peu regardants sur ces détails, nous accordons la seconde chance à qui sait la saisir. En revanche, bien que genin, vous portez un nom plutôt... connu. Bakushô, ça me dit quelque chose...

Tout le monde connaissait le nom de Bakushô, il faisait après tout parti de la culture shinobi. Récapitulons: Un Bakushô genin déserteur.

-Au-delà de ça, j'aimerais savoir si oui ou non il vous est déjà arrivé d'opérer en territoire Kusajin, Takijin, Torijin, Yukijin voire même Tsuchijin. Si oui, j'aimerais connaître les détails. Et le mensonge ne vous sera d'aucune aide, un jour ou l'autre, nous saurons ce qu'il en est. Je vous recommande la franchise.

Je levai le doigt avant toute réponse. Il me fallait maintenant être claire. Je ne pouvais tolérer un usurpateur au sein de nos forces.

-Dites m'en plus sur votre passé et sur votre "absence". Je ne vous cache rien, si j'accepte de prendre la responsabilité de votre intégration, ce n'est pas pour vous lâcher dans la nature impunément. Vous ne connaissez peut-être pas encore assez bien les forces alliées pour savoir ce qu'est l'Oda, mais je peux vous assurer qu'en étant un membre à part entière, je saurai quant à moi si VOUS êtes néfaste ou non. Alors dévoilez votre jeu si vous pensez qu'il ne mettra pas en péril votre intégration, dans le cas contraire, quittez la ville dès à présent. Nous sommes justes, pas imbéciles.

Elle parlait définitivement trop. C’était d’ailleurs une chose étrange, puisque Kal n’avait jamais pensé depuis ces quelques minutes où il avait fait connaissance avec la jeune femme, qu’elle était du genre bavarde. Etait-ce là une qualité ou un défaut ? Le début semblait logique et plutôt respectueux, mais vers la fin, son discours était devenu brumeux et agressif. Quelque-chose avait du l’amener à agir de la sorte. Pourtant, le Bakushô n’avait rien écrit de faux. Aucun mensonge et donc, aucune raison de vouloir se montrer hostile ou diablement attentive. Elle voulait prendre toutes les précautions possibles.

Il y avait deux raisons possibles à cela. La première, était la moins probable, c’est que tout simplement la jeune femme soit chargée de son intégration de manière plus approfondie. C'est-à-dire que si jamais Kal ou n’importe quel autre homme qu’elle avait pu recruter ou accepter commettait le moindre écart, c’était sur elle que ça retomberait. S’il n’y avait que ça, elle aurait juste eu besoin de parler sans trop évaser. Alors seconde hypothèse : le Shûkai n’aimait pas les shinobis des villages cachés même s’ils ne rentraient pas dans véritablement dans cette catégorie. Après tout, le balafré restait un ancien de Kumo, village qui avait participé comme les trois autres à la Guerre pour l’Indépendance. D’énormes précautions voulaient être prises, mais à quel prix et dans quel but ?

Je n’ai jamais agi, durant mes missions, en territoire extérieur. Mon ancien grade ne me le permettait pas. Quant au fait que je ne sois plus des leurs, c’est tout simplement un accord que j’ai passé avec les dirigeants. Mon absence avait du mal à être tolérée. Quant à moi, je n’étais plus vraiment sûr de ce que je voulais.

Il aurait sans doute pu s’arrêter là, mais c’est dans l’excès et dans des discours sans équivoque que l’on reconnaît les grands parleurs… et les grands manipulateurs.

Excusez mon initiative, mais je vois bien votre méfiance quant à mon égard. Sachez que je ne suis pas venu ici pour être surveillé ou être remis en cause. Je ne suis pas un criminel, vous pourrez vérifier. Alors veuillez m’épargner tout cela, car c’est cette forte méfiance voire hostilité envers autrui qui a conduit nombre de clans et aujourd’hui villages cachés à se faire la guerre.

Aucune menace, et pourtant des mots bien plus violents. Etre comparé dans le comportement à un village shinobi, voilà qui n’allait probablement pas plaire. Et pourtant…

Les raisons restaient trop floues pour que l'on formule des phrases claires sur le passé du shinobi. Qu'il soit mal toléré, certes, mais de là à quitter un village, il devait y avoir une sale histoire derrière cela. L'une des mèches de la Tôhatsu vint trouver de quoi écrire et commença à tracer les symboles formant les mots sur une feuille vierge alors que la kunoichi, le pied fermement posé sur sa chaise, continuait à tirer sur sa cigarette. Elle ne sentait pas de mensonge et se tenait devant elle un Bakushô exilé porteur d'une philosophie et d'un regard sur le monde déjà bien mûr, philosophie qui ne pouvait qu'apporter du bon. Rien à craindre, donc ?

Nous y allions toujours un peu fort, c'est vrai. Mais c'est souvent le prix de la réussite. Les pièces les plus faibles craquent vite sous la pression, laissant la place aux plus solides. Laissant libre court à ma plume quant aux notes que je laissais aux côtés du récit et des impressions, je m'empressai de détendre l'atmosphère, histoire de considérer celui à qui je n'avais pas encore décliné mon identité.

-Il faut nous comprendre, nous avons bien plus d'ennemis que l'on ne veut bien croire, et je pense que vous avez assez côtoyé les milieux claniques pour comprendre que nos anciens adversaires sont loin d'avoir abandonné leurs dessins. Je ne dis pas pour Kumo, et je ne connais les Bakushô que de nom, mais même Kiri vaincu, il reste les fourbes de la Feuille et les imprévisibles du Sable. C'est vrai que nous autres Tôhatsu avons un sang au moins aussi chaud que les Suzurane, mais ce n'est pas dans notre politique de briser l'inconnu. Il n'y a que ceux que vous avez quitté qui pensent ainsi.

Il était compatible avec le Shûkai, mais il n'en n'était pas encore imprégné, on pouvait au moins avancer cela.

-Si vos dirigeants savent vraiment que vous êtes ici, alors je vais vous demander si vous pourriez représenter un danger éventuel pour le Shûkai. Ancienne querelle interne, offense à un clan, un dirigeant et cetera... Oh, et je vais vous demander votre ancienne plaque Kumojin, aussi.

Une de mes mèches vint remplacer mon bras, j'étais bien trop petite. Venait ensuite le tournant décisif de l'entrevue. Avec sa plaque dans les mains, ma question serait bien plus frappante.

-Êtes-vous sûr que ce n'est plus de Kumo mais du Shûkai que vous répondrez dès à présent ?

C’était maintenant la carte de la compréhension qui était jouée ? L’inconnue savait parler, de façon relativement soignée et structurée, mais elle ne semblait toujours pas pleinement convaincue par ce que le balafré lui avait dit. Elle allait sans nul doute vérifier tout cela, mais dans ce cas, pourquoi continuer ? Le mieux aurait été d’attendre, de voir et ensuite de confirmer ou non les choses. Plus le dialogue avançait plus Kal voyait en l’inspectrice une vision trop préventive du Shûkai.

Elle parlait de Konoha et de Suna, rappelant alors la destruction de Kiri. C’était donc une contradiction qu’elle s’apportait elle-même, puisque c’était justement de cette destruction que le comportement des villages shinobis pouvait changer. Et puis, même si Kal avait eu des échanges avec le nouveau Raïkage, ce n’était sans doute pas le cas de la femme qu’il avait en face de lui. Comment pouvait-elle mettre Konoha et Suna dans un bol à part ? Kumo restait un village shinobi.

Vérification de la dangerosité des antécédents. Comme si un Genin allait pouvoir inquiéter les autorités de l’Alliance. Trop préventive, beaucoup trop. Kal n’aimait pas se répéter, et commença même quelque-part à s’agacer de cette discussion. Il avait pourtant été clair.

Je vous l’ai pourtant dis, je suis juste séparé de mon village, sans y avoir commis le moindre crime.

Sur quoi il enleva son bandeau de Kumojin tout en laissant échapper un soupir qu’il ne dissimula pas. Il espérait que toutes les personnes du Shûkai ne soient pas aussi… paranoïaques et insistantes que cette jeune femme.

Il posa sa plaque sur la table, et la rapprocha de son interlocutrice. Sur quoi il décroisa les bras, et posa son coude droit sur la table. Tout en esquissant un léger sourire, le Bakushô pointa gentiment l’inspectrice de son index.

A vous de me le dire.

C’en était fini. Plus aucune question, il avait déjà donné bien trop de réponses semblables. L’heure était maintenant à la conclusion. L’Alliance allait-elle se voir pourvue d’argile, ou Kumo allait-il retrouver son balafré ? C’est d’un regard insistant que Kal attendait la réponse. L’Alliance des Pays Neutres… Le Shûkai…

-Tromper sa femme n'est pas un crime véritable, mais je ne sais pas si c'est elle ou le boulanger à qui vous avez dérobé une sucette, et donc, chez qui vous avez commis un crime que vous devez craindre le plus.

C'était évidemment rhétorique. Le vrai shinobi est lucide et attentif à son environnement, il sait différencier le profitable du préjudiciable. Mais bon, la Tôhatsu voulait bien compter sur l'intelligence apparente du Bakushô pour avoir signifié les choses en ce sens, au pire, c'est lui qui se retrouvera relégué au rang de simple gus, pas elle. En parlant de place, elle prit place sur la chaise de façon plus civilisée et termina de relire le dossier encore incomplet. Elle prit le bandeau sans quitter sa feuille des yeux et répondit de la même façon.

-On ne pourra pas dire que je vous force...

Ma main vint dégainer un kunaï et, sans même prêter réelle attention à la plaque, dans un geste machinal, impersonnel, je tranchai l'insigne de Kumo. J'ajoutai la plaque et ma signature au dossier que je rangeai dans une pochette prévue à cette effet. Après avoir marqué "Bakushô Kal" sur la petite vignette blanche et estampillé la fin du dossier de mon nom, j'étais parée à en terminer avec cette entrevue fastidieuse.

-Bien, votre dossier sera complété au QG où vous serez ausculté, et testé. Vous bénéficierez d'un logement de fonction, à moins que vous n'ayez de quoi en assumer un vous-même, sans quoi vous n'aurez pas le choix. Vous serez également affecté à l'une des trois factions du Shûkai. Voilà, dit-elle en procurant à l'ami Kal une petite carte de la ville vous volez à présent de vos propres ailes, je remets votre dossier au QG quand j'ai terminé.

Elle se leva et, en ouvrant la porte, présenta sa main.

-Dès à présent vous êtes des nôtres, Bakushô. Bienvenue dans l'Alliance, et puissent la liberté, l'égalité et la fraternité guider vos actes.

HRP: