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![En r'tard, en r'tard, j'ai rendez-vous quelque part [PV Kösa] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: En r'tard, en r'tard, j'ai rendez-vous quelque part [PV Kösa] Sam 8 Nov 2014 - 21:21 | |
| Réveillée en sursaut, c’était le moins que l’on puisse dire. Il faut avouer que ma grand-mère à une façon bien à elle de faire sortir du sommeil même le plus gros dormeur. Si le verre d’eau froide, un maximum de bruit et le soulèvement de matelas fonctionne pour la plupart, je dois avouer être une personne qui quand elle dort, dort très bien et très profondément. Ce qui fait que j’arrivais souvent en retard aux cours. Mauvaise idée, car Akii Shiraishi étaient très à cheval sur les règles et la discipline. Le retard et pire encore l’absentéisme était presque punissable de… Je n’osais l’imaginer, je m’estimais déjà très heureuse d’être sa petite fille.
Quoi qu’il en soit, je me réveillais souvent avant qu’elle ne fasse quelque chose, je devenais méfiante, tellement que mon cycle de sommeil s’était raccourci et que le matin, je ne dormais plus que d’un œil. Mais pas cette fois. J’avais eu chaud et c’était le cas de le dire, elle avait mis le feu à mes draps. Même si je venais à la détestée quand elle faisait ça, c’était ma famille, et je ne lui en voulais pas longtemps. Enfin le tout s’était bien terminé, j’étais toujours en vie et en un seul morceau, j’écopais juste d’une belle brûlure sur la cuisse et le bras droit. Rien que le temps ne saurait soigner.
« Tu es en retard, Yuuka »
Je poussais un soupir et répondais à ma grand-mère sur un ton calme et posé.
« Je sais, bizarrement mon lit a pris feu et j’ai dû m’en occuper avant de venir. De plus je n’ai qu’une connaissance limitée pour ce qui est de soigner les brûlures, alors pardonne mon retard mais j’avais à faire. »
L’incident de ce matin n’allait pas m’empêcher de faire mes missions quotidiennes. Ce fut donc de meilleure humeur que je me dirigeais vers le bureau des missions. En chemin je rencontrais des amies avec qui je discutais brièvement de choses futiles, un peu de légèreté avant de commencer le travail sérieusement n’avait jamais fait de mal à personne. Cependant j’évitais soigneusement les garçons, les ignorant tout simplement, ils ne méritaient pas un regard de ma part, encore moins une parole. Les habitants de Suna avaient eu du mal à se faire à notre façon de penser en ce qui concernait les hommes mais ils avaient du s’y faire, nous n’aurions pas changé notre vision de la chose.
J’avançais doucement, appréciant l’air frais de l’hiver. Même si nous étions à Suna, l’hiver se ressentait, certes moins grâce au climat « tropical » mais le vent n’apportait pas la chaleur habituelle. J’arrivais à un embranchement, le centre ville était animé comme chaque matin, je pris donc les petites ruelles, raccourcis bien pratique pour éviter les rencontres indésirables et surtout gagner un maximum de temps. Malheureusement, ce n’était définitivement pas mon jour. Au bout de la ruelle à ma droite, j’aperçus une troupe de quatre personnes et une cinquième par terre. Mon sang ne fit qu’un tour quand je vis que la personne au sol était une jeune fille entourée par ses quatre bourreaux, des garçons. Sans attendre je me dirigeais rapidement vers eux, la colère dans les yeux, et en pris un par le col avant de le jeter derrière moi. Les autres se retournèrent dans ma direction, se demandant qui osait s’en prendre à l’un des leur. Je pu lire la surprise dans leurs regards avant que la fureur n’en prenne possession. Ils devaient avoir mon âge, peut-être plus, mais cela m’était égale. Je voulais qu’ils ressentent ce que cette fille avait ressenti quand ils s’en étaient pris à elle. D’une voix méprisante, je dis.
« Je vois que vous avez besoin d’être quatre pour vous en prendre à une jeune fille, en même temps je peux comprendre, quand on vous voit… On ne voit que des trouillards, obligé d’être en bande pour avoir ne serait-ce qu’un minimum de courage. Et vous osez vous appelez des hommes ?! Bande d’idiots !!! »
Je devais avoir parlé trop fort car des bruits de pas se firent entendre et je vis les quatre partir rapidement en faisant mine qu’il ne s’était rien passé mais en me foudroyant du regard, regard que je leur rendis plus meurtrier. La jeune fille se releva et me remercia gentiment avant de repartir. Je repris mon chemin vers le bureau, maintenant je devais surement être en retard. |
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