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 Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu

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Konoha
Inuzuka Takeo
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Message(#) Sujet: Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu EmptyMer 7 Aoû 2013 - 19:46


Alors que je mangeais silencieusement mon déjeuner dans la cuisine, je fus pris d’un frisson et sentis mes poils se hérisser sur mes bras alors que la chair de poule recouvrait mon corps. Ouais, il faisait frais ce matin-là, la fraîcheur de l’automne commençant tranquillement à remplacer la chaleur de l’été. Cet été avait été marquant pour moi, ça avait été mon grand début dans le monde shinobi. Quand je pense où j’étais à pareil date l’an passé… Je secouai la tête et reportai mon attention sur mon repas qui refroidissait peu à peu. Pour une raison obscure, je m’étais levé ce matin encore beaucoup trop fatigué de la veille; j’avais l’impression d’être un mort-vivant. C’est vrai que j’y étais allé fort sur l’entraînement, mais je n’avais pas le choix. C’était une chose dont Tenshi et moi avions été d’accord une fois que notre première rencontre d’équipe s’était terminée. Frustré de penser seulement à des choses négatives ce matin, je me levai et posai le bol sur le sol. Akamori se ferait un plaisir de terminer mon déjeuner, il n’était jamais difficile. Moi non plus d’ailleurs, mais je ne me sentais pas vraiment d’attaque aujourd’hui.

Je retournai dans mon lit et restai couché plusieurs minutes sur le dos, sans rien dire. Aujourd’hui était une de ces journées où on ne sait pas quoi faire de sa peau. Ma conscience me disait de prendre la direction du terrain d’entraînement, me faisant douloureusement rappelé que je devais continuer de m’entraîner, alors que ma volonté me suppliait de prendre une petite journée de congé, sinon j’allais me faire mal si je ne me laissais pas le temps récupéré. Tiraillé entre les deux options, qui étaient tout aussi valable l’une que l’autre, je cherchai Aka du regard pour chercher une aide quelconque, mais j’entendis le bol cogner contre le sol, signe qu’il était occupé à autre chose. Résigné à mon sort, je restai allongé quelques temps avant de finalement trouver quelque chose à faire : m’habiller. Quoi, c’est un bon début. Une fois mon juban enfilé, c’était comme si l’énergie que j’avais dépensé dans celui-ci me revenait. Je me sentais aussi revigoré, signe que je commençais tranquillement à me réveiller. Mon esprit était encore embrumé par le sommeil, il avait fallu que je me change pour retrouver mon énergie. Sauf que mon problème restait le même, je n’avais toujours rien à faire pour aujourd’hui.


-Hé, Aka! Tu veux faire quoi aujourd’hui!?, demandai-je à mon compagnon en criant à travers l’appartement.

En guise de réponse, j’eus encore le tintement de mon déjeuner suivit d’un aboiement. Me dirigeant vers la cuisine, je pris mon bol maintenant vide et le rinçai sous l’évier. Je rivai mon regard sur lui, attendant une quelconque réponse qui ne vint pas. J’allais donc devoir trouver seul ce qu’on allait faire. C’est à cet instant que je sus ce qui m’attendait aujourd’hui. J’en avais assez de tourner en rond dans mon appartement à rien faire. Je me surprenais moi-même en venant à cette conclusion, je n’avais jamais été du genre à toujours avoir quelque chose, mais il faut dire que je n’étais plus vraiment le même. J’avais réalisé ma place dans Konoha et la seule façon de me faire remarquer c’était de m’entraîner. Dans le monde des shinobis, les actes étaient plus significatifs que les paroles. Allant chercher mon haori pour essayer de contrer la fraîcheur de l’extérieur, même si je savais que j’allais bientôt ne plus en avoir de besoin, je pris la direction de la sortie sous les cris plaintifs de mon compagnon.


-Je sais Aka, on est allé hier et la journée d’avant aussi, commençai-je, mais nous n’avons pas le choix. Si on veut se tailler une place, il faut fournir les efforts pour. Ce n’est plus une partie de plaisir.

Akamori avait toujours été un peu plus paresseux que moi, c’était pourquoi j’en faisais mon devoir de le motiver. Mais si cela pouvait le consoler, je n’étais pas des plus motivés. Me suivant finalement à l’extérieur, je verrouillai la porte et pris la direction du terrain d’entraînement. Arrivé sur les lieux, je ne fus pas surpris de ne voir personne. Il était relativement tôt, mais je m’étais réveillé tôt ce matin sans pouvoir me rendormir. En même temps, si je m’entraînais pendant la matinée je pourrais me reposer pendant l’après-midi. Commençant avec quelques échauffements, je me mis rapidement dans le feu de l’action. Plus besoin d’haori maintenant, la sueur avait rapidement perlé sur mon front alors que je m’acharnais sur un mannequin en bois. Nous suivîmes ensuite notre entraînement avec un petit duel entre Aka et moi. Si on voulait être capable de se compléter l’un et l’autre, il fallait savoir comment l’autre combattait. Sans y aller de main morte, nous faisions cependant attention de ne pas de blesser d’un coup trop fort ou mal placé.

Reprenant mon souffle et entendant mon ninken haleter à la rechercher de son souffle, je regardai autour. Lors de notre combat, j’avais eu la mauvaise impression qu’une paire d’yeux nous regardait, mais je n’avais rien vu. Sûrement mon imagination qui me jouait des tours. C’est à cet instant que j’entendis alors un bruissement de feuille à ma droite. Alors je n’étais pas fou, il y avait bien quelqu’un! Ce n’est que lorsque je posai mon regard sur celui qui était apparu que mes yeux s’agrandirent par la surprise. Ça ne pouvait pas être…?
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Message(#) Sujet: Re: Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu EmptyMar 13 Aoû 2013 - 1:55

Une irrépressible envie de se taper la tête violemment contre l’étendue de bois lui servant de bureau. Voilà ce qui tiraillait le Godaime à l’heure actuelle. D’ailleurs il ne mit pas longtemps à céder à cette subite envie immature et enfantine. Il écrasa son crâne contre la paroi noueuse et resta ainsi un moment. Des jours et des jours passés à travailler d’arrache-pied sur des futilités. Daiki était persuadé que tout ce qu’il avait fait ne changerait pas grand-chose. Régler quelques menus soucis par ci par là, s’intéresser à certaines dépenses et en planifier l’avenir. Lui et son assistante Atsue n’avaient pas arrêté ! Il commençait à être bout. D’où sa petite pause actuelle, front contre le bureau. Mais il fut tiré de son moment détente par l’arrivée d’un visiteur.

C’était son ami Akainu. Ce dernier se mit à rire en le voyant dans sa posture plus qu’étrange. Il n’avait même pas pris la peine de toquer et s’était arrêter subitement sur le perron en voyant dans quelle situation se retrouvait son supérieur. Il faut dire qu’un Hokage avec le front collé sur son bureau, ça ternit légèrement l’image. Encore heureux que l’Inuzuka le connaissait bien et qu’ils étaient amis d’enfance. D’un simple signe de main, après avoir relevé sa tête, Daiki lui demanda d’entrer et de fermer derrière lui. Toujours hilare, Akainu s’exécuta pour venir poser son derrière sur le bord du bureau.

Je vois que ça bosse dur dis donc ! Moi qui démentait quiconque me disait qu’on avait un Kage fainéant !

Qu’est-ce que tu veux ? demanda Daiki d’un air las.

Et levé du pied gauche en plus de ça ! Eh bah ! Moi qui te proposais de sortir un peu pour te dégourdir les jambes et profiter d’un peu d’air pur. T’étais plus…

A peine le temps de finir sa phrase que l’Hokage s’était levé et avait ouvert la fenêtre par laquelle il venait de passer une jambe. A califourchon dans l’embrasure, il regardait son ami l’air de dire : « Bon tu viens ou ? ». Ce que ce dernier finit par faire avec un sourire en coin. Les deux hommes sautèrent du toit pour atterrir sur le mur d’enceinte du palais et ensuite terminer leur atterrissage sur le toit d’une habitation à proximité. Ils contiuèrent ainsi leur course. Le vent rafraîchissait la figure du médecin qui ferma les yeux momentanément afin de profiter de l’instant. Puis l’Inuzuka l’interrompit dans sa rêverie pour finalement lui demander :

Un petit combat pour te décrasser de ta rouille ça te dit ?

Daiki rouvrit les yeux et le regarda avec un immense sourire. Les deux amis se toisèrent du regard. Le défi était lancé. Ils accélérèrent le rythme et ils finirent par arriver coude à coude à l’entrée du terrain. Seulement voilà, il y avait déjà quelqu’un. Un compagnon d’Akainu qui plus est puisqu’il y avait là un jeune garçon avec son chien. Un autre Inuzuka en entraînement. Ce serait intéressant d’aller voir ça. Les deux hommes s’approchèrent donc du jeune garçon qui sembla un peu surpris en les voyant. Daiki afficha un sourire bienveillant pour ne pas se prendre une mandale. S’entraîner et voir deux gus s’approcher a le don d’être stressant et de pousser à des gestes regrettables. Pendant ce temps, Akainu s’approcha un peu du chien du garçon et plia les jambes pour se mettre à son niveau.

Quel bel animal. Comment se nomme-t-il ?

Daiki remarqua seulement que Jun n’était pas là. Il faillit demander à Akainu une explication mais celui-ci s’exprima à nouveau :

Je suis moi-même Inuzuka même si ça ne se voit pas actuellement. Mon compagnon se remet d’une S un peu fastidieuse. Il a toujours été trop dévoué et se sacrifier pour moi lui a toujours coûté cher… Akainu pour te servir.

Puis il regarda l’Hayashi et leva les yeux au ciel dans un sourire avant d’en revenir au jeune garçon :

Et lui je prends pas la peine de te bassiner la tête sur qui il est !

Enchanté, se contenta de répondre Daiki. Ton entraînement se passe comme tu le souhaites ?
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu EmptyJeu 15 Aoû 2013 - 20:06


C’était l’Hokage! Moi qui étais venu pour m’entraîner comme tous les jours, voilà que j’avais la chance de rencontrer l’Hokage en personne. Que faisait-il ici? Pendant quelques secondes, je m’amusai à penser que c’était pour moi qu’ils étaient venus ici, mais j’enlevai cette idée de ma tête. Aussi plaisante qu’elle soit, c’était tout à fait impossible. M’étant arrêté lorsqu’il était apparu, je remarquai soudain qu’il n’était pas seul. En effet, il était accompagné par un autre homme, un shinobi de sa garde sans aucun doute. La surprise dû se lire dans mes yeux, parce qu’après tout ce n’est pas tous les jours qu’on tombe face à face avec quelqu’un d’aussi important, puisque les deux adultes prirent aussitôt un air chaleureux. Je me détendis aussitôt, maintenant que je voyais qu’ils n’étaient pas là pour des raisons officielles. En les regardant, on aurait dit qu’il s’agissait simplement de deux amis qui se promenaient.

Alors qu’ils se rapprochaient, le compagnon d’Hayashi-dono s’accroupit pour observer Akamori de plus près. Il semblait particulièrement intéressé par mon ninken, comme s’il cherchait quelque chose en particulier. Levant le regard vers moi, il complimenta la beauté d’Aka et me demanda son nom. Je souris avant de lui répondre, heureux de pouvoir parler de mon chien avec quelqu’un. La plupart des gens que je côtoie régulièrement, qui se compte sur les doigts de ma main, en ont marre que je parle que de lui alors je ne raterai pas une occasion pour en parler.


-Il s’appelle Akamori, monsieur. Et ne le complimentez pas trop sinon il va finir par avoir la grosse tête, dis-je avec un petit sourire moqueur.

Aka tourna son regard vers moi et jappa une fois, signe qu’il n’était pas d’accord avec ce que je disais. Je lui ébouriffai la tête alors que le jeune homme qui accompagnait l’Hokage m’expliqua qu’il faisait lui aussi parti du clan Inuzuka, même si son ninken n’était pas là. Avant que je ne lui demande pourquoi son compagnon n’était pas là, puisque normalement on ne se sépare rarement d’eux, il continua aussitôt en expliquant qu’il se remettait d’un coup qu’il avait pris pour son maître. Selon ce dernier, il était trop dévoué envers son maître. Même si en temps normal le dévouement était quelque chose d’encouragé, je compris que parfois il ne fallait pas trop en faire, sinon on risquait de perdre quelqu’un qui nous est cher. J’hochai la tête, signe que je comprenais ce qu’il voulait dire, pendant qu’il terminait en se présentant. Inuzuka Akainu, voilà qui il était. Je n’avais jamais entendu ce nom, mais ce n’était pas comme si je connaissais beaucoup de parenté dans le coin. J’avais déjà rencontré Asuna et… et c’était pas mal tout. Je m’inclinai légèrement et me présentai à mon tour.


-Takeo, honoré de vous rencontrer Akainu-san.

Je me redressai pour voir Akainu-san jeté un regard vers l’Hokage en me disant qu’il n’avait pas besoin de me faire un dessin pour deviner qui il était. Évidemment, qui ne reconnaîtrait pas l’Hokage. La réponse devait être évidente puisque ce dernier répondit qu’il était enchanté de me rencontrer. En tant que bon dirigeant, il prit des nouvelles de ses soldats, voulant savoir comment se passait mon entraînement. À vrai dire, il n’allait pas si bien que ça, mais je ne pouvais blâmer personne d’autre que moi pour ça alors je ne pouvais pas m’apitoyer sur mon sort. Tout ce qu’il fallait faire, c’était continuer jusqu’à atteindre son but. Mais je n’étais pas pour dire ça à l’Hokage, comme je ne pouvais pas lui mentir non plus. L’air gêné, je souris en me grattant derrière la tête.

-Bien sûr, Hokage-dono. J’avance petit à petit, certes, mais j’avance quand même! En disant cela, je pris un air qui se voulait convaincant, car c’était l’attitude que je devais garder. Si jamais je commençais à me découragé s’en était fini. Mais même si ce que je disais n’était pas faux, ce n’était complètement la vérité non plus. N’en pouvant plus, je déballai mon sac en soupirant. Pour tout avouer, j’ai l’impression qu’en ce moment je n’avance pas. Et ce n’est pas par faute ne pas avoir essayé. Je viens m’entraîner encore plus souvent que d’habitude depuis que j’ai appris que j’en avais encore beaucoup de chemin à faire et pourtant je ne sens aucun changement.

Après avoir fini mon petit monologue, je me tus quelques instants. Cela faisait si longtemps que je gardais tout cela pour moi que je n’avais pas pu m’empêcher de tout sortir à la première occasion. Ayant momentanément oublié avec qui je parlais tant j’étais pris par mes soucis, l’information revint tranquillement à mon cerveau, envoyant par le fait même une vague de honte. Qu’est-ce qui m’avais pris de partager mes moindres états d’âme avec notre Hokage? Il devait sûrement avoir beaucoup d’autres à penser que les hauts et les bas d’un simple genin. Je m’inclinai de nouveau devant le duo qui était si soudainement apparu.

-Désolé de vous importunez avec mes problèmes, vous devez sans aucun doute avoir d’autres choses en tête à vous préoccuper.

Je me tus, gardant la tête incliné, me maudissant moi et ma grande trappe. Comment avais-je fais pour oublier avec qui je parlais?
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Message(#) Sujet: Re: Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu EmptyVen 16 Aoû 2013 - 12:52

Le jeune garçon s’était montré tout aussi aimable que Daiki et Akainu l’avaient été à leur arrivée. Il était rare en même temps de croiser quelqu’un ayant le toupet de manquer de respects à deux gradés du village mais après tout il fallait de tout pour faire un monde et l’Hayashi en verrait d’autres. Au moins ce congénère d’Akainu n’en faisait pas partie et savait se comporter convenablement. Le garçon présenta son animal ainsi que lui-même. Takeo et Akamori. Daiki regarda en coin son ami de toujours qui semblait plus aspiré par l’animal lui faisant face. Une certaine mélancolie se ressentait dans son regard. En tout cas Daiki qui le connaissait bien pouvait le voir lui. Un autre aurait du mal à percevoir cette petite lueur de malheur qui tremblotait dans ses yeux. Il devait s’inquiéter pour Jun. L’Hayashi essayerait d’ailleurs de trouver un moment pour aller voir si ses talents de médecin pouvaient aider le chien de son collègue.

Puis le jeune Takeo répondit avec franchise à la question de l’Hokage. Il ne se gêna pas pour expliquer clairement ce qu’il avait et où il en était. Ce qui était un avantage dans l’entraînement. Savoir où se situe notre problème nous permet d’identifier plus rapidement la solution. Daiki avait connu des entraînements où lui-même ne savait pas ce qui l’empêchait d’arriver au résultat escompté. Aussitôt fini, l’Inuzuka s’inclina pour s’excuser de ça. Cette réaction n’arracha qu’un haussement de sourcil partagé entre les deux hommes qui se regardèrent. Il ne comprenait pas bien où était le mal mais bon après tout. Le Godaime du donc prendre la parole pour rassurer le garçon :

Si je t’ai posé une question, il est normal que tu y répondes. Pas besoin d’excuse pour cela et si j’avais mieux à faire je ne t’aurais pas interrogé là-dessus.

Il afficha un léger sourire qui se dissipa une fois que Daiki eut terminé de faire le tour d’horizon du terrain. Il n’y avait personne à part eux trois. Cela s’avérait compliqué par conséquent pour le combat d’entraînement prévu entre les deux rangs S. au lieu de ça, il pourrait peut-être guider, voire aider ce Takeo qui semblait avoir des problèmes dans son entraînement. Qui de mieux placé pouvait-on trouver mise à part un haut responsable de son clan et son Kage comme coach personnels ? Daiki revint donc sur les mots de l’Inuzuka :

Si tu viens t’entraîner uniquement parce que tu penses que tu as encore beaucoup de chemin à faire, tu n’y arriveras pas. Peu importe notre niveau, nous avons tous beaucoup de chemin à parcourir avant d’être complet puisque personne ne peut être parfait. Ne te motive pas avec de tels arguments, ils ne te seront pas bénéfiques pour ta motivation.

Akainu appuya les dires de son ami par un simple hochement de tête avant de prendre la relève :

Comme il dit ouais. Et procède par étapes surtout. Ne cherche pas à tout faire d’un coup et privilégie le petit à petit. En venant ici, avais tu une idée bien précise de ce que tu recherchais comme apport ? Ce serait déjà un bon début avant de te dire que tu n’avances pas, non ?
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Message(#) Sujet: Re: Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu EmptyMer 21 Aoû 2013 - 22:16


La réponse de l’Hokage me surpris par sa simplicité. Il avait raison, c’était lui qui me l’avait demandé, je m’en faisais pour rien. J’avais pensé que parce qu’il était Hokage, il avait beaucoup mieux à faire que de s’occuper  de n’importe quel Genin, mais je me rendis compte que j’avais trop porté attention au rang de celui qui se trouvait devant moi. À un tel point que j’en avais oublié que bien qu’il soit effroyablement puissant, il était néanmoins un homme comme les autres. En fait, Hayashi-dono ne semblait pas importuner par la différence qu’il y avait entre lui, l’Hokage de Konoha, et moi, simple Genin. Rassuré que je ne le dérangeais pas,  je repris une attitude un peu plus naturel, me relevant et affichant un petit sourire désolé. Pour une première rencontre avec mon supérieur, on ne pouvait pas vraiment dire que je faisais bonne figure.

Je restai en silence, ne sachant pas trop quoi dire en réponse à ce qu’il venait de dire. Il n’y avait rien à dire, j’avais compris où avait été mon erreur. Et pourtant, alors que je l’observais plus détail, je remarquai qu’il semblait être à l’affut de quelque chose, comme s’il cherchait quelque chose. Je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, alors je retins mon envie de me tordre le cou pour chercher ce qu’il cherchait. Je fis bien, puisque quelques instants plus tard, l’Hokage reprit la parole et m’expliqua qu’il me fallait trouver une autre motivation pour venir m’entraîner, puisque justement cela finirait par miner ma motivation. La vie est un perpétuel chemin qu’il m’apprit, qu’on n’avait jamais vraiment fini de faire du chemin qu’à la toute fin. Bien sûr, la perfection n’existait pas. Cela ne me servait à rien de me donner un objectif que je n’arriverai jamais à atteindre, voilà ce que je comprenais à travers les paroles de l’homme le plus important du village.

Mon cousin Inuzuka, ou peu importe sa relation familiale qu’il a avec moi, hocha la tête pour soutenir l’Hokage et poursuivit en me conseillant d’y aller petit peu par petit peu. Il ne fallait pas prendre de trop grosse bouchée sinon on risquait de s’étouffer. Appréciant mon analogie digne d’un Akimichi, je la gardai en tête pour me rappeler qu’il ne fallait pas trop faire d’un coup. Il me demanda alors si j’avais une idée de ce que je venais faire ici, ce que je cherchais de cet entraînement. Cela m’aiderait à trouver si j’avais fait des progrès ou non. Je réfléchis longuement à la question, puisque la réponse serait quand même déterminante pour mon entraînement. Je trouvai la logique de ses paroles lorsque je trouvai la réponse, me donnant une nouvelle résolution, et levai les yeux vers Akainu-san pour lui partager ma nouvelle motivation.


-Je pense que ,commençai-je en hésitant un peu, puis je continuai en reprenant tranquillement confiance, je pense que j’étais venu pour essayer de trouver de nouvelles façons de combattre. J’ai réalisé qu’un de mes points faibles reposait dans le fait que je n’avais pas beaucoup de cordes à mon arc. Sauf que c’est plus facile à dire qu’à faire, alors je viens ici pour essayer de m’inspirer. Je trouve cela un peu plus productif que rester assis à réfléchir, terminai-je avec un petit rire.

J’avais toujours été quelqu’un qui agissait avant et qui posait les questions après, je ne pouvais pas tenir en place très longtemps. Et en plus, ce n’était pas en restant assis à réfléchir à de nouvelles techniques de combat que j’allais trouver quelque chose. La meilleure façon que j’avais trouvé c’était de reproduire un environnement de combat afin de venir avec de nouvelles façons de pallier à mes faiblesses. Certains appelleront ça de l’entêtement, d’autre de l’impétuosité, mais moi j’appelle cela de la résolution et c’est ce qui fait qui je suis. Je demandai j’avais dit la bonne réponse avant de me rassurer en me disant qu’il n’y avait sans aucun doute pas de mauvaises réponses.
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Message(#) Sujet: Re: Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu EmptyDim 25 Aoû 2013 - 20:47

L’Inuzuka semblait avoir compris. Cela se voyait en tout cas dans son regard et son attitude que les mots de Daiki ne lui passaient pas au-dessus de la tête et qu’il parlait à un débile profond. Ce qui en soit était déjà un gros pas en avant ! Non pas qu’il y avait de la progression à faire là-dessus puisqu’après tout il n’avait jamais pensé un seul instant que le garçon était débile. Enfin bref. Il semblait avoir saisi où le Godaime voulait en venir et c’était le principal pour l’Hayashi. S’il avait au moins pu se faire comprendre c’était l’essentiel. Que l’Inuzuka rejoigne son point de vue ne l’intéressait pas. Il s’en moquait même éperdument. Chacun devait être en capacité de réfléchir et de savoir se juger pour progresser. Si par ses mots, Daiki avait mené Takeo sur cette voie, il en était ravi après tout.

Puis Akainu avait enchaîné en questionnant le jeune garçon sur ce qu’il attendait de son entraînement ici. Comme s’y était attendu Daiki, le garçon était venu s’entraîner pour s’entraîner. Aucun but précis ou de finalité. Ce n’était pas la meilleure façon d’y arriver. Il avait certes raison en disant qu’il ne fallait pas rester assis. Ce n’était pas une phase importante de l’entraînement mais elle en faisait partie. C’était ainsi que Daiki définissait ses priorités à l’entraînement. Puis après venait la pratique mais au moins il savait où aller et il avait une idée précise de sa progression par ce biais. C’était dans cet état d’esprit et avec cette logique qu’il fallait qu’un shinobi se place. Sinon ce serait bien trop fastidieux et il faudrait plus d’une vie pour en arriver à un niveau comparable à celui d’Akainu et Daiki.

Son histoire de s’inspirer au fil des mouvements était valable certes. Mais au final il pouvait très bien passer des heures à suer à l’entraînement pour ne parvenir à rien du tout. L’inspiration n’était aps automatique, régulière et immédiate après tout. Comment aider ce garçon par conséquent ? Lui demander de trouver maintenant un objectif à son entraînement d’aujourd’hui serait trop difficile et lui ferait perdre du temps. Daiki se mit à réfléchir un instant. Akainu le sentit et resta aussi silencieux que lui en patientant pour voir ce que son ami allait sortir comme idée. Il savait que ça serait intéressant ou pertinent, pour peu que le garçon face à eux adhère également à l’idée.

Lorsque les yeux du Renard se posèrent alternativement sur Akainu puis sur Takeo, l’Inuzuka le plus gradé des deux comprit qu’il avait enfin trouvé. Cela se voyait à cette espèce de petite étincelle dans son regard qu’il avait appris à déceler et que lui seul pouvait percevoir à certains moments. Daiki fit quelques pas vers l’aire de combat avant de fixer ses camarades et de finalement s’exprimer à voix haute :

Et si le fait d’assister à un autre combat pouvait t’inspirer ? Cela te permettrait de trouver l’inspiration de suite si ça se trouve. Qu’en dis-tu ?

Akainu émit un petit rire qui symbolisait en quelque sorte son approbation pour ce plan. Il s’avança donc vers l’Hayashi et appuya ses dires une nouvelle fois :

Nous avions prévu de nous faire un petit combat alors si tu souhaites y assister, tu auras certainement des idées pour la suite. En tout cas ce serait un bon départ et tu ne perdrais pas plus de temps. A toi de voir après.
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Message(#) Sujet: Re: Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu Il ne suffit que d'une flammèche pour partir un feu EmptyLun 26 Aoû 2013 - 19:14


Je regardai l’Hokage alors que celui-ci semblait réfléchir, mes paroles apportant apparemment matière à réflexion. L’idée que j’avais mal répondue me frôlant rapidement  la tête, je me rappelai toutefois ce qu’il m’avait dit plus tôt. Je l’accompagnai dans son silence, ne voulant pas interrompre le fil de ses pensées. Je ne pouvais toutefois pas m’empêcher de me demander ce à quoi il pouvait bien penser. Pouvait-il…? Après tout, il m’avait déjà bien aidé depuis que nos chemins s’était aléatoirement croisé, même si ça ne s’était pas manifesté comme je l’aurais pensé. Sentant le silence encore plus imposant, je commençai à poser mon regard un peu autour de moi pour éviter le regard intense de l’homme le plus important du Village qui était toujours en grande réflexion.

Mais à force d’avoir regardé partout, je n’eus pas le choix de reporter mon attention sur Hayashi-dono, qui semblait tout à coup très intéressé par moi. Il me fixa pendant quelques instants, comme s’il essayait de voir quelque chose. Gêné d’avoir son regard posé aussi fixement sur moi, je sentis mon visage commencer à chauffer. Je vous en prie, faites en sorte que je ne rougisse pas! Finalement, son regard changea de direction et mon cœur reprit tranquillement un rythme normal, me rendant par le fait même que ce dernier tambourinait sur ma cage thoracique depuis un bon moment. Je pris de longues inspirations pour reprendre un rythme cardiaque au repos alors qu’il semblait regarder Akainu-san dans un échange silencieux. Je baissai les yeux vers Akamori et expirai silencieusement en passant une main sur mon front. Sans briser son silence, je vis alors l’Hokage faire quelques pas vers l’aire de combat du terrain, un peu à notre droite.

C’est alors que j’entendis sa voix percer le silence, croyant au début qu’il s’adressait à mon cousin Inuzuka. Mais je me rendis rapidement compte qu’en fait il me parlait à moi, me demandant si je voulais assister à un combat, voir si cela ne m’aiderait pas à trouver un peu d’inspiration. À mes côtés, j’entendis Akainu-san laisser sortir un rire avant de rejoindre son ami avant de m’expliquer qu’ils étaient venus avec l’intention de se faire un petit combat amical. Si je voulais les observer, j’étais le bienvenu. Sérieusement? Est-ce que j’avais bien entendu? Mon étonnement dû se lire dans mon visage puisque les deux hommes eurent un petit sourire complice. Devinant qu’ils avaient déjà déduit ma réponse, je m’inclinai rapidement avant de m’empresser de leur confirmer ce qu’ils devaient déjà savoir.


-Évidemment! Je veux dire, je serais honoré de vous voir combattre. Et toi, Aka?

Lui demandant plus pour la simple forme que par réel désir de savoir, puisque je savais déjà la réponse, il me répondit d’un aboiement court et fort, indiquant clairement qu’il était aussi impatient à l’idée. Je relevai les yeux vers les deux shinobis et leur sourit, signifiant qu’ils étaient tous d’accord. Est-ce que c’était vraiment ce qui allait se passer? Allais-je voir un membre de mon clan se frotter à l’Hokage lui-même? Aussi excité que je fusse, je ne pus m’empêcher de regretter le fait que son ninken ne soit pas avec lui et j’espérai qu’il se remette bientôt. Je ne l’avais jamais encore vécu, mais je pouvais comprendre ce qu’il ressentait, ce vide comme s’il manquait une partie de toi-même. Mais d’un autre côté, des situations comme la sienne était inévitable, j’étais donc quand même curieux de voir comment un Inuzuka pouvait se débrouiller sans son ninken.
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