Il s'était écoulé pas moins de deux jours entre la séance de doléance de Aizen avec Kaguya Tenzö le nouveau Mizukage fraîchement promu et le moment où il décida enfin à se donner la peine de rendre visite à la fameuse Kaguya Aojikawamanashi qui contrôlait apparemment les affaires internes d'après ce que lui avait dit le Yondaime qui lui faisait désormais office de mentor. Un temps d'attente relativement long lorsque l'on se disait que cela concernait des arrangements à la limite de la morale et de l'équité, mais il fallait comprendre le Jisetsu, il lui avait fallu trouver des gars de confiance comme associés et surtout commencer à se familiariser avec son nouveau statut de représentant du clan avant de penser à aller voir cette prétendu furie qui lui transformerait apparemment sa vie en enfer si il venait à lui manquer de respect ou bien simplement ne pas lui parler de ses petites affaires. Et rien que pour ça il était encore moins pressé d'aller faire sa connaissance en personne, surtout qu'il comptait bien profiter un maximum du système et avec une emmerdeuse dans les pa^tes cela serait bien plus difficile que prévu.

Enfin bon puisqu'il fallait bien le faire à un moment donné, il se donna un peu de motivation par une matinée étonnement ensoleillée à Kiri même pour cette saison de Printemps, et en avançant tranquillement mais surement il finit par passer de son petit chez lui à la démesure totale du Palais de l'Ombre de l'Eau. Et c'est uniquement arrivé là-bas qu'il commença à se rendre compte à quel point ses nouveaux privilèges étaient jouissifs, lui qui à la base était avant tout considéré comme un rebut de la société, il se prenait à jouer au jeu de l'influence politique. Tout ceci s'étant passé au cours de sa brèves discussion avec les gardes à l'entrée, deux Kaguya bien bâti et avec qui il pouvait désormais se permettre de jouer au petit malin sans risquer l’altercation. En effet qu'il affirma venir pour rencontrer Aoji, l'un d'eux lui répondit sèchement que c'était impossible sans rendez-vous, et vous aurez sans doute compris qu'en déclinant sa nouveau statut et en leur assurant que si il persistait ils iraient à l'encontre de la volonté de leur grand patron. Bien sûr il avait dit tout cela d'une manière peu formelle mais ses papiers stipulant qu'il avait raison, il put facilement pénétrer dans l'enceinte du bâtiment sans embûches, traversant l'ancienne grande salle du trône pour aller toquer à ce fameux bureau qu'on lui avait indiqué.