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 Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji)

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Message(#) Sujet: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptySam 29 Juin 2013 - 21:34


    Des petits moments d'oisiveté... C'est le prétexte que j'avais trouvé pour m'extirper de ma condition durant quelques heures. Loin des occupations shinobis, c'était bien par égoïsme avant tout, pour ma santé mentale et une satisfaction personnelle. Les forêts bordant le village de Kiri, celles-là même dont on me fit tant de bonne entente, je voulais les revoir pour y méditer. J'y parvins rapidement, à force de marche, et bien que la saison ne se prêtait pas vraiment au heures de complaisance j'entrais dans la forêt sans encombre. Ma grande Aoji m'y attendait, ou du moins devait m'y rejoindre pour camper à nouveau. Camper oui, car même si le temps ne prêtait pas non plus au camping, pour moi le printemps était aussi une saison magnifique. Sachant que de toute façon j'appréciais toutes les saisons ne serait-ce que par leurs utilités certaines.
    Le printemps, saison agréable à souhait, la saison pudique et pure par excellence. Voilé d'un drap blanc, où tout est subtilement caché, frissonnant sous une douce fraîcheur matinale. Le laid devient beau sous la brume, le rude devient pudique, comme une mort qui se prépare peu à peu à retourner à la vie. Mon campement je le fis aux racines de celle-ci. Une simple toile pour bivouac, un feu, des pièges à oiseaux et des vêtements chaud... C'est tout ce qu'il me fallait. Et encore, quand je disais chaud, la rudesse météorologique de mon pays m'accoutumait sans mal à celui de cette contrées. Si bien que mon kimono restait tel que j'en avais l'habitude à l'exception que celui-ci était de laine. Sous la brume et le vent donc, je méditais. Je ne faisais que cela, durant mes balades, après l'appréciation sincère d'une flore bien fournit et ma foi des plus radieuse et emprunte d'un certain mysticisme. Je me posais là où mon instinct me le dictait. Parfois sous un arbre à même le sol. D'autre sur un rocher bien gras et sur-élevé, ou encore près d'un ruisseau dont le son apaisait mes sens.... Car, bien loin des tumultes de la guerre, je trouvais en la méditation un entrainement plus subtile et tout autant d'intérêt que ceux physique. Mais passons. Aoji avaient plusieurs jours de retard et cela m'inquiétait.


    Pourquoi méditer. Et sur quoi ? Le monde était trouble. Même chez nous au pays de l'eau nous le savions. Et bien que loin de tout ces étalages de violence, nous sentions qu'un jour où l'autre la folie des shinobis frapperait à nos portes de nouveau. Une folie sanguine et meurtrière. Car sans appel, leur bataille n'avait de destructeur non sans loin la seule réputation. Disait-on même par chez nous que le coeur des shinobis était encore plus guerrier que celui des bêtes. Chose qu'on ne pouvait aisément admettre. Je venais donc chercher des réponses loin de tout. Sur quand, pourquoi et comment. La raison de tout ceci. Le mal qui ronge le monde et les fléaux qui portent leurs ombres jusqu'aux portes de mon pays.
    Ici le mal rongeait. Les arbres eux-même l'exprimait par leurs allures malheureuse, leur feuillage mortuaire et leur écorce craquelé. Les animaux étaient agités aussi, méfiant, surveillant et surtout menaçant avant la fuite. Plus je demeurais en ce lieu et plus je le ressentais. Où plutôt plus cela s'accentuait. Ce jour d'après-midi glacial en fut le plus grand témoin. Je le sentais parmi le vent et les fleurs de printemps. Je me trouvais sous le soleil ardent, un peu après le zénith, en tailleur sous le feuillage d'un buisson peinant à garder sa courbe sous le poids de la rosée. La méditation menait mon esprit saint vers d'étranges images et sensations. Des rivières de sang, nourrit par des cris d'horreur. Une puissance maléfique et funeste, qui guerroie contre une autre du même acabit. Des yeux rouges faisant face à la démesure d'une haine cinglante et l'eau qui noie la foudre sous un tsunami. Mon coeur s'emballait alors, car le vent déracinait les arbres, les larmes noyait le courage. De là, dans la misère, naquit la torpeur. Une main dissidente et belliqueuse riait à la vue des massacres. Une main féminine et gracieuse. Et... Le vent m'apporta l'odeur qui m'extirpa brusquement de mes songes. Quelqu'un non loin de moi pénétrait dans la forêt. Une femme à n'en pas douter vu le parfum. Je ne retins pas un sourire latent. J'éprouvais le désire d'une conversation, sans grande importance mais pour passer le temps. Car plusieurs jours sans prononcer le moindre mot pousse inexorablement vers le désire sociale.
    Voyez-vous, durant ces long moment de solitude. J'étais de loin différent de l'être infâme et sans manière que je dévoilais à de coutume. Aoji avait déjà découvert une partie de moi que je n'avais montré à personne. Mais elle ignorait encore jusqu'où pouvait vagabonder mon esprit et même la teneur de mon âme. Le moi profond que je ne dévoilais pour ainsi dire jamais.


    Je me dirigeais vers cette odeur. Agréable il fallait l'admettre, mais sans autre forme rare. Habitué aux jardins des Kirijins, je n'y trouvais que volupté banale. Bien qu'il y avait une certain emprunte de mélancolie. Une pâle et belle mélancolie. Comme celle de l'hiver si je puis dire.

    C'est en marchant calmement, à mon rythme que je me dirigeais vers cette odeur. Cette femme. Puis le son de la musique. Une belle musique. Voilà qui n'était pas coutume, un instrument de vent pour enjoliver son seul témoin. La forêt... Quelqu'un qui aime jouer de la musique seul pour les arbres ne peut être quelqu'un d'agressif ou de dangereux me suis-je dis en continuant mon avancée. Hélas, surement par mon arrivée non annoncée, la musique cessa. Je découvris une jeune femme de dos qui se tourna brusquement déjà prête à dégainer un sabre. Que mon coeur se flétrit de cet accueil malheureux et de la musique éteinte. Soudain je me sentis si différent. Comme si ce que mes yeux découvrait n'était pas réel. Comme si moi-même je ne l'étais plus.
    J'inclinais d'abord la tête sur le côté, tel le daim aux aguets surprit sans le montrer par tant de mégarde et surtout de méfiance. Mais le faciès offert à la jeune femme n'eut pourtant rien de médisant en premier lieu. Il était plutôt d'une haute douceur. Pourvu d'un aimable sourire brisé par un regard perçant. La profondeur s'en ressentirait alors plus que de raison, car être accueillit par une main aux armes et un ton si peu courtois ne peut séduire aucune âme.


    Mes yeux se fixèrent en son sein. Sans honte et avec une instance qui frôlait l’indécence. Quelque chose en effet changea radicalement. Subitement même. Mon sourire s’effaça et ma tête se redressa pour tomber vers le bas. Accentuant ainsi le jugement de mon œillade sondeuse. Mon corps devint immobile. Comme une statue. Nous étions dans une forêt, pourtant le silence désormais régnait. Le froid devenait plus tranchant, l'air plus suffoquant, et les couleur flétrissait sous la pâleur de l'ombre qui planait un bref moment sur nos coeurs. Comme si la mort et l'horreur planèrent sur nous, comme deux amantes qui se riait de l'absurdité et du sang qui n'allait peut-être pas tarder à couler.
    Mes cheveux et mes vêtement bercés par le vent comme sans doute les siens. Mon visage de marbre devenait de plus en plus dur et glacial quand mon buste se dressait subtilement à tel point, qu'alors que je m'élevais cela ne pouvait être perceptible que dans la sensation. Mon timbre gracieux vint enfin briser le silence, quand j'estimais que nos esprits et nos mises en garde s'étaient assez affrontés. Et bien que d'une étonnante douceur, ma voix concorda avec la fermeté de mon regard. Ce fut suave, plein de conviction mais surtout complètement opposé dans le verbe à ce que je désirais inspirer.


    -Tu te trompes. Garde ta méfiance pour un autre. Je suis amoureux de ta musique, pas de ton sabre.

    Elle était pourtant jolie. Jeune aussi... Autant que moi semblait-il. Mais cette ravissante jeune femme, n'allait pas pouvoir user de son charme pour me faire perdre ma tenue, du moins pas de cette façon. Et sans attendre sa réponse, en préservant la main prêtre à agir, je détournais enfin l'immobilité. Très lentement pour ne pas l'effrayer, mais en préservant toute la fierté d'un déplacement et d'un regard assuré. Je faisais simplement le tour, pour lui faire face et qu'elle n'ait plus à se tordre le dos pour me regarder. Une certaine tension demeurait, mais j'osais croire que ma petite mise en garde suffisait à lui faire entendre que je n'étais pas un agresseur et encore moins un violeur. Maintenant j'attendais simplement. Simplement qu'elle réponde et qu'elle abandonne la prise de son sabre. Je tentais alors d'être moins ferme. D'être moins affable. Pour lui témoigner un intérêt autre que le conflit. Après tout c'était bien pour autre chose que j'étais venu à elle. Mais je vous prie de me croire. Tandis que je la voyais de face, je devenais comme hypnotisé. Perdu et envoûté. Sa forme parfaite et fantomatique. Tellement... Étrange...Si.... Présente.

    -La pâleur qui s'offre à ton visage ressemble à un drap de soie blanche. La beauté semble te couver. Mais ces yeux d'émeraude prennent le mauvais sens de cette rencontre. Tu n'as pas le tempérament guerrier je le vois bien. Comme moi tu préfères l'oisiveté et le romantisme de la poésie n'est ce pas ? Je suis Tenzö. Et toi tu es pour le moment la fleur qui me présente ses épines. N'a t-elle point de nom la musicienne si farouche ?

    Il s’évapora alors sous me regard étonné. Et ce ne fut pas en approchant ma main de l'endroit où elle se disposait qu'elle me réapparu. Complètement déboussoler je ne compris pas le sens de cette vision. M'étais-je empoissonné avec une mauvaise plante ? A moins que ce ne fut la déshydratation ? C'est alors que J'entendis un pas. Je retrouvais immédiatement mon regard habituel. Dépourvu de toute sagesse et de toute grandeur. Le rustre ivrogne que je suis pour le publique. Aoji ? M'as-tu vu ? L'as-tu vu ?



Dernière édition par Kaguya Tenzö le Sam 13 Juil 2013 - 18:23, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptySam 29 Juin 2013 - 22:52


La routine ça avait un bon et un mauvais côté, d’une part elle pouvait être rassurante, de l’autre, rapidement lassé, par chance, mes jours ne ressemblaient, mais un point les rassemblait en majorité, les gens avec qui je les partageais. Bon là inévitablement des têtes revenaient parmi elles cousinet, j’ai nommée Tenzö.  Parlant de lui, je devais le rejoindre, cependant un inconvénient de dernière minutes voyait au petit matin mes projets contrariés une belle fièvre au matin, j’avais attrapée froid et sur le coup, le courage de me mouvoir ne me venait pas, j’avais beau faire rien n’y faisait. Face à cette fatalité, il ne me restait qu’une solution, le repos, simplement je m’étais engagée et ne pas honorer ce dernier était plus contrariant que l’état dans lequel je me retrouvais en lui-même. Les journées étaient longues soudainement et c’était après trois jours de retard que j’entamais mon chemin avec une fatigue pesante, heureusement, fidèle Nectus avait veillé à mes côtés, puis un Kaguya c’est tenace !

Après ajoutons à cela mon merveilleux sens de l’orientation, bref après une longue marche j’arrivais à un campement vide, mais bien vivant, où était passé alors Tenzö ? Je le voyais déjà faire une crise pour moi retard et comme je me l’imaginais bien, cet idiot était resté là à attendre à petits pas j’évoluais ici et pour être franche, si en d’autre circonstance j’aurais pu apprécier la beauté du lieu, là tout de suite ma seule inspiration se portait sur un repos. Pour l’entrainement, ça semblait mal engager… Alors comment lui expliquait ça gentiment ? Encore pour ça fallait-il le trouver et là encore, je ne pouvais m’en remettre qu’à Nectus, d’ailleurs il fut bientôt à la portée de nos yeux dans l’horizon d’une forêt éclairci. Plus je m’approchais, plus il semblait subjuguer par le vide au-dessus d’une branche, tellement, qu’il avait entamé un monologue farfelu, sans même calculé à temps ma présence.

C’était encore au juste ce charabia ? Vu la surprise de son faciès, ce n’était pas à moi qu’il parlait alors qui ? Intriguée, je fixais la place vide sans décrocher un mot, je ne voyais rien et même l’horizon ou un quelconque son me disait qu’il était accompagnée. J’avais peut-être fait fuir la donzelle à qui il parlait, car oui, des mots si mielleux je ne voyais pas bien à qui d’autre il pouvait les dires, face à ce constat deux solutions me paraissaient évidentes, soit il délirait, soit je tombais mal. D’une main portée sur son front je ne découvrais pas de fièvr , ainsi donc je tombais mal…

=| -Désolée pour le retard, petit inconvénient…  Je tombe mal on dirait. Elle était si jolie que ça et je l'ai raté ? Je dois être sacrément poisseuse décidément. Alors, à qui tu parlais avec un ton si mielleux ?

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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyDim 30 Juin 2013 - 13:22


    Je reste comme prostrée, tandis que la main d’Aoji vient prendre ma température. Geste tendre qui ne lui ressemblait pas, mais dans son cas, je considérais cela plutôt comme une certaine ironie. Elle était là depuis un moment puisqu’elle m’avait entendu parlé à la jeune fille. Mais elle ne l’avait pas vu. Je cherchais donc le pourquoi du comment. J’avais rêvé ? J’avais déliré ? Cela me paraissait probable. Après-tout l’apparence de cette femme me semblait quelque peu étrange.  Mais pour me serait-elle apparu maintenant. Mon regard d’abord vide retrouva un peu de vie quand il se posa sur le visage d’Aoji. Je lui souriais malgré moi. Un sourire forcé pour ne pas l’inquiéter. Pour moi je savais d’où cela pouvait provenir. Le résultat de plusieurs années à savourer les joies de la guerre, alors que sa psyché n’est même pas encore formé. Je perdis enfin le sérieux dont je faisais preuve lors de mes temps de solitude. Mon visage retrouva son air rustre, niais, sans manière. Je recouvrais à Aoji le Tenzö qu’elle connaissait petit à petit.

    -Mmmh. C’est rien, je rêvais, n‘en parlons plus… Oui. Non parlons plus... Dis-moi tu serais pas en retard ?

    Puis a bien y regarder de plus près, je voyais que quelque chose clochait sur elle. Qu’elle n’était pas tout à fait normale. C’est donc moi qui cette fois-ci portait ma main sur son front. J’en fus étonné. Elle, à l’inverse de moi, était fiévreuse. Cela pourrait paraître étonnant mais cela me mit en colère. Qu’elle soit venu malgré qu’elle soit manifestement malade. Et trop tard pour la ramener chez elle. Il faisait frais. Quelle est cette idée qu’elle avait eu de me rejoindre… Je défaisais alors mon kimono de laine pour le mettre sur elle. C’était pas comme si elle m’avait jamais vu torse nu et le froid je m’en accoutumais. Mon regard, lui fit clairement comprendre, que cette fois pas de blague, elle l’acceptait et c’était tout. Puis, en râlant légèrement, je la pris sur mon dos. Pas le choix encore. Pour cette fois c’est moi qui allait m’occuper d’elle. Non, ne vous faites pas d’idée, je n’allais pas en profiter. Elle était malade… Quel genre d’homme profiterait de cela ?

    -Tu pouvais m’envoyer Nectus pour me prévenir que tu ne pouvais pas venir ! Maintenant tu risques d’attraper encore plus la mort. Je t’emmène au campement et, au repos. Pour cette fois je m’occupe de tout et t’en fait pas. Rage pas. Je ne parlerais pas de ça aux gens. Je sais que tu as ta petite réputation.

    Une petite dose d’humour ne fait jamais de mal. Je voulais éviter que nous parlions de ce que j’avais vu. Alors je cherchais tous les sujets possible durant le trajet pour l’éviter. Trajet que je fis en marchant donc, avec elle sur le dos. Si je peux me permettre une remarque, l’avantage quand une femme est petite et fine comme elle. C’est que son poids on ne le sent qu’à peine. Surtout quand on possède mon gabarits. Arrivé au campement je la déposais sur ma couchette. C’est moi qui dormirait dans l’arbre pour cette fois et qui monterait la garde. Mais pour le moment je voulais qu’elle se couvre. Pendant que je m’occuperais du feu et du repas. Silencieusement d’abord. Puis, quand le feu fut assez ardent pour la réchauffer, je prenais le temps de passer un nouveau Kimono. Avant que la nuit tombe. Et c’est quand je plaçais trois lièvres (oui je comptais Nectus !) sur ce feu je rompis le silence. Sans la regarder. De dos…

    -Sans blague. Je connais ton tempérament mais fais un peu plus attention à toi. C’est ton ami qui te le demande. Qu’Est-ce que je fais moi si tu n’es plus là patate ? Faut pas jouer avec sa santé. Et tu peux râler et m’envoyer bouler autant que tu veux ! Ca ne change rien !

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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyLun 1 Juil 2013 - 3:25


L’effet miroir vous connaissez ? C’était là dans tout son art le plus parfait que j’en avais un aperçu, mettez une baffe, on veut vous la rendre, sourirez il en va généralement de même, soyez un chouilla attentionné, votre homologue le sera à l’excès… Je soupirais en le voyant faire, en fait je m’étais grillé toute seule en ayant pour premier réflexe de vérifier sa température, pour ma défense, c’était un réflexe d’enfant fatigué ! Mais là n’était pas la question, si j’étais là c’était que je le pouvais, pire à la base on venait s’entrainer et ce n’était pas dans l’optique de me faire couver que je l’avais rejoint.  Mais j’avais beau vouloir l’expliquer, il enchainait tout vite, trop vite, j’en avais mal au crâne, ainsi donc, je ne voyais qu’une solution : Prendre mon mal en patience. J’avais l’impression d’être une gosse, une petite chose toute fragile et pour sûre ça me gonflait, pour rappel, le même qui me choyait m’avait traité de « fausse Kaguya » à notre dernière discussion. Bon certes, il y avait les circonstances et ma langue à moi aussi avait fourchée à l’excès, néanmoins, ça ne m’empêchait pas de garder un sentiment amer, puis en l’écoutant je ne pouvais m’en irriter que davantage…

=|-Si tu savais ce que j’en pense des gens… Les « on » c’est des cons….

Les « on » pour les qu’en dira-t-on… Vous ne connaissez pas ? Pas grave. J’étais fatiguée, je ne comptais pas batailler et au campement il en était de même, de toute façon, aussi têtu que moi ce bougre, je  n’allais pas le convaincre de se  taper dessus. Pourtant, plus je l’écoutais et plus l’envie me venait, mais bon.

=|-Bon. Pour cette fois, on va dire que c’est joker. Le chien chien Kaguya tu sais, quand il n’est pas valide pour faire quelque chose il va pleurer à son Senseï, no panique, si je suis là, c’est que je vais assez bien pour, car figure toi qu’en vrai Kaguya, je suis solide.

Sur cette note d’amertume et de sévérité, ma colère était presque passée, forcément, la suite de ses propos me faisait rire, puis le bougre ne m’avait toujours pas répondu, il comptait pouvoir m’esquiver comme ça si facilement ? Il rêvait.

=|-Sur un point tu as raison, je suis indispensable, le monde ne peut pas se passer de moi je sais bien, t’inquiète, c’est pour ça que je prends soin de moi comme une grande fille !

Touche d’humour et petit rire, oui, j’étais une vraie girouette ce n’était pas nouveau, mais ! Je ne perdais jamais le nord non plus, il ne fallait pas croire non plus, ma docilité plus ou moins apparente avait un prix…

=|-Bon sinon, à qui tu rêvais ? Allez crache le morceau monsieur le poète et disons qu’en échange je ne ferais pas d’histoire pendant que tu me maternes l’ami, même si on peut plus parler de devoir que d’amitié avec la famille. En clair, tu me le dois et j’ai faim.

Petite boutade gentillette, car oui, le détail  des mots employés aussi ne m’avait pas échappé, il fallait croire que ça commençait à rentrer dans sa petite tête et curieusement je me sentais moins sur la défensive, moins coincée dans une impasse. C’était sur cette note d’ailleurs que je me relevais toujours emmitouflé sous mille couche de tissus pour rendre de quoi se couvrir à Tenzö, c’était bien beau de me faire la leçon, mais avant il ferait mieux de suivre ses conseils.  Ah j’avais une flemme pas possible par sa faute, si bien que je m’asseyais pour discuter, disons que c’est une pause.

=|-C’est le même qui me dit de faire attention, qui me montre le mauvais exemple, un comble ! Allez couvre toi idiot et après on ira en entrainement ! Si si ! Je suis d’attaque je te dis ! Mais avant crache le morceau, te défile pas sale rat.
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyLun 1 Juil 2013 - 14:23

    Sacrée Ao. Genre indispensable. Voilà qu’elle se la pétait à mort celle-là. Je n’allais cependant pas relever. Un simple sourire en coin que je ne pu retenir en l’entendant. Toutes ces autres remarques précédente je les ignorais. C’était de bonne guerre entre nous. Je pouvais lui laisser cela comme victoire. Elle ne prendrait pas cela comme une faiblesse je pense. Et puis, elle est malade, elle a beau faire la fiérote, tant qu’elle n’était pas remise, j’allais la laisser manœuvrer si je puis dire et baisser les armes. Et me posait alors la question pour la seconde fois. Je n’allais donc pas y échapper. Ce qui me faisait légèrement, non en fait pas légèrement, plutôt carrément chier ! Ajoutant une petite phrase sur le devoir familiale dépassant l’amitié qui nous liait… Le devoir familiale ? La bonne blague. Je ne comptais pas relever cette remarque qui pour moi n’avait pas le moindre sens. Si vous ne comprenez pas pourquoi, ne vous posez pas de question, vous aurez vos réponses en temps voulu.

    Je ne répondis pas de suite. Cependant, voilà que elle, oui elle ! Me mettait un drap sur le dos. J’en étais choqué. La fièvre avait dû taper plus fort sur son petit crâne que je le croyais. Se rendait-elle compte que c’était probablement le seul et premier geste affectueux qu’elle me porta depuis que nous nous connaissions ? Affectueux assumé j’entends (oui pace que vider ma bibine je me doute que c’était pas pour le fun, et me faire le café, même dégueulasse c’était aussi pas pour le fun). Pour une fois qu’elle ne foirait pas un geste gentil, j’allais pas le lui faire remarquer et l’apprécier simplement. En resserrant le drap sur moi. Remettant sur le tapis l’entrainement ensuite, je riais presque, pensant intérieurement qu’elle allait déjà manger avant de cogner… Non mais. Cependant elle ne lâchait toujours pas le morceaux concernant ce qu’elle avait vu.

    C’était quand-même plus délicat. Car là on partait sur des zones sensible. Me laisser la materner en échange ? C’était tentant. Pour une fois qu’elle se montrerait docile. Mais après avoir parlé, je ne pensais pas que cela améliorerait ma cote mon taux de réussite avec elle… Alors je restais longuement silencieux tandis que je préparais le repas. Lui servant dans une assiette son dû, ainsi qu’à Nectus et moi-même. Je me trouvais alors assis à ses côtés. Moyen classieux de ne pas avoir à croiser son regard. Puis je lui répondis sans vraiment savoir comme je le faisais. Cela sortait tout seul et dès que cela irait trop loin, je m’arrêterais simplement.

    -Je vois des gens souvent quand je suis seul. C’est mon cerveau qui délire. Et quand on est seul on est pas pareil qu’en groupe. Je pense que pour toi c’est pareil non ? On est sans barrière. Alors on est soi-même logique. D’où ma façon de parler curieuse. Je te rassure tu n’y auras jamais droit… Tu garderas ça pour toi hein, que les gens croient pas que je suis fou.. Ca a commencer après la guerre clanique. Je vois des jeunes femmes qui ont l’air réelle et plus je m’approche plus elles ont l’air de disparaitre jusqu’à ce que cela arrive finalement. J’ai jamais réussis à les entendre parlé… Bref. Maintenant tu as ta réponse. Passons à autre chose. Je te demande pas de me raconter si tu as démons dans ton passé toi ? Donc bon.

    Je mangeais alors simplement. Carrément brutalement en fait. Le genre de sujet qui me conduisait à ne pas être franchement gaie. C’est pour ça que j’ai finis mon repas en un temps record. Me relevant je déposais l’assiette et les couverts dans une bassine remplit d’eau. Et je fis quelque chose d’étrange. Je ne sais même pas pourquoi. Question d’instinct ou un truc du genre. Bref. J’embrassais la tête d’Aoji, un baise tendre, mais qui ne pouvait transpirer d’arrière pensée, puisqu’il n’y en avait aucune. Je lui fis un sourire sincère, sincère par la volonté, mais forcé en même temps et je lui dis.

    -T’occupes vraiment pas de ça. Si tu veux m’aider continue de me maltraiter. Et évite ce sujet. Quand tu seras reposée on s’entrainera je te le promets. Après tout, au-delà de notre petite gueguerre. Tu es probablement la seule personne au monde à qui j’attache de l’importance. Et vraiment capable de me faire progresser dans la maitrise des os. Bref je m’égare et je dis n’importe quoi. Repose toi et demande ce que tu veux si as besoin.

    Là-dessus je m’installais près du feu et attendit simplement en le fixant sans cesse.
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyLun 1 Juil 2013 - 23:29


Bon, en temps normal la sentence aurait dû être la mort, néanmoins, l’envie ne me venait pas peut-être que les choses avaient prises leur place finalement, ce geste là j’en gratifiais souvent Tei’ tandis que je le bordais, soit, j’avais promis de me laisser materner, il n’avait pas perdu le nord. C’était de bonne guerre. Pour en revenir à ses explications, je mangeais silencieuse tout en y repensant, pour sûre, je doutais qu’il avait d’en parler, ça ressemblait à une sorte de traumatisme dû à une guerre dont on m’avait préservé. Ce point c’était vrai, j’avais été chanceuse, mes parents m’avaient épargné cette guerre, tandis qu’ils étaient parti s’entretuer, ils nous avaient expédié loin de là en groupe de fraternité.

Chez moi, ça marchait un peu comme avec les teams shinobi finalement, les trios de frères se dispersaient et c’était débrouillez-vous. En y repensant, quelle garce j’avais fait en tuant mes frères ainés, alors qu’au fond, ma survie je ne la devais qu’à eux, c’était étrange aussi comme façon de faire, nous faire grandir et nous protéger, pour ensuite nous pousser à nous entretuer. Pour mon père, ça ne suivait qu’une seule logique, la loi de mère nature, celle du plus fort, cet espèce de fou faisait lui-même la sélection naturel parmi ses enfants et des trois, j’étais la plus faible et je le savais, ce qui m’avait poussé vers ma fourberie.

Lui qui venait de parler de vieux démons, n’imaginait pas tous ceux que je trainais, mais il devinait bien, je n’en parlais pas, d’ailleurs, non, il avait tort, accompagnée ou non je ne les laissais que rarement me persécuter. Le passée, c’était le passée, pour moi il n’avait aucun intérêt, c’était donc après ce long silence que je lui en faisais part, ces filles si elles revenaient, c’était parce qu’il les appelait à le faire.

=|-Le passée, c’est le passée, il ne peut pas être refait, ça a ses avantages tu sais d’être tête de linotte et irréfléchie, ça évite de trop penser, tu ferais mieux de réfléchir à l’avenir quand tu es seul espèce d’idiot ou alors fait comme moi ! Arrange-toi pour ne l’être quasiment jamais.

Ce point-là était tout sauf faux, j’avais Nectus et au pire des cas, ma nature sauvage, mais sociale me faisait facilement trouver de la compagnie. C’était peut-être là la clef du mystère, s’intégrer par des moyens aussi divers que variés, il avait raison sur un point, il pouvait compter sur moi pour m’immiscer dans sa vie en véritable chieuse. Bon j’étais la malade et j’avais bien compris que je pouvais tout me permettre, même si entre nous, j’allais très bien hein !

=|-Déjà fais comme moi ! Arrête de faire ton asocial dans un coin, rencontre du monde, débarque chez eux à l’improviste pour t’amuser et profite simplement de la vie sans prise de tête inutile, les emmerdes et les choses compliquées, elles auront tôt fait de tomber dans la face en vieillissant.  Je présenterais du monde si tu veux, Kiri est peuplé de joyaux, tu verras ! Quant à te maltraiter, tu penses bien que je ne vais pas abandonner mon activité favorite Cousinet. Bon allez, la pause est fine, go s’entrainer ! je ne suis pas venue taper la causette grand dadé !

Et d’un bond, j’armais mes tonfas osseux, non franchement si c’était pour rester là à blablater gentiment j’aurais été voir ma mère ! Se taper dessus, c'était la routine quoi !
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMar 2 Juil 2013 - 13:51

    Aoji la furie qui me donnait des leçons de philosophie (et tout ça en rime, j’ai pas la classe là ?). C’était tout un tas de chose à la fois. Attendrissant, risible, humiliant, réconfortant, et c’était aussi l’hôpital qui se foutait de la charité… Elle qui ne savait pas avoir un geste tendre sans tout faire foirer (bon, elle s’était pas mal amélioré ces derniers jours, on ne peut pas le lui enlever), me conseillait de me rapprocher du monde. J’avais elle et Yuki pour le moment. Niveau santé mentale c’était déjà bien assez à supporte et niveau santé physique, alors là je vous raconte pas. Aoji à elle seul me diminuait mon espérance de vie d’au moins un an à chaque fois que je la voyais ! (J’exagère peut-être un petit peu j’avoue, mais au moins six mois c’est certain !). Je l’écoutais malgré tout du mieux que je pouvais. Sans cette fois la quitter du regard. Mes yeux fixés dans les siens. Je n’avais pas pris de baffe quand je lui avais embrassé la tête. Signe qu’elle devait être vraiment malade. Ou résigné au choix. L’avais-je eu à l’usure ? Non quand même pas, pas si tôt. Il me faudrait encore quelques mois pour ça ! Mais n’évoquons pas ce sujet. Cela viendra en son temps faites-moi confiance. Pour le reste, prendre Aoji en exemple j’en étais pas si sûr. Nous étions déjà beaucoup trop semblable. Un peu de différence ne faisait pas de mal. Et puis j’avais fais des efforts quand même, ces dernières temps j’en avais rencontré du monde !

    Plus elle parlait, plus je souriais. C’est dans ces moments qu’il faut se lancer pas vrai ? Et bien non je n’en fis rien. Cette fois je voyais ma cousine, une amie, pas la femme que je convoite. Etonnant non ? Le fait qu’elle soit malade y était aussi pour quelque chose. Je ne m’attaque pas à un animal blessé, ce n’est pas fair play vous comprenez. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire ! (Faites pas genre on l’a tous sortit au moins une fois dans sa vie celle-là). Elle finissait sur une note intéressante. Elle promettait de ne pas renoncer à son activité favorite. Celle de me les briser donc… Chose dans laquelle, disons-le clairement, elle excellait au plus au point. Je m’en amusais. Pensant intérieurement que c’était tant mieux. L’attachement venait de là je crois. Mais enfin, elle se relevait d’un bon pour armer ses tonfas d’os et se battre. Là comme ça sans crier gare ? J’avais même pas finit de digérer quoi. Grosse malade. De mon poignet j’invoquais alors un shaken que je le lui balançais juste à côté de la joue. Ceci sans même prendre la peine de me relever.

    -Toujours d’attaque hein. Tu tiens tant à ce que je t’abime ?

    Je lui tirais alors la langue en signe de provocation et me relevait laissant tomber le tissu. Ce coup, j’allais la laisser venir ma belle dulcinée.

    -Allez fais moi voir tes petits muscles.
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyJeu 4 Juil 2013 - 15:36


Un projectile lance à la va-vite, un message pour me dire que monsieur avait la flemme de se battre ? Rien à cirer, ce n’était pas comme si je lui demandais son avis non plus… Quant à ses petites provocations, elles me faisaient plus sourire qu’autre chose, je le voyais venir de loin, il voulait jouer le jeu sans le jouer, s’il s’imaginait que cela m’empêcherait de l’empaler à la première occasion par soucis de conscience, c’était là bien mal me connaitre. Puis  la notion de l’honorable, c’est une belle connerie !  Sa langue, il avait de la chance que je sois trop loin, sans quoi elle aurait fini tranchée, enfin, peut-être pas… Quoi que. L’avantage de s’entrainer avec un autre Kaguya résidait justement là, on pouvait entre nous se martyriser sans vergogne et nous qui avions une nature très offensive, trouver un partenaire d’entrainement se révélait difficile… Devait-on rappeler le sort qu’avait subi mon coéquipier Shord à tous nos entrainements, enfin, peut-être que de retrouver les jolies infirmières le consolait au bougre… Bref, je m’égarais et après avoir chicané, j’étais resté bien quelque minute sans bouger, prise d’une soudaine flemme pour tout, je rentrais les os avant de me rasseoir et déclarer d’une voix de môme…

=|-C’est pas drôle ! Tu crois que je suis malade tu ne vas pas te battre vraiment.

Puis face aux flammes, une question me venait, dix ans après certes, mais ça se passait souvent ainsi avec moi, mon cerveau n’était pas ce qu’on pouvait appeler d’exemplaire « éclair ». Alimentant ce dernier, je m’en allais reprendre un sujet qui visiblement lui tenait trop à cœur pour en parler, n’empêche, que même en le sachant, je ne pouvais pas retenir mon envie de réponses.

=|-Dis-moi Tenzö, je n’ai pas connue cette guerre dont tu as parlé, mais j’ai cru comprendre que toi tu y as été pris dedans. Qu’est ce qui s’est passé au juste ? Vois-tu, chez moi nous n’en parlons jamais, mon père s’est détaché de ses frères Kaguya, pour lui, ils ne sont plus que les chiens soumis de Kiri et bien qu’il ait rejoint le village contraint, sa rage ne se tasse pas. J’ai vécue longtemps en dehors du monde avec lui et je t’avoue être un peu paumée sur toutes ses histoires.  Lui qui nous a coupé e l’extérieur, si soudainement, qu’il nous envoi vers le village qu’il déteste pour le servir, c’est assez louche. Et toi, pourquoi as-tu rejoins Kiri, les shinobis ?  

D’un combat, je repartais vers une conversation des plus sérieuses, si certes moi je savais maintenant pourquoi je servais Kiri, c’était parce que ce village m’offrait ma distraction, pourquoi lui le faisait-il ? Là encore, pourquoi ça m’intéressait ? Je ne sais pas, mais qui ne c’était alors jamais demandé ce qu’il faisait là ?...
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyJeu 4 Juil 2013 - 20:34

    Je la sentais sur le moment prêt à en découdre. Mouahahaha. Faible comme elle était je n’allais en faire qu’une bouchée ! Mais non ! Elle rabattait subitement ses os et se rasseyait pour passer à autre chose. J’avais l’air con là non ? Puis, elle changea radicalement de ton. La guerre clanique ? Houlàààààà. Elle n’avait pas encore pris que ce sujet, je voulais à tout prix l’éviter ? J’allais lui dire que si ! J’allais vraiment me battre ! Mais non c’était inutile, elle avait déjà jeter le froid par un sujet difficile à aborder. Cependant je m’assagis en l’écoutant, car j’en apprenais du même coup un peu plus sur elle. Pour une fois qu’elle me parlait de cette façon, sans m’insulter où me mettre de crampe. Je n’allais pas la couper ! Elle était décidément étrange aujourd’hui. Avec ces gestes affectueux et à parler de sujet sérieux comme ça. La fièvre avait dû lui taper fort sur le crane, car je ne pensais absolument pas que ses sentiments à mon égare avait évoluer ! Quoi que ? Non non… Pas la peine de rêver… Je me saisissais d’un bâton et vint m’asseoir à côté. Posant le bâton, je me lui remettais la couverture sur le dos en souriant et m’en remis une sur moi-même par la même occasion. Avec le bâton je faisais des cercles sur le sol. Non qu’ils avaient une signification. Mais une simple façon détourné d’avoir à éviter son regard. Le mien, sombrait dans une tristesse indéfinissable. Me forçant à me remémorer tout cela paraissait être éprouvant. Elle allait avoir le loisir d’entre une voix plus grave. Plus affirmé. Elle allait avoir le loisir de m’entende comme j’étais, sans niaiserie. Sans artifice douteux pour être détaché de tout. Mes pupilles se dilatèrent alors, comme scrutant l’horizon alors qu’elles étaient abaissés au sol.

    -Ton père a voulu surement prendre soin de toi. Rien de plus… Ca va être long à expliquer. Alors pardonne d’avance ce long monologue. Avant Kiri, le pays de l’eau était en proie aux guerres claniques. Kaguya, épéiste, Gekeï, Samui, nous nous battions tous. Le plus triste et ironique là-dedans, c’est que nous ne savions même pas pourquoi pour la plus part. En ce temps là, nous étions tous soldats, les enfants y compris. C’était notre devoir de combattre pour le clan. Et de mourir pour lui. Mais Sanbi à attaqué le pays de l’eau et c’est de cela que Mahan s’est servis de ça pour unifier le pays sous Kiri. Dès lors tout à changer. Maintenant les enfants ne font plus la guerre. Maintenant ce n’est plus pour le clan mais pour leur village qu’on meurt. Les ennemis d’hier sont devenu les alliés d’aujourd’hui. Maintenant nous combattons Konoha, Kumo ou même Suna… Toujours pour des raisons bien obscure. C’était une époque trop trouble pour qu’on la relate. Peu de gens veulent s’en souvenir. C’est bien normal. Ton père a sans doute compris la tendance. Kiri est la puissance dominante de cette décennie. Il souhaite surement voir sa fille se hisser parmi les grands noms du pays de l’eau…

    Je souriais. Comme un brin de nostalgie. Car si le traumatisme était réel. Il fallait avouer que c’est bien une période qui me manquait parfois. En ce temps, nous avions nous, petit Genin, le sentiment d’être utile, d’être vivant. Car c’est au plus proche de la mort que l’on ressent le mieux la vie. La guerre est telle une prison. D’abord on la hait, puis on s’y habitue puis… On en éprouve le besoin. Je fis alors une petite bourrade à Aoji en lui offrant ce sourire. Pour elle seule. Cette fois je fixais mon regard dans le sien. Quelque peu lumineux à sa vue. Un message symbolique, au-delà de cette conversation si profonde, je crois que, au font des choses, à cet instant même, mon cœur battait au même rythme que le sien. Enfin je continuais de répondre. Prenant une intonation plus roulé, plus détendu.

    -J’ai rejoints Kiri parce que je n’avais que là où aller… Mes parents étaient morts. Mes sœurs aussi. Je savais que ce qui restait de ma famille avait intégrer le village. Alors avec l’espoir de les trouver j’y suis venu aussi. Et voilà. De puis je suis ici et je m’emmerde six jours sur sept… Enfin… Un peu moins depuis que je te connais.

    Finissais-je sur un clin d’œil.
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyDim 7 Juil 2013 - 20:53


Effectivement, ce passage de l’histoire on me l’épargnait souvent, que ça soit pour me protéger, j’en doutais sincèrement, on parlait là bien du même homme qui nous poussait à nous entretuer entre frère, je restais persuader qu’il gardait une idée en tête.  Mais là tout de suite ce n’était plus la question, je comprenais bien à quel point le sujet était difficile et je remuais un couteau dans une plaie pour ma petite curiosité… Non ce n’était pas ça, j’avais vraiment besoin de comprendre, j’avais tellement ce sentiment d’être utilisée que ça en devenait maladif, je voyais le mal  partout, la moindre marque à mon égard comme une manipulation. Je devais bien être un brin paranoïaque, quoi qu’il en soit, la seule chose que j’avais retenu de son récit, c’était l’arrivée opportuniste du Samui, ce qui pouvait peut-être expliquer la hargne Kaguya à leur égard, car soyons clair, les vrais bêtes de guerre c’étaient largement nous, pour sûre, nous avions dû être en amont de tous les affrontements, ce qui expliquait aussi toutes nos pertes chez nous alors.  Pour rebondir sur les dires de mon confrères qui je devais avouer m’avait fait sourire à leur fin, je n’avais qu’une chose à dire…

=|-Je t’ai déjà donné la solution pour ne pas te faire chier, car je doute que ma seule présence suffise à t’occuper, de plus, ça va devenir mauvais pour ton espérance de vie cher confrère !

Je lui rendais simplement sa boutade pour passer vers autre chose de moins sérieux, bien que j’appréciais le complément d’informations, il fallait dire, que les sujets sérieux je n’avais pas pour habitude de les aborder, ainsi je ne savais pas vraiment comment je devais réagir, le plus simple serait alors de laisser suivre mon instinct non ? Et j’avais bien compris que parfois je creusais trop loin et qu’il fallait m’arrêter, mais visiblement, cette fonction échappait à Tenzö.

=|- Tu sais, je suis curieuse et peut-être trop même parfois. N’hésite pas à me dire stop quand je deviens trop indiscrète où je vais savoir le moindre de tes secrets avant la fin de l’année tu sais ! Dire non et stop ça s’apprend ! Et avec moi plus que personne tu vas en avoir besoin. Cousinet, tu es définitivement trop gentil ça te perdra !

Sur ce point je pensais sincèrement ce que je disais, je ne savais pas s’il se conduisait toujours ainsi avec les autres, mais il était clair qu’avec moi il était à l’excès, à son plus grand malheur et l’avenir allait lui démontrer ce que je disais.

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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyDim 7 Juil 2013 - 21:54

    Trop gentil ? C’est bien de moi qu’elle parlait ? Que étonnement. Les femmes sont décidément de curieuses créatures. Elle me pose une question, je lui réponds, et elle prend ça immédiatement pour une forme de faiblesse affective. Mon regard se creusait par la fatigue, mais mes petits yeux blancs parvinrent sans mal à lui offrir la plus franche conviction quant à son erreur de jugement. Je brisais le bâton que je tenais en même en forçant dessus contre le sol. Puis ma tête se pencha vers l’avant, lui faisant de la sorte entrevoir mon mécontentement. J’écoutais cependant son discours, ou plutôt ses conseils de tenue. Je devais me méfier d’elle ? En quel sens ? Le passé, si je ne peux en parler sans être totalement déboussolé, que ce passerait-il si je devais à nouveau entrer sur un champ de bataille. Il me revenait de combattre mes démons au mieux, et sans avoir à subir les conseils d’une friponne encore plus handicapé socialement que je ne le suis moi-même.

    Je ne craignais pas vraiment pour mon espérance de vie. Même si je ne mourrais pas d’une arme, mon pouvoir me condamnait d’avance comme tout Kaguya. Certains vivent vieux et d’autres moins vieux. Mais tous finissent par périr prématurément par rapport à ce qu’il devrait être. Elle pensait raccourcir ma vie en usant de ses talents de chieuse. Une déesse de l’emmerde même. Mais elle n’avait pas compris qu’au contraire, en sa présence, par son parfum et traits, par ses dires et ses gaffes verbales, je me sentais enfin en vie. Je n’allais cependant pas la remercier. Une veine flatterie qu’elle ne saurait sans doute pas apprécier comme le reste des compliments que j’ai pu lui faire. C’est que je commence à la connaitre réellement. Plus qu’elle ne le pense elle-même sans doute. Je savais qu’elle me voyait comme un enfant, manquant cruellement de tout ce qui peut rendre un homme attrayant. Elle n’était pas entièrement dans le faux. Loin de là, mais pas non plus dans le vrai. Et sans le lui dire cash, je tentais de le lui faire entendre au mieux. Usant d’une intonation des plus froide pour une fois. Dépourvu de tout sentiment à son égare. Cela faisant contraste avec la teneur des mots que j’allais employer.

    -Je suis assez grand pour prendre soin de ma longévité. Et de toute façon, un shinobi qui meurt de l’âge est un shinobi qui à rater sa vie. Ce n’est pas ce à quoi j’aspire. De plus, me voir trop gentil ? Moi ? Tu es bien sûre de me connaitre ? Car je peux t’affirmer que tu te trompe lourdement. Ta curiosité n’était pas mal placé. Et je saurais te le dire si tu dépasse les bornes. Quand à mes secrets… Cela fait déjà quelques mois que l’on se côtoie régulièrement. Deux mois je crois maintenant à peu prêt. Si j’avais dû mourir de ton incorrigible tendance à me malmener ce serait déjà fais…

    Je me redressais pour m’avancer de quelques pas et lui tourner. Puis je levais mon visage au ciel. Le soleil se couchait déjà. La fraicheur se faisait plus intense. Je gardais donc ma couverture sur le dos. Il y’eu alors en moi un brin de nostalgie. Je sentais que ces temps-ci certaines choses changeaient. Elles évoluaient. Le temps de l’insouciance était révolu… J’allais bientôt prendre mes dix-sept ans… Un sourire me vint alors machinalement et je me retournais sur Aoji, lui offrant une œillade contemplative et étrangement profonde par rapport à ce que j’avais pas lui donner auparavant.

    -Si tu veux connaître la guerre. Tu en auras l’occasion. Tous les deux environs les villages entrent en conflit. C’est une sorte de tradition puéril qu’ils ont… Et nous sommes maintenant assez vieux et assez fort pour que nos grands esprits décident de nous y envoyer. Avant cela il devrait régler les conflits interne… Un jour où l’autre les Kaguya et les Samui finiront ce qu’ils ont commencés. Mahan avait su profiter du chaos de Sanbi pour nous rassembler. Mais ce n’est plus un Samui qui dirige le village. Un épéïste… Je ne laisserais pas le village se servir à nouveau de nous comme des bêtes de guerres. S’ils veulent que les Kaguyas les suivent, désormais, ils devront accepter que notre clan est le droit de parler, et plus seulement de se battre.
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptySam 13 Juil 2013 - 4:26


Un shinobi mort vieux a raté sa vie ?... Cette phrase me faisait grimacer, quel idiot et un mort jeune, était un mort tout court et les morts ne servent à rien, c’était une réussite que perdre la vie jeune quelqu’en soit la raison ? Non je n’étais pas d’accord, surtout que déjà je me savais condamner jeune, les Kaguya trainaient déjà derrière eux un fardeau dans leurs gênes, n’était-ce pas bien assez comme ça ?

=|-Alors je vais rater ma vie en tant que Shinobi, car je ne compte pas mourir au combat, sacrifier ma vie pour d’autre et cette perspective de ratage de carrière m’enchante tu vois, bien qu’au final, je ne gagnerais pas plus de temps à vivre que ça. On sait tous les deux à quel point notre usage excessif de notre don en tant que guerrier nous coutera notre vie de vieillard que l’on ne connaitra jamais. Pour moi c’est déjà bien assez payé pour mon cher village.

Et voilà maintenant qui parlait de guerre, décidément, il savait avec brio ouvrir des sujets ayant le don de me faire grimacer. J’écoutais patiente ce sombre avenir qu’il me présentait et qui définitivement ne me ravissait pas étrange non quand on savait à quel point j’aimais l’adrénaline du combat ? Mais une guerre et un affrontement sont deux choses différentes, à ce niveau, je ne serais plus la protagoniste de l’affrontement, mais juste le pion sur la carte où se jouera la bataille de deux Kages ou deux fous. Un long soupir las s’échappait de ma bouche tandis que j’acquiesçais enfin ma condition, il fallait croire que la vie sur mon petit nuage prenait fin et que je décidais de cesser de me voiler la face. Il y avait peu e chances que je sois une kunoichi ratant sa carrière et cela malgré toute la plus mauvaise volonté du monde que je pouvais y mettre, il y avait un gène qui lui ne cessait jamais de croire dans son évolution meurtrière.

=|-Ne parlons pas de guerre tant qu’elle ne frappe pas à la porte, de toute façon, à notre niveau, nous n’aurons qu’à subir, alors à quoi bon de perdre notre temps avec.  Puis entre nous le temps des Samui est largement révolu et leur reconnaissance ils ne la doivent qu’à un homme, la nôtre nous la devons à nos compétences.  Le temps où les Kaguya n’étaient que des points est révolu, car désormais, nous en sommes tous à la solde d’un village en réalité. Bref, quoi qu’il en soit, je n’aime pas me prendre la tête avec ce genre de choses, je préfère voir les choses de façon plus légère ne m’en veux pas, de plus, j’ai horreur de me retourner sur le passé, donc profitons de notre escape ici pour faire ce que l’on avait prévu à la base cela dès l’aurore ! Nous entraîner !
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptySam 13 Juil 2013 - 15:43


Instant balbutiant. J’entendis mais n’écoutait pas. Au cœur et au corps, ses mots résonnaient comme une mauvaise complainte. Une différence se marquait inexorablement. Nos buts divergeaient. Mais nul d’entre nous n’avait tort. Nous avions chacun raison à notre façon. Le vent embrassa le campement, un vent glacial, nos cheveux vagabondèrent à son gré, et dans le silence je m’immobilisais. C’est elle qui avait changé le sujet, pourtant je sentis qu’elle me reprochait de le porter en jugement. Il y mettait donc fin quelque peut maladroitement. Nous étions condamné d’avance. Elle ne se trompait pas. C’est pourquoi je choisissais le chemin le plus intense. Celui de la vie à font chaque jour. Sans me soucier de si la mort pouvait me prendre lors d’un détour malencontreusement prit. Se lever en se disant que l’on verrait peut-être pour la dernière la fois le soleil. Cela permettait d’être soi, libre, comme une bête, sans carquois inutile pour entraver notre moi profond.


Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) 787183fig15


Je me prenais soudain en un curieux sourire compatissant. Je l’enviais. Tant de niaiserie en réalité en elle. Tant d’innocence et de futilité qui lui permettait justement de croire en des jours sans peine et sans reproche. Elle aimait le combat mais pas la guerre. Mais la guerre reste un combat. Moi je voyais cette vie ainsi. Tel un combat, parfois exsangue, d’autres fois si… Nous n’étions que des shinobis. Nous le restons. Nous n’avons qu’un but. Nous battre. Endurer, subir, accepter. C’était notre lot et la contrepartie de nos sombres pouvoirs. D’autant plus pour ce qui est d’être Kaguya. Un pouvoir démesurer que nous dévore de l’intérieur. Mais elle, n’était pas idéaliste, elle ne croyait pas en avenir plus honorable pour les nôtres. Un clan à la solde d’un village… La vérité c’est qu’autre fois nous portions la guerre entre clan. Aujourd’hui nous la portons entre nations… Demain, ce sera entre continent qui sait… Mais je ne voulais y croire. Je ne voulais abandonner cet espoir. Je croyais en l’idéale de paix. Comme tant d’autres imbéciles bercé d’illusion. Mais je ne croyais pas qu’elle soit possible sans user de sang pour nourrir la terre.

Elle voulait donc s’entrainer, dès le soleil levant. Pour changer de sujet surement. Mon visage ne perdit pourtant pas de sa profondeur. Il ne perdit rien de sa résignation. Sur l’instant, restant livide et immobile, je me dis qu’il était inutile d’attendre l’aube. Pourquoi ne pouvions pas le faire maintenant. Se battre, c’Est-ce qu’elle voulait… Cette femme était incapable d’aimer, de comprendre ce que pouvait être de vouloir s’attacher à l’autre. Il me sembla que le seul lien qu’elle pouvait comprendre était celui de l’affrontement. Alors je baissais les yeux. Définitivement à abandonner toute forme de passion à son encontre. Un cas désespéré qui ne ferait que me faire perdre le peu d’équilibre mentale que j’avais réussis à préserver. Je redressais alors la main vers elle, droit devant, lui présentant mes doigts. Puis relevant le regard étrangement sur sa personne, je lui fis entrevoir que cette fois, l’entrainement serait sérieux. Il n’était pas question de jouer à nouvelle joute verbale. De se stopper pour cause de fatigue. Mes yeux se firent plus provoquant, plus accusateur, comme pour me convaincre autant qu’elle que nous étions dès maintenant et ce, jusqu’à la fin de notre combat de véritable ennemis.

-Pourquoi attendre ?

De mes doigts jaillirent alors cinq phalanges à grande vitesse sur elle. Elles n’étaient pas déviante, elles étaient parfaitement capable de la toucher et en mesure de la blesser. Une simple technique traditionnelle et habituelle de notre clan. Elle allait sans doute les éviter ou les parer sans mal. Cependant c’était le fait que je n’avais pas hésiter et les lui envoyer sur le visage, qui avait ici de l’importance. Quelle meilleur discours qu’un exemple clairement représentatif n’Est-ce pas ?
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMer 17 Juil 2013 - 14:50


Attaque en  traitre et j’avais sous-estimée  sa capacité à le faire, car très clairement quand j’avais décidé de réagir je voyais bien qu’il y avait de quoi me touché.  Curieusement l’excitation de l’affrontement montait et un sourire sadique se formait tandis que certaines des phalanges se voyaient bloquer net dans une de mes pommettes et l’autre au milieu de mon front. J’avais à peine bougé la tête en la pivotant sur un côté pour éviter toute la nuée et activant mon art héréditaire pour que mes os change de texture et engloutisse les siens de l’intérieur. La courbe de mon sourire se perdant soudainement, je me relevais et en même temps, ses phalanges tombaient au sol comme si de rien n’était, seul l’impact de ces dernières sur mon visage était resté et le peignait ainsi d’une couleur sanglante. Le goût sucré de mon sang parvenant à mes lèvres, il était temps pour nous de jouer et pour ma part, cela sera de l’exclusivité Kaguya un combat d’os pour les squelettes ambulants.

=|- J’aime quand tu prends les choses sur ce ton, cette fois pas d’arrêt en route, c’est le premier à terre ok ?

Rappelons que la dernière fois le combat s’était stoppé en plein milieu pour blablater, indigne comportement d’un Kaguya, même pour une caniche à son mai-maitre ! D’ailleurs, reprenons par-là tient dans notre ancien combat!  Cinq clones de fait, on se plaisait toutes à se positionner autour de ce cher cousin avec le même air désinvolte, allons, il était temps d’ouvrir vraiment les hostilités la zone allait vite être sanglante si monsieur ne bougeait pas. En effet, une vingtaine os à nous toutes envahissaient nos hauteurs, tirer n’importe comment pour faire jolie ? Pas si sûre, car en effet à divers niveau ces derniers explosaient formant des milliers d’éclats aussi tranchant que du verre pillé, jolie petite pluie façon Kaguya et voilà que Tenzö avait cinq Ao pour lui tout seul à chaque angles de sa vision, bien sûr, je n’avais pas changé de place et je ne comptais pas me dissimuler, mais il allait franco et lui qui avait utilisé une de mes techniques préférées avec ses phalanges, allait de nouveau avoir affaire à cette dernière, puisque nous comptions bien le faire danser avec à distance.

Première règle que m’avait apprise une Kaguya à mes dépends, les enfants du corps à corps doivent savoir percer comme des grands quand on les tient à distance et en somme, cinquante phalanges pour un seul homme ce n’était pas la mort, surtout quand on est mon cousin et amusé, cette fois j’arrêterais de jouer après mon ultime taquinerie sortie un poil du Fard West, vous savez qu’on vise les pieds pour faire danser ?

=|-Allez trésor, montre-moi comme tu sais bien danser !

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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMer 17 Juil 2013 - 15:27


Je ma craquais la nuque en souriant. Pour une fois, et depuis bien longtemps, nous étions enfin sur la même longueur d’onde. Je penchais la tête en la voyant préférer prendre quelques unes des cinq phalanges que je lui avais envoyé. Un visage sanguinolent qu’elle offrait à ma vision me fit ensuite l’effet d’une curieuse, mais assumé soif d’en avoir un peu plus. Je restais immobile, les bras ballants le long du corps, l’air pas du tout intimidé et même un brin provocateur. C’est ainsi qu’elle invoquait cinq clones. Plutôt classique au demeurant et alors que je la voyais les invoquer j’imaginais déjà une tentative de se fondre parmi eux. Cependant elle n’en fit rien, préférant me voir encerclé pour certainement apprécier l’étendu du spectacle. Mon sourire cette fois s’effaça pour laisser place à un visage beaucoup plus sérieux. Je voyais ses clones m’entourer mais mes yeux ne quittèrent pas les siens pour qu’elle prenne le temps d’apprécier le sourire en coin que je lui faisais.

Je m’attendais à ce que les clones du coup me frappent tous en même temps, mais j’ignorais complètement avec quoi. Cela pouvait être dangereux. Mais si elle était un peu maline, je doutais sincèrement que ses clones emploies tous une technique dite de rang B dans notre jargon shinobi. Elle se décidait alors à plutôt user d’une multitude de projectiles qui me laisserait dans l’incapacité d’esquiver. Car même en sautant, ce qui ferait que certains de ces clones prendraient des projectiles à ma place, la technique de chevrotine m’aurait de toute façon touché. Je baissais les yeux et joignis mes mains pour former plusieurs mudras. C'était donc face à cinq techniques différente que je devais faire face ? Même des techniques de bas niveau devenaient dangereuse sous le poids du nombre... Voilà qui me prouvait qu'elle savait un minimum se montrer fourbe.

-Intéressant…

Et voici, que tournoyant sur moi-même telle une toupie humaine, je soufflais dans le même ton un mur éphémère de vent pour parer ces projectiles. Néanmoins leur nombre trop grand et la réactivité trop tardive fit que je pris quelques uns au niveau de la tête. La parade n’avait durée que cinq secondes et peut-être la puissance du vent les avais également obligés à reculer quelque peu. Cet espoir cependant, je ne comptais pas vraiment dessus. Le sang dégoulinait sur mon visage plus que de mesure. Cette totalité de technique m’avait semble t-il pas mal blessé à n’en pas douter. Était-ce pour autant que j’allais me laisser faire ou même perdre mon sans-froid ? Certainement pas. Au contraire, c’était comme au bon vieux temps de ma jeunesse. Décidément, il n’y avait vraiment pas mieux que la douleur pour nous faire sentir vivant, nous les shinobis. Je fixais alors d’un regard des plus étrange Aoji, la laissant juger elle-même de la teneur de ce nouveau regard. Je m’adressais à elle ensuite, d’un ton froid et livide.


Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) 775239fig4


-A moi…

Deux Fuma jaillirent alors de chacune de mes mains, et ces deux Fuma je ne tardais pas pour les lui renvoyer directement sur le corps. Mais à peine fussent-ils envoyés qu’une nouvelle surprise l’attendait. J’avais déjà usé d’une technique similaire avec elle. Mais cette fois-ci, elle devrait être beaucoup plus inventive pour l’esquiver simplement. En effet, dans l’ombre des deux fuma, en fut cachés deux autres… rendant ainsi leur esquive des plus difficile sur le vif. J’ignorais ses clones c’est exact. Mais s’ils m’attaquaient au corps à corps dans l’instant je saurais les accueillir sans de réelles difficultés. C’était bien Aoji que je visais cette fois Sachant que la suite promettait de lui être sacrément désagréable, mais de là je ne pouvais prédire. J’admets cependant que j’attendais beaucoup d’elle désormais.



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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMer 17 Juil 2013 - 16:30



Un simple mur de vent et il ignorait simplement mes clones, grave erreur maintenant qu’elles lui avaient montré savoir utiliser mes jutsus. Pour le coup, nous étions d’eux désormais à l’allure ensanglantée puisqu’il n’avait pas fait plus d’effort que ça, à croire que monsieur était masochiste, encore un trait de famille ma foi. Et son intéressant me signifiait qu’il  ne voulait pas danser, dommage, ceci dit en passant, on inversait les rôles sur la distance pour le coup puisque j’étais maintenant la cible de ses fumas à distance. Soit de ce que j’en avais vu, il était de loin le plus fourbe de nous deux, voilà pourquoi je n’allais pas prendre  son invitation au retour de flamme à la légère, d’autant que son maudit futon avait retourné une partie des éclats d’os vers moi et par la même occasion  supprimé trois de mos clones un poil trop fragile apparemment. Je notais l’info dans ma tête pour corriger ce problème en entrainement solo, concernant les projectiles venant vers moi, je montrais à mon homologue masculin que moi aussi je savais utiliser le futon et un vent violant se levant en face de moi balayer la zone jusqu’à lui en déviant les fumas et les surprises qu’ils me réservaient. Sale traitre ! Mais le tout me donnait un sourire en voyant que j’avais bien fait de ne pas faire la maligne pour ce coup là.  

=| -Espèce de rat, tu comptes bien me finir quitte à me couper en deux ! Si tu le prends comme ça.

Taquin et simple plaisanterie, naïvement peut-être je prenais encore ses actions trop à légère persuader de ne pas risquer grand-chose et donc dans cette conviction, je suivais l’élan de mon vent pour rejoindre Tenzö au corps à corps quand une soudaine douleur envahissait un flan de mon corps. A peine la tête baissée je découvrais un filet de sang s’enfuir  du bas de mes côtes un projectile en décalé ou bien ?! Aucune idée de ce que ça pouvait être, mais heureusement que mes clones m’avaient suivi dans le corps à corps pour commencer à l’occuper. Seul bémol, en un coup elles disparaissaient, ma foi, ce n’était pas une taillade qui allait m’inquiéter, une flamme attisé dans une main par le katon, la plaie brulée ne saignait plus et j’en revenais en moins d’une minutes à nos affaires, malgré un premier pas titubant.

Par chance, les infos de douleurs avaient du mal à circuler dans nos têtes Kaguya étrangement faites.  Pour le dernier assaut  de ce tour malheureusement je ne pouvais plus être très gourmande en chakra, ces stupides clones en ayant apparemment trop pompé, peu importe, ce bon vieux taijutsu savait me sauver de tous et le premier coup de pied visait les côtes, mon coude sa nuque, ainsi de suite, en version fois trois si mes clones n’avaient pas rendu l’âme, chose dont  je ne m’étais pas souciée pour dire vrai. Pour le coup la zone s’assombrissait vraiment et la visite de la nuit n’en serait que mieux pour pimenter tout ça en troublant la vision à l’aide de sa brume. Finalement il avait raison, pourquoi attendre demain, c’était du temps perdu pour rien.
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMer 17 Juil 2013 - 17:50

Ma tête s’enfonçait dans mon coup tandis que la découvris assez vive pour esquiver une partie des fuma. La technique de l’ombre avait cependant fonctionné puisqu’elle avait été blessée sur les côtés. Il me restait normalement qu’à tirer sur les câbles relier à tout ça pour faire péter… Heuu attendez… Deux parchemins explosifs par Fuma. Fois quatre fuma… Donc huit parchemins explosifs… Non je ne pouvais pas tirer sur les câbles. C’était de l’entrainement… Et puis les laisser au sol pouvait m’être utile à un autre moment du combat sans risquer de la tuer… D’ailleurs, c’est bien au moment ou ce fut elle et tous ses clones restant qui bondissaient sur moi pour se battre au corps à corps que l’idée me vint.

N’avait-elle pas encore compris mon mouvement précédant ? Certes au corps à corps en tant que Kaguya, elle devait être des plus coriace. Cependant je n’avais pas encore sortit une seule technique de niveau respectable. A sa place jamais je n’aurais chargé sans m’assurer du résultat… M’enfin. Je ne devais pas trop forcer non plus. Le risque de la blesser aurait été trop important. Alors c’est d’un sourire en coin que je l’accueillis sans baisser le regard comme d’habitude.

Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) 115817fig3

Curieusement sans doute pour elle du moins. Je restais immobile, comme si je ne comptais pas parer les coups qu’elle allait me porter. Et quand son premier coup de pied me frappa. De même pour les membres de ses clones. Les parties de mon corps visés furent remplient d’os qui s’afféraient à emprisonner les membres qui avaient tentés de me toucher. Cela allait sans doute être ma dernière action. Faute de chakra pour la suite… Quoi que, avec sa stratégie précédente elle devait être plus à plaindre que moi. Son pied était donc emprisonné dans plusieurs os contre mon corps de même que les membres de ses clones restant. C’est alors que je tournoyais de nouveau sur moi-même comme une toupie. L’entrainant si elle ne faisait rien, dans la rotation avec moi. Mes mains reliées aux câbles allaient forcément être emportées eux-aussi dans la rotation et donc, nous verrions les explosions non pas se concentrer en un point mais s’exécuter tout autour de nous. Quand à elle, si elle n’avait rien fais, je l’aurais juste relâché dans la rotation pour qu’elle se retrouve projetée avec ses clones contre probablement un arbre.

Les explosions ne servaient pas vraiment à grand-chose cette fois. C’était seulement au cas ou elle parviendrait à se défaire de la prison d’os sur son pied par exemple au si quelque chose d’extérieur survenait sans crie gare. Oui en matière de combat j’étais beaucoup plus prévoyant qu’il n’y paraissait c’est certain…

Pour le reste… Je ne voulais pas gravement la blessé Quoi qu’elle aurait surement quelque contusions. Et elle était déjà frappée de base sur les côtés. J’espérais qu’elle ne m’en voudrais pas mais elle voulait un vrai combat. Et dans ces moments là, je ne savais pas me retenir… Enfin si un peu… Mais pas trop bref… En espérant que cela lui suffise. Il me semblait que ce fut déjà bien assez intense comme ça non ?


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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMer 17 Juil 2013 - 19:02


Aucunes réactions de sa part, preuve d’un coup tordu de sa part, pourtant j’avais quand même foncée tête baissée pour ne pas changer. Grave erreur de ma part, cette fois je me faisais emprisonner et je ne manquais d’observer bien l’action typiquement Kaguya pour la retourner à l’avenir à ma sauce, enfin si j’arrivais à m’en souvenir, car pour le coup la suite aussi avait de quoi me surprendre et les yeux ronds de mon faciès pouvaient le trahir. Le voilà qui commençait à tourner et moi qui restais accrocher, je n’avais pas besoin de réfléchir pour savoir que ne rien faire aller me couter cher,  voilà trop tard, j’étais prise dans un élan douloureux pour mes cotes . En effet l’effet de rotation accentuer ma blessure à mon plus grand damne et pour le coup la réflexion je la perdais au profit d’un seul réflexe celui deplanquer une main là pour diminuer l’effet. En vain… Par chance ou non… Une de mes clones elle ne perdait pas le nord en effectuant les mundras de ma cage osseuse et de là, quatre pics osseux sortaient du sol pour stopper la rotation  de mon opposant, seulement par la même occasion ils empalaient mes clones et me manquer à moi de justesse.  Enfin aussi je découvrais l’envers du décor avec ses fumas qui faisait exploser la zone, sale fou, il voulait me tuer encore ou bien ?

Je ne pourrais plus dire après ça que je n’avais pas de chance, enfin, la chance venait surtout du fait que Tenzö ai lâché son emprise volontairement ou non je ne sais pas et tandis que moi après avoir été projeté je m’écrasais au sol faisant plusieurs roulades non volontaire sur ce dernier, la prison partait en fumée en même temps que mon chakra et ma clone. Tout ça pourquoi ? Pas grand-chose, peut-être avais-je un peu limité les dégâts, quoi qu’il en soit ça s’arrêter là et même ma tête refusait de se redresser pour voir ce qui se passait en face.  J’avais sommeil, vraiment, pourtant je faisais l’effort de me redresser tant bien que mal pour m’asseoir et faire face au vainqueur du duel. Très clairement il y avait une différence de niveau, raison de plus pour relancer les hostilités le plus vite possible et c’était curieusement en rigolant que je m’adressais à mon cousin.

=|-C’est bien, tu t’améliores, tu remontes dans mon estime ! À demain la revanche, j’en peux clairement plus. C'était, hum, pas mal ! Mais tu peux faire clairement mieux.

Et lui tendant une main, je réclamais assistance pour me relever, sans quoi, j’allais rester les fesses clouées au sol tant ma flemme était haute en ce moment, d’ailleurs je profitais qu’il soit encore loin le bougre pour voir si sa victoire allait lui monter à la tête trop vite.

=|-Merci au fait, je note tout ça pour m’en servir contre toi la prochaine fois. Bon maintenant je ne suis pas prête de t’oublier enfoiré, ça se payera au double au moins.

Et patientant, je renouvelais l’opération d’un faible katon sur ma main pour soigner –façon de parler- ma plaie dont j’allais surement maintenant garder la trace à vie. Merci Tenzö !
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMer 17 Juil 2013 - 19:41



Le combat, était, finit… Sa réaction fut celle de l’animal prit en étaux. Un réflexe. Un bon réflexe certes, mais un réflexe tout de même et c’est bien que la surprise s’était emparé d’elle. Elle me parlait, mais je restais immobile, inerte, la tête penché vers l’arrière avec de grand yeux fixés sur elle comme deux aimants. Excepté qu’elle n’avait pas l’air de comprendre que j’étais encore plus assoiffé qu’avant de sang. Ce combat plus intense que mes entrainements habituels m’avait entièrement réveillé. La fatigue et le manque de chakra se lisait bien sur mes yeux. Comme de poches ajoutant à l’horreur d’’un regard téméraire et au combat cinglant. Ajoutons à cela le silence des plus pesant. Pas un mouvement de lèvre et même le vent semblait se glacer en s’approchant de moi. Je ne voyais plus Aoji pendant quelques secondes, seulement un adversaire à terre. Vous n’imaginez pas. Si jeune, quel pouvoir l’on ressent à ce moment, lorsque la vie d’une personne tient dans la paume de sa main. Quand la psyché n’a pas encore eu le temps de concevoir toutes les frontières du bien et du mal. C’est une porte vers une jouissance malsaine dont on se sépare difficilement. Telle une addiction, cette drogue  là, je l’avais remplacé par l’alcool, cela me faisait oublier autant la douleur que la soif.


Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) 510168fig18


Je ne l’entendais plus oui. Je ne voyais que ma proie. Et mon œillade sadiquement avide qui ne pouvait se détacher d’elle ne devait pas apporter de touche plus rassurante. Elle me tendait la main, dans son esprit pour que je l’aide. Mais dans le miens… Mes arcades se froncèrent faisant perdre la lividité de mon regard et mes lèvres exprimèrent le dégout. Je voyais une faible qui réclamait la pitié. Le pouvoir du sang. De vie et de mort. Elle tend la main pour supplier la vie. Je marchais enfin vers elle usant d’un pas des plus lent. Les épaules relâchées mais le buste droit. Mon visage ne s’abaissa pas une seule seconde, je la regardais en baissant les yeux sur elle. Exprimant ainsi la supériorité que j’estimais juste en cet instant. Je fouettais alors violement sa main de la mienne en utilisant le dos de celle-ci. Retrouvant cet air dédaigneux et glaciale que je lui portais précédemment. Mais je ne prononçais toujours aucun son. Cette fois je lui stipulais que je me refusais à lui accorder la vie.  Je brandis alors la paume de ma main devant son visage. Comprenait-elle la folie qui m’animait alors. Ce n’est pourtant qu’à cet instant que je rompis le silence. Ma voix ne semblait plus être la mienne. Tellement plus sombre, plus grave, plus lente, plus… Morte…

-Un combat n’est pas un jeu… Si tu perds. Tu meurs…

Un aboiement me réveillait alors. C’était son loup qui était là et qui avait dû sentir que quelque chose clochait. Je tournais vivement mon visage vers lui qui se trouvait à côté, le poil hérissé mais sans grogner. Je comprenais alors ce qu’il se passait et abaissait ma paume. Je fis un regard désolé à Aoji… Mais ne put m’exprimer. Les mots ne venaient plus. J’allais commettre l’irréparable. Heureusement que son compagnon avait plus d’instinct qu’elle et moi… Je la regardais alors retrouvant petit à petit mon visage doux. Et, comme pour faire immédiatement un changement de sujet en espérant qu’elle n’avait rien compris de ce qu’il venait de se produire. Je me saisissais d’elle pour la porter (comme une marié) prêt du feu un peu plus loin… Une façon de me faire pardonner sans avoir à le dire. Blessée et épuisée je la déposais à côté des couverture. C’est seulement à ce moment que ma petite voix fébrile se refit entendre normalement.

-Je vais m’occuper du feu pour la nuit. Dors toi.
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMer 17 Juil 2013 - 21:11


Pour le coup, j’avais baissé ma garde trop vite et son approche ne m’avait pas mise la puce à l’oreille, moi qui le croyais simplement épuiser, je le découvrais à l’inverse en ébullition.  Le claquement de sa paume sur ma main voulait tout dire et sa façon de me regarder tel un déchet savait attiser la fureur d’un orgueil bien grand, soit, il voulait jouer le combat jusqu’au bout, j’irais aussi dans ce sens-là combien même ses dires parlaient de mort. Une montée de sang qui faisait sortir un os tranchant de ma paume tandis que la sienne faisait face à mon visage, sa main, très clairement, je comptais la sectionner, mais la scène ne fut pas du goût de tous et Nectus nous rappelait dans son monde. Un simple cri de sa part et toutes les auras menaçantes s’évanouissaient ou presque, surement la raison pour laquelle le loup gardait les poils dressés en nous regardant. J’avais très bien compris que ce qui c’était passé, reconnu ce regard supérieur sans mal, senti cette intention d’ôter la vie dans la jouissance de la supériorité. Pour cause, j’avais connu cette place bien que mal acquise en tuant mes propres frères, je savais à quel point l’appel du sang était plus fort que tout, mais là la circonstance était différente pour moi, l’engagement de la vie de l’autre n’avait jamais été de rigueur.
 
Je découvrais un être dangereux capable de m’ôter la vie et était-ce la crainte qui prenait le dessus ?  Pas du doute, bien à l’inverse, c’était l’envie d’en découdre à nouveau, pire d’inverser les rôles, mais en toutes conscience pour ma part. Cependant je sentais qu’une chose avait changé chez lui et combien même il détournait la chose pour passer outre ce qu’il venait se passer, je n’en démordais pas en le fixant d’un regard assassin, tout en restant docile et silencieuse. Pour cause, qu’importe ce qu’il se passait ensuite toute mon attention était fixée sur la sanction, j’étais une mauvaise rancunière, mais pour l’heure j’étais fatiguée et je savais parfois contenir mes ardeurs.  Son regard pas plus que son action ne changeait la donne, je n’avais jamais été du genre clémente et la moindre erreur souvent je la faisais payer chère. Ainsi posée et invitée à dormir par sa voix redevenue docile, je ne démordais pas de ma fixation et pas même l’action de Nectus venant se coucher sur mes genoux ne changer quelque chose.

=|- Que je dorme… ? Tu préfères me tuer dans mon sommeil, je trouve ça aussi plus excitant qu’à la fin d’un combat, c’est chien à souhait tu me diras, mais tant pis pour celui qui a baisé sa garde non ?

Message dans mes paroles qui ne pouvait que lui faire comprendre que son changement de comportement ne m’avait pas échappé, mais curieusement, je le préférais dangereux comme cela, plutôt que mielleux comme au début. Il fallait croire qu’enfin ses hormones avaient cessés de lui jouer des tours, enfin nous avions trouvé nos places et cette perspective me laissait le droit de ma laisser tomber sur le couchage. De toute façon, quelle stupidité de le garder à l’œil, me tuer il en avait mille fois les moyens d’une façon ou d’une autre, donc là n’était pas le problème.

=|-On s’en fiche du feu, met une buche et va dormir, Nectus est un très bon garde ne t’en fais pas, je vis dehors tu te souviens ? Pour ma part, j’ai ma boule de poil et si tu as froid, je doute qu’il se fasse prier pour rejoindre tes pieds vu que je le chasse souvent en bougeant pendant mes nuits. Je n’aime pas être materné, tu n’as pas compris encore ? En revanche, je tuerais pour un thé.

L’art de passer par A, puis w pour revenir à B et finir à A. Vous avez rien compris ? C’était parce qu’il n’y avait rien à comprendre, j’avais compris qu’un démon habitait mon homologue et nous en avions tous un plus ou moins virulent, ma colère ne s’était pas passé pour autant et comme toujours, ma langue ne savait pas se taire.

=|-N’empêche, que tu as l’art de passer par tous tes états, du blanc pur au noir extrême et après du parle de moi difficile à supporter ! Demain, c’est moi qui vais menacer de tuer si tu perds, alors prend des forces, parce que tu sais bien que je ne vais pas virer mielleuse et te porter pour ton repos après hein !

Au même moment je lui balançais une couverture en boule sur la tête, avant de bailler et nettoyer tout ce sang à l’aide d’une serviette trempée. Bon sang, il m’avait bien amoché et en comparaison, il n’avait presque rien, quelle déception ! Un « tsss » m’échappait alors que je le regardais mauvaise, dès qu’il s’endormirait, je jurais de partir l’étrangler, au premier qui s’endort alors…
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyJeu 18 Juil 2013 - 12:17

La nuit… La nuit fut longue, je ne trouvais pas le sommeil si ce n’est pendant une ou deux. Je ne savais plus vraiment. Alors je préférais rester debout pour le reste de la nuit plutôt que de me tourner sur moi-même jusqu’à devenir fou. Alors je préférais me diriger dans la pénombre pour m’asseoir sur les talons et réfléchir un peu. J’avais parfaitement ignoré la moindre remarque de Aoji. Je savais qu’elle n’était absolument pas dans le faux. Alors quelle raison aurais-je eu de la relever ? Aucune simplement. J’avais honte… Je ne voulais pas être de ces fous sanguinaire de Kiri. C’était monstrueux… Le manque d’alcool devait y être pour quelque chose. Je relevais le regard vers le ciel étoilé, en appréciant toute sa splendeur, son scintillant si particulier. Ainsi, vers moi-même je me tournais. Il résultat de ce combat qu’on ne peut se renier. Nous finissons toujours par être celui que nous refusons d’être… Ainsi était la vie des Shinobis…

Je partis alors en retrait, avec un sot, proche de la rivière. Puis me dévêtissent, c’est à la lueur des étoiles et dans le froid que je m’aspergeais de l’eau glacé. Un moyen de me réveiller d’une part, de me ressourcer et de me laver aussi. L’eau était un élément très inspirant. N’avez-vous jamais remarqué ? En son sein nous nous retrouvons toujours différent. Comme si nous étions une autre personne. Peut-être plus en sécurité. Comme un enfant dans le ventre de sa mère. Et pour peu qu’elle soit très chaud, les muscles se détendront et nous perdons tout le poids de nos soucis si pesant. Comme une drogue en somme. Quel curieux et étrange effet au final n’est-ce pas…

Le sang que avait sécher sur ma peau se diluait lentement, coulant le long de mon corps jusqu’à la rivière. C’était l’une des choses que je détestais le plus. Le fait qu’à chaque fois que nous sortions un os, nous devions en sentir la douleur (ou ne plus la sentir avec le temps) et nous faire saigner nous-mêmes. Ne pourrait-on comprendre cela comme une malédiction ? Je m’étais plusieurs fois posé la question, je m’étais plusieurs demandé d’où nous venait se pouvoir… Il était réputé, il était crains, mais il nous dévorait aussi. Dès notre naissance nous portions un fardeau nous les Kaguya… Peut-être était-ce l’une des raisons qui nous poussait pour la plupart à vivre sans la moindre contrainte. En étant tout à fait nous-mêmes quelque soit les circonstances.

Je terminais petit à petit ma toilette, quand je vis compris que le temps de m’y employais et il ne restait qu’un peu plus d’une heure avant que le soleil ne se lève. C’est alors que dans toute ma… Je cherche le mot. Sainte clémence, je me décidais de l’aider à se réveiller. Une fois rhabillé, je remplissais le sot de nouveau de cette eau glacé pour revenir au campement. Je n’avais pas oublié le coup du clone, c’est pourquoi cette fois j’activais ma reconnaissance de clone pour ne pas me faire avoir. Sans la moindre hésitation, je jetais enfin l’eau au visage d’Aoji. Je ne hurlais pas cependant. C’était la méthode de réveil que l’on me faisait subit pendant la guerre. Sans nul doute me serait-elle redevable à sa façon de cet acte. En m’offrant un meilleur combat en autre… Je la regardais de haut, l’air pas du tout effrayé et les cheveux encore trempé modifiant ainsi quelque peu mon visage. Mais le sourire que je lui portais avec cette coupe de cheveux du moment ne pouvait que lui signifier des choses que je ne saurais prévoir… Mon timbre se fit taquin et arrogant cependant. A fin d’en remettre une couche si je puis dire.

Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) 710339fig13

-Debout… Tu as dit que tu voulais pas être materné hein, alors bouge toi le cul pour que je n’ai plus à le faire.
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMar 23 Juil 2013 - 1:08



Repos du guerrier ? Bien que je ne voulais pas céder au sommeil, Mrphée avait su m’enlacé. La nuit s’était écoulée sans que je ne la vois passer et j’aurais pu aussi passer toute la matinée dans dans mes songes tant la fatigue avait su frapper à porte.  Enfin c’était sans compter sur la présence d’un gêneur qu’on pouvait dire que j‘avais oubliée pour le coup. Un sceau d’eau gelée en guise de premier bonjour, on faisait mieux quel enfoiré ! Même moi, je n’étais pas aussi cruelle… Dans un sursaut j’étais mieux réveillée que je ne le pouvais  pour le coup, mais aussi d’une humeur massacrante. De un j’ai horreur de l’eau, de deux horreur qu’on me réveille, de trois, je détestais l’idée qu’il puisse savourer sa victoire.

=| -Espèce de crétin, ça t’amuse franchement et après ça pleure pour une tasse de café ! Je fais moins de cirque que toi tu vois…

Bref d’une humeur massacrante, je quittais ma couchette trempée, félicitation Tenzö, et il pouvait dire ce qu’il voulait, je ne m’occupais que de moi, pas de ce qu’il racontait ce rat.  Première étape me sécher et en l’ignorant totalement, je m’y appliquais. Bon point monsieur voulait surement se battre à chercher la bagarre ainsi, mais il allait patienter. Un long bâillement, un étirement  et j’étais enfin assez réveillée pour me fritter avec lui une fois ma couette mis à sécher… Enfin, presque, je restais à moitié sonnée en lui grognant après…

=|-Y a materné et savoir vivre hein! Tu ne sais vraiment pas ce que tu veux toi, une vraie girouette.

Bref en garde, je sortais des griffes plus longues que mes mains et il les connaissait bien hein ! En général celles-là venait avec mon humeur et un détail me faisait rentrer celles de ma main gauche pour tenir mon flan du même côté.  Visiblement la plaie n’était pas plus douloureuse que ça, voilà qui me ferait gagner du temps et bien que j’avais vu que le corps à corps était peu recommandé avec mon cousin, deviner de quelle façon j’ouvrais les hostilités soudainement ? Vous l’avez dans le mille ! Pour cause je n’allais pas faire deux fois la même erreur à me laisser « coincée » par ses os, pas de coup direct, du moins pas assez pour me faire attraper je pense. Non cette fois je voulais le trancher du bout des ongles, enfin, des griffes, pour cause, je ne savais aussi bien manier mes os que lui c’était une évidence, en même temps, c’était faute d’intérêt aussi pour cet aspect de sac d’os qui nous collait trop à la peau.Tout ça pour dire que j’étais en phase d’observation plus qu’autre chose, bien qu’au réveil que je ne trébuche pas à la première branche aurait relevé du miracle. Oui, oui c’était bien moi à terre qui m’étais pris le pied dans une racine en avançant, aucun commentaire c’était le matin hein…

=|-T’es sûr qu’on ne peut pas manger avant hein… ?

C’était dit toujours  accroupie sur le sol, mais fourbe comme j’étais il ne fallait pas croire que ce n’était que la fatigue, vous pensez, je comptais placer un coup en traitre si l’occasion m’était donnée, bien que la chute elle fut involontaire… On ne se refait pas !
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMar 23 Juil 2013 - 2:39


Vous savez ce qui me dérange le plus en réalité. C’est de craindre de ne pas être à la hauteur avec elle… Non non vous n’y êtes pas. Elle parviendra toujours à me surprendre quoi qu’il advienne. C’est typiquement quelque chose capable de séduire le pire des asociales qui soit. Pourquoi je dis ça ? Je me demandais si moi, de mon côté j’arrivais autant à la faire « vibrer » en quelque sorte, ce dont je doutais très fortement. Car m’attendait à ce qu’elle me saute dessus comme une furie, elle fit simplement l’inverse… Je me passais la main derrière la tête dans les cheveux l’air embarrassé et même un peu désabusé… Bon, qu’elle râle, je vous avoue que j’en foutais carrément. Que ce soit ses critiques sur mes défauts d’équilibre de personnalité, ma façon de la traiter ou enfin  encore ma manie avec le café… J’aurais pu lui mettre une baffe, j’étais prêt au combat. Mais non, elle prend le temps de sécher… Et même d’étendre la couette. Du grand délire… Je m’asseyais alors sur les talons sans perdre ces manies de me gratter le visage dans les coins, ce qui faisait preuve de mon impatience. Ce qui n’allait pas la faire se bouger plus rapidement pour autant en passant.


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Je la vis enfin se motiver après plusieurs minutes. Il était temps j’ai envie de dire. Bon dieu heureusement que je ne suis pas son sensei parce que je ne suis pas sûr que j’arriverais à supporter une fainéante pareille.  Elle fit jaillir ses griffes avec ses ongles. Je penchais alors la tête sans me redresser. Oui oui, toujours assis sur les talons, les bras reposés sur les genoux. Je n’avais pas l’air plus impressionné que cela et j’attendais juste qu’elle attaque. Et voilà qu’elle,… Non c’est trop sur à dire tellement j’avais du mal à y croire. Voilà qu’elle se vautrait telle une merde finit devant moi, en se prenant le pied dans une racine. Je ne savais pas si je devais rire ou bien pleurer. Ce que j’ai fait, c’est simplement aucun des deux. Le visage complètement impassible, manquait que la goutte d’eau façon mangas pour clore la scène vous voyez… C’était à se demander sur le coup si c’était bien une shinobi… Si c’était bien une Kaguya même. J’avais tellement de pitié pour elle, que je n’allais même pas en parler à qui que ce soit. C’est dire la valeur qu’elle ajoutait à mon jugement sur elle… Voilà qu’après elle me demandait si nous pouvions manger  avant de commencer. C’était le bouquet…  J’arquais les sourcils ahuris. C’était bien Aoji que j’avais en face de moi là ? Je lui répondis moqueur, j’en rajoutais même un peu. Mais cela ne masquait qu’à peine le fait que j’étais complètement blasé de la voir si basse…

-Sans déconner tu abuses… J’ai tellement pitié que je ne pourrais même pas raconter ça à qui que ce soit tiens… Trop la loose.

Je me redressais enfin avec indolence pour me diriger avec autant de lenteur vers elle. Sans vraiment lui sourire je lui tendais la main pour lui stipuler que je consentais à passer l’entrainement pour le moment.

-Allez va. Tu es trop molle pour être salop jusqu’au bout…
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMar 23 Juil 2013 - 22:54


Abuser ? Non sans déconner, c’était lui qui abusait, s’imaginer si naïvement que j’étais simplement sur le point d’attraper sa main pour me relever en quémandant la pause sans arrière-pensée derrière la tête, c’était là bien mal me connaitre. Pourtant lui qui c’était plu à faire le calcul du temps passé ensemble aurait dû le savoir, c’était trop louche pour être vraie pareille attitude et ce n’était pas comme si j’étais du genre à passer l’éponge comme ça non plus. J’étais un poil déçue et presque j’avais des remords tandis qu’après avoir attrapé avec un sourire niais son avant-bras pour me relever, je lui entaillais le flanc droit. Le geste était vif et net, terriblement traître, chose dont il pouvait aisément s’attendre, décidément mon cher Tenzö était bien naïf encore, eh oui, je n’avais pas rangé les griffes même si elles étaient au sol…

=|-Mauvais réflexe ! Ça te perdra !

Très certainement avec moi sa gentillesse il n’avait pas fini de la  payer chère puisque combien même il montrait les crocs, ce n’était jamais au niveau du pied de mes frasques à son égard, oui le cousinet n’avait pas compris comment ça marche encore. Traitresse à souhait et voilà que j’affichais un sourire satisfait, un partout niveau côté tranché… Oui je l’avais encore mauvaise,  mais  j’avouais encore bien que sans ça, me battre avec lui n’aurait aucun intérêt, en somme, je faisais encore ma gamine pourrie gâtée et jamais contente… Soit et après ? Bah la suite justement je m’étais empressée de lâcher pas assez stupide pour me retrouver coincée encore, mais ça s’arrêtait là ? Faux, il y avait encore cette histoire de parchemin explosifs à lui faire payer, voilà pourquoi ma main qui s’était plaqué à son avant-bras en avait laissé un collé sur le tissus. Pointant la chose du bout d’un ongle ensanglanté, je reculais avant de déclencher l’intonation, j’espérais pour monsieur qu’il soit rapide à se déshabiller, car pour le coup, sans ça il aurait chaud très chaud, trop chaud et pas de bain à l’horizon !  

N’attendant la détonation, je repartais l’air de rien vers le campement, allons, ce n’était pas la prise des hostilités, mais bien juste mon premier bonjour de la journée et ayant accompagné ça qu’une nuée de shurikens pour en plus bien le faire galérer, j’en revenais vers l’option une du matin, à savoir le café !  Paf, allez hop ce dernier dans mon gosier… Ce serait infect, bien sûr que non, la tasse n’était pas pour moi, juste une énième tentative de l’agacer et vérifier s’il avait bien compris quand je joue et quand je ne le fais pas. Visiblement, on était loin du compte et agitant le breuvage de loin, je savais que je n’allais pas l’y prendre deux fois. Quoi qu’il en soit, avant de se battre, il ferait mieux de soigner ça et d’une main enflammée, je proposais même mes services d’infirmières notoire… Le parchemin ? Bof, je doutais qu’il avait pu lui faire grand mal, sinon pauvre de nous ! Pas oui, Kaguya demande un minimum, oui se vautrer   sur une racine ce n’était en théorie pas dans nos gênes aussi, mais bon, passons de plus, déjà depuis cette jolie tasse mes phalanges étaient prête à faire feu une fois la fumée dissipée, j’avais hâte de voir sa tête et surtout le retour de flammes !

=|-Sinon bonjour !
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Message(#) Sujet: Re: Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) Un Fantome dans la Brûme (Pv Aoji) EmptyMer 24 Juil 2013 - 16:26


Quelle garce. Non mais vraiment ! Quelle putain de saloperie de garce ! Un seul instant de faiblesse, de gentillesse, et elle le saisissait pour me prendre en traîtresse. Ce qui était le plus infâme. C’est qu’elle avait été à bonne école. J’espérais déjà inconsciemment que c’était moi qui lui inspirais ces méthodes si efficaces. Je dis bien inconsciemment, car pour le coup, le temps de réaction qu’elle me laissait était minime. Je n’eus qu’un pitoyable mouvement de recul quand je sentis sa griffe m’entailler le bras et une grimace plus causé par la surprise que la douleur. Je lâchais cependant sur le vif un court et concis « espèce de » qui fut coupé par la suite. En pointant du doigt le parchemin qu’elle avait collé sur mon vêtement je compris que cette fois cela devenait sérieux. Elle voulait vraiment se venger…  C’était au demeurant magnifiquement jouer, on ne pouvait pas réellement le lui reprocher, cependant même si je m’en sortais je n’allais pas le lui faire remarquer.

Je tirais violemment sur ma veste jusqu’au point de l’arracher simplement en partie, notamment au niveau du parchemin, évidemment la réaction n’était pas assez vive pour m’en dépêtrer complètement avant que cela ne m’explose à la figure. Et c’est tandis que je venais seulement de le projeter que ce parchemin explosait justement. Aoji ne pouvait pas vraiment voir la scène puisque j’étais pris dans le nuage de fumé et ce n’était surement pas le « putain ! » que j’avais lâché en découvrant le parchemin qui allait lui permettre de comprendre ce qu’il se passait. Certes, je n’avais pas esquivé  l’explosion. Pour cause, tout mon côté droit était maintenant brûlé au second degré, quant à l’état de ma tenue, j’ai  envie de dire passons. La fumée commençait à peine quand j’entendis le « sinon bonjour ». Cependant, malgré les entailles au bras couplées aux brulures. Je ne montrais pas la moindre marque de douleur sur mon faciès. Je regardais mon bras et mon corps un peu dépité pour ne pas dire blasé. Sur ce coup, je lui devais vraiment d’admettre qu’elle avait savamment joué son coup. Puisque tout de même plus ou moins gravement blessé. J’ajoute quand même que cette stratégie avait fonctionné parce qu’il s’agissait d’Aoji.

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Quand je tournais mon visage sur elle, il y eut en première note un sourire en coin. Comme si ce qu’il venait de faire fut pour moi plus jouissif que douloureux. Hors, ce même faciès se métamorphosa lentement en quelque chose de plus ferme. De plus arrogant. Ma tête entière se redressait pour la regarder d’en bas. Un brin de mépris sifflait alors dans l’atmosphère. Et bien entendu, je ne répondis pas à sa provoque par des mots. Quelle en serait l’utilité…  Ainsi, je déployais une seule technique. J’aurais pu en faire plus je pense. Mais il me semble que cela n’aurait pas été des plus fair play quoi que,… Non une petite démonstration ne fait jamais de mal. Mon corps fut parcouru d’éclair et mes muscles grossissaient singulièrement (pas au niveau du body-bulder non plus hein il reste gracieux), ma force était maintenant multiplié par cinq.  Puis la fixant d’un air médisant, je fis un non de la tête. Pourquoi ? Pour lui faire entendre que cela ne faisait que commencer. Je n’allais pas me rapprocher directement d’elle. Non non. Je levais mon bras. Et frappa puissamment l’arbre à ma gauche d'un revers de main pour arracher le bois au point que celui-ci s’effondre directement sur Aoji. Elle l’esquiverait sans doute aisément. Mais ce n’était qu’une mise en garde au final. C’est alors seulement que je m’adressais à elle d’une intonation terriblement désintéressé.

-Ce genre de chose ne marchera qu’avec moi. En vrai combat tu restes toujours médiocre jusqu’à preuve du contraire…



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