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 Chapitre I [ Pv ]

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Kadoria KakouTon
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Message(#) Sujet: Chapitre I [ Pv ] Chapitre I  [ Pv ] EmptyVen 30 Aoû 2013 - 22:32

Car le Feu qui me brûle, est celui qui m'éclaire .
Crois-tu que je ne ressens pas ta peine ?



▲ Uriô-sama..


Aussi intrigante qu'une énième énigme, il s'était comme volatisé de la surface de la terre; l'homme, la légende, le bienfaiteur de la Foudre, disparu sans que l'on sache comment ni pourquoi, disparut au champ d'honneur, à la bataille à l'image d'un vétéran haute catégorie, un chef que l'on suivait aveuglément dans le noir tout en ayant l'intime conviction qu'il nous mènerait tous vers la lumière promise. Qualifier un homme de son envergure de simple mortel était inapproprié, lui qui n'avait d'humain que l'apparence et le fonctionnement; un tel charisme, une aura quasi divine que l'on ne saurait définir par de simples verbes tant il était grand. Une force de caractère à toute épreuve, cet élu des dieux fut indéniablement rappelé à eux, probablement bénit des grâces du dieu soleil lui même.. L'esprit tourmenté d'interrogation, le Singe Bleu des Nuages arpentait les bois maussades du Pays de la Foudre. Solitaire, de concert en compagnie de son âme, il avançait dans la brume. Malgré la basse température qui y régnait en maître, de la sueur teintés ses accoutrements sous la pression de ses efforts; car même si de ses yeux il n'entrevoyait que cette pesante masse de brouillard, son instinct clanique le guidait tel une torche qui dans d'autres circonstances éclairait les aveugles, lui murmurait la bonne marche à suivre. Il n'avait jamais réellement compris comment cela fonctionnait, comment ce mécanisme spiritueux des plus mystérieux parvenait à s'actionner sans que l'on ait à quémander; il lui suffisait de se laisser guider tel un radeau qui voguant au gré du vent et des douces vagues de l'étendue salé, réussissait à se frayer une issue vers le chemin tant inespéré du rhum. Il déambulait les sentiers invisible et immaculé empreint d'une obscure blancheur, écrasant, froissant, piétinant les amas de feuilles mortes qui s'entassaient à même sol, recouvrant chaque centimètre de terre. Les arbustes, gêné et frustré de leur déplorable état, se retiraient et s'isolaient dans l'humidité plus opaque qu'à l'accoutumée; réaction aisément compréhensible, ils se mourraient d'eux même, leurs branches vieillissantes confiaient au vent qui animé par la quiétude, les berçaient d'une douce étreinte et de par ses légers zéphyrs les étendaient au sol, comme un cercueil que l'on fait coulisser au fin fond d'un trou béant dans un silence des plus luciférien. L'endroit paraissait s'enfonçait dans l'humidité, proche d'un état marécageux dans lequel le Kadoria se devait de redoubler d'effort, devant dès lors soulever avec ferveur avant de l'enfoncer à nouveau dans la boue parsemée de feuille pour y prendre de nouveau appui. Serrant les dents les unes contre les autres sous le joug de l'effort, véritable bourreau qui puisant dans ses forces, transformait la pacifique nature en une épreuve, un test qu'il s'efforcer de passer, auquel cas contraire, jamais il ne pourrait atteindre son but, sa tâche, l'objectif qu'il s'était fixé. Même si de tels individu tel le Shodaï Kage-Raï s'apparentait aux divins géant qui gouvernaient le monde céleste, les humains qui irrémédiablement attachés et entravés de par leur destin ont en leur possession, une capacité, un don. Car c'est lorsque l'on s'y attendait le moins que le plus faible des hommes, gravit la montagne, marque et prouve de par son statut que nous, simples mortels que nous sommes, pouvont briller autant si ce n'est plus que les étoiles paresseuses, en sommeil depuis des millénaires et spectatrice du monde et qu'ils nous est tout à fait possible d'embraser nos existence d'une chaleur encore plus incandescente que ces boules de gaz figé au delà du temps et de l'espace.

Le temps s'écoulait et le voilà donc de nouveau, au sommet de monts et collines, en train de contempler, l’air mélancolique comme à son habitude ; le vent palpitant sa longue chevelure. Tout ce noir vestimentaire qu'il avait prit soin de revêtir s'accordait en parfaite harmonie avec son caractère obscur et amer. Renfermé, d'une impulsivité explosive, d'une imprévisibilité que même le plus doué des voyant ne saurait anticipé, une légèreté sublimant son manque de tact et son trop plein de vitalité, un coeur flamboyant, revigorant et regorgeant d'amour et de haine, sont ce là ces seuls vices, pourquoi ô Lucifer, fais-tu d'un être aussi neutre une proie tellement facile aux aléas de l'existence même, une victime qui se tue elle même. Cela est tout de même étrange, énigmatique, je ne saurais en comprendre l'essence, car peut être qu'une telle compréhension dépasse mes compétences, peut être que moi aussi je me retrouve bridé par ma condition de simple être humain, ô que je me maudit.. Comment et pourquoi cela se fait ? Par quel procédé, peut tu implanté en son sein de la folie alors que les anges l'ont béni de génie, comment opère tu alors que la nature elle même fait de lui une entité douce et paisible et que tu parvienne tout de même à lui murmurer à l'oreille, comme un souffle que seul l'âme perçoit, à introduire dans ce sain d'esprit haine, violence, cette envie folle de sang, ô mon dieu, pardonnez moi car j'ai pêché.. Ce sentiment pire qu'enivrant, cette envie tout à fait délectable que l'on a en apposant ses mains au cou d'un faible mortel, ce besoin irrésistible de le presser, tu nous fait ressentir à ce moment la jouissance de voir la vie quitter son hôte, l'on se sent tellement puissant, tellement bien dans sa peau que l'on en oublie jamais les impressions, elles nous hantent comme une addiction qui trotte dans la tête et nous pousse à répéter les mêmes geste, encore une fois, puis une autre, peut être une dernière fois, non encore par pitié. Quand le divin nous mène à lui en nous imposant par une voie réglementé, dépourvu des multiples plaisirs de la chair et maintes réglementation, tu sais là où frapper en nous offrant une toute autre possibilité, une chance d'échapper au morne destin, cette voie châtié par les hommes de foi où s'offrent à nous tout ce dont nous rêvons au plus profond de nous se voit exaucé par tes soin, je t'en prie, accepte mon âme, je te l'offre mais en échange accorde moi la jouissance éternelle, là est mon prix.

La tête et l'esprit brouillés d'idées farfelus en tout genre et aussi bouleversé que je peut me trouver.. Kakou'Ton précisa son avancée vers sa destination à laquelle il s'était adonnée à plus d'une journée de marche, un véritable marathon infernale durant lequel l'idée et la supposition qu'il aurait pu se fourvoyer de voie lui perturbait l'esprit.. Il demeurait troublé, autant que je le suis. En fin de compte, peut être qu'il est moi, peut être que je suis lui, peut être que tout cela n'est qu'un rêve.. Est ce que je rêve ? Dans ce cas, je vous demanderais de ne point me réveiller, assassiné moi dans mon sommeil et laissé moi vivre mes rêves.. Je me souviens de ce temple. Ancestral, ancien, véritable vestige d'une époque oubliée et perdue dont seuls certains élus parmi les élus en connaissaient l'existence.. A lui se présentait l'autel de la foi, d'un bon mètre, il laissait reposer en son sommet une tête de dragon taillé dans la pierre, ravagé et victime du temps.. L'air devenait pesant, respirer était à présent une tâche extrêmement pénible et douloureux, la sueur s'échapper de tous ses pores, lui procurant une sensation malsaine de fraîcheur et de chaleur à laquelle il n'avait d'autre choix que de s'exposer. Glissant sa main dans la gueule du dragon, celui ci pu lire et décrypter sa détermination, son esprit perdu qui avait du mal à faire le point.. Emanait du dragon, un intense flash qui aveuglerait un non-voyant, l'épreuve pouvait enfin débuter, les doutes pouvaient enfin commencer à se dissiper, la quiétude pouvait se paré à prendre place, l'anxiété n'avait plus raison d'être.


▲ TO BE CONTINUED..
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre I [ Pv ] Chapitre I  [ Pv ] EmptyDim 6 Avr 2014 - 15:56

Why'd You Only Call Me When.. ?



Lorsque mes paupières se rouvrirent, quelle ne fut point ma surprise en exposant mes mirettes à cette scène mirifique, qui se dévoila enfin à ma personne, ce sanctuaire ancestral, convoitise de mes espérances, père de mon hasardeux parcours et symbole de l'éternel recommencement. Aisé au centre d'une des innombrables cours du domaine, mon silence religieux est digne d'un moine, je ne puis que contempler les richesses qui s'offrent à moi ; devant l'unique chose qui captiva entièrement mon attention, mes lèvres desséchées s'entre-ouvraient, bouche bée que je fus ; A moi, se dessina une femme à la belle allure, assurément froide de par sa démarche mais charmante, chérubin aux cheveux de neige, au visage d'albâtre, consolé par des mirettes amarante. Je ne percevais que le bruit de ses pas, le grésillement de sa chevelure virevoltant au gré d'un vent qui se voulait dès à présent maître des lieux. Au Diable ma hantise, à Dieu ma clairvoyance ; bien qu'animé de désir, mes pupilles corrompues jugèrent bon de me livrer une information des plus capitale, vitale même. Son arme, son bisentô qui l'accompagnait et ne faisait qu'ajouter une note d'incompréhension à mon délire. Tandis qu'elle stoppa net sa funèbre avancée, me faisant continuellement face , je cueillis une certitude des moins anodine.

Au creux de mes mains, apparut mon arme sans que je m'en aperçoive, mon bisentô semblable en tout point au sien. Mon esprit, aussi vagabond qu'il puisse être, cillait entre l'envie de lui sauter dessus et l'envie de lui sauter dessus. Muni de cette aisance qui m’orbitait, je demeurais le plus silencieux de nous deux, amplement confus, comblé par un calme des plus césariens, j’étais indifférent aux conséquences, mélancoliquement flegmatique à l’aboutissement d’un éventuel affrontement.

A vrai dire, au fin fond de mes désires, je souhaitais l’éclat de celui-ci, je convoitais un clash des plus titanesques, car oui, j’en avais plus que marre de cette lassitude qui emplissait ma vie et celle de ce village. Chérissant cette idée, je contemplai le panorama des évènements, scrutant de mon regard éploré, les moindres faits et gestes de la belle ; chose captivante.

Kakou'Ton empoigna sa lance tel un javelot dont le cheminement pointait celui de la délicieuse inconnue alors qu'une aura lumineuse et dorée ceintura son arme, mettant un terme à la quiétude ambiante des lieux, il prit soin de propulser son bisentô d'un franc lancer qui fusa vers sa cible, engouffrant en un temps records les quelques mètres qui séparaient les apparents protagonistes. Quand bien même la situation atteignit un point de non retour, la guerrière demeurait placide et bloqua l'attaque adverse d'un brutal coup de lame horizontal, cadré et précis, et envoya valser, voir tournoyer celle de Kakou'Ton. Pour répondre à vos interrogations, non, cela n'influença en rien l'offensive du Kadoria qui saisit d'un rictus malsain et ne revendiquant que son simple souhait, insuffla son arme d'une conscience ; conscience dont il était le maître, conscience qui lui était soumise. Stationnant dès lors dans l'air ambiant, l'instrument cessa sa folle course et emplit de volonté, réitéra sa charge via un angle mort de la Kunoichi - Et maintenant ? -

Pleinement confiant et m'abandonnant à la seule entité qu'est mon pouvoir, je fut saisis à ma ahurissante surprise d'une frayeur qui s'employait à exacerber mes sens, suite à ce que mes yeux me décrivaient, seul l'effroi subsistait ; des sentiments humain exprimé par un humain me diriez vous, mais quelle plaie ! D'une inclinaison de la tête, mon opposant se défit tout bonnement de mon assaut. Dans ma stupeur, l'objet de ma campagne vint se reposer à mes pieds alors que je ne pouvais que discerner ce rictus familier qu'elle me subtilisa. Hésitant, mes pensées s'entre-offusquèrent, je ne savais plus sur quelle pied danser mais la valse ne tarda pas à s'intensifier. La jeune fille aux cheveux argenté, par un claquement de doigt, émit cette phonation perçante qui m'agaça au plus haut point qu'il me fallu clore mes paupières et contenir mon audition de mes mains ; fatale erreur. De surprise en surprise, de mal en pire, je rouvris les yeux pour décrire un réel attroupement de moine-guerrier, disposé dans un encerclement dont j'étais la victime..
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