Mission Solo de Rang C : Protection conjugal

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La fenêtre... J'avais encore passé la nuit le nez écrasé sur un bouquin traitant du chakra, avec le froid qui me tenaillait et les chants matinales des oiseaux. En effet, les volatiles étaient arrivés depuis une semaine, réquisitionnant le chêne non loin de chez moi., de ma maison d'un salaire de Genin. Les chants n'étaient pas des plus agréable simplement car il s'agissait de corbeaux criant dès l'aurore. Pas terrible le réveil comme vous devez vous en doutiez. Je fermais la fenêtre pour pouvoir me préparer dans de meilleurs conditions et c'est quelques minutes plus tard que je sortais, regardant au sol le journal qui était déposé au pied de ma porte. Je ne pris pas la peine de me baisser pour le ramasser, je survolais les titres et les paragraphes. Pas très intéressant, pas de scoops, quelques titres tapageux, rien de bien important. J'étais en route pour ma ballade quotidienne, de bonne heure. Le monde appartient à ceux qui se levé tôt comme on dit, sauf que moi je me couchais tard aussi.. Alors le seul moyen de vraiment me réveiller était cette promenade, permettant aussi de me mettre de bonne humeur et de se rapprocher avec mère nature. Surtout que de la bonne humeur, je devais en avoir à revendre aujourd'hui ! Une mission d'histoire d'amant, de mariage m'attendait. Soit Uriô était dépassé à chaque fois que je lui rendais visite ne pouvant pas me donner les détails de la missive, soit il aimait traumatiser ses Genin, ou moi en tout cas.

C'était la deuxième mission ainsi, depuis que je les avais reprise et la situation ne m'avait toujours pas été donné. Oui, j'avais repris les missions car je les avais arrêté un moment. Et pendant cette période le moins que l'on puisse dire c'est que j'avais profité de la vie ! Entre les ramens, la spécial de chez Ahikiro, les boissons de la K-Fête, les sources thermales privées, les spectacles et j'en passe, j'avais passé du bon temps. Seulement voila, l'argent avait fondu comme neige au soleil et il m'en fallait à présent. J'avais pas intérêt à me louper sur cette mission.. Sur le chemin, je fus surpris de voir un homme jetant des tomates sur une maison, enfin pas tellement s'il y avait un mariage et un amant, forcément ça allait être le bordel.. Dans quel merdier je m'étais fourré.. C'est vrai que j'avançais rapidement des suppositions, qui sait ça se trouve ce souillage n'avait aucun lien avec ma mission. Pas le moment de réfléchir, mon coté justicier prit le dessus afin de ramener l'ordre. Place à l'action, je ne pouvais pas laisser cet inconnus continuer et prendre le risque que cette demeure devienne toute rouge. Je m'approchais alors de l'homme, serrant mon bandeau frontal et rendant le symbole de Kumo bien visible, deux nuage stylé, tout en lui parlant avec une voix autoritaire.

" Si tout le monde ferrait ce que vous faites, Kumo ne ressemblerait plus à la magnifique cité que l'on connaît ! "

L'homme prit au dépourvus et en flagrant délits s’arrêtait net dans son geste de lancer de tomate, chacun sa passion après tout. Il restait dans cette positon pendant deux ou trois secondes avant de lâcher son sceau et se qu'il contenait. Soudainement il se mit à courir aussi vite qu'il pouvait, je pus distinguer des halètements même à distance, c'est ainsi qu'il s'enfuit. Le fou, c'était plein de bon légumes et il avait laissé ça la. Je les ramassais alors, à moi ça allait faire la moitié de la semaine, je gagnais déjà de l'argent alors que la mission n'avait pas débuté. Finalement je la sentais bien cette journée. En me baissant pour récupérer le sceau, des volets s'ouvrait et une femme regardait l’étendue des dégâts avant de soupirer. Comme si elle en avait l'habitude, elle descendit rapidement et franchit la porte avec un balais et un sceau, fessant toujours les mêmes mouvements répétitifs pour enlever les morceaux de tomates et nettoyer le plus gros. Ce qui m'interpellais le plus, c'est de son efficacité comme si elle était habitué. Je doutais de plus en plus de la coïncidence des événements. Je me dirigeais alors vers la demoiselle dans le but de tirer au clair mes soupçons. Elle avait finit de brosser la façade et se retournait lorsqu'elle entendit le son que produisait mes pieds sur l'allée en gravillon lors de mes enjambées.

Son regard inspirait tout d'abord la peur qui cédait rapidement à la confusion ainsi qu'à la curiosité, avant de se fixer sur mon front. Elle me demandais si j'étais le ninja qui était chargé de la mission qu'elle avait demandé. Je ne répondis pas mais j'avais un air interrogateur, des ninjas chargés de mission il en avait plein et la jeune femme l'avait comprit puisqu'elle précisait qu'il s'agissait de protection civil tout au long des épousailles et de leurs organisation. Qui dit épousailles dit mariage et qui dit protection dit problème, le problème j'en étais sur, lors d'un mariage, c'est bien les ex ou pire encore, les amants.. C'était bien ma mission alors j’acquiesçais de la tête pour confirmer la réponse. Elle me fit un signe de la main accompagné de parole pour m'ordonner de la suivre à l'intérieur, étant plus à l'aise pour raconter toute l'histoire. On s'assit dans ce qui semblait être la cuisine, sur de confortable tabouret, je me postais dessus un pied à terre, l'autre sur les repose-pieds. La demoiselle baissait la tête avant de parler.

" Il y a deux jours, l'homme avec qui je partage ce toit m'a demandé de devenir son épouse. J'ai naturellement accepté puisque je l'aime. J'ai donc mis un terme à la relation que j'avais avec un amant, en lui expliquant. Depuis il est devenus infréquentable, il m'a même juré de faire échouer mon mariage. "

" Alors vous aimez deux hommes et votre fiancé n'est pas au courant de tout ceci, n'est-ce pas ? Dans ce cas, il va se questionner sur ma présence. "

La femme relevait la tête, quelques larmes se dessinèrent sur ses joues avant qu'elle ne les sèchent. Lentement elle remuait la tête de haut en bas pour répondre à ma première question puis ajoutait qu'il n'y avait pas d'inquiétude à se faire. Son homme et elle ne se voyait pas pendant les deux jours précédant l'union des deux personnes pour respecter les traditions des deux familles. Elle détaillait le rôle que je devais accomplir. Entre garder le secret, faire en sorte que le futur mari ne soit pas au courant de cette histoire, protéger la marié de son ancien amant, maîtriser les folies d'un homme blessé et faire tout ce qu'il faut pour que le mariage soit une réussite.. Cette mission n'allait pas être de tout repos.. Je me levais alors prenant comme raison qu'il fallait que j'inspecte l’Église et qu'elle devait m'accompagner pour me décrire l'organisation de ce jour. Des modifications possibles pouvait avoir lieu si je jugeais que cela mettait en danger les enjeux de son mariage et tout simplement ceux de la mission qu'elle m'avait attribué. Nous nous mettons donc en route, plusieurs accès étaient possible, pas bon ça..

Je lui demandais comment elle comptait débuté la fête et faire entrer les invités, j'en profitais également pour lui demander combien de personnes seront présente lors de la cérémonie. Elle ne le prenait pas mal et répondit à mes questions, ils étaient une petite centaine et le terrain vert derrière le bâtiment allait accueillir un pot avant le défilé des mariés, pour arriver à l'autel de l’Église, ou les vœux de mariage des témoins et du couple devait être proféré. Un terrain à découvert, un trajet et un édifice à plusieurs accès, ça n'allait pas me faciliter la tache tout ça, d'autant plus qu'elle rajoutait que les invités eux aussi ne devait en rien se douter sur ma présence. Autrement dit, les condamnation d'entrée de l’Église auxquels je pensais ne pouvait être appliqué et la protection rapproché aussi, à moins de me déguiser. La futur marié pouvait à présent rentrer, j'allais rester et approfondir ma stratégie. Soudainement douze coups sonnaient, déjà midi ? J'avais passé un bout de temps à l’Église et ses environs. Il était temps de rentrer. Finalement cette mission était sur deux jours, j’espérais être bien payé. Un mariage ça coûte chère mais en tant que Genin, mon domicile est pas donné non plus. Encore fallait-il que je la réussisse, j’appréhendais drôlement la dessus. N’empêche j'avais mon après-midi de libre, qu'est-ce que j'allais pouvoir faire ?

***
Ce que je vous propose de faire, on se la fait à la Hollywoodienne, un bon ellipse et je vous raconte demain. Ça vous vas ? Parfait puisque me voir me morfondre c'est pas le top. Nous somme demain, par rapport a hier, logique non ? Suite de la mission donc. Vous devez sûrement vous dire que le gars derrière l'écran a péter un câble ? Non il pense au pauvre chargé de lire sa mission.. Quoi que.. Sur ce un peu de sérieux et continuons sur ce qui va suivre.

***

Une nouvelle journée commençait, et c'est de bonne heure encore que je me rendais à l’Église. J'avais abandonné mon Kimono blanc pour des habits de civils afin de me mêler à la foule. Moi abandonner mon précieux kimono ? Je me surprenais moi-même mais bon, c'était pour le bien de la mission. Je vous jure, c'était vraiment une plaie, en plus, comment arrêter la personne avant qu'elle ne fasse de dégâts, sans connaître ne serait-ce son physique ou son visage ? Il fallait que je demande à la marié en me frayant un chemin lors du pot, avec tout le monde voulant lui présenter ses félicitations. Ça aurait été naturel de faire de même et pour l'infiltration, elle serait totalement réussit. Voila ou j'en étais, résoudre à mentir, une chose que je ne supportais pas.. J'eus quelques informations en demandant discrètement ; homme bruns, grand, cicatrice sur le front, prés de l’œil droit. Ce dernier renseignement m’aillait être fort utile, bien qu'à plusieurs mètres, je devais rester vigilant. Tout le temps qu'on avait passé au terrain vert derrière l’Église se déroulait très bien, aucune vus sur le suspect. Mais voila que commençais le défilé, l'étape qui m'inquiétais le plus. J'hésitais si je devais monter au clocher pour avoir une vue global des mouvements, seul hic, la discrétion..

Tant pis, je fessais confiance à mon instinct de ninja. J'attendais que les invités se dirigent vers la sortie pour débouler dans la rue, tout en trouvant un petit coin à l'abri des regards pour sauter sur le toits, monter jusqu'au clocher à l'aide du Kinobori no jutsu, courant presque à la verticale. Pas mal, je voyais les alentours, je m'attendais vraiment à une vue plus global de Kumo, je ne voyais que les quelques quartiers qui m’intéressais. Je stressais comme un dingue la haut.. En tout cas, aucun comportement suspect, ni d'invités supplémentaire qui aurait été facile à distinguer aux vues des rues désertes. Les habitants des quelques quartiers que j'apercevais étaient pratiquement tous à l’Église. Mon stress retombait a zéro lorsque la populace prirent place à l'intérieur de l’Église. Je passais par un grand portique, un couloir extérieur soutenus par des colonnes joliment décorées, en le suivant je pus accéder sur un balcon, ayant une vue sur tout ce qui se passait sur l’Église mais aussi, par la mosaïque, l'arrivé de toutes personnes pénétrant par la porte principale donnant sur l’allée de tout le bâtiments, bien que la qualité ne soit pas superbe, j'avais une vision modeste. J'étais en train de scruter, prêt à la moindre perturbation, d'agir en conséquence, bien que logiquement, l'amant qui devait faire échouer le mariage, n'était pas dans la salle.

" .. Et au nom de notre amitié, cette religion d'aimer, je ne te souhaite que bonheur et joie, afin de vivre pleinement ta vie, au coté de Kentaro ! "

" Que les témoins apportent les alliances. Yuka et Kentaro, vous avez écouté La parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contrainte ? Vous allez vous promettre fidélité. Et ce pour toute votre vie ! Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ? "

Les vœux de mariage s'était aboutit par une amie proche de la marié. Les bénédiction des alliances et l'échange des consentements allait débuter.. C'était n'était qu'amour, ce n'était que beauté. C'était sûrement le passage le plus émouvant et le plus important du mariage, un souvenir qui resterait gravé dans les mémoires de toutes une vie. Un moment magique qui paraissait invincible, rien ne pourrait faire voler en éclat le coté féerique de ce jour. Rien, ou presque.. Je repensais subitement aux ordres de la mission, détaillé par la mariée et de son annonce clair et net : son ancien amant désirait faire tourner les fiançailles au fiasco et je devais l'en empêcher. Par réflexe, je regardais par la fenêtre en mosaïque afin de voir dehors, si quelqu'un allait entrer, rien.. Avait-il l'intention de venir ? Quelques chose interrompait mes songes, un bruit, un échos de pas, et ça venait.. de derrière ! Je détournais le regard et je vis apparaître deux personnes et ce qui me choquait le plus, était que c'était des ninjas. L'un portait un bandeau rayé avec un symbole que je ne connaissais pas, sans doute un pays ou je n'ai pas voyagé, dont je n'avais jamais entendus parlé, et l'autre n'en portait pas, signe de son errance total. Des Nukenins précisément, il n'était certes pas tous dangereux, mais dans une telle situation, il fallait s'en méfier au plus haut point. J'étais sur mes gardes et leur regards ne voulait dire qu'une seule chose, il n'était pas la pour le tourisme.. D'ailleurs une petite discutions eu lieu, ils se demandaient entre eux, tout en m'ignorant, si j'étais bien le ninja chargé de faire échouer leurs mission et s'ils devaient me donner une petite leçon. Pour qui ils se prennent ? Bien sur que j'étais ce ninja ! Je débutais alors les hostilités, il ne servait pas des causes loyales et fière, de plus, ils menaçaient la réussite de ma mission. C'était à moi de leurs faire subir une correction !

Je fis glisser mon pied de quelques millimètres avant de prendre appuie dessus, afin de m'élancer sur les deux gêneurs. Avec la surprise et mon cheminement des plate formes, je pus dessiner ma trajectoire en m'appuyant sur mes créations. Deux effets de surprise, deux en trop pour l'un d'eux, que je pus facilement mettre hors combat en lui passant sous les jambes pour lui mettre un coup de coude dans le cou, alors qu'on était de dos. En m'appuyant ensuite sur son corps tombant, je fis un coup de pied retourné paré à pleine main par le ninja démunit de bandeau. Avant que le corps sur lequel je tenais mes appuies ne tombe au sol, je posais ma main par terre, sur le carrelage froid, tournais de trois quart et mis un fabuleux coup de pied sous le menton du ninja encore debout avec mon membre libre. Je sentis ma jambe, encore tenus par le vagabond, ce qui eut effet de me faire décollé du sol avec lui. Un sourire, ce mec souriait alors que j'étais en train de lui mettre une raclée ? La pression sur ma jambe, elle.. Elle augmentait ! L'homme ne se saisissait non pas d'une jambe, mais des deux avant de serrer, avec ses autres membres, tout mon corps, m’immobilisant. Bien que l'on était en train de monter vers le plafond, je pensais déjà à la chute.. Si je ne trouvais pas très vite un moyen, le ninja errant allait me fracasser la tête ! Mes yeux s’écarquillèrent, par la peur, par la puissance et la dangerosité de la technique, mais aussi, par mon génie. Ce qu'il ne savait pas encore, c'est que je n'avais besoin d'aucun mudras pour exécuter ma technique précédente.

La réutiliser encore paraissait suicidaire, mais elle était bien la solution, pour lui retourner sa propre technique ! Du temps j'en avais encore, assez pour matérialiser ma plate-forme de chakra. A celle-ci je lui donnait la forme d'un toboggan remontant vers le ciel, en dehors du portique. Oui j'étais sérieux bien que je souriais à mon tour à l'homme voulant m'infliger une telle douleur. De plaisir car je lui fessais cette fausse joie, que j'allais lui retourner son atout, mais aussi car le contre allait être plus puissant encore, puisque la hauteur était sensiblement plus haute. Nous commençons enfin à tomber, mon corps suivit la plate-forme de chakra que je venais de former. Nous prenons de la vitesse avant de remonter vers le ciel et nos rôle s'était inversé. Grâce au toboggan, je n'avais plus la tête en bas, j'étais en position de domination. La gravité et la vitesse fit le reste, nous nous écrasons contre le sol créant un impact non négligeable. L'homme sans bandeau me fit pitié un instant, il avait résisté à la contre-offensive mais souffrait comme pas possible. Le moins qu'on puisse dire est qu'il avait la tête solide ! Je pris des cordelettes et l'attachait à l'arbre dont je m'étais servis pour monter sur le toit de L’Église, de manière à ce qu'il ne se détache pas avec le Nawanuke no Jutsu. Je m'étais peut-être avancé un peu vite sur les hypothèses, il cherchait peut-être un autre ninja. Rien n'était certain, sauf qu'il n'était pas très fute-fute pour avoir parlé de ça devant moi. L'heure du questionnement était au rendez-vous. Je lui posais donc alors cette question :

" J'ai bien peur que le ninja que vous deviez mettre hors service est d'un autre niveau que vous. Était-ce bien moi et dans quel objectif ? "

" Il a tout prévu.. Nous devions t'occuper un instant. Le moment nécessaire pour qu'il puisse gâcher l'épisode le plus émouvant du mariage, celle après cette question ou tout peux basculer !

Ce type me dégoûtait, il était conscient de ce qu'il fessait et pourtant c'est avec amusement qu'il me lançait ça, bien qu'il était un peu sonné. Dans cet état il ne pouvait pas faire grand chose, les autorités allaient s'en charger. Ce "Il" devait sûrement s'agir de l'amant, je devais sauver le mariage ! Je grimpais à nouveau sur le toit pour rejoindre le portique. A ce moment une phrase fut prononcé : " Que ceux qui s'opposent parlent, ou se taisent à jamais ! " Bordel, il allait sûrement surgir. D'instinct je détournais la tête vers la mosaïqué, l'homme était en train d'écouter à la porte ! Une homme avec une cicatrice correspondant à la vive description de mon employeur, c'était lui ! Très vite je sautais dehors pour atterrir à coté de lui, prés de la porte qu'il commençait à ouvrir. L'enflure ! La porte imposante, très lourde fit un bruit monstrueux, un grincement strident résonnait dans l'Eglise. Je le prit alors par le colback pour l'emporter avec moi, en dehors du champs de vision des personnes se situant à l'intérieur de la grande salle, le plaquant à quelques mètres contre le mur, dans un coin..

" Enfoiré, ça ne te fais rien de vouloir faire ça ! "

Bam.. C'était partit, un coup entre le cou et l'épaule qui eut effet de l'immobiliser. A ce moment, un homme sortit de l’Église pour me demander si ça allait, en s'avançant vers moi. Manquait plus que ça.. Je n'avais pas le choix, si je ne voulais pas qu'il découvre le corps de l'amant, je devais entrer en m'excusant du retard. Je fis en sorte qu'il rentre en même temps que moi, et j’entendais des choses du genre " Quel culot ! " , " Être en retard à un tel jour ! " ou encore " La jeunesse n'est plus ce qu'elle était ! " La bêtise humaine, les gens parlent sans être au courant de rien, mais c'est vrai que faire ça, n'était en rien très poli. J’espérais juste que la mariée me pardonne et reconnaisse que c'était pour le mariage. Sinon adios le salaire ! Et Dieu sait si j'en avais besoin. Justement en parlant de Dieu, les futurs mariées reçurent l'autorisation de s'embrasser du prêtre, devant le tout-puissant afin de respecter le contrat qu'ils souhaitaient tout deux. Les deux amoureux se tenaient par la main, se rapprochant l'un de l'autre doucement. Ils se regardèrent yeux dans les yeux avant de se donner mutuellement leurs lèvres chaude et légèrement humide. Un baisé des plus passionné s'en suivait, durant quelques seconde, arrêté à l’arraché par les applaudissement du publique qui se levaient pour acclamer les nouveaux mariés. Le bonheur affluait dans l’Église, j'étais bien. J'étais heureux d'avoir pus faire en sorte que ça se passe ainsi.

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