- ET JE T’AAAAAAAAAAAAAAAIME DU PLUS PROFOOOOOOND DE MON ÂÂÂÂÂME !
MAIS JE TE DETEEEEEEEEEESTE DU PLUS PREEEEEEEEEEEEEEES DE MON COOOOOOEUR !

Quoi de mieux qu’un petit karaoké entre amis ? Pour une fois, mes parents plutôt sévères à ce sujet, m’ont laissé inviter trois amies pour un karaoké. Habituellement, mes parents n’approuvent pas que je passe autant de temps à m’amuser avec des amies qui ne sont même pas des kunoichi. En effet, les trois filles présentent à mes côtés n’y connaisse absolument rien en Ninjutsu ou en Taïjutsu. Je les ai toutes les trois rencontré au hasard dans le village. De base, elles ne se connaissaient pas entre elles, c’est moi qui les aie fait se rencontrer jusqu’à devenir un vrai groupe d’amies. Enfin bref, tout ça pour dire que je suis en train de passer une assez bonne soirée karaoké dans ma chambre.

Une fois ma chanson terminée, je lâche m’incline sous le tonnerre d’applaudissements que m’offrent les filles. Qu’importe si on chante bien ou non, tout le monde applaudit tout le monde, telle est notre façon de faire. Aria, une de mes amies se lève alors à son tour et prend le micro.

- Attention les filles, vous allez voir ce que vous allez voir ! Cette chanson, c’est la mienne !

TOC TOC !

Ah bah faut croire que ta chanson va devoir attendre ma cocotte. En effet, après que des coups aient résonné dans ma chambre, une tête se présente de derrière la porte initialement close. Mon père. Au départ, je pensais qu’il venait pour nous dire de faire moins de bruit au vu de l’heure qu’il est. Mais non. Il n’a même pas eu besoin de dire quoi que ce soit que j’ai compris de quoi il s’agissait. Dans sa main tendue en ma direction, une lettre avec un sceau qui ne m’est pas inconnu dessus. Sautant par-dessus les coussins éparpillés dans ma chambre, j’arrive jusqu’à lui avant de lui prendre la lettre. Après avoir un lâché un petit merci, mon géniteur s’éclipse tout simplement.

J’ouvre ensuite l’enveloppe alors que mes copines me fixent en attente de réponse.

Citation :

Yamanaka Natsumi & Kirua

Un petit village en bordure du pays du feu à besoin de votre aide. La maitresse de l'école primaire de la ville est gravement malade et l'ont compte sur vous pour la remplacer comme il se doit !

C’est bien ce que je pensais, un ordre de mission, mais pas une mission comme je le pensais… Déjà, elle est rang C, ce qui est normal vu ma puissance et mon rang actuel. C’est plutôt la mission en elle-même qui est… spéciale. 15 ans et professeur ? Ouais après tout pourquoi pas… M’enfin, le plus important, c’est que je dois commencer demain. Hors il est plus de minuit et je ne suis pas couché. Et dire que pour une fois mes parents m’a laissé inviter des amies pour la soirée ! Comment leur dire qu’elles doivent partir ?

- Excusez-moi les filles… Mais il se trouve que j’ai une mission demain. M’enfin, je suis une kunoichi quoi, je ne peux pas refuser une mission… Je me vois donc obliger de terminer la soirée ici.

- Quoi, déjà ?!

- T’abuse ! Pour une fois qu’on pouvait faire un truc chez toi…

- C’est pas comme si c’était ma faute hein ! Moi aussi je trouve ça chiant mais que voulez-vous ? Si vous tenez tant à vous plaindre, vous prenez la rue à votre gauche, vous continuez tout droit, ensuite au troisième carrefour vous prenez encore à droite puis vous foncez tout droit. Ensuite vous montez au premier étage, troisième porte à gauche et comme ça vous aurez un tête à tête avec l’Hokage pour lui dire qu’il abuse de faire son boulot en envoyant des Shinobi en mission.

Bon ça au moins c’est clair. En moins de deux minutes, les trois jeunes femmes ont débarrassé le plancher sans laisser une trace. J’ai peut-être été un peu direct mais là je n'avais pas d’autre choix. Je me jette alors dans mon lit afin de profiter du peu d’heure de sommeil qui me reste avant cette mission particulièrement étrange.

Une fois le soleil levé, je me dépêche de me préparer. Après une petite vérification maquillage et coiffure, je me dirige en direction des portes du village caché de la feuille. Je n’ai ensuite plus qu’à montrer mon ordre de mission pour sortir avant de me casser en direction de cette foutue école primaire. Ah, et petit détail que j’avais oublié, j’ai un coéquipier qui n’est même pas du village. Cette mission va être G.E.N.I.A.L !

- Entends-tu le chant d'espoiiiiiiir du louuuuuup qui m......

- Tais-toi donc Huryo, j'essaie de travailler un minimum. Enfin tu dois pas trop savoir ce que c'est hein, toujours payé par tes parents aussi riches ?

Il était tellement énervant quand il se mettait à chanter, là. On était tous les deux au bureau des affaires de Hi no Kuni, penses-tu j'avais pris ce petit job pour me payer quelques trucs à manger, ou encore m'acheter ou économiser pour une maison. Haryo était un ami que j'avais rencontré il y a un bout de temps. Mais bon quand il s'y mettait, il devenait le gamin le plus emmerdant de la planète entière. Il avait des parents assez hauts classés dans le marché noir, ou un truc du genre, du coup il avait tout le temps de l'argent, tant d'argent qu'il n'était pas disposé à m'en donner. L'avare malgré lui, hein ?

Enfin bref cela n'avait que très peu d'importance, j'étais juste là pour gagner un peu de sous. Trier les dossiers, les classés par ordre, par date, par nom.. Franchement je plains réellement la personne qui doit être ici, réellement. Déjà que ce métier est ennuyeux au possible, il reste tout seul pour le faire. Quoi que, il vaut mieux être seul que mal accompagné, comme moi si je peux le dire... Et donc je passa à peu près une heure et demi à épluché tous les fichiers, à tous les ranger. Je commençais à avoir un sacré mal de crane. Mais sinon tout étant en ordre, on avait plus qu'à aller voir la secrétaire pour qu'elle nous remette notre dû.

- Ah bordel ! Enfin sortit de ce trou paumé !

La secrétaire, au moment de dire que nous avions fini notre travail, me donna une enveloppe avec une mission dedans. Attention accrochez-vous bien, il faut garder des gosses ! Je peux pas supporter les petits, ça crient, ça pleurent, tout ce que je peux absolument détester dans ce monde. À vrai dire dés que je voyais un enfant je m'éloignais le plus promptement possible pour éviter de l'entendre hurler. J'vous jure, c'est insupportable et maintenant on me demande d'aller en garder.. Au final, la mission, peut-être est-elle rang C, mais sûrement qu'elle vaut bien une rang S pour moi. Néanmoins il ne faut pas que je frappe ces enfants, hein après tout, ils sont trop jeunes... On va juste dire que j'enregistrais leurs prénoms pour un futur proche...

Et la route bien évidemment était plutôt longue. Je laissa Huryo, il allait me gonfler tout le long du chemin sinon. Ce garçon est incorrigible. Il fallait aller au pays du feu.. Mon Dieu, et si je me faisais arrêter ? Mais non, aucun risque, aucune peur. Et puis je m'en ficherai au pire, je suis le vent, on ne peut retenir le vent, n'est-ce pas ?

….

Enfin arrivé à destination. C'était super long mais heureusement j'ai pu manger quelques trucs sur la route. Sur l'enseigne du bâtiment il est écrit « Ecole de l'oiseau bleu . » Ça promet quelque chose tout ça.. Et en plus je dois avoir une coéquipière, il ne manquait plus que ça. Encore le genre de fille qui va se mettre à faire des câlins à tous les gosses parce qu'ils sont « trop choupinounou » ou trop « chou ». S'il vous plaît, aidez-moi...

Pourquoi moi ?!

Me voilà partie en direction de ladite école. Après avoir traversé les portes du village, je me suis tout simplement mise à sauter d’arbre en arbre en traversant la forêt d’Hi no kuni. Après seulement quelques minutes de voyage, je ressors mon ordre de mission pour vérifier le nom de mon partenaire. Un jeune homme du nom de Kirua d'après les informations que je possède. C’est d’ailleurs tout ce qu’on me donne. Aucune indication sûre d’où il vient. Autant dire que cet homme est un véritable inconnu pour moi.

Le reste du voyage ne durera pas longtemps. Après quelques pauses pour récupérer un peu, j’arrive enfin dans les environs de l’école. Après pour trouver vraiment où est-ce qu’elle est je dois me démerder… Je ne suis pas senseurs à ce que je sache ! Ah mais je sais ! J’ai la technique idéale pour trouver ce que je cherche. Roooh, je suis sûr que vous voyez de quoi je veux parler. Vu le nombre de fois que je le fais pour observer Konoha depuis le ciel, vous devez forcément savoir de quoi je parle. Aller, un petit indice : Je dois trouver un oiseau. Comme pour illustrer ma pensée, je me mets à la recherche d’un piaf quelconque. Une fois cela fait, je n’ai plus qu’à utiliser un seule et unique Jutsu : Le transfert d’esprit !

Instantanément, mon esprit se retrouve transporté dans le corps de l’animal. Depuis le temps que je fais ça, je suis habitué à contrôler le corps d’un oiseau. C’est donc sans aucune difficulté que je m’envole dans le ciel tout en gardant mon corps inerte en vue. En moins d’une minute, j’arrive à localiser l’école à quelques mètres d’ici. Je me mets alors en route après avoir annulé mon jutsu. Plus je m’approche de l’établissement, plus je redoute ce qui va se passer. Il faut dire que je ne suis pas très patiente alors professeur n’est pas vraiment un métier pour moi, si vous voyez ce que je veux dire. Il faudra juste que j’évite de lancer des kunaï dans la gueule des enfants.

Mon voyage se termine enfin. Face à la grosse pancarte « École de l’oiseau bleu », je mets plus d’une minute à remarquer que je ne suis pas seul. Un jeune homme environ du même âge que moi aux cheveux blonds. À tous les coups, il s’agit de Kirua, mon coéquipier pour cette mission. Je m’approche donc de lui tout naturellement avant de prendre la parole.

- Tu dois être Kirua.

Une fois que j’ai capté son attention, je pointe du doigt mon bandeau qui se trouve autour de mon cou.

- Je suis Natsumi, de Konoha. Autrement dit ta coéquipière.

Une fois les présentations faites, je jette un coup d’œil à ma montre avant de reprendre une nouvelle fois la parole.

- Il nous reste encore 5 minutes de tranquillité. Avant d’y aller, j’aimerais savoir comment tu te sens avec les enfants… ? Si il y a un quelconque problème ou autre, autant que je le sache maintenant.

Question toute bête mais qui mérite tout de même d’être posé.

Je n'avais pas bien remarqué, mais le temps était plutôt agréable. Les oiseaux chantaient, le soleil brillait. Cela en devenait presque navrant tant le pluralité de ce paysage dépassait toute chose de ce monde. Il suffisait d'un soupir, d'un instant pour se pauser ici. Mais le petit plus était qu'on n'avait pas à se plaindre de l'ambiance. C'était en quelque sorte un mini-pays en paix, où les fourmis travaillent de pair avec les autres insectes pour s'aider, où les animaux ne sont pas soumis au principe de la chaîne alimentaire. Une sorte d'utopie perdue en soit, même si tout n'était qu'éphémère vu qu'on entendant, déjà, les gamins pleuraient.

« Navrant. »

C'était peut-être le mot qui me revenait le plus. Un paradis gâché par des espèces de petits trucs ne servant qu'à crier, qu'à pleurer. Ils se plaignent tout le temps, ont faim, ils ont besoin d'être accompagné aux toilettes. Peut-être est-ce l'étape d'apprentissage de la vie pour eux. Moi qui ai vécu seul je peux vous assurer qu'il n'y a pas besoin d'autant de superfluité pour apprendre, comprendre et savoir. La condition de l'Homme est tombé bien bas, delà à aller chouchouter les pauvres petits bambins pour, au final un jour les exposer à la dure réalité de la mort, de la guerre. Je dis « dure » mais cela m'est guère égal. Tuer, c'est après tout où en est venu l'Homme à force de vouloir. Peut-être est-ce cela qui a emmené l'Homme à sa destruction. Se soucier des choses que l'on désire, et non de ce qu'on aurait besoin. Mais ceci est un autre et grand débat.

Des bruits de pas se rapprochent de moi. Une fille, un bandeau cachant son œil gauche. Des cheveux plutôt étranges et une tenue vestimentaire tout à fait typique. Un bandeau, de Konoha. Son seul œil valide est bleu. Je dirais qu'elle a approximativement le même âge que le miens, peut-être un peu moins. Niveau puissance, on doit être pareil, quoi que peut-être légèrement plus forte que moi. Sa démarche est banale, pas de gestes brusques, pas de visions tourné vers quelqu'un qui l'aiderait à une embuscade.

Au final, tout est normal.

Enfin assez proche de ma personne, elle commence à parler. S'exprimant en premier par mon identité, elle enchaîne directement sur la sienne. Elle montre du doigt son bandeau, pour au final dire s'appeler « Natsumi ». Son prénom est plutôt joli. Nous en déduisons donc en même temps que nous serons le coéquipier de l'un et de l'autre. Elle me pose ensuite plusieurs questions, je soupire... En vérité c'est elle qui va plus piailler que les enfants... Garde ton calme, tout va bien aller après tout, tu ne veux et tu ne vas tuer personne, hein. Oui ils sont tous innocents et si fragiles. Elle vient ensuite à la question qui tue, si j'ai des problèmes avec les enfants oui ou non.

« Ouep. Mon nom est Kirua et je ne supporte pas les gosses. Surtout ceux qui crient, ça me donne envie de les tuer. Mais sinon je suis bien ici par devoir, donc je vais faire mon maximum pour être....patient peut-on dire ? »

Et je m'avançais en premier, ouvrant la porte de l'établissement et déjà un gosse traînait par terre.

Putain.

En premier lieu, mon coéquipier d’un jour prend bien la peine de m’observer avant de me délivrer sa réponse. Il s’agit en effet de Kirua, celui qui est mentionné dans mon ordre de mission. La première chose que je remarque chez ce garçon est son franc-parler. À peine a-t-il confirmé qu’il était bien Kirua qu’il dit détester les gosses. Ah bah ça c’est fait. Je ne pense pas qu’on puisse être plus clair que ça. Même moi qui suis plutôt direct, je ne l’aurais pas dit comme ça, surtout qu’il peut très bien y avoir un gosse qui nous écoute. C’est bien ça, ils vont avoir peur de lui avant même qu’on soit entré dans l’établissement !

Il continue en précisant les raisons de pourquoi il n’aime pas les gosses, allant jusqu’à même dire que ça lui donne envie de les tuer. Là c’est même pas une question d’être direct ou non, il est juste flippant. Limite-il me fait peur à moi. Heureusement, il termine en m’annonçant qu’il va essayer d’être patient. Ouais enfin, j’espère qu’il ne va pas juste être patient, mais qu’il va bien rester gentil sans tuer personne.

Une fois notre discussion terminé, mon interlocuteur entre en premier dans l’école. Sur ces talons, j’entends un petit bruit après qu’il ait ouvert la porte. Je manque limite de lui rentrer dedans puisque cet idiot s’est arrêté d’un seul coup. Sur la pointe des pieds, je regarde par-dessus l’épaule de Kirua pour au final voir un gamin… Par terre. Ah bah ça commence bien cette mission. Le pire c’est qu’il a l’air content d’être par terre, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Et non petit, tu n’es pas une serpillière, du moins pas encore.

Au final, je passe devant mon camarade pour aller relever la chose par terre. Une fois sur ces deux pattes, il fonce directe à travers les couloirs. Je m’exclame alors à l’intention de Kirua.

- Suivons-le, il va sûrement nous mener à la salle de classe et comme c’est notre destination…

N’entendant aucune objection de sa part, je m’élance à la poursuite du gosse jusqu’à remarquer un petit détail. Plus on avance, plus les cris et les couinements augmentent de volume. Ne me dite pas que ce bruit vient de notre classe… Ah bah si. Après deux trois couloirs, nous arrivons face à une porte grande ouverte. Des stylos et des feutres volent dans le peu de la salle que je peux voir. Un regard blasé, je me retourne en direction de mon coéquipier.

- À vous l’honneur monsieur le professeur ~

A vrai dire, je préfère le laisser passer en premier pour éviter de me bouffer des projectiles dans la gueule. Enfin, si je rentre en première, je vais pousser une grosse gueulante et je préfère éviter de m’esquinter la voix. Bref, ça va chier.

Natsumi avait l'air bien surprise de ma réponse. Peut-être ma franchise avait atteint un seuil qui la choqua ? Peu importe. Je n'allais pas dire que j'adorais les gosses, ni essayer par quatre chemins de dire que je ne pouvais me les encadrer. Après tout, c'était ainsi. Quand on aime pas un aliment on ne le mange pas, sauf si on veut faire plaisir ou si on peut gagner de l'argent. Mon cas à moi, c'est de pouvoir gagner de l'argent, alors avant tout l'argent et après mes problèmes. Mais rien que des gosses, j'en ai des frissons partout...

Ainsi le môme allongé comme un ver par terre fut relevé par ma coéquipière. Le gamin s'empressa ensuite de se remettre à courir dans tous les sens. Mais bordel, il n'y avait réellement personne dans cette école pour s'en occuper un minimum ?! Et quelle idée des parents aussi de laisser leurs enfants seul dans un bâtiment aussi grand ?! Mais quelle irresponsabilité ! Ils veulent le « meilleur P » pour leurs gosses et sont même pas foutu de faire un minimum attention. Du genre je vais laisser mon gosse dans une école vide, et hop je vais pouvoir faire partir la fête...

-soupire-

Et bien sûr, dans la reine des enfants, je demande Natsumi. Voyant l'enfant partir en courant, elle s'écria de lui courir après.. MAIS ON EST OU EXACTEMENT ? Dans un zoo ?! Je vous en conjure, sauvez-moi ! On est là pour s'en occuper, et l'autre pauvre fille là elle se croit dans une chasse à l'homme !Pourquoi me refiler cette mission, à moi ?! Mais qu'ai-je... Mais bon,dans un élan de bonté, je commença à courir après le gamin, en suivant bien évidemment ma coéquipière du même âge que les élèves de cette école. Et bien sûr, en se retournant vers moi, devant une prote, elle me convia à entrer le premier dans la salle de classe où l'on entendait déjà les bruits des stylos volés, des cries.

Prenant mon courage à deux mains, ma conscience, ma patience et ce qui pouvait me rester de dignité, je pénétra dans la pièce. Tous les gamins s'arrêtant pour me regarder m'installer sur le bureau. Je regardais silencieusement les gosses tout en ouvrant des cahiers complètement choisit au pif. Je regardais ce qu'il faisait auparavant, des dessins. Bon ça a pas l'air si compliqué que ça, on leur donne deux trois dessins pour la journée et on va être tranquille. Me relevant tout doucement pour me diriger vers le tableau, j'entendis quelques rires mais rien de bien grave. Je me retourna ensuite pour prendre la parole.

« Bon aujourd'.... »

Je n'avais pas eu le temps de parler qu'une trousses m'était arrivée en pleine face. La colère. Oh oui c'était le seul sentiment qui prenait place dans mon esprit. Et par réflexe je repris la trousse, et la relança, heureusement je visa à côté de la tête du gosse. Elle se planta contre le mur, ne manquant pas de le briser. Et c'est avec un sourire forcé que je recommençais ce que je voulais dire.

« Aujourd'hui nous allons faire des dessins. »

Tiens ? Un silence ? Avais-je enfin réussi à les faire taire ? Ils me regardaient tous, pendant 5 bonnes secondes il y eut le plus gros blanc de toute une vie et enfin... Le chaos reprit, mais en augmentant d'ampleur. Ils balancèrent les tables par terres, les chaises aussi. Ils commencèrent à partir tous vers des directions différentes. Bah oui, bien sûr la classe avait plusieurs portes, sinon ça ne serait pas drôle hein. Puis... la classe était vide, et je me retrouvais comme un crétin, devant mon bureau, devant une salle vide avec l'autre fille qui était encore à la porte, sûrement en train de rire de ma personne.

Je crois que je vais devenir voyante plus tard. Il y a même pas une seconde, mon cher camarade est entré le premier dans la salle suite à ma recommandation. Tout ça pour éviter de me prendre des trucs dans la gueule en entrant la première, et il faut croire que j’ai bien fait. En effet, à peine est-il entré qu’une trousse lui est arrivé en pleine face, le coupant dans sa phrase. Sur le coup, je suis partagé entre le rire et le désespoir. Il faut dire que c’était plutôt comique comme situation, mais ça nous montre bien ce qu’il nous attend plus tard. Étrangement, je n’arrive pas à me dire que je vais devoir m’occuper de ces petites choses pendant toute la journée.

Mais revenons en plutôt à nos petites têtes blondes, ou du moins à Kirua. Même s'il m’a avoué tout à l’heure qu’il n’aimait pas les enfants, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’il renvoie la trousse en direction du gamin qui l’a attaqué. Heureusement, elle ne l’a pas touché, sinon on aurait eu quelques problèmes avec les parents… SOS enfants maltraités nous aurait fait un scandale. Ouais m’enfin, au final, c’est plus Kirua qui se fait maltraité là. Ce dernier reprend d’ailleurs depuis le début, annonçant qu’ils allaient faire des dessins. Et moi pendant ce temps-là ? Bah je reste devant la porte. J’ai comme un mauvais pressentiment… Comme si le coup de la trousse n’était en fait qu’un début, que la suite va être bien pire. Et j’avais bien raison.

Après un bref silence de quelques secondes, le chaos reprit en version 2.0. Une véritable révolution dans le chiantisme. Les tables tombent, les chaises volent. Est-ce ça l’enfer ? Non parce que là c’est assez flippant. Même des animaux sauvages seraient plus sages ! Finalement, la salle de classe finit par être vide. Tous les enfants sont partis par les nombreuses portes que possède la salle. D’ailleurs, faites-moi penser à tuer l’architecte qui a fait cette classe. Qu’on s’étonne pas qu’ils se cassent vus toutes les portes qu’il y a.

C’est à ce moment-là que je me décide à entrer dans la salle de classe. Afin de montrer ma compassion à mon camarade je m’approche de lui et pousse un énorme soupiré.

- Je sais pas pourquoi mais je sens que cette journée va être… orgasmiquement chiante.

Enfin bref, il faudrait peut-être qu’on ramène les gosses dans la salle avant qu’ils ne sortent définitivement du bâtiment. On dirait bien que j’ai eu une bonne idée tout à l’heure… Instinctivement, j’exécute un mudras qui me connecte avec tous les esprits présents dans cet établissement, Kirua compris. Puis, d’une voix joyeuse, je prends la parole.

- Commençons la journée par un petit jeu ! J’ai avec moi un paquet de bonbons, les premiers à revenir dans la salle en auront, les autres, devront regarder les autres en manger. Vous avez tous compris ?

Je sors un alors un paquet de bonbons de mon sac, puis le brandis en l’air. Et dire que je l’avais acheté pour moi à la base… Au final, je devrais moi aussi les regarder en train de les manger. Mais bon ce n’est pas trop grave si cela nous aide dans notre mission. D’ailleurs… Je commence déjà à entendre les enfants crier dans les couloirs… Les bruits se rapprochent très rapidement de nous soit dit en passant. Ahlala, la compétition et la gourmandise… deux choses qui permettent de manipuler aisément des enfants.

Je hais les gosses. Je vais tous les buter. Voir leur sang couler lentement le long de mon bras, entendre leurs cries puis un silence. Non mais comment ont-ils été élevé ? Je veux dire ils ont tous au moins 7 ans, un truc du genre ! C'est insupportable de voir ça ! Comme je l'ai déjà dit auparavant en fait ils sont devenu comme leurs parents là. Irresponsable... Va falloir leur refaire l'éducation et tout ce qui faut avec... Non mais sérieusement, pourquoi toujours ce genre de missions tombent sur ma personne... Puis ma coéquipière là, l'autre gourdasse inutile qui reste à la porte pour me regarder... Mon Dieu mais le monde est contre moi je crois..

Enfin bon, les gamins se sont tous en allé, il va falloir allez les rattraper.. Heureusement pour moi, ma coéquipière réagit ENFIN avec une remarque des plus inutiles qu'il soit dans ce monde.. Peut-être qu'en fait, faire partit des villages rend stupides les gens. Je vois ça avec Sho là, puis maintenant avec celle-ci. Comme quoi rester seul était peut-être la meilleure des solutions et qu'au final, je suis bien comme je le pensais, supérieur aux autres... Ah quoi que, Natsumi sort un paquet de bonbons puis fait un truc bizarre. J'entends sa voix dans ma tête, et aussi les pensées des enfants.

D'ailleurs ces pensées se résument à « caca » ou « faim » . Putain mais ils ont 7 ans et on dirait des gosses de 2 ans. Mais je suis tombé en fait sur une école d'autistes, de retardés mentalement... Ma coéquipière se prête en tout cas bien au jeu et réussi à faire revenir tous les gosses avec un seul paquet de bonbons. Elle est bien cruelle d'ailleurs.. Donner des bonbons à certains pendant que les autres devront les regarder manger... Ça me fait penser à un truc là, avec des clochettes à attraper puis être attaché à un poteau... Rah je m'en rappelle plus, ça devait pas être bien important.

Enfin bref, les gamins enfin tous rentrés en classe, je prends soin de fermer à clé toutes les potes de la salle. Les mômes se jettent sur la Natsumi. Ils vont la faire tomber si ça continu, mais elle l'aura chercher. Si elle était venue m'aider plus tôt, cela aurait été plus vite. Maintenant elle se débrouille.

Quand chacun eut son dû de bonbons, je leur ordonna d'aller s'asseoir à leurs places, avec le sourire le plus forcé du monde. Il était temps de reprendre le cours des choses. Cette fois Natsumi allait rester à mes côtés devant le tableau, comme ça si les projectiles recommencent à s'envoler, j'aurai un bouclier assez résistant.

« Bon comme je l'ai déjà expliqué, on va faire des dessins. Vous avez des idées de ce que vous voudriez dessiner ? »

Un petit garçon lève la main, il avait l'air plutôt gentil.

« On veut dessiner ta mère ! »

Oh, mon, Dieu.
Une seconde, il me fallut à peine une seconde pour attraper la brosse du tableau et la balancer de plein fouet dans la tronche du gosse qui avait osé me répondre de la sorte. Je ne suis pas une simple personne alors on ne me parle pas comme ça. Et si un autre voulait me répondre comprend comme cela, c'était un dragon de vent qu'il allait manger et pas une stupide brosse.

En moins d’une seconde, toute la classe est revenue dans la salle. Ça au moins c’est fait. Cependant, c’est une véritable vague de mômes qui me fonce dessus. Sur le coup, je ne peux m’empêcher de pousser un petit cri de surprise. C’est à ce moment-là que je remarque l’intelligence de mon camarade. En effet, profitant que je me fasse agresser, Kirua se précipite sur les portes pour les fermer à clé. Au moins comme ça ils ne sortiront pas, après, je ne suis pas forcément rassuré d’être enfermé avec tant d'enfants bruyants. Enfin bref, il est temps pour moi de distribuer les bonbons. À la vitesse de l’éclair, le paquet de bonbons se vide sous les yeux des gamins. Au final, on peut observer deux expressions différentes. L’amusement, pour ceux qui ont eu un bonbon et le dégoût, pour ceux qui n’en ont pas eu. Mais à vrai dire, je m’en fous.

C’est alors que mon cher camarade ordonna à tous les gosses de s’asseoir. Tous sans exception obéissent, sans poser de problèmes. Bon, je crois qu’on va pouvoir enfin commencer le cours dans de bonnes conditions. Kirua reprend ensuite là où il s’était arrêté, expliquant qu’on allait faire des dessins. Tout gentil, un garçon lève la main avant de prendre la parole. Ah ouais, d’accord. Moi qui pensais qu’ils étaient calmés, je faisais clairement fausse route. Le petit n’enfant tout gentil vine tout juste de parler de la mère de Kirua et pas en bien. Instinctivement, je me retourne immédiatement en direction de mon coéquipier pendant que les autres gamins rigolent à gorge déployé.

Sûrement sur le coup de la colère, le jeune homme attrape la brosse du tableau et la lance tout droit en direction du mioche. Oh my god. S’il blesse un gamin, on va avoir de gros problèmes. Mon regard se retourne alors en direction de la cible avant que je n’utilise un jutsu sur lui. Rien de bien méchant en soi, juste une technique de mon clan. D’un seul coup, mon bras droit se détend jusqu’à pendre. Je suppose que vous voyez quel jutsu j’ai utilisé. Le bras droit du gamin se lève et attrape d’une facilité extrême la brosse en plein vol. On peut clairement voir dans ses yeux qu’il ne comprend absolument pas ce qu’il vient de se passer.

- Ouf, on l’a échappé belle !

La brosse est ensuite renvoyée délicatement dans ma direction, me permettant ainsi de la récupérer avec mon bras encore valide. Après l’avoir reposé à sa place. Je lance un regard assassin à mon coéquipier pour lui faire comprendre qu’il faut qu’il se calme. Je n’ai pas envie d’avoir des problèmes moi. Puis, au final, j’affiche un grand sourire quand je m’adresse aux enfants.

- Bien, comme l’a dit mon camarade, nous allons faire des dessins.

- On peut dessiner vos seins madame ?

Mon magnifique sourire change immédiatement en un regard pire qu’assassin.

- Si tu veux mourir jeune, fais-le.

Puis, mon grand sourire revient, alors que tous les mômes me regardent avec des yeux trahissant un mélange de peur et de détermination. Qu’ils essaient de jouer avec moi. Je les torturerais psychologiquement, ainsi, les parents n’auront aucune preuve que j’ai fait quoique ce soit.

- Sortez une feuille et dessiner ce qui vous vient à l’esprit quand je vous dis le mot Nature. Des questions ?

Immédiatement, trois mains se lèvent… Pas pour longtemps en tout cas. À peine ai-je posé un regard sur les trois gamins que leurs mains se baissent. Qu’est-ce que j’aime la manipulation de l’esprit ! J’ai juste à déconnecter leur bras de leur cerveau pour qu’il n’y ait plus aucune question.

- Aucune ? Parfait, alors à vos crayons !

Honnêtement, je ne savais pas comment faisait les maîtresses ou maîtres. Supporter des gosses à longueur de temps. Qui plus est des gosses insolents, qui demandent absolument tout et n'importe quoi. Des gosses dont tout leur est dû, des gosses mal élevés.. Je suis persuadé que l'autre là, la malade de maîtresse, elle en avait marre d'eux et du coup elle a inventé cette excuse pour avoir le temps de partir en cachette. Honnêtement je vais la rattraper directe et dire de garder ce job, tant pis pour la récompense ou autre chose, je vais pas me casser les pieds à me battre contre...ça.

Mais pour ce qui est de ma coéquipière, elle réagit enfin. Elle me rejoint à mes côtés et étrangement, la brosse que j'avais lancée auparavant fut arrêtée par le gosse lui-même. Bien étrange qu'un môme comme lui puisse avoir d'autant de réflexes, surtout que ma coéquipière avait l'air bien soulagée que l'enfant n'ai pas été touché. Hum, télépathie... Ce pouvoir me dit un truc, j'en avais entendu parler dans deux trois livres, mais son nom m'échappe.. Il va falloir que je fasse gaffe à moi, si elle peut contrôler les gens, j'ai intérêt d'être sympa.

Par la suite elle prit enfin les devants en répétant que nous allions faire des dessins. Et là, c'est le drame. Un autre môme se met à l'ouvrir pour dire une chose tout à fait obscène. Dessiner les seins de Natsumi... Mon Dieu mais ce n'est pas l'insolence qui me choque, mais le fait qu'on ne peut dessiner le vide ! Ou alors on laisse la feuille blanche... Ahaha... Je riais tout seul comme un crétin rien qu'en pensant à ce que je venais de dire. Mais il faut que je me taise, sinon elle va lire dans mon esprit et elle va me tuer. Des petits sourires lui suffiront, du moins je suppose et j'espère.

Mais ce qui fut le plus étonnement, c'était le regard noir qu'elle avait lancé au gosse. Un regard noir puissant, rempli de haine et de colère. Il fallait pas l'énerver celle-là, sinon on allait prendre plutôt pas mal de choses dans la face. Qui plus est, en soi son pouvoir est effrayant... Cette fille a l'air bien plus puissante qu'elle n'en a l'air. En plus de cela son image, du moins les préjugés que l'on peut avoir d'elle sont des préjugés de stupidité. Elle a l'air peu dégourdie, un peu tête en l'air ou du moins des choses comme ça.. Serait-ce une couverture, ou alors elle ne le fait pas exprès ?

Enfin bref. L'important n'était pas là. Elle recommença juste après à utiliser son pouvoir. En demandant si les enfants avaient des questions, plusieurs bras se levèrent. Il fallut juste un seul regard de la fille pour que tous les bras levés, retombèrent. C'était une situation plutôt comique, surtout quand les gosses ne comprenaient pas réellement ce qui se passait avec leurs membres. Mais au moins, très pratique ce pouvoir ! Pas de questions ils n'ont plus qu'à dessiner, et si un seul se met à parler je le découpe avec mon vent.

Les gosses se mirent donc à dessiner, avec le thème de la Nature. Ils vont nous dessiner des femmes nues en nous disant que se sont des éléments naturels et que cette condition est la plus proche de la nature, j'en suis sûr. Pervers comme ils sont, ils pas à faire des trucs tout à fait outrageants voir dégoûtants... Je m'approcha de l'oreille de ma partenaire.

« Il va falloir faire attention à ce qu'ils vont dessiner, si tu vois ce que je veux dire. »

Nous étions bien loin dans avoir fini avec eux et ce sentiment que cela empirera se faisait de plus en plus ressentir. Comme disait l'autre « Patience est de tout », mais la mort aussi, aha...

Ils sont sages, beaucoup trop sage. Certes dessiner reste une activité amusante, mais vu ce qu’ils nous ont montré tout à l’heure, j’ai bien peur que ça ne soit qu’une façade. En tout cas, les trois qui avaient levé la main me regardaient avec de gros yeux pleins d’incompréhension. Et bah oui mes petits, on appelle ça la domination. Chaque fois que vous tomberez contre un Yamanaka, vous aller avoir ce petit sentiment d’être dominés. Nous autres manipulateurs d’esprit, nous jouons avec nos adversaires. Ils ne sont que des pantins pour nous. De vulgaire jouait que l’on peut casser à tout moment. Après, il ne faut pas s’étonner que tous les Yamanaka soient sadiques, avec un tel pouvoir…

Enfin bref, revenons-en à nos moutons. A vrai dire, c’est la voix de mon camarade qui me fait revenir parmi la réalité. Ce dernier, sans que je ne le remarque, s’est rapproché de mon oreille pour que soit la seule à l’écouter. Le pire, c’est qu’il a totalement raison. Cela explique peut-être pourquoi ils sont si calment. Nul doute qu’ils sont en train de dessiner des choses plus qu'obscènes.

- Tu as raison, on ferait mieux d’aller vérifier ce qu’ils sont en train de dessiner.

C’est donc tout naturellement que je me décide à faire une ronde dans la classe. Je passe la première rangée, la deuxième puis, je m’arrête à la troisième pour regarder le dessin d’un gamin qui n’a pas fait encore trop de vague. Mais que vois-je ? Ce petit con est en train de dessiner mes seins ! JE VAIS LE TUER. Je les avais prévenus. Instantanément, une multitude de clone illusoire entoure le gamin qui se met à crier de peur quand pas moins de 5 kunaï viennent se poser sur son corps. Tous sont illusoires bien sûrs et seul lui peut les voir. Puis, lui prenant la feuille des mains sans aucune résistance, je la déchire en une multitude de lambeaux avec un sourire de tueuse.

- Oh zut, on dirait que ton dessin est déchiré ! Il ne te reste plus qu’à recommencer.

Les uns après les autres, mes clones illusoires disparaissent avant que je ne parle directement dans le crâne du gamin.

- Redessine quelque chose dans ce genre-là et tu comprendras ce qu’est la douleur.

Tous les gamins se sont tournés dans notre direction. Aucun d’eux ne devait comprendre ce qui venait de se passer. Ils l’ont entendu crier puis, j’ai déchiré sa feuille sans un mot. Seul ma victime a compris ce qui se passait. Maintenant tous le prennent pour un fou à avoir hurlé de la sorte. De mon côté, un nouveau sourire orne mon visage. Je m’approche du quatrième rang et m’approche d’un autre garçon. Cette fois-ci, c’est une femme nue, mais pas moi.

- Fait moi voir ce que tu as dessiné.

Comme je joue à la gentille maitresse, le gosse me donne le dessin avec un grand sourire. Puis, sans qu’il ne comprenne le pourquoi du comment, la feuille se mouille progressivement jusqu’à la rendre inutilisable. Je reprends alors la parole, d’une voix triste.

- Oh zut, elle s’est mouillé toute seule… On dirait que tu vas devoir recommencer…

Puis, reprenant ma ronde, je prends le contrôle du bras droit du gamin. Comme si c'était lui qui dessinait, son bras attrape les crayons et gribouille sur la feuille. Criant que son bras bouge tout seul, une magnifique licorne apparaît sur la feuille suite au coup de crayon. Le tout, alors que je lâche un petit rire. Ils sont tellement manipulables.

Je me demandais bien comment je pouvais être quand j'étais petit moi aussi. Etais-je aussi insolent qu'eux. Je ne devais pas sûrement l'être comme ça. Ayant vécu une enfant totalement horrible et seul je ne pouvais pas trop être insolent avec les gens, ou alors s'était avec les plantes à ça n'allait pas plus loin. On devrait leur faire ça, les isoler dans la nature, juste pour savoir ce que serait la vie solitaire. Ils regretteraient alors tout ce qu'ils ont fait, comme ils ont été insupportable, insolents et surtout si stupides.

Oui bon, ce ne sont que des enfants et il ne faut pas trop leur en demander mais il y a quand même certaines limites à la bêtiser humaine.. Pour en revenir à ma camarade, elle a entendit ce que je lui avais soufflé à l'oreille délicatement. Je ne pouvais pas parler dans l'esprit moi après tout... Yamanaka ! C'était ça le pouvoir, je m'en souviens enfin. Un pouvoir qui vient de Konoha et qui pourrait caché des tonnes de techniques secrètes. Ils peuvent peut-être faire oublier des souvenirs à leurs ennemis, ça serait totalement horrible rien que de penser à cela.

Enfin bref, ma coéquipière prend donc la peine d'aller voir ce que pouvaient faire les gosses. Elle passe tranquillement dans les premiers rangs avec un sourire de sadique ultime ? Elle faisait tellement peur cette fille. Une sorte de timbrée, une personne assez bizarre. Elle n'a pas dû avoir l'enfance facile, rien qu'à voir sa tête on se dit directement qu'elle ne devait pas être aimé de tous ou alors de personnes aha. Mais bon on avait pas choisis sa tête, dommage pour elle. Oh je ne disais pas que j'étais beau, même si c'était le cas.

D'un simple geste je sortis une sucette de ma poche pour la mettre directement dans ma bouche, le sucré, ça me connaît ! Puis c'était un moyen aussi de dégoûter encore plus les élèves car j'avais des sucreries et qu'eux, ils n'en n'auront pas. D'ailleurs Natsumi m'avait bien étonné, même moi je n'aurais jamais donné une seule sucrerie à ces mômes ingrats. Je ne leur devais absolument rien et je n'allais absolument leur fait plaisir non-plus. Il manquerait plus que ça, Kiria tout gentil. Bah oui ça semblait si évident.

« Oh la malade. »

Je dis cela en murmurant, tant j'étais surpris de ce que venait de faire Natsumi. Honnêtement cette fille était la fille qui faisait le plus peur, rien que pour son visage mais aussi pour ses actes. Juste imaginez, la fille qui défend les gosses quand je leur lance des brosses dans la tête, alors qu'elle, elle les effraie en se multipliant cinq fois avec des kunaïs à la main. C'est limite horrible quand image mais moi, qu'est-ce que je pouvais en rire. Le gamin ne savait plus du tout quoi faire. Elle prit ensuite sa feuille pour la déchirer en pleins de morceaux, ahah excellent.

Elle continua sa marche funèbre pour s'approcher d'un autre gosse. Elle prit encore une fois la feuille avec une voix horriblement douce. Vous savez ce genre de voix tout à fait forcée, on sait qu'elles ne sont pas du tout naturelle et qu'elles cachent bien des choses. Bah oui, j'avais encore une fois raison. La feuille, dans les mains de Natsumi, se mit à devenir trempée. Du Suiton ? Intéressant, elle me donne de plus en plus d'informations sur ses capacités. Mais enfin bref, le gamin était complètement triste de voir son dessin bousillé.

Et enfin le pompon final fut le gosse qui criait que sa main bougeait toute seule. Bien tiens, deveniez encore une fois qui peut être cette personne ? Bah oui, la folle dingue avec un œil invalide. Mon Dieu mais qu'elle horrible personnage qu'elle est. Mais en tout cas, ce qu'elle ne voyait pas c'était les gamins qui s'enfuyaient discrètement par les portes. Quelques-uns à droite, puis d'autre à gosse pendant que l'autre cinglée faisait jouer les gosses en prenant le contrôle de leurs esprits. Bon j'avais bien compris que j'allais devoir m'occuper de ça cette fois.

« Bon faudrait te calmer et lever un peu ta tête, tous les autres gosses sont partit... On va les chercher. »

Toutes les portes de l'établissement étaient fermées donc ils ne pouvaient s'enfuir.

Alors que je rigole dans ma barbe de par mon action, Kirua daigne enfin s’intéresser à son tour à la classe. Certes c’est lui qui m’a prévenu qu’on devrait surveiller leurs dessins, mais en attendant lui il reste planté là comme une merde. Et puis quoi maintenant ? Genre je suis en train de surveiller ce que dessinent les gosses et lui n’est même pas capable de veiller à ce qu’ils ne sortent pas. Car oui, pendant que je m’occupais des deux trois cas isolé, les autres en ont profité pour se casser une nouvelle fois en douce. Cependant, ils innovent cette fois-ci. Kirua ayant verrouillé les portes, ils sont passés par… la fenêtre. Oui par la fenêtre. Ces gamins sont vraiment insoutenables. Limite j’hésite à abandonner la mission là.

- Ah bah oui, c’est sûr que c’est utile de les regarder se casser sans rien faire. T’aurais au moins pu en empêcher quelques-uns de s’enfuir au lieu de rester planté là. Surtout que tu attends le dernier moment pour le dire.

Le temps des reproches est arrivé, je ne le connais pas et il y a peu de chances que je le revois, alors je m’en fous de son avis.

- Je te signale que tu as aussi des bras et des jambes alors tu peux aussi te rendre un minimum utile. Je peux pas surveiller les dessins de certain et empêcher les autres de sortir.

Il allait sûrement s’énerver, me mettre dans sa liste noire après ça. Sauf qu’au final, c’est lui qui est en tort, pas moi. Je ne vois aucun argument valable qui justifierait le fait qu’il ait regardé les enfants partir sans bouger le petit doigt. Décidément, je ne peux même pas compter sur mon coéquipier…

- TU vas les chercher. Je ne vais pas tout faire non plus. La dernière fois qu’ils sont partis c’est moi qui les ai fait revenir, alors chacun son tour.

Un petit soupire s’échappe de ma bouche avant que je dirige mon regard en direction des gamins encore présents dans la salle.

- Pendant ce temps-là, je surveille ceux-là. J’ai un moyen très simple pour les calmer jusqu’à la fin de la journée.

Ce moyen n’est autre que la peur. Je ne pensais pas devoir en arriver jusque-là mais on dirait que les conditions m’obligent. D’un seul mudras, 5 clones apparaissent aux yeux d’un gamin, puis d’un second, puis d’un troisième, pour au final affecté tous ceux qui sont encore dans la salle de classe. Chaque personne touchée me demande plus de chakra. Pour terminer, mes clones se postent tous autours de la salle de classe, encerclant les élèves. Pour l’instant, la dépense en chakra n’est pas importante, le pire va être quand ils seront tous dans la classe. Devoir utiliser un jutsu sur une multitude d’élèves à la fois… J’espère que ma réserve de chakra me le permettra. En tout cas, ça semble faire effet dès que mes clones sortent des kunaï qu’il pointe en direction des élèves. J’entends déjà certains d’entre eux se crisper de peur et hurler d’effroi.

ENCORE ET ENCORE. Je me pose encore cette question, qu'est-ce que je peux bien faire ici ?! J'ai vraiment la tête à m'occuper de sale gosse ? Des morveux de la pire espèce.... Envoyez les dans des camps de redressement, un truc dans le genre là pour les faire tout gentils et tout beaux ! Je vous jure... Si un jour je retrouve celui qui a donné cette mission je le démolis, je l'éradique de cette planète par la seule puissance de mon souffle. En attendant j'irais tué la maîtresse qui est malade et qui par SA faute nous fait retrouvé ici.

Vous me direz, Natsumi n'a pas l'air non-plus de prendre plaisir à garder ces monstres miniatures. Pendant c'est une fille, elle doit bien adorée tous les trucs mignons, gentils et tout ça non ? Je suis persuadé qu'elle s'est portée volontaire pour faire cette mission mais qu'elle ne veut pas me le montrer. Sûrement une technique de séduction de bas niveaux, avoir l'air fort et tout et tout pour m'impressionner et ne pas penser que c'est une faible. Elle doit pleurer devant des filmes ou chanter du Yensid sous la douche comme toutes les filles de nos jours.

Enfin bref je n'étais pas là pour débattre de la vie privée de ma coéquipière. Puis elle n'était pas si gamine que ça, un peu sadique, malade et timbrée dans sa tête mais elle avait l'air d'une personne confiance. Au simple regard on pouvait se dire que tout allait bien avec elle. Et puis de toute façon, vu son pouvoir, il fallait bien être en bonne entente avec elle, n'est-ce pas aha ? Elle allait bien le savoir un jour ou l'autre que tu l'aimais pas si c'était le cas. Puis ensuite, folle comme elle a l'air, elle te poursuivra toute sa vie, te chassera et tuera tous tes amis..

Ou alors pas et là bah, tant mieux hein.

« Ouais, j'm'en occupe. Mais à force me faudrait l'immortalité là pour m'occuper de ces gosses, je m'épuise tellement que je pourrais mourir. »

Bon vous m'direz, l'immortalité ça n'empêchait guère le fait d'être épuisé mais là ils vont me tuer à force de m'énerver... Je veux rentrer à la maison même si je n'en ai pas.. Les pères devraient tellement calmez leurs afflux de spermatozoïdes là. Ils doivent bien avoir un truc dedans, genre l'agent chimique X pour créer des trucs aussi énervants et insupportables. En plus ils sont tous laids les uns des autres alors c'est pour dire que la vie ne leur a rien offert. Comme quoi il voudrait mieux qu'on les tue de suite pour éviter qu'ils ne souffrent trop plus tard, hein.

Enfin bref je me charge de partir à la recherche de ces gosses. Telle la Dora L'exploratrice en version shinobi je m'élance. En fait je suis bien trop stupide, ils ne sont pas sortit par les portes je les avais fermées auparavant....et les fenêtres sont ouvertes... Mon Dieu mais heureusement que le jardin à des barrières. Autant les mettre électriques là, vu les animaux qu'on garde dans ce bâtiment. Enfin bref, je crée un simple troisième œil tout au dessus du bâtiment pour me repérer et voir si je ne trouve pas deux trois mômes.

Se fut plutôt long, voir beaucoup trop mais au moins je les ai récupéré un à un. Je reviens donc triomphant vers la Natsumi sauvage pour mettre les gosses à leurs places. Je ferme fenêtre, porte, trappe, aérations. Tout est clos. J'hésite même à couper l'électricité ils seraient capables dont ne sait pas trop quoi pour ne emmerder. Oui je suis vulgaire mais je suis tellement épuisé. Je veux juste que tout cela s'arrêter que je puisse avoir mon argent et partir allez tranquillement me prendre un bon bain chaud dans des sources thermales.

Spoiler:

Bon, voyons positif. Même si on ne dirait pas comme ça, la journée avance plutôt rapidement. Au final, s’ils continuent d’être comme ça, on n’aura même pas eu le temps de faire deux minutes de cours. Personnellement, je m’en fous hein… après c’est plus pour eux que pour moi. La prof’ n’aura qu’à gueuler, dans tous les cas c’est elle qui est malade alors elle n’a qu’à rester à sa place. Quand on est obligé de faire appel à des Shinobi pour faire son taf, on ferme sa gueule, c’est tout, pas de contradiction, c’est comme ça et pas autrement.

Pendant que je plongeais les gamins dans mon illusion faite de clone, Kirua accepte d’aller chercher les enfants. Heureusement pour lui d’ailleurs car j’ai déjà fait ma part du marché de ce côté-là. Cependant, il prononce un mot qui attire mon attention immédiatement. LE mot le plus important pour moi. Si au départ je l’ai regardé avec une neutralité totale, mon expression est vite devenue assassine dès que j’ai compris qu’il utilisait ce mot dans le but de se plaindre. Qu’importe qu’il ne capte pas pourquoi je lui lance ce regard… Personne, je dis bien PERSONNE n’a le droit d’utiliser ce mot pour ce genre de chose face à moi. Si on n’était pas coéquipier, je l’aurais déjà défoncé la gueule sans autre forme de procès. Ça va hein, y'a des limites quand même. Entre les gosses et lui, je vais finir par définitivement péter un plomb.

Il ne faut pas moins d’une heure à Kirua pour ramener tous les enfants. Ces derniers ne comprennent d’ailleurs pas pourquoi ceux qui sont resté ici, sont sages comme des images. Ohoh, ils vont rapidement comprendre. Je m’approche doucement d’eux, avant de m’adresser à Kirua.

- Je te laisse leur faire cours jusqu’à la fin de la journée. De mon côté, je vais faire en sorte qu’ils restent en place, tu n’as donc pas à t’inquiéter de ce côté-là.

Sans attendre son approbation, vu qu’en fait je m’en fous un peu de son avis, j’exécute un mudras en fixant un par un les enfants. Petit à petit des cris s’élèvent dans toute la classe. Pendant ce temps, mon chakra se vide lentement, me fatiguant de plus en plus. Une fois tous les élèves pris dans mon illusion, je manque de m’écrouler à terre. Heureusement, je réussis à me retenir au bureau avant de me presser en direction de la chaise. Telle une baleine qui s’échoue sur une plage, je m’assoie sur la chaise en suffoquant comme un vieux fumeur.

Pour terminer cette mission, je n’ai qu’à maintenir mon illusion active pendant tout le reste de la journée. Ce magnifique genjutsu qui fait que TOUS les élèves sans exception voient cinq copies de moi les menaçant avec un kunaï. Plus ils font de bêtise, plus mes clones se rapprochent de lui, l’arme à la main. En soi, ils n’ont pas intérêt à faire les cons s'ils ne veulent pas vivre la pire peur de leur vie.

Kirua n’a plus qu’à assurer le cours dans cette salle de classe au silence exemplaire. Espérons qu’il va au moins réussir à faire ça correctement…

Tous les enfants étaient enfin réunis. Cela fut un vrai cirque dites moi pour tous les faire revenir. Moi j'avais pas de paquet de bonbons comme la grosse là. Je me dois toujours d'être le plus élégant et présentable possible, pas une sorte de gamin là à prendre de la bouffe avec soit. Enfin bon malgré tout, je l'appréciais bien cette Natsumi. Elle était peu banale, cachait en elle des sortes de choses inexplicables qui faisaient en sorte qu'on savait que tout allait bien si on lui parlait. C'était sûrement dans ses yeux que l'on voyait lui faire confiance.

Enfin, je repris donc la parole en regarder tous les gosses cernés par les clones de Natsumi. Ils n'étaient pas réellement terrifiés, peut-être même exactement le contraire. Ils riaient tous. Non pas de moi ou de ma partenaire, mais ils étaient contents. Content d'avoir passé une journée aussi spéciale où leurs imaginations a fait des carnages. Ils devenaient en soit des petits anges, avec un sourire sincère en se disant qu'ils n'avaient jamais vécu une aussi bonne journée. Un sentiment nouveau vint à moi, peut-être était-ce le plaisir de voir le sourire d'une nouvelle génération pas si méchante et horrible que cela.

Mais il restait à peine une heure et demi à occuper. Je pris une guitare qui se trouvait au coin de la classe. Après tout, on pouvait aussi s'amuser avec eux non ? Nous n'étions pas obligé d'être ces personnes, vous savez, qui sont forcés de rester droit, belle gentille et tout ça. Non on pouvait aussi être des gosses et s'amuser avec eux pour la dernière fois. Je poussa tous les tables contre les murs. Tous les enfants étaient assis par terre. En grattant à peine quelques cordes de la guitare, ils étaient déjà tous en train de basculer leurs têtes et à droite et à gauche, pour suivre le rythme.

C'était une chanson très connue et donc il fallut à peine peu de temps pour que les enfants se mettent à chanter les paroles. C'était réellement agréable. Une génération nouvelle rencontrait une qui était déjà bien présente et pourtant rien n'empêchait que la discussion, ou du moins que la compréhension des paroles de chacun puissent passer dans une si bonne humeur. J'invitai alors Natsumi à nous rejoindre, il n'y avait aucune raison pour qu'elle ne participe pas.

« C'est pas si chiant en fait les gosses, hein ? »

Il fallait juste trouver un moyen de pouvoir se parler. Les enfants parlaient une langue différente de la nôtre. Du moins ils vivaient dans un monde remplie de merveilles où aucune guerre n'étaient encore intervenue. Je l'ai déjà dit, c'était cette fameuse gondole des illusions qui les berçaient dans une innocence si pure qu'elle en devenait presque un cristal dés plus précieux. Leurs sourires réchauffaient les cœurs, leurs voix montraient qu'ils étaient en vie, montraient que rien n'était perdu et rien ne le sera.

Au final, les enfants, s'est pas si nul.

Spoiler:

Au fur et à mesure que les minutes passèrent, les enfants devinrent plus dociles. Après deux heures de cours environ, ils sont tellement calmes et prêts à écouter Kirua que je me sens obligé de briser l’illusion les entourait. Malgré tout, je reste à court de chakra et de force. Si jamais il se repasse un truc, je ne serais sûrement pas de la partie. Heureusement, mon camarade nukenin semble bien s’occuper d’eux. Bien plus que ce que j’ai espéré au départ. Il n’était pas aussi inutile que je le pensais au début apparemment...

À croire que son côté chieur est partie en fumer ! Le gars, alors qu’il disait détesté les enfants, se met à jouer de la guitare avec eux. Comme si depuis le début, tout se passait bien. Pendant ce temps-là, je reste assise sur ma chaise, à les regarder s’amuser. J’essaie tant bien que mal de retrouver mes forces en paix. Cependant, on dirait bien que Kirua n’est pas de cet avis puisqu’il m’invite à se joindre à eux. Il se permet même de déclarer que les enfants ne sont pas si terribles que ça. M’ouais, faut pas exagérer non plus.

- Tout dépend de comment on le voit… Mais oui, on peut dire qu’ils ne sont pas aussi méchants que je l’aurais cru.

Sans attendre, je viens me placer à côté de Kirua avec un sourire sincère. Puis, en rythme avec sa guitare, je me mets à chatonner des paroles totalement improvisé. Depuis que j’ai rencontré Rin, j’ai pris confiance en mes talents vocaux, voilà pourquoi je me permets de chanter face à eux. On dirait bien que ça ne les dérange pas, bien au contraire même.

C’est donc dans la joie et la bonne humeur que se finit cette journée pleine de rebondissement. Perso’, j’en tire autant une expérience positive que négative. Certes ils nous ont fait chier au départ et je n’aimais pas Kirua, mais au final, tout le monde s’apprécie. À croire qu’on est dans un roman pour petite fillette où tous se finissent toujours bien. Mais qui va s’en plaindre ! Je préfère largement ça qu’à autre chose. Au moins, je peux rentrer chez moi avec l’esprit tranquille et un peu d’argent en poche. Que demande le peuple ?

La journée de cours touchant définitivement à sa fin, je m’occupe de dire au revoir à tous les enfants sans exception, même à celui qui a voulu toucher mes seins. Certains d’entre eux restent tout de même sur leurs gardes. Surtout celui sur qui j’ai utilisé le transfert partiel… Ouais bon, j’avoue y être allé un peu fort avec lui mais bon… Ce qui est fait est fait. Une fois cela fait, je dis brièvement au revoir à Kirua avant de me mettre en route pour retourner à Konoha. Je n’ai plus qu’à faire mon rapport et ensuite… J’irais me prendre un bon bain !