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 Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi]

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Suna
Yamada Kioshi
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] - Page 2 EmptyMer 21 Mai 2014 - 21:03

    Quelque part, j’étais comme soulagé lorsqu’elle dit qu’ils n’étaient pas amants au sens conventionnel du terme. Mais pourquoi ? Nous n’étions pas proches à ce moment, je n’étais qu’un Genin… Peut-être la peur qu’elle puisse ravoir ces sentiments si elle les avait déjà eus par le passé ? Ou était-ce de la simple jalousie, vouloir l’exclusivité de sa personne, de son être ? Non, je n’étais pas ainsi… l’étais-je ?

    Finalement, ce qu’elle avait vécu avec Kenji ressemblait un peu à notre propre relation, lorsqu’elle déserta Suna. De connaissance, d’ami, elle était devenue ennemi. Une expérience qui vous laisse de sacrés cauchemars… Pas étonnant que sa cicatrice lui fasse encore mal.

    « Sauver pour être éliminé… Ce n’est pas là le comportement d’un monstre, mais plutôt d’un sentiment de culpabilité, un sentiment humain… »

    Peut-être y avait-il donc encore un espoir ? Je n’aimais pas la voir ainsi, triste. Mais ce n’est pas le bon soir pour ça. C’est notre soir. Cependant, elle semblait avoir mal pris ma réponse. Sa comparaison avec une prostituée me fit tiquer.

    « L’homme, la moral tend vers la réconciliation, le pardon… Mais ce n’est pas ce que je voulais dire, je ne voulais pas que tu le prennes ainsi… Tu m’as demandé ce qui me faisait peur non ? Pardonne-moi si je t’ai blessée… »

    La culpabilité ne se raisonne pas non plus, il s’agit d’un mécanisme bien souvent inconscient. On peut sourire à quelqu’un parce qu’on s’entend bien avec lui, ou pour chercher un quelconque pardon.

    En tout cas, sa réponse suivante me convint. Si elle avait donné une raison précise, c’est que son sentiment était calculé. Or, ne définit-on pas l’amour comme quelque chose sans définition ? L’amour rend aveugle, car sitôt que l’on en comprend le sens, l’origine, la source, on le perd. Par contre, il semblerait qu’elle, elle ait des craintes envers mes sentiments. Hum… Que répondre ? Elle s’était redressée, l’eau ruisselant le long de sa peau, de ses courbes. Elle s’approchait, en sous-vêtements. Comment voulait-elle que je réfléchisse correctement ? Je parie qu’elle le faisait exprès… Qu’elle s’amusait à voir que son physique me déstabilise ainsi. Pas le choix.

    Relâchant sa main, j’inspire un coup avant de plonger entièrement sous l’eau sans prévenir. D’en haut, on pouvait sans doute à peine me voir. Cette proximité et la situation gênante dans laquelle je venais de me mettre me donnait encore plus chaud, et des bulles ne cessaient de monter à la surface pour devenir de la vapeur. L’oasis devenait un bain torride. Sous l’eau, je me passais les mains frénétiquement sur le visage. Même là-dessous, je continuais à voir la demoiselle. Certaines de ses mèches atteignaient la surface, y flottaient tandis que d’autres plongeaient. De minuscules filins rouges éclairés par la lune et le feu brûlant encore à côté. Des mains délicates mais dures, trempant dans le liquide, attendant mon retour. Des bras fins mais robustes, couverts de tatouages, sans doute de sceaux. Elle ne s’en sépare donc jamais… Ne se sentait-elle pas en sécurité avec moi ? Au moins ses jambes, nues, n’ont rien. Mais même sur son ventre droit et magnifique, partie du corps que je préfère, il y a un tatouage autour du nombril, gâchant un peu la vue car attire l’œil par sa complexité au lieu d’admirer le naturel… Ca ne m’étonnerait même pas qu’elle en cache d’autres sous son soutien… son soutien… Gloups. Une bouffée d’air s’échappe entre mes lèvres. Comment veut-elle que je réfléchisse ainsi ? Mais peut-être. Peut-être que c’est ça ? Je ne dois pas réfléchir, juste laisser aller, laisser couler ?

    Sauf que je ne pouvais décemment par remonter comme ça. Je ne pourrais pas supporter son regard… Etait-elle entrain de se moquer de mon comportement ? J’agrippais donc ses jambes avant de la ramener sous l’eau à son tour. Pendant ce temps, je remontais à la surface. Après, il me suffisait d’attendre qu’elle remonte chercher l’air qu’elle n’a probablement pas eu le temps d’emmagasiner. Là, avant qu’elle n’ait le temps d’ôter l’eau de son visage, sans la toucher, je fis un rapide geste de la tête vers l’avant, posant mes lèvres sur les siennes encore trempées. L’échange se déroula l’espace d’une seconde, avant que je ne recule légèrement le visage pour qu’elle puisse enfin essuyer le sien. Dans un murmure, je lui soufflais :

    « Cette réponse te convient ? »
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] - Page 2 EmptyVen 30 Mai 2014 - 20:05


La réponse me convenait-elle ? Oui et non. En fait la seule réponse qui me conviendrait se trouverait dans le temps passé ensemble. Les gestes n'étaient le reflet des sentiments, ils tendaient seulement à orienter les impressions, à permettre une certaine interprétations, mais ils pouvaient tout aussi bien n'être que des mensonges mentis droit dans les yeux. Bien évidemment j'espérais que cette hypothèse soit complètement fausse, que le baiser du Yamada, comme son attention à mon égard, soient accompagnés de sentiments réels, de vrais émotions. Je m'essuyais le visage en souriant presque bêtement, dégageant les quelques mèches qui s'étaient retrouvées collées à mon front, à mes joues. Cela me rappelait cette première fois..

Bien que, je ne me souvenais plus vraiment qui avait endossé le rôle du fourbe, à moins que nous ne nous soyons rendus mutuellement la pareille, oui c'était bien ça... la pareille. Ma ce soir, cette nuit; je ne le lui rendrai. Effectivement, il ne coulerait, ne boirait pas de tasse ou du moins pas par ma faute. Donc, je ne pouvais pour le moment qu'exprimer ma joie quant à cette réponse qui me laissait intimement dubitative. Je le pris dans mes bras une nouvelle fois, ce n'était jamais de trop en fait. Mes mains glissaient dans son dos, le caressant délicatement, du bas de sa nuque et descendant lentement le long de sa colonne, de ses côtes. J'aimais effleurer sa peau, la sentir s'hérisser sous mes doigts. Je souriais toujours, jamais ou presque je n'avais autant souris...

    "J'aime cette réponse.. Dis-je en lui rendant son baiser. Ah... Si on pouvait rester là..."


Ajoutais-je en posant mes lèvres sur le coin de sa bouche, puis dans son cou. Je poursuivis ainsi sur son épaule pour finir par reposer ma tête et sa longue chevelure sur son épaule. J'avais posai ma main dans la sienne, et continuai de prodiguer de douces caresses. Je sentais sa chaleur à chaque contact, dans ses lèvres, dans ses bras.. Contre mes joues, mon ventre, ma poitrine. Inconsciemment je resserrais mon étreinte faisant toujours glisser mes mains, mes doigts; dans son dos puis sur son bassin. Les joues finalement rougies par cette proximité, je relevai la tête et le fixai en appliquant maintenant l'expertise de mes mains sur son torse et autour de sa taille. J'aurais voulu être moi même lorsque que nous nous fûmes rencontrés, les choses auraient été plus simples...

    "J'aime tout ce que tu es, j'aime sentir ta chaleur... je t'aime tellement..."


Je ne savais pas si il éprouvait des sentiments de la même intensité, je ne savais même pas s'il percevait enfin ce sentiment particulier. J'étais assez impatiente qu'il se rende compte de ce qu'était l'amour, que nous partagions la même chose sans que j'ai à me demander s'il était sûr de lui, si je pouvais livrer mes sentiments dans leur plus simple expression.. Oui, une part d'impatience mais aussi d'égoïsme quelque part. Et puis ? J'avais aussi le droit d'espérer des choses pour mon propre bonheur, pour mon propre plaisir.


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] - Page 2 EmptyDim 1 Juin 2014 - 19:02

    En effet, Zanshi avait drôlement changé. L’ancienne aurait réagi comme autrefois, s’approchant pour m’embrasser, mais me coulant au dernier moment. A moins qu’elle ne se croit uniquement de taille face à un Genin ? Héhé, jamais plus elle n’aura aussi aisément le dessus sur moi. Quelque part, je me posais la question de ce qui lui plaisait le plus. Avoir quelqu’un capable de lui résister, ou être la plus forte. M’avoir sous ses bras, ou les miens protégeant ses épaules à elle ? Mais pour le moment, la question ne se pose pas. Ce sont les bras de chacun qui enlacent l’autre. Les miens se contentaient de la garder près de moi tandis que les siens se montraient plus aventuriers. J’avais presque l’impression qu’elle cherchait quelque chose, sauf que dans ma tenue actuelle il n’y avait rien à trouver. L’effleurement de ses doigts provoquaient des frissons régulièrement, mais j’espérais que je parvenais à le dissimuler, qu’il ne s’agissait que d’un léger mouvement brusque produit par un quelconque courant dans l’eau ou un truc dans le genre.

    « Je ne t’aurais jamais imaginé aussi douce… »

    Je n’avais encore jamais eu de massage, mais j’imagine que ce doit être dans ce goût-là. Peut-être encore moins ? Car j’ai du mal à imaginer une chose semblable. Sans doute que je rougissais avec mes quelques tremblements par moment. Elle savait y faire… Un bref instant, une fugace pensée me traversa l’esprit : où aurait-elle appris cela ? Pensée égoïste. Elle avait une vie avant moi, tout comme moi avant elle, bien que la mienne soit plutôt vide de ce côté-là.

    « J’aime être avec toi… »

    Oui, je n’ai pas dit que je t’aime toi. Je ne me sens pas encore prêt à le dire. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque, mais je souhaite rester honnête. Quand je le dirais, j’en serais sûr. Puis, il est encore tôt, trop tôt. Je t’ai retrouvé il y a à peine deux mois. Il y a un tel contraste entre le toi actuel et le toi d’avant… Il me faut du temps pour m’y faire, pour assimiler, pour être sûr que je ne suis pas entrain de rêver.

    « Peux-tu m’en dire plus sur ces katanas.. ? »

    Essayais-je de changer de sujet car j’étais bien trop gêné, déstabilisé ? Peut-être. Mais peut-être voulais-je aussi en savoir plus sur elle, comme elle l’avait proposé. Et ces armes semblaient beaucoup lui tenir à cœur. Elle m’avait donné leurs significations, mais possèdent-ils des particularités spéciales ? Qui les a forgés ? Son… son père ? Je me rends compte qu’en plus de ne pas bien la connaître, le nom d’Habashi m’est également totalement inconnu.

    « Et si tu me parlais un peu des tiens ? »

    Les Yamada sont assez connus à Suna. Les Habashi, on en croise bien moins. Mais, sans m’en rendre compte, le fait de suer, de frissonner, de rougir, de lutter pour ne pas avoir l’air trop pathétique me pompa beaucoup de mon énergie. Aussi, mes mains qui se trouvaient dans son dos diminuaient de hauteur sans que j’y prenne garde, s’arrêtant sur un tissu au lieu de toucher une peau.

    « Je te rappelle qu’on peut rester ici… Tu as dit que tu étais juste Zanshi ce soir, non ? Une Kazekage devrait sans doute rentrer au bout d’un moment, mais comme tu es juste Zanshi… »

    Je collais mon front au sien, laissant nos cheveux humides se collaient sur l’un, sur l’autre, s’entremêlaient et danser ensemble. Du bout du nez, je frottais délicatement le sien avant de l’embrasser.

    « Ma Zanshi… »
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] - Page 2 EmptyJeu 19 Juin 2014 - 5:56

    "Oui, je suis Zanshi, autrement dit la femme, la Kunoichi... et la Kazekage accessoirement. Même si ça en donne l'impression, et bien je ne peux pas faire ce que je veux, quand je veux... ou tout au moins pas autant que je le voudrais. Toi aussi en tant que Chef du Kakumeigun tu auras des responsabilités importantes mais toutes aussi contraignantes. Souriais-je."


Je relâchais mon étreinte dans une dernière caresse sous ses questions. Je repris appui sur mes coudes, reposant sur le sable et le reste du corps immergé. Je m'essuyai le visage des quelques gouttes qui ruisselaient toujours. Je le fixai un instant et me lançai dans une réponse la plus claire possible. Je n'étais pas sûre qu'il comprendrait tout, m'histoire de ma famille était si... complète pour ne pas dire autre chose, qu'on pouvait facilement s'y perdre. En fait ses questions restaient assez vagues, mais bon, nous avions le temps de faire le tour du sujet.

    "Comme je te l'ai déjà dit ces sabres sont une symbolique dans ma famille. Même lorsque les Habashi n'étaient que des commerçants, des marchands; ils possédaient déjà ces Katana. Ils représentent avant tout le passage de l'état d'enfant à celui d'adulte. Il n'y a pas d'adolescence chez nous. Et comme je te l'ai expliqué, chacun de ces sabres sont porteurs d'un autre message, un genre de prophétie. Ils sont forgés... étaient forgés par mon arrière grand père. Il connaissait parfaitement chacun d'entre nous, connaissait notre caractère, nos forces et nos faiblesses. Je suppose que c'est de cette façon qu'il parvenait à... deviner. Il forgeait ses lames avec du chakra et un métal venant des montagnes de Tsuchi no Kuni, ce qui leur permet de réagir au chakra et surtout au nôtre. Je ne suis pas une experte dans le maniement des sabres, je ne connais pas tous les secrets du kendo comme un samouraï les saurait; et je suis encore moins experte dans leur mode de fabrication, je ne sais d'eux que ce que l'on m'a appris... La légende, les coutumes et les croyances."


Voilà pour les Katana, je ne pouvais en dire plus car je n'en savait pas plus, simplement. Puis je lui avais déjà expliqué une bonne partie du folklore qui les entourait, un folklore au quel je croyais et que je ne cherchais pas à percer. Parfois le mystère est plus excitant que la connaissance. Aujourd'hui, même si je croyais encore dans les valeurs de ma famille, que je les respectais, il n'en demeurait pas moins que je les avais mises de côté, le passé devant rester au passé. En tout cas me remémorer encore une fois ces histoires ne laissaient pas insensibles, j'étais plutôt heureuse que quelqu'un me pose cette question, que quelqu'un s'intéresse à cette partie de mon passé et encore plus lorsque cela venait de Kioshi, évidemment.

    "Et les miens... Que dire.. Les Habashi sont divisés en cinq maisons, il y a ceux comme moi qui maitrisent la chaleur, ceux qui maitrisent les fluides, ceux qui maitrisent l'air, ceux qui maitrisent les flux électriques et les dernier ont une approche assez particulière de la nature... Ma famille est très vieille ce qui doit expliquer la diversité de nos dons, mais à l'origine et selon la légende, le premier Habashi pouvait adapter son chakra à n'importe quelle forme d'énergie, ou d'affinités plus grossièrement. Cet homme a fondé le temple au sein de la seule forêt de Kusa, lequel a du s'agrandir au fil des années... ni mon père, ni mon arrière grand père n'ont connu le fondateur, ils ne savaient même pas à quoi il ressemblait, néanmoins je sais qu'il s'appelait Antoshi. Enfin... J'oublie certaine des choses sur cette histoire, mais bon."


En effet, je devais oublier une bonne partie de l'histoire puisque dans mes souvenirs on nous apprenait pendant des semaines toute l'histoire du clan. Peut-être le fis je inconsciemment pour ne pas égarer le jeune jônin, et si tel était le cas, alors un jour j'en reparlerai. Il y avait tellement de choses à dire en fait, que ce soit sur le clan, sur les coutumes, les sabres, le commerce ou même sur nos dons... Une idée me vint alors à l'esprit.

    "Si l'histoire de mon clan t'intéresse, je pourrais te l'écrire. Dis-je en rigolant. Sinon, pour ce qui est de ceux que j'ai connu... Comment dire.. Les membres de ma famille ont tous bon fond. J'ai reçu un enseignement basé sur les valeurs de la famille ainsi que sur la notion de justice.. On a un sens très aigüe du bien et du mal, mais évidemment il y a toujours des exceptions comme partout ailleurs. Soupirais-je. Jusqu'à ce qu'un Uchiwa parvienne à trouver le temple, à en défaire les protections fuinjutsu et nous oblige à les aider dans la guerre qui les opposait aux Senju; tout se passait pour le mieux... Normalement, j'aurais dû succéder à mon père en tant que leader, dans quelques années; s'il était toujours en vie. Par moment, je regrette vraiment cette époque. Tout était si simple. Mais bon, s'il en avait été autrement, je ne t'aurais pas connu. Je voudrais te poser la même question, parles moi des tiens..."


Un échange plus ou moins équivalent...
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] - Page 2 EmptyVen 27 Juin 2014 - 11:38

    " Moi qui pensais qu'on devenait chef pour être libre de ses décisions… "

    Légère boutade. Je connaissais très bien les devoirs et les contraintes, et je les connaîtrais encore mieux d'ici peu. A dire vrai, si l'on m'avait proposé son poste, j'aurais probablement refusé pour le moment. Des traitres se sont succédés à ce poste, rendant la confiance avec le peuple compliquée, voire impossible. Certes, il s'agit de la personne la plus connue du village, un personnage de renom dans le monde. Mais à la moindre bourde, il s'agit également du bouc émissaire du village, tout tort lui revient, le fautif tout désigné. En tant que chef du Kakumeigun, il me faudra veiller à ce que cela ne se produise pas. Surtout avec les antécédents de Zanshi…

    Vint ensuite le passé de la belle demoiselle, ou plutôt l'histoire de sa famille. Toute une culture. Ces armes blanches d'abord, symboliquement sacrés. Certaines familles, ou pays, possèdent des divinités, des dieux, eux ont des objets représentant une chose bien spécifique. Dans ce cas-ci : le destin. En effet, ça colle bien au personnage. Bien que je sois légèrement sceptique.

    " Donc tu crois à un livre dans lequel est inscrit ton histoire, un destin et un parcours tout tracé ? Est-il déjà arrivé que l'une de ces prophéties ne se soit pas accomplie ? D'ailleurs, si ces katanas représentent autant… As-tu le droit d'en léguer un à quelqu'un qui ne fait pas parti de votre famille ? "

    Je m'étais approché à mon tour du bord de l'eau, secouant légèrement ma tête pour chasser les gouttes qui menaçaient de tomber sur mon visage dans les secondes qui suivaient. J'en apprenais davantage sur les siens, et donc sur elle par la même occasion. Mais ces informations firent émerger d'autres interrogations.

    " Antoshi… Je suppose qu'il devait être au sommet de votre arbre généalogique, dans la chambre du temple… Cependant, qu'entends-tu pas obligé d'aider les Uchiwa dans la guerre ? Qu'est-ce qui peut bien pousser des marchands à devenir des ninjas, et surtout des guerriers à recruter des marchands ? "

    Une obligation, ou bien la soif d'un pouvoir plus grand promis par les Uchiwa ? Qui sait. Tout en continuant à parler, je m'approchais d'elle, de son bord de l'eau. Elle avait les coudes sur le sable, alors je me positionnais juste derrière elle, me collant à elle et posant ma tête sur son épaule. Ma tête étant occupée à autre chose, j'avais momentanément oublié cette gêne due à la proximité et à nos tenues respectives.

    " Ton grand-père forgeait les katanas sacrés, et ton père était le chef… Cela fait-il de toi une sorte de princesse ? Pardonne-moi, mais je n'ai pas de statut aussi prestigieux que le tien. D'ailleurs, ne fais-tu pas partie de deux des cinq maisons dont tu as parlé ? Chaleur et fluide ? Combien êtes-vous encore ? Je ne croise pas souvent des Habashi à Suna… "

    Je glissais mes bras autour des siens, posant mes coudes sur le sable également pour aller prendre ses mains dans les miennes. Ses cheveux caressaient ma joue alors qu'elle devait sentir mon souffle dans ses oreilles. Zanshi m'avait retourné la question.

    " Les miens… Nous n'avons pas de maisons distinctes. D'ailleurs, nous n'avions aucune maison, aucune délimitation des propriétés de chacun. Nous n'étions rien d'autre qu'une communauté, une grande famille réunie au même endroit. Alors que la guerre faisait rage, on ne nous considérait pas comme des ninjas. Rendre un climat plus confortable, où est le guerrier là-dedans ? Ainsi, nous n'étions pas des têtes à prendre, et cela ne nous déplaisait pas. Pour les Yamada, vivre dans le désert est aussi éprouvant que de se prélasser à la plage. Nous nous sommes donc réfugiés dans le désert, milieu inhospitalier qui devint peu à peu notre foyer, et dont le climat nous protégeait des affrontements car les batailles se déroulaient rarement par ici. "

    La base de l'histoire des Yamada, la raison de notre présence à Kaze no Kuni, la naissance des nomades du désert. Nomade car la guerre faisait tout de même rage, et qu'il n'était jamais bon de rester trop longtemps au même endroit.

    " Pas de tente, pas de maison. Tous ensemble sur le sable. Tu comprendras sans doute mon lit un peu étrange à Suna… S'il arrivait quelque chose, tout le monde était immédiatement au courant. D'ailleurs, les scènes de ménages empêchant tout le clan de dormir, on était aussi au courant… Mais malgré tout ça, il ne faut pas croire que nous étions au paradis, à l'abri de tout maux. Les tempêtes de sable, les sables mouvants, le manque d'eau, les marchands d'esclave, des bandits, les scorpions… Aussi, un Yamada n'était jamais seul. Si l'on voulait chasser, chercher de l'eau, se promener, n'importe quoi, on partait toujours au moins à deux. Avec tous ces facteurs, sans mur et sans frontière, les liens se tissent bien vite au sein de notre famille. C'est d'ailleurs pour cela que notre… relation sera connue dans tout mon quartier dès l'aurore. Par contre, mes parents n'étaient pas chef de clan, nous n'étions que de simples membres, partis d'une grande famille unie… "

    Voici pour les généralités, comme elle l'avait fait avant moi. Le feu commençait peu à peu à s'amenuiser, mais c'était tant mieux. On voyait encore suffisamment, et l'intensité diminuant, la lumière agressait bien moins les yeux. Par ailleurs, les étoiles se dévoilaient davantage à nous. Une nouvelle pièce de ce puzzle céleste, comme j'en apprends doucement plus sur l'histoire de Zanshi.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] - Page 2 EmptyVen 11 Juil 2014 - 20:47

Nous apprenions finalement à mieux nous connaître, nous tous deux une histoire très différente l'une de l'autre. Même s'il était désireux d'en apprendre davantage et moi de même, trop parler avait tendance à me lasser à partir d'un moment, même si cela ne me déplaisait pas. Non, c'était plutôt la fatigue qui commençait à m'atteindre. Néanmoins je n'allais pas partir comme ça, pas aussi brusquement. J'allais finir notre conversation, ou tout au moins apporter quelques derniers éléments de réponse.

    "Que j'y crois ou que je n'y crois pas, au final c'est la même chose. Ce qui est écrit sur les lames, sur les livres de mon clan fini toujours par trouver un sens, ou plutôt ils auront toujours le sens qu'on voudra bien leur donner. Et oui, je peux "léguer" un Katana, mais il me semble t'avoir déjà expliqué ceci. Non, je ne suis pas une princesse, pour le peu que mon père n'était ni un roi ni un seigneur, ce dont je suis sûre. Je contrôle effectivement la chaleur, quant aux fluides on dira plutôt que je les contrôlais, ce n'est plus le cas aujourd'hui. C'est une question de génétique. L'enfant d'un Habashi portera les gênes de son père et donc ses capacités s'il en a, si la mère maîtrise par exemple le suiton, alors l'enfant ne maîtrisera pas nécessairement le suiton, mais aura une prédisposition à contrôler l'eau... Mais ce contrôle passe uniquement par le toucher, ou par des intermédiaires... Ce n'est pas facile à expliquer. Cela explique la rareté des Habashi aujourd'hui, car seul les hommes sont porteurs de ce gêne permettant la mutation ou l'adaptation, et tous les hommes de ma famille, ou presque, sont morts. Je ne peux pas dire combien il en reste, peut être cinq, dix, vingt ou quarante... Dans la région de Kusa, les Habashi étaient connus pour leur sens des affaires, mais aussi pour leurs capacités. Les Uchiwa cherchaient des clans pouvant les aider. Notre temple est quasiment introuvable si on en connaît pas l'emplacement, et quand bien même on connaît son emplacement, on ne peut pas y pénétrer. Mais l'uchiwa qui est venu ce jour l'avait trouvé et s'y était introduit sans qu'on s'en aperçoive... Alors si nous avions refusé de les aider, qui sait ce qu'il aurait fait. Enfin, c'est le passé, tout ceci n'est plus vraiment d'actualité."


Répondis-je d'une traite en reprenant tout de même ma respiration par moment. Je m'éloignais de quelques centimètres, et me relevai délicatement, quelques gouttes d'eau ruisselant de mes cheveux, sur ma peau.

    "Il est tard, je crois que je ferai mieux de retourner à Suna."


Et je quittai l'étang, secouant légèrement mes vêtements. Mon corps était déjà sec, comme si je n'étais pas passée dans l'eau. Je ramassai les bandages, eux je ne pouvais pas les remettre, je devais en préparer de nouveaux, comme je le faisais régulièrement.

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi] - Page 2 EmptyJeu 7 Aoû 2014 - 15:33

    Zanshi prenait donc tout au pied de la lettre. Notamment cette boutade concernant son statut de princesse. Mais j’aurais dû le prévoir, car elle avait le même sérieux quand je lui avais demandé si elle n’était pas une sirène par le passé. Peut-être n’appréciait-elle pas mon humour, mais j’étais ainsi.

    Et là voilà qui tente de prendre la poudre d’escampette. Bon, il faut avouer qu’il se fait tard, en effet. Et Suna n’est pas juste à côté. Quittant l’eau, les gouttes disparurent bien vite de son corps encore plus appréciable à la vue que lorsqu’elle était dans l’eau. Comment rester indifférent face à Habashi Zanshi ? Surtout dans cette tenue… Mais gardons nos esprits. Ou au moins, tentons. Croyait-elle vraiment que j’allais la laisser s’échapper aussi facilement ? Elle me connaissait mal. Je lui fis signe de s’approcher, comme si je voulais lui susurrer des mots à l’oreille. Mais une fois près de moi, j’agrippai son bras afin de la tirer à l’eau. Tant pis pour ses vêtements. De toute façon, ils sécheront bien vite, la connaissant.

    J’attendais alors qu’elle revienne à la surface pour l’embrasser avant qu’elle n’ait le temps de formuler une plainte. Et ce n’est qu’ensuite que je quittais l’eau en m’éloignant bien vite du bord au cas où elle voulait se venger. Mon corps devint sec aussi vite que le sien auparavant, et je me rhabillais le temps qu’elle revienne.

    « Tu croyais peut-être que j’allais te laisser partir toute seule, et si vite ? »

    Je me retins de lui tirer la langue, question de savoir-vivre… Quoique, tirer une demoiselle dans l’eau c’est… Mais bon.

    « Ca te dérange si je ne rappelle pas le carrosse pour le chemin du retour ? »

    Elle ne protesta pas, comprenant sans doute où je voulais en venir ? Marcher les pieds dans ce sable fin, sous le soleil étoilé, main dans la main… Le feu derrière s’amenuisant petit à petit. Qui sait, peut-être verrons-nous même une étoile filante ? Et une fois chez elle, la quitter en baisant délicatement sa main avant de lui souhaiter :

    « Bonne nuit, Habashi Zanshi… »
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Ce que nous sommes, ce que nous faisons. [Y. Kioshi]

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