Quatorze jours étaient passés. Il y a exactement deux semaines, le messager envoyé par sa Majesté avait décliné les intentions et les ordres de cette dernière. Simple et à la fois complexe pour ceux qui dirigeaient les villages shinobis. En effet, laisser le sceau renfermant Gogyou Makka, le Furyou qui leur avait fait tant de mal ne pouvait pas être accepté, ou plutôt décidé à la légère. Mais d’un côté, devant l’homme qu’ils avaient pu voir, devant ce « messager » dont ils n’avaient jamais pu ressentir la présence même en lorsqu’ils l’avaient vu, comment penser que l’avertissement qu’il voulait délivrer aurait pu être un mensonge ou des paroles exagérées ?

Ce dernier n’avait d’ailleurs pas disparu complètement, et s’était tenu aux ordres. Il avait écouté les derniers débats de ce Sommet des Kages, et avait rapporté le tout à sa Majesté. Tsuchi no Kuni, voilà le lieu où ils allaient déplacer le sceau de Gogyou Makka. Et ils allaient bien entendu le faire garder par certaines bâtisses ou autres moyens spéciaux en plus de nombre de shinobis venant des quatre villages.

De plus, Kiri allait aussi être renforcé, vu que c’était l’ancien lieu où était gardé ce sceau. Mais qu’importe, le plan de sa Majesté avait depuis le début été pleinement tracé. Et son armée ainsi que lui-même allaient le suivre.

Kiri explosa à divers endroits. Sa Majesté avait pris seulement deux Furyous avec lui, les autres s’étant rendus à Tsuchi no Kuni. Depuis le début, ce n’était pas le sceau de Gogyou Makka, ce triste Furyou de première génération, que Monwa voulait tant. Non, c’était la punition du monde shinobi. Celui qui avait fait tant de mal aux créateurs, à la Terre et à tant de monde. La paix devait régner, et cela allait passer par la destruction du village caché le plus barbare. La première force du monde allait s’écrouler.

Shinobis de Kiri, l’heure de votre péril a sonné. La paix réclame vengeance.

Une annonce faite du sommet du Palais du Mizukage, lieu qu’il avait choisi pour la symbolique qu’il offrait. Est-ce que ce dernier allait d’ailleurs venir ? Probablement. Mais qu’importe au final : ils allaient tous être punis, qu’importe leur nombre, qu’importe leur rang.

Spoiler:

L’espace d’un instant, il se demanda s’il n’était pas en train de rêver – de cauchemarder plutôt. Allongé au sol, le regard perdu dans le ciel nuageux, les gouttes s’écrasaient sur son visage, ruisselant le long de sa peau pour aller rejoindre la marre rougeâtre dans laquelle il baignait. Un mélange de gravats, d’eau, de chair, de sang. Ses oreilles bourdonnaient, ainsi les sons autour de lui semblaient provenir d’une autre pièce. Hayato était couvert de sang, mais ce n’était pas le sien. Egratignures sur le front, sur les membres, mais pas de réel dégât. Il était vivant. Par contre, difficile d’en dire autant pour la vingtaine de corps jonchés autour de lui. Lentement, il pencha la tête sur le côté et tomba alors face à face avec Okazaki, le visage figée dans une expression de terreur.

Il s’était retenu de lancer le fameux : « ça va ? » de peur que personne ne réponde. Tout avait été tellement soudain. Deux semaines plus tôt, lors du sommet, les villages étaient finalement parvenus à une sorte d’accord. Mais ça avait également été le début des « problèmes ». Vous irez à Kiri pour renforcer la sécurité, qu’on lui avait dit. Parce qu’ils ne sont pas assez grand pour se défendre eux-mêmes peut-être, leur avaient-ils répondu, sans grande conviction – ce n’était pas comme si on tenait compte de son avis. Et sans trop comprendre le comment du pourquoi, il s’était retrouvé à errer dans le Pays de l’eau, en quête des Longs Tunnels.

J’ai toujours su que ma première visité à Kiri ne serait pas de tout repos. C’était ce qu’il aurait dit, sourire en coin, s’il avait été d’humeur à faire dans le sarcasme. Mais le contexte ne s’y prêtait absolument pas. Non, il fallait être sérieux, concentré. Hayato avait compris, en observant l’absence de pouls chez chacun de ses camarades, que ce village était devenu un champ de bataille.

Une voix se manifesta soudain, tandis que de multiples explosions retentirent un peu partout. L’audition était revenue, apportant cependant avec elle son lot de problème.

- Un groupe très restreint, capable de détruire un village shinobi… Le scénario est trop similaire.

Alors qu’il fixait l’inconnu perché, dans sa tête défilaient une succession d’images désagréables. Il revoyait Makka, l’Incendie des Cendres, Suna transformée en fournaise, la mort des triumvirs, de sa sensei, l’odeur de chair brulée… Oh non, jamais il ne laisserait un tel scénario se produire à nouveau. A l’époque il n’était rien, il n’avait rien pu faire d’autre que regarder, impuissant. Aujourd’hui, il était Jonin, il avait fait ses preuves aux yeux de ses supérieurs. Aujourd’hui serait le jour où il cesserait d’être simple spectateur. Aujourd’hui serait le jour où il deviendrait l’un des acteurs de ce monde.

Et qui espérer de mieux comme témoin de cette nouvelle prise de position que l’une des figures actuelle de ce monde ? Le Mizukage était là, accompagné d’un subordonné Kirijin. Hayato ne leur jeta qu’un bref regard, son attention essentiellement portée sur l’inconnu. Pour une raison qu’il ne pouvait expliquer, cet être, dont rien ne semblait émaner, lui inspirait une profonde angoisse.

- POUR SUNA !

Contrairement aux deux autres, il n’avait pas de cri de guerre. Alors il avait improvisé avec son ressentit du moment. « Pour Suna », lui-même ne savait pas s’il parlait de ses camarades Sunajin décédés, du village en général, ou de ceux qui avaient péris lors de l’Incendie de Makka. C’était un cri qui venait du cœur.

Les prunelles au teint ocre scrutèrent les arrivants. Ils étaient trois, et il sembla que la symbolique voulait encore s’inviter. En effet le Godaime Mizukage était là. Le chef de cette cité qui brûlait, qui saignait. Le père des enfants qui mouraient les uns après les autres. Un enfant Kirijin et un enfant… de Suna ? Comme Envizib l’avait dis dans son rapport, sa Majesté put constater de ses propres yeux que les villages s’étaient entraidés et n’avaient pas écarté la possibilité que Kiri soit attaqué. Etant l’ancien lieu de garde du sceau de Gogyou Makka, c’était raisonnable de leur part. Mais le véritable choix n’avait jamais été là.

Les yeux du Fuyou ne lâchèrent rien d’autre que les trois shinobis successivement. Il était en totale incompréhension face à ceux qu’il avait devant lui. Des shinobis qui voulaient se battre. Des shinobis qui voulaient sauver ce village. Des shinobis qui criaient. Que criaient-ils d’ailleurs, la vengeance ? La possible paix ? La mort de leurs assaillants ?
Incompréhension totale.

La situation est encore pire que ce que je croyais…

Ils avaient tous sorti leurs armes. Des épées à pouvoir ou de simple katanas ? Inutile. Monwa n’avait que faire de ces informations qu’il décelait malgré tout. Sa stupéfaction face au comportement de tous ces shinobis et de leur chef avait pris le dessus sur tout le reste.

Vous n’avez tous d’yeux que pour vos villages respectifs. En voyant que mon armée peut terrasser Kiri, vous voulez me supprimer. Depuis quand avez-vous oublié l’essentiel ?

Il sortit une épée noire qui ne dégageait aucun chakra, mais dont l’apparence indiquait forcément qu’elle n’était pas commune.

Depuis quand avez-vous oublié que vous ne devez vous battre…

Un regard franc à ses ennemis alors qu’il levait légèrement son arme.

…. que pour votre survie ?

L’épée toucha le sol, et désintégra alors toute la hauteur de l’édifice. La fente s’agrandit progressivement, et le Palais du Mizukage trembla sous sa séparation en deux parties. Débris et gravas allaient s’entrechoquer, comme les lames des shinobis et de sa Majesté, toujours en totale incompréhension face à ceux qui, à sa vue, ne voulaient pas fuir.

Spoiler:

En guise d’introduction, il avait opté pour une démonstration de force, accompagnée de tirades provocatrices. Ce genre d’entrée en matière destinée à intimider ses adversaires n’avait d’habitude que peu d’effet sur Hayato, qui les trouvait dénuée d’originalité. Mais là, à son grand étonnement, la manœuvre fonctionna. Elle fonctionna même très bien. Il observa le Palais du Mizukage tomber en ruine, paralysé par une peur irrationnelle. Que craignait-il ? Ce type n’avait encore rien montré de vraiment alarmant, il n’avait pas l’air menaçant, rien n’indiquait une quelconque relation avec Makka, il ne dégageait rien de suspect…

La voix tonitruante de l’ombre de la brume résonna vaguement dans sa tête, comme si elle provenait d’une autre pièce. Il ne voulait pas qu’on se soucie de lui ? Aucun problème, Hayato ne comptait de toute façon pas agir de la sorte pour l’instant. Le fait que ce drame se déroule ici, à Kiri, le rendait peut-être moins « alerte » que les deux autres. Le risque de décès était important, mais comme d’habitude, il narguerait la faucheuse de son habituel sourire et s’en sortirait. Des combats aux côtés des Grands de ce monde, il en avait livré suffisamment pour savoir que personne n’était plus important qu’un autre dans ces situations. La victoire s’arrachait au prix d’un effort commun.

Se reculant d’un grand bond pour éviter les décombres, Hayato se rapprocha de ses partenaires, puis continua de s’éloigner tandis que ces derniers passaient à l’action. Comme on pouvait s’y attendre de la part de leur part, ils possédaient une certaine synergie. Le défi pour le marionnettiste serait de trouver comment s’imbriquer dans leur dynamique, sans les gêner.

- Tous les acteurs ne sont pas encore apparus sur scène.

Deux parchemins virevoltèrent autour de lui, faisant alors apparaitre ses fidèles marionnettes. Shiro et Kuro répondirent immédiatement aux directives de leur créateur, se positionnant de part et d’autre devant lui.
En situation classique, une première attaque sans grande ambition aurait servi à obtenir des informations sur l’ennemi, mais les coups de sabre du Kage ainsi que les techniques Hyoton du plus âgé joueraient déjà ce rôle. Dans son arrogance, l’inconnu leur avait laissé l’initiative ; il fallait lui faire regretter ce choix.

- Aohigi : Serioshi !

A ces mots, il plaqua un troisième parchemin sur le sol, utilisant son chakra pour invoquer Kappa directement dans la terre, sans qu’il n’apparaisse aux yeux des autres. Ainsi, obéissant aux ordres prodigués par les doigts du marionnettiste en mouvement, le pantin reptilien se mit à forer dans le sol, utilisant ses membres rotatifs comme perceuse. La pluie et le bruit ambiant couvrirait l’éventuel grondement sourd qu’une ouïe particulièrement fine pouvait éventuellement déceler.
En surface, le regard d’Hayato était rivé sur le tigre, ainsi que sur le corps du sabreur, guettant avec appréhension le moment où l’inconnu se défendrait.

Alors forcément, comparé à ses alliés du jour, cette première série d’action pouvait paraître médiocre. D’ailleurs, en voyant le peu d’efforts déployés par le Sunajin, les Kirijin pouvait se vexer ; auquel cas Hayato s’empresserait de leur dire qu’il ne comptait pas gaspiller son chakra en sortant d’entrée de jeu l’artillerie lourde, sur un ennemi dont il n’avait pas la moindre information. Il ajouterait cependant qu’ils n’auraient pas à s’en faire, car au moment venu, il enverrait lui aussi le pâté – ou la purée, selon les préférences.
Il était à 200%, tellement concentré qu’aucune remarque verbale ne sortait.

Spoiler:

La désolation d’un village tout entier, tel était le symbole qu’avait représenté la chute du Palais du Mizukage. Kiri allait périr et le monde shinobi allait sombrer. Telle était la volonté des Furyou, telle était la volonté de sa Majesté. Cette dernière se tenait sur un morceau du toit, et attendait la chute, sans pour autant relâcher son attention. Les autres acteurs de ce combat avaient, bien entendu, préparer chacun des techniques. Ils avaient l’initiative, seulement parce que Monwa la leur avait accordée.

Réactif, le Furyou dégaina son épée quand le chef de la Brume Sanglante l’attaqua. Bloquant chaque coup que le Kentaro lui assénait, il tenta de prendre le dessus dans la passe d’armes. Pourtant, la lame du Mizulage résistait. Pourquoi ne se fendait-elle pas ? C’était forcément une épée à pouvoir : la seule raison possible était celle-là.

Mais alors qu’il avait ressenti et vu les mouvements des autres shinobis, quelque-chose dans l’expression de sa Majesté changea brusquement, comme un déclic. Les techniques à priori Hyôton s’écrasèrent sur lui, créant un masque brumeux. L’impact avait été important… mais Monwa était toujours en vie.

Il ne portait plus son épée noire, mais un sorte de fluide noir et épais tournoyait autour de lui. Il n’aurait sans doute pas pu repousser les assauts autrement. Il avait été choqué, et c’était uniquement pour cette raison que le probable Samui avait eu une telle ouverture.

Je vois.

Un corps se forma à partir d’une petite quantité du fluide noir qui le protégeait. Un autre « Monwa » était apparu.

Apeti avait donc perdu. Voilà un évènement qui avait eu l’effet de surprendre le Furyou. Il ne fallait pas perdre davantage de temps. Le nouveau corps disparut aussitôt. L’original se tourna vers ses trois adversaires, qu’il n’avait pas oubliés. Le Sunajin avait invoqué des marionnettes, que Monwa regarda sans la moindre émotion.

Pourquoi m’appelles-tu « chose », Mizukage ?

Après tout, c’était une question intéressante. Ni vexé, ni touché d’une quelconque manière par les paroles ou les gestes du trio qu’il affrontait, Monwa avait toujours gardé l’expression neutre de son visage. Et il en fut de même lorsque son fluide se dispersa en trois parties, qui foncèrent chacune vers un adversaire à une vitesse importante.

Spoiler:

Pas bon, pas bon du tout. Finalement, quoi qu’on puisse en dire, même avec toute la volonté du monde, dans un combat de lion, un insecte reste un insecte. Lorsque l’épée noire s’était mise à changer de forme – cette même épée qui d’un simple contact avait provoqué l’effondrement du palais de Kiri - Hayato comprit qu’ils allaient passer un sale moment. « Il » était plus approprié. Ce genre d’attaque ne gênerait certainement pas ses deux partenaires, en tout cas pas le Mizukage qui avait déjà démontré ses aptitudes physiques.

Toute la question était de savoir si une protection multiple pouvait le tirer de la situation. Au fond, qu’est-ce qui différenciait ses marionnettes du Palais en ruine, le chakra ? Serait-ce suffisant pour bloquer cette « chose » ? La lame du sabreur y était bien parvenue, quelque part, ce n’était peut-être pas impossible. Après, c’était aussi son seul choix.

- Kappa !

Brusque mouvement ascendant de l’index et du majeur, le pantin sous terrain émergea du sol, pour s’interposer entre le fluide sombre et son marionnettiste à l’aide de sa carapace ; défense qu’Hayato s’empressa de renforcer en envoyant ses deux autres marionnettes en soutien. A la carapace d’acier s’ajoutèrent deux cadrans mécaniques, renforcés au chakra également. La terrible attaque percuta ainsi cette défense derrière laquelle le Sunajin, inquiet pour son sort s’efforçait de bien effectuer ses techniques.

Bizarrement, ce ne fut qu’à cet instant qu’il réalisa à quel point il était susceptible de mourir. Il ne s’était pas encore réellement confronté à cette pensée. Enfin, disons que la dernière fois remontait à tellement longtemps qu’il avait pris cette mauvaise habitude de se croire « immortel ». Vous savez bien, comme les adolescents qui se disent que : « ça n’arrive qu’aux autres ». Il avait voulu entamer ce combat d’une manière originale et il s’était royalement planté. Ouais, il aurait dû la jouer « safe ». Faire comme pendant la guerre. Planqué dans un coin, très loin du champ de bataille, occupé à éliminer l’ennemi à distance grâce à ses marionnettes. Pas très glorieux, mais le classe, le beau, l’épique n’étaient que des luxes de forts. Le faible se devait d’être un minimum fourbe pour briller.

Bordel, mourir ici, à Kiri, un jour de pluie en plus… Pas du tout ce qu’il s’imaginait. Il aurait pu leur demander de l’aide, mais ça aurait été un signe de faiblesse, de sa part, mais également de Suna, qu’il représentait après tout. Un homme a sa fierté et quelque part, même si sa raison lui avait hurlé d’appeler au secours, son ego lui avait en même temps sussuré ces quelques mots doux auquel il ne pouvait pas résister : « C’est le moment de prouver au monde que ton art est le meilleur, Hayato. Montre-leur à tous ces ignorants… »

Spoiler:

Le Mizukage esquiva le fluide envoyé sans réelle difficulté. Il était possible qu’il ait compris que tout ce que cette matière noire touchait se désintégrait. Un pouvoir qu’il avait donné à Raj, même si ce dernier en avait déjà un propre. Esquiver était la seule solution, et il sembla que le shinobi de Suna ne l’eut pas compris. Monwa sentit très bien son fluide transpercer la chair de ce dernier. Cela ne le fit cependant pas sourire, car il vit Kentaro Hattan foncer sur lui avec une grande vitesse et une apparente colère. C’était compréhensible.

Sans son épée, le Furyou plaça du fluide noir dans la paume de ses mains et repoussa les premiers assauts du Mizukage. Sa concentration et sa force lui permettaient de rivaliser avec la technique du chef de ce village déchu, mais il ne pouvait toujours pas briser son épée. Une lame de Kiri…

Soudain, Monwa fut stoppé net. Son corps avait été transpercé par une lance. Il regarda son buste et y vit de la glace. Sûrement un tour de l’autre Kirijin. Et l’Ombre de Kiri ne fut pas pris d’une soudaine pitié et continua d’attaquer… et fit mouche. Il trancha au bout de plusieurs essais le corps du Furyou qui explosait au fur et à mesure que les coups partaient. Du sang noir coula du cadavre tranché en morceaux.

Kiri n’est pas immortelle.

Monwa était apparu derrière Kentaro Hattan pour lui asséner un coup rapide avec son épée, de nouveau en sa possession.

Nous, Furyou, sommes immortels. Mais pas vous. Et vu que vous avez battu ce corps, je suis obligé de me déplacer en personne pour vous le prouver.

Depuis quasiment le début du combat, Monwa était parti ailleurs. Son but premier, plus que la mort du Mizukage, plus que l’éradication des Kirijins, plus que la capture du sceau de Gogyou Makka… avait toujours été la destruction de Kiri. La punition.

Voici les Kirijins que j’ai tués pendant que vous combattiez. C’est eux que vous allez affronter. Par l’unique aurore, un seul mot pour tous ces morts. Résurrection.

D’un large mouvement de bras, le sol se mit à trembler. Des dizaines de cadavres à moitié déchiquetés y sortirent. Squelettes, cadavres décharnés, anciens Kirijins… Tous se mirent à attaquer les trois shinobis.

Monwa, lui, disparut. Il avait les restes d’un village à détruire. Et il fallait faire vite…

Spoiler: