Silk Road [Ft. Goren]

(#) Sujet: Silk Road [Ft. Goren] Mar 21 Jan 2014 - 2:21

Quelque part au Pays du Vent

- On s'arrête ici pour la nuit, on reprendra au lever du jour. Quartier libre pour tous, à demain !

Il faisait froid, ce qui contrastait avec l'accablante chaleur du jour. J'arrangeais mon turban, resserrais la cape autour de mon corps frêle, alors que mes pupilles dorées observaient les alentours. Pas pour admirer la singularité de l'oasis, mais plutôt pour vérifier que rien d'hostile ne se trouvait dans les parages. Le Temps des Troubles n'était pas loin derrière moi, et c'est toujours avec douleur que j'y repensais. Même une était une Gekei libre. Mais est-ce que ça voulait dire quelque chose au fond ? La liberté, c'est quoi à part une cage dont on ne voit pas les barreaux ?

J'étais amère, et pourtant je n'arrivais plus à être en colère. J'avais explosée de rage tellement de fois que j'étais désormais vidée. Je ressentais ce sentiment. Le sentiment que rien ne pouvait plus m'arriver. Que plus rien ne pouvait arriver en fait. Comme si ma vie s'était arrêtée, au moment où j'avais quitté les Marécages de Mizu no Kuni. Des Gekei m'ont traquée. Des petites gens m'ont traquées. Je n'avais de prédateur que les crocs et les griffes, et ce n'était rien de plus que les apparats du chaton.

Je me sentais si faible, si impuissante. Cette révélation m'a tant fait pleurer.
Et même maintenant, si je le pouvais, je me déchirerai en sanglots ... Mais je ne pouvais plus. Mes yeux étaient secs.

Il ne restait plus que des cendres du feu qui brûlait en moi.

J'ajustais à nouveau le voile qui me protégeait des regards extérieurs. J'avais bien trop goûté à l'amitié qu'on portait à mon engeance. Et c'est ainsi, seule, abandonnée à mon sorts alors que les autres membres de la caravane s'en étaient allés vers la première auberge, que moi, je décidais de m'aventurer sous un astre lunaire.

Nodoka est plus belle la nuit, après tout.

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Mar 21 Jan 2014 - 16:31

Ma haine envers ce monde ne fait que s'amplifier, voir cette ribambelle d'impuissances me donne la n'osée. La rencontre avec mon père dans ses moments de doute n'aide pas vraiment. Mon Oncle est en train d'échouer dans ça tentative de me ramener dans le bon côté. Enfin je ne me leurre pas, il a belle et bien échouer. Mon envie de sang est bien plus forte que toute autre envie et cela quel qu'il soit. Mes pulsions meurtrières s'emballent et ma route devant dans se désert ne se fait pas sans la mort d'un ou deux voyageurs qui ont eux le malheur de croiser ma route. Comme dans mon habitude et avec la finesse du détail que mon père a réussi à encrer dans ma caboche, les traces de ma barbarie furent effacées pour faire paraitre à des meurtres produits par des animaux sauvages. Dans un sens les traces que je laisse au minable y ressemblent beaucoup puis en quelque heure le sable qui recouvrira les corps rendront mes meurtres introuvables. Qui d'autre qu'une bête sauvage peut éclater une tête jusqu'à ne plus voir que des fragments d'os tachés pas des particules de cerveau? Oui en voyant ce genre de spectacle peut de personnes croient un humain capable d'une telle chose pour la raison d'une force incontestable et surhumaine, mais aussi pour un tel acte de barbarie.

Après deux ou trois meurtres mon calme revient. Vous pensez que je ne peux me contrôler. Totalement faut, c'est simplement l'envie qui m'a poussé à faire cela et pourquoi m'y empêcher moi-même si je ne risque pas d'être pris. Des lieux reculés ou en toute logique je ne devrais pas passer. Enfin vous voyez le topo, puis je suis un être humain et n'est-il pas humain d'assouvir ses plaisirs? Certain trompent leur femme (ou inversement) pour cela. Ben moi j'écrase des têtes. C'est donc à un moment où j'en écrase une de tête que Phénix se met à dire:

Goren, on ne va pas passer à table hein?

Non, il y à assez de bêtes dans ses lieux pour trouver une viande de meilleures qualités.

Ouf car l'a chair humaine est bien trop dur, je n'en suis pas fan.

Oui bizarre comme discutions, enfin quand l'on nous connait rien ne peux vous étonner après. Vous vous demandez qui est Phénix. C'est une gamine aveugle de sept ans qui crèche sur mon épaule. Enfin, ma mission est de tuer une troupe de loups géants. Nos ennemies ont réussi à amener dans les terres ensablées. Une trentaine d'après les descriptions. Le pire c'est qu'il me demande à moi de les éliminer avant qu'ils ne fassent trop de victimes civiles. Pour moi, les civiles c'est mort, je ne suis pas garde du corps, j'ai déjà une gamine à m'occuper. Ce lieu dans le désert n'est pas mal loti niveau animaux, il nous suffit de trouver un point d'eau pour trouver de quoi manger, le seul truc c'est que ses loups ne sont pas dans leur état naturel et eux vont trouver leur nourriture dans les zones d'habitation humaine qui pour le moment n'est que peux garder. La guerre à certains avantages. Je trouve ça marrent de trouver des Loups se débrouiller dans le désert. Pendant que je me mets à suivre leur trace je me mets à me trouver le faut d'une dune. Une petite ville. Je regarde autour et vois plusieurs loups. La troupe courait dans une direction inconnue. Ce qui semble bizarre c'est que se n'est pas vers la ville. La nuit tombe et je ne peux guerre voir clairement, je regarde Phénix lui tape sur la caboche et dis:

Tu sens une présence éloignée de ce village. Un groupe. Un animal ayant une odeur particulière. Les Loups ont trouvé une chose intéressante, je veux savoir quoi.

Oui, une présence est dans cette direction.

Le sourire aux lèvres je veux voir le futur spectacle que nos adversaires et la nature me donnent. Cela avant bien entendu d'étendre mon engeance sur ses bêtes. Passant sous terre pour éviter de montrer mon odeur et ma présence, j'arrive pas loin du lieu-dit, laissant seulement ma tête dépasser du sable sous cette nuit qui commence à se rafraichir. Une femme semble s'être isolée. Je la regarde, une sensation bizarre, mon instinct me dictant qu'elle a quelque chose de particulier. Je la regarde et vois ses yeux river sur le ciel ou autre chose. Ses yeux montraient un froid intense montrant que cette femme enferme une haine dans son âme. Je peux sentir une sorte de détresse. Quelle piteuse faiblesse de l'homme, une chose qui m'écœure, enfin dans certaines circonstances, car cette faiblesse peut devenir une puissance incommensurable si elle est guidée par la haine et ce genre de personne dont la haine peut fructifier à un certain intérêt particulier à mes yeux. Les loups arrivent. Courant à une allure des plus spectaculaires. Mon idée étant de tuer ses monstres après leur festin pour avoir la chance d'avoir un spectacle, distrayant, mais là j'eux comme idée d'éviter ça mort. Du moins pour le moment pour la simple raison qu'elle me semble être un fruit pouvant suivre la voie de la haine. Me replongeons dans le sol les Loup sont proches de cette femme. Apparaissant devant elle, je me mets à attraper l'un d'eux par le cou et arrache d'un trait ça trachée. Le loup ayant pris de la vitesse et n'ayant plus de prises sur le reste de son corps finissait ça route sur le dos. Ma force était doublée par une technique ninja. Le loup étant toujours vivant ne pouvait plus bouger et seul l'une de ces pupilles montrent la parcelle de vie qu'il lui reste. L'autre ayant un poil de retard sur l'autre, ouvrant bien la gueule il m'attaque. Prenant mes deux mains pour l'arrêter en tenant de chacune de mes mains, de l'un sa mâchoire et de l'autre son museau. Je me mets à forcer et à lui sectionner ça mâchoire du reste de con corps. Le finissant d'une coup violant sur la tête avec cet parti sectionner qui se planta sur le crâne gras au croc qui sont dessus. Je me mets à me retourner, le visage en sang. Le sang des deux bêtes. Phénix étant dans le même état et donc avec du sang ayant giclé sur tout son corps prenant la parole elle se mets à dire:

Tu sais ou sont les autres Loups?

Surement en train de s'approcher du village. Enfin on s'en fout on va bouffer.

Chic à table.

hrp:

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Jeu 23 Jan 2014 - 21:47

Je m'étais éloignée quelque peu de la petite ville, dans mes errances nocturnes.

Cela ne me dérangeait pas, après tout, j'y voyais aussi bien maintenant qu'en plein jour, nyctalopie oblige. Je me sentais bien, en fait. Seule au milieu de nulle part, entourée de sable et d'encore plus de sable. Je n'avais pas l'habitude d'en voir sans mer. J'avais connu les plages de Mizu no Kuni, mais cette esplanade m'était toute nouvelle. Fascinante, à sa façon. Je m'étais quelque peu éloignée du village, mais j'étais restée assez proche pour pouvoir l'apercevoir. Et au pire, je pouvais toujours aller loin, plus loin. Il me suffisait de renifler les odeurs laissées par les innombrables voyageurs pour me guider en sûre destination.

Je m'accroupissais, afin de caresser le sable. C'est un peu bizarre, je sais. Mais ... C'était nouveau. Il était fin, il glissait entre mes doigts, alors que j'en prenais une poignée et le laisser s'évader. Je restais silencieuse, mon regard se portant vers l'horizon. Mais ça, c'était avant qu'une odeur familière caresse mes narines. Et je fronçais les sourcils. Même ici ? Que pouvaient bien faire ici des pathétiques loups ? Et surtout survivre. Le désert n'était pas reconnu pour être le meilleur territoire de chasse. Et encore ... Mes mots reflètent difficilement la réalité de la chose. Qu'importe, ça s'approche. Ils sont deux, le vent me porte leur relent. Et il semble bien qu'ils ont ressenti le mien.

Les voilà sur moi, ils ont l'air affamé. Voient en moi la parfaite proie. Ils dévoilent les crocs jaunis, grognent. Mais ça, c'est avant d'avoir croiser mon regard. Eux qui étaient si excités à l'idée de chair fraiche hésitent. Ils savent. Savent que je suis de la même espèce qu'eux. Voir même supérieure. Mais l'hésitation a trop duré. La sentence est arrivée. Et ce n'est même pas moi qui ait levé la main pour l'exécuter. C'est un inconnu à la rapidité et à la force prodigieuses qui s'est occupé de les supprimer.

Pour me sauver ? Si il l'avait fait, c'est qu'il n'avait aucune idée de mon engeance. Quoi qu'il en soit, sa comparse arrive, et ils se mettent à parler. Ils disent qu'une meute entière va s'abattre sur le village. Et ils ont l'air de bien s'en moquer. Quelque chose me dit que c'est leur estomac, leur préoccupation. Si bien que je me sens obligée de faire remarquer.

- Des gens de votre race vont se faire dévorer, vous ne devriez pas, au hasard, aller les aider ?

Il n'y avait pas vraiment d'animosité dans ma voix. Il y avait un quelque chose d'assez difficile à définir, ressemblant à de la lassitude. Avec une pointe de curiosité, cela dit.

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Ven 24 Jan 2014 - 15:36

Bordel, j'ai de quoi manger en remplissant plain ma pense. Surtout que ce village va servir de garde mangé. Ces hommes vont occuper les loups le temps que je reprenne des forces que j'ai perdu de ma route. Enfin plutôt les faires patienter, le temps que je me décide à agir. Là, devant le spectacle que j'ai offert à cette jeune femme qui de son côté elle aussi fut une personne des plus étonnantes. Elle montre bien que même ses loups hésitent à l'attaquer, son âme tourmentée. Plus je la regarde, plus je vois son regard plein de dédain envers ses hommes dont elle semble me demander les raisons me poussant à l'ignorance de ses être faibles. Mes yeux abordant, mes pupilles ont un point rouge à peine visible. Mon aura enveloppant le tour de mon corps, une aura de haine s'entourant et commence à faire voler quelques brins de sable autour de moi. Le regard empli d'envie de meurtre je la fixe, elle est ses yeux glacials. Un regard que beaucoup considèrent comme mauvais, comme si cette haine en elle est un mal à effacer. Pour moi c'est un bien précieux à faire fructifier. C'est donc derrière les paroles de la jeune femme tout en dépliant mes deux mètres cinquante que je me mets à dire :

Hein? Tu oses me donner un lien avec ces minables ? Je n'ai aucun lien avec ces larves. Ils ne sont là que pour me distraire. Seuls les puissants ont une place dans ce monde. Une seule chose compte dans ce monde compte.

La seule chose qui compte est de palier les désirs que j'ai. Faire ce que je veux, quand je veux. Pendant ce temps la gamine quant à elle se met à commencer à flamber la viande. Rabaissant mon aura, je me mets à lui montrer la viande cuite. Je la regarde et dit :

Mange.

Je suis plutôt difficile à comprendre, même si mon caractère semble simple. Je peux très rapidement changer d'avis. Lui dire de manger n'est pas du tout une proposition, mais plutôt une obligation, il est clair que si elle refuse elle va morfler. Craquant un des os de la bête, je prends une part et mange, je la regarde, puis reprends parole :

J'ai plus de ressemblances avec toi qu'avec les minables de ce village de bouseux. Cette noirceur cette haine et cette force. Je me demande quelle voie tu vas suivre. Celle de vivre avec ses minables où suivre une voie bien plus excitante ?

Je ne connais rien d'elle, mais tout me dit qu'elle peut suivre une voie semblable à la mienne.

hrp:

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Ven 24 Jan 2014 - 19:09

Cet homme était mauvais, et je voulais dire ... Vraiment mauvais.

Son attitude, son regard, sa voix, tout ce qui se dégageait de lui était malveillance. Je savais de quoi je parlais, après tout, c'est exactement ce sentiment que je transmets aux petites gens. Mais c'est justement aux petits gens, qui n'appartiennent pas à mon espèce. J'éprouvais une aversion pour eux, mais ils étaient des êtres inférieurs. Ils n'étaient point Gekei libres comme une l'est. C'était des étrangers. Bref, j'ai des bonnes raisons moi, de ne pas les apprécier. Et même, j'allais même jusqu'à comprendre pourquoi les petits humains nous haïssaient. Je comprenais leur peur face à des êtres en tout point supérieurs à eux.

Mais là, ce bonhomme d'une force titanesque, il hait son propre genre. C'était quelque chose que je ne saisissais pas. Et c'était aussi une des raisons pour lesquelles je méprisais sa race. Des êtres assez stupides et orgueilleux pour se croire supérieurs à leur voisin. Alors qu'ils sont tous égaux dans leur médiocrité.

Je me contente de le fixer, silencieuse, mon regard or n'exprimant aucune émotion.

Il me donne ordre de manger la viande de la bête, et de son ton, j'en déduis que c'est un ordre. Pourtant, je reste à ma place, Je ne fais aucun geste qui puisse indiquer que je vais obéir. Et il me parle à nouveau. Sauf que c'est trop. J'éclate d'un rire sans joie, alors que je me défais du voile et du turban qui recouvrent mon visage. Pour qu'il voit les oreilles de félin, mes pupilles verticales. Et c'est avec mépris que je lui réponds.

- Toi, m'être semblable ? Vous, humains, êtes d'un pathétique ... Je vais te dire la vérité, t'es juste un p'tit con prétentieux. T'es plus fort que les *autres larves*, et pour ça tu penses leur être supérieur.

Je laissais les mots faire leur parcours, avant de continuer.

- En toute franchise, toi et ta compagne, êtes juste encore plus médiocres que le quidam moyen habitant dans cet hameau.

Et plus pour moi-même que pour eux, alors que je décidais de m'éloigner, me revêtant à nouveau des vêtements retirés, je chuchotais, avec amertume.

- Stupides humains, ils ne savent rien, rien ...

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Sam 25 Jan 2014 - 12:11

Le devoir d'un Shinobi est de protéger les citoyens de son village, de mettre ça force au service des plus faibles. Moi je n'ai pas signé pour ça, au contraire, même je m'en fous complètement de ce petit peuple à deux sous. La femme qui semble prendre mes mots comme une parfaite idiotie humaine montre maintenant ça façade. Provoquant dans ses gestes et un poil trop entreprenant de ses mots. Je déteste les menteurs et donc par opposer la franchise est l'une des rares choses de bien qui peut me qualifier et dans le même sens je ne ment presque jamais, même si souvent la vérité que je dis est prise pour un mensonge. Cependant cette femme est allée trop loin. La laissant finir ses mots et de me montrer ses oreilles plutôt étranges, je me mets à l'attaque de dos ou non, peut m'importe qu'elle prenne cette méthode comme traitre, après tout les Shinobis ne sont pas des combattants visant à avoir un combat équitable lui donnant un coup fait pour là blesser, mais aussi pour là faire tomber par terre, je me mets sur elle tout en faisant apparaitre une épée métallique. Une large épée qui eux un côté de la lame s'approchant dangereusement du coup de cette dernière tout en laissant la lame s'enfoncer dans le sable. Une lame ayant un volume des plus imposantes. Je la regarde, puis dis:

Tout être vivant est régie par la destruction. Les hommes ne font guère exception qu'ils aient des oreilles de chat ou non. Sache ça avant de mourir.

Tu es une Genkai non? Du moins les Oreilles de chat cette odeur salée de la mer qui montre un trajet en bateau me fait dire ça. Si je ne me trompe pas les Genkai ont aussi cet instinct de tueur. Des hommes avec une partie animale en eux.

Mon action s'arrête, je me mets à me rappeler de l'action des loups en croisant son regard. Une sorte de communication entre bêtes? Je ne sais guère ce qu'elle est J'hésite, la tuer ou la laisser en vie? Mon penchant pour savoir ce qu'elle a dans les tripes et ce que l'avenir peut lui réserver me fit arrêter la lame lui laissant une simple coupure au niveau du coup:

C'est bien ce que je pensais, tu es spécial alors. Ne me confonds pas avec ses types, je n'ai rien d'eux. Je ne suis nullement un de ses humains et donc les pensés inférieur ne serais que les faire monter dans mon estime. Seule la puissance ne compte dans ce monde et cela fut prouvé plus d'une fois. Maintenant à toi de voir, toi aux yeux emplis de haine que vas-tu faire, suivre ce petit peuple et laisser ta vie au service de ses minables où tu vas la garder pour suivre tes propres dessins? Tu te fous complètement de ce qu'ils vont advenir d'eux, sinon tu serais parti les secourir, ça je le sais.

Je me mis à m'éloigner prenant Phénix par les cheveux en m'éloignant dans la direction du village. Après quelques mètres, je la pose sur mon épaule. Une chose est certain, ma vie n'est nullement faite par les choix de personnes plus puissantes que moi, je suis comme un électron libre imprévisible et surtout libre de mes décisions. Qu'elle me suive me donnera une seule réponse. Voir si cette femme est de ceux suivant une troupe tranquillement tout en restant à ça place, ou si elle n'a pas peur d'avancer pour suivre ses propres désirs et cela même s'il faut se salir les mains. J'ai des projets, ça n'obligeait personne à suivre la même route que la mienne. Avant d'être trop loin pour qu'elle ne m'entende pas je lançai une chose:

Si tu veux que je t'apprenne une technique pouvant te faire décupler ta force tu n'as qu'à te joindre dans la bataille si je t'estime valable tu auras un nouveau don .

hrp:

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Dim 26 Jan 2014 - 1:22

Je ne prenais pas le colosse pour un menteur. Je le prenais juste pour un connard. Ce qu'il était, ne nous le cachons pas. Mais la vérité n'était pas quelque chose que les gens savaient apprécier. Et les gens comme lui, je me doutais qu'ils devaient la mépriser davantage. C'est ce que j'ai cru comprendre, quand j'ai pris cette frappe écrasante dans le dos, alors que j'avais décidée de retourner .... Retourner où, d'ailleurs ? Au village ? Avec tout ces loups et ces cadavres ? Pas que ça me dérange. L'acte moral de les abandonner à leur sort, eh. Parce que l'odeur de décomposition, c'est une toute autre chose. Une chose que je ne souhaite à personne de vivre, même à vous, petits humains détestables. Bref, ce n'est pas le sujet : Revenons à cette frappe écrasante qui m'a pétée un ou deux os, et m'a fait hurlée de douleur sous la nouvelle lune.

J'ai déjà eu mal, je me suis déjà faite tabassée. Cette douleur n'était pas étrangère, mais c'était pas pour autant qu'elle était plaisante. Je n'en étais pas encore arrivé là. Alors même si mon corps était élancé d'une souffrance sourde, que je crachais mon propre sang sur mes lèvres et mon menton. Mais il n'en avait pas fini avec moi. Et je m'attendais à quoi, après tout ? Que je puisse insulter le caïd du coin et que je puisse m'en sortir, comme ça ? Je le sens au dessus de moi. Et je sens une lame apparue de nulle part m'érafler le cou, se planter sur le sable commençant à se teindre de carmin.

Il aurait pu me tuer, sur le coup. Mais il était du genre à me permettre de dire quelques mots avant de partir. Ce que je me prive pas de faire.

- Va te faire foutre.

Je suis morte, je n'ai rien à perdre. Et je n'ai pas peur. J'avais eu peur, avant. Mais ça, c'était avant. Je mourrais la tête haute, comme une Gekei libre devrait le faire. Mais voilà que la compagne du tortionnaire s'exprime. Il semble qu'elle connaisse ma contrée et mon engeance, et au ton de sa voix, je dénote plus de curiosité que de mépris. Étonnant. Mais ces mots réussissent à dissuader la brute de m'exécuter. Et là, je regrette un peu ma dernière réplique. Il se pourrait très bien qu'il revienne sur sa décision. C'est avec difficulté, souffrante, que je me redressais. Je posais ma main sur mon cou, sentant plus que voyant l'estafilade. Ça saignait, mais c'était le moindre de mes soucis. Qu'est-ce qui m'attendait ? Le futur était incertain, mais ce n'était guère une nouveauté.

Il s'exprime alors, et au moins, ce que je lui concède, c'est qu'il s'en tient à ses convictions, aussi stupides soient-elles. Il marque un point, cela dit, j'ai rien fait pour penser le contraire. Je m'en moque des petites gens du village, mais je comprenais pas où il voulait en venir. Il décidait alors de s'éloigner avec sa femme objet. Pathétique humaine, se laisser ainsi traiter ... Si elle était à portée, je lui aurai crachée dessus. Mais c'était pas le cas, et dans mon état de faiblesse et vu comment il pourrait mal le prendre, l'autre, c'était pas la chose la plus conseillée.

Et là, je comprends. Pour une raison ou pour une autre, il a trouvé de l'attrait dans ma personne. Mon charme naturelle à n'en pas douter, pensais-je avec une pointe d'ironie. Mais quoi qu'il en soit, il voulait partager avec moi sa puissance. Pour quel dessein ? Aucune idée. J'avais une grosse envie de l'inviter à aller voir ailleurs si j'y étais. Mais après coup, je revoyais mon jugement. J'avais assez tiré sur la corde, et il pouvait vraiment me tuer cette fois. Puis ... Je ne souhaitais pas l'avouer, mais je convoitais. Convoitais la puissance qu'il pouvait m'offrir. Je me mordais la lèvre, alors qu'il s'éloignait en direction du village, plus et plus.

Me voilà emboitant son pas. Sûrement comme il s'y attendait.

Je détestais, ça. Rentrer dans le jeu de quelqu'un. Mais il y avait ... Cette délicieuse sensation de puissance.
Et de mort. La mort m'a toujours excitée. Et elle était partout, là-bas.

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Lun 27 Jan 2014 - 15:21

Les gens pour la plupart suivent un village vouant leur vie pour des types sans véritable valeur. Je ne comprendrais jamais la mentalité des autres et les autres auront jamais la possibilité de comprendre la mienne. Vivre pour soit, rien que pour soit. Même cette gamine que je traine avec moi n'est là que pour mes fonds personnels, je n'ai aucune amitié en cette être si insignifiant. Elle pourrait même crever par ses loups cela ne me ferait ni chaud ni froid. Ca restera une arme qui aura bien servi. Ma course ne fut prise pas cette femme, elle a donc bien choisi de prendre la voie qui lui est le plus avantageux et cela même si dans l'état d'esprit, cela va à l'encontre des prétextes dans n'importe quel village. À part cette réaction venant de suivre pour la seule raison de puissance il y aurait eux deux autres choix. Celui de partir directement et celle de quitter les lieux sans rien faire. L'un ou l'autre étant une réaction fait pour ses petits moutons sans intérêt. Pourquoi je dis ça? Ben l'un mettant en avant l'aide des autres et de l'autre côté de mettre à l'appui le profit de son village natal. Là elle fut la seule option qui m'est d'intérêt. Celle de son profit personnel. Je la regarde, un sourire sur le bord des lèvres.

Un sourire se figeant sur mon visage, j'accélère le pas quand elle fut à mes côtés. Un rythme plutôt bien soutenu, mais qu'elle semble tenir sans-souci. Nous arrivons donc dans ce village et les corps commencent à s'accumuler sur la grande place ou les loups ont encerclés les civiles. Quelques-uns réussissant à être encore vivant montrent une once de résistance aux animaux affamés. Le spectacle en est attrayant. Une vraie boucherie qui n'égale quand même pas celle de mon père, mais qui s'en approche, sauf au détail que mon père ne laisse aucune trace montrant le moindre indice de ça présence. Regardant pendant quelques secondes on voit devant nous, deux ou trois hommes se faire hotter la vie par des loups se jetant sur leur repas. Serrant le poignet de ma lame, je regarde les loups:

Bon, ben liquidons ses loups.

La chasse est ouverte, elle sera faite avec un allier qui fait cela que pour obtenir une puissance à la clef. Une arme pouvant surement servir ses dessins. Me lançant dans la bataille, plusieurs loups se mettent à voir ma présence, décapitant deux loups arrivant vers moi. Je lance par la suite mon arme en direction de la jeune femme m'accompagnant. Je lui envoie mon arme et utilise la puissante force de frape que je lui apprendrais à la suite de ce massacre.

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Jeu 30 Jan 2014 - 18:09

Avais-je fait le bon choix ?

C'était la question qu'une se posait. Est-ce qu'avoir accompagné cette caravane avait été un bon choix, pour commencer ? Une pouvait se le demander. Une croit que le Destin, c'est ce genre de choix. Des choix pas faciles à assumer, dont on ne voit pas l'aboutissement avant un moment, mais qui pourtant ont du sens. Ils apportent quelque chose de grand, en fin du compte. Quitter Mizu no Kuni n'avait pas été simple, il y avait beaucoup qui me retenait. Pourtant, je l'avais fait. Et me voilà accompagnant un homme malveillant qui pouvait m'apporter quelque chose dans ma quête.

Mais quelle est ma quête ? Je ne le sais pas, je ne le sais plus.

Concentrons-nous sur le présent, et sur ce village en proie aux prédateurs. Qui brillent par mon absence.

Mon partenaire de fortune, observant mon choix, décide d'augmenter la cadence. Il court vite, mais moi aussi. Même si le sable n'est pas le terrain que je préfère pour laisser mes muscles s'exprimer, ma course n'a pas à me faire honte. Mes jambes sont puissantes, et c'est à peine essoufflée que nous arrivions sur place pour constater le massacre. Je n'aurai jamais pensée qu'une meute de loups faméliques puisse causer autant de ... dégâts. Ils n'y sont pas allés de main morte, même si leur tâche n'est pas achevée. Il reste quelques rares survivants, dos à dos, se battant en désespoir de cause.

C'en était presque navrant. Pas que j'arrive à être navrée pour eux, je ne les connaissais pas et c'était des sales humains. Mais quand même, c'est un peu sale comme fin ...

Pas le temps de faire part de mes états d'esprit que le titan charge dans la mêlée. Il engage les hostilités en arrachant les têtes de deux loups, avant d'enchaîner sur avec un simple coup de poing monstrueux, brisant le crâne d'un autre. Pourquoi se battait-il avec les poings ? Parce que son arme, il me l'avait envoyée. Elle était tombée devant moi, plantée droite sur le sable, et je l'avais empoignée, ne sachant pas trop quoi en faire.

J'aimais pas l'acier, c'était trop humain. Même si je savais m'en servir. Et l'usage primaire que j'en ferai serait bien suffisant pour de pareilles bêtes.

Je m'engageais dans le combat, sans élégance aucune. Je frappas à droite, à gauche, en haut et en bas, usant de l'arme comme d'un hachoir de boucher. J'en avais tuée quatre ou cinq, et j'étais pourtant couverte de sang. C'était exaltant.

L'odeur de la mort me rend si chose ...

- Intense ...

(#) Sujet: Re: Silk Road [Ft. Goren] Ven 31 Jan 2014 - 14:39

J'adore ce spectacle, la mort , les cadavres s'empilant dans le sable. Un vrai trésor de chaos absolu. En plus de cela nous avons de quoi nous satisfaire en exprimant nos instincts primaires de la manière la plus brutale qui soit. La mort de ses loups s'enchaine. Tuant à main nue j'utilise pour seule arme la technique que je compte apprendre à cette femme. Un regard meurtrier, je sens néanmoins la limite que ce corps me donne. Un corps étant pour moi qu'un simple amas de chaire que je dois surpasser. Ce corps étant la seule chose pouvant encore me catégoriser d'humain. Je regarde cette femme qui confirme mes pensées. Elle n'a rien de compatissent pour ses être insignifiant, cette femme fait donc partit du jeu obscur qui appartient au côté que je convoite tant. Un sourire aux lèvres, je me mets à entendre de son côté un petit mots sortant de ça bouche, comme si ces pensées sont sortit un poil trop fort et s'expriment par ça bouche au lieux de par ses pensés. "Intense", c'est de ça que ma vie est faite, et par expérience, suivre la voie d'un village ne fera que limiter ses actes et la mettre dans une cage dorée. Une chose qu'elle se rendra surement compte plus tard, mais avant cela qui me dis qu'elle n'aura pas succombé à des choses plus frivoles du genre, l'amitié, la compassion, voir cette chose que je ne comprendrais jamais, le patriotisme.

Cette femme peut être un atout dans mes plants, mais son esprit n'en est encore pas suffisamment mesquin pour qu'elle soit potentiellement apte à me suivre. De plus ses idéos semblent toucher une corde bien précise, des idées de clan ou d'une éducation, qui sais, peut être les deux ou une autre chose bien différente. Même si cela est le plus souvent le cas. Ma façon de me battre montre clairement mon esprit primitif, mon côté bestial et farouche. Comme si une bête indomptée protégeant son territoire se bat. Mon territoire est le monde entier et cela je compte bien attaquer toutes menaces de mes idées dans ce secteur. Les loups tombent et la moitié est à terre, les passants commencent à être soulagés se mettre à gâcher mon plaisir, m'approchant d'eux à toutes allures, j'en attrape un et le lance sur un loup fonçant sur moi. D'un bout , ouvrant bien grands la gueule, le loup ressue l'homme directement dans la bouche qu'il referme d'un coup sec montrant la puissance de ça mâchoire. . Moi profitant de cette occupation que je lui ai crée je me mets à éliminer le loup en passant sous son bon et lui démontant les côtés. Le loup couché sur le coup n'arrive pas à se relever, bougeant ses pattes en vain. Le laissant ainsi, je prends la tête du second homme, puis le soulève de cette manière. Je le regarde avec un sourire, puis d'un coup lui donne un bon coup dans le torse. Un K.o direct, ce genre de faible n'est pas vraiment difficile à tuer. Je regarde Phénix lui demandant s'il reste de la vermine et me fit un signe négatif. Il ne reste donc plus que les loups et l'apprentissage de cette femme pour que ma tache ici s'arrête.

K201 - Bloodlust

J'étais dans un état second. A moins que je ne sois juste dans mon état normal. Peut-être toute ma vie n'a été qu'un rêve. Peut-être n'étais-je qu'en train de dormir, avant. Avant que la Bête Intérieure se réveille. J'étais en état de frénésie, j'étais énivrée. J'avais soif, mais soif de sang. Mes mains me faisaient mal tellement je serrai la garde de la lame, mais cela n'avait pas d'importance. Il y avait bonheur dans cette douleur. Accomplissement. L'odeur de sang éclipsait toutes les autres. Le monde s'évanouissait autour de moi. Il y avait des proies, et il y avait moi. Je tranche là où il faut, où il le faut, quand il le faut. Je reste intouchée, berserk qui n'a besoin que de sang pour s'accomplir. S'apaiser.

La violence résous tout après tout.

Mon regard brillait d'une lueur démente, alors que je ressentais ... Le pouvoir ? Ça devait être ça. J'éclatais de rire, comme ça, immobile autour des cadavres. Mais il restait une bête vivante, une bête qui m'a sauté à la gorge. J'ai saisie la lame à deux mains, et l'est abattue avec une rare violence. Ce n'était pas juste le loup qui était fendu, mais la force de la frappe avait été telle que la lame s'était incrustée profondément dans le sol. Comme ça.

Et je sortais de la transe.

Le village, le titan, sa compagne, les bêtes et les villageois. Il ne restait pas grand-chose de vivant, et c'était un euphémisme. Je tombais à genoux, vidée. Mais avec un certain sentiment ... de force. Je souriais. Même si il n'y avait rien ici qui me permette de le justifier.

Cet état Elle permet de donner à cette personne une force qui est bien supérieure à ce qu'il déploie dans ses habitudes . Une chose bien? Cela dépend des éventualités et bien entendue aussi du contrôle que l'on a sur cette frénésie qui peut rapidement devenir instable et se retourner contre soit. Je connais les coutumes des villages. Tuer les siens est loin d'être une chose que les autres apprécient et donc faire cette erreur en publique peut donner certaine contrariété désobligeante et donc cet état de non contrôle est une véritable catastrophe. Cet état second, cette femme la possède. Je m'en suis rendue compte en lui envoyant une épée qui fut piégée. Enfin piégée oui, mais de manière à quelle maitrise une force supérieure. Mon arme de Kinton a sur son pommeau de dessiner un sceau. Ce sceau est plutôt particulier, car il perturbe le chakra de l'adversaire de manière constant. Cela combiné au poids de l'arme mon entrainement peut commencer sans même que la jeune femme ait l'idée que cela en fait partit. Mon sceau rendant ça manipulation du chakra plus difficile elle devra utiliser une consommation de chakra bien plus grande pour pouvoir manier cette arme et cela sans même se rendre compte de cet effet sur elle.

Mes poings tombent sur mes adversaires, j'utilise maintenant la gamine comme appât. La balançant au milieu de trois loups. L'utilisant, je n'eux pas vraiment de problème pour achever ses bestioles poilues. Les derniers suivirent rapidement le lot que les autres ont déjà subi. Un regard sur cette femme pour vérifier si mon sceau n'est pas trop puissant, mais cela semble être bon. La dose semble être parfaitement bien maniée. Cette femme va avoir une belle surprise à la fin du combat et surtout une magnifique fatigue, car l'entrainement que je lui donne mène à un beau raccourci, mais il épuise bien son contrôleur. Une difficulté dans le combat de cette femme qui maintenant semble plus avoir de problème pour porter l'arme et la manier. Je brise le sceau libérant de cette façon ses forces et surtout au moment où elle utilisera tout son chakra pour donner une attaque des plus dévastatrice ce qui lui permettra de rendre son attaque encore plus efficace. Là elle fut prise sous un état second. Cet effet berseck dont je parle. Une autre condition qui a surement joué pour qu'elle apprenne cette technique de manière si précaire. Le coup donné montre bien la trace de ma technique, même si la technique est faite de manière différente. Elle en garde des effets qui se ressemble à s'y méprendre. Je reste vraiment perplexe sur cet effet berseck. C'est surement dû côté de son clan qu'elle eux cette puissance. Comme si elle a mélangé ma technique pour la maitriser de manière à qu'elle passe avec son affinité. Une très bonne chose, car moi j'y arrive grâce à mon Kinton qui ne lui est pas accessible. Un palier qui fait de cette technique une chose de son répertoire. Le village étant maintenant l'un des villages de Suna étant Fantôme, je regarde la gamine et lui dis:

Va me cherchez des pourboires, nous passerons au marché noir pendant le trajet du retour.

Oui chef de la binasse supplémentaire.

Hé oui, moi je sais y faire avec le commerce. Pas d'œil pour me dénoncer et donc de l'argent en plus. Puis cette femme est maintenant aussi fautive que moi, donc se ne sera pas vraiment dans son avantage de me dénoncer. Une chose qui à sauver aussi ça vie, car sinon je n'aurais jamais laissé cette femme en vie. Epuisé, elle est écroulée au sol et pourtant elle semble contente. Voilà ce que donne la puissance. Un sentiment que le vide en nous se remplie un peu plus. La soulevant d'un bras, je reprends mon arme que je fais disparaitre en modulant le Kinton dont elle est faite pour qu'il n'en reste plus rien. Posant la jeune femme sur mon épaule, je prends la direction d'un bar ou je me mets à la poser pour la faire tenir sur le sol mur contre le mur du bar. Prenant une bouteille d'alcool, je me mets à lui dire:

Se fus plus rapide que ce que je pensais. Un conseil. Apprends à maitriser cette frénésie. Si tu libères tes pulsions sans les maitriser tu risques gros. Non pas que j'en ai à faire quelque chose, mais se serais con de ne pas revoir cette fureur que tu libères quand tu es en harmonie avec ta haine.

La haine, oui cet effet second provient bien de toute ça noirceur qu'elle enferme en elle. Kiri sera surement comme moi avec Suna. Au départ une raison donnant à de grandes perspectives qui à la fin fut plus une prison dorée qui semble vouloir contrôler la fureur en moi. Pour cette femme Kiri sera aussi une geôle qui maitrisera ses mouvements avec des chaines invisibles.

hrp:

J'entendais vaguement ce qui se disait autour de moi. Ca ne pouvait venir que du titan et de sa compagne, après tout, il n'y avait plus rien de vivant ici. Il n'y avait plus que souvenirs brisés et cadavres baignant dans leur sang. Je devais être une femme mauvaise, à bien y penser. Je ne ressentais aucune tristesse, en pensant à leur mort. Je ne l'avais provoquée, hein, mais ... Je sais pas. Ca ne devrait pas me laisser apathique, nan ? Alors pourquoi il n'y a aucun déclic ? Pourquoi je ressens juste une certaine fierté, par rapport à ma prouesse d'il y a quelques instants ?

J'étais déçue, mais je ne savais pas pourquoi. J'étais frustrée, mais ça m'échappait.

Je sens que je quitte le sol, que la lame que j'empoignais toujours avec la même force m'échappait des mains sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Je me plains, faiblement. Et je me rends compte que je suis maintenant posée sur l'épaule de cet homme malveillant. J'hésitais à lui cracher dessus, comme ça, par plaisir. Mais je sais pas trop pourquoi après tout, il avait rien fait de préjudiciable. Je crois. C'était peut-être parce que c'était juste lui, tiens. N'empêche qu'on entre dans le bar de l'oasis, et que je suis désormais installée sur le comptoir, dos posé contre le mur. En ce qui serait, à se méprendre, un geste doux. Je ris, plus pour moi-même que pour mon comparse fortune.

Il me parle de l'affrontement. De l'état dans lequel j'étais. Je ne pouvais pas le contredire. Mais sa dernière phrase me fit sourire, alors que je fermais les yeux.

- Reste comme t'es, t'es top mec ...

Et les ténèbres me prenaient, alors que je m'endormais paisiblement. De ce sommeil agréable que l'on a, lorsqu'on s'est dépensée sans compter.

Spoiler:

**Contenu sponsorisé** Informations

» On the road ~ [Seiichi]
» Road to joy ft. Tenbatsu Kurasa
» L'été Sunajin ~ [Goren]
» T'as pas vu mon lapin ? :/ | Goren |
» Goren

Silk Road [Ft. Goren]

Silk Road [Ft. Goren]

Sujets similaires

Sujets similaires