L’été… L’été… L’été… Une saison vraiment épouvantable pour le jeune Itami. Il ne pouvait rien faire de potable pendant ce temps pour devenir plus fort. Au lieu de passer son temps sur le terrain d’entraînement, il préférait glander sur la place publique c’est-à-dire au centre-ville. Toujours en l’attente d’un évènement. Il avait pour habitude pendant cette période de passer toutes les trente minutes chez le marchand de glace prenant à chaque fois un parfum différent. Puis une fois un peu refroidit, il allait s’assoir sur un banc public à mater les filles qui se promenaient en petites tenues. La mode c’était les minishorts et les petits hauts qui laissaient entrevoir les sous- vêtements. Munit de son appareil photo, Itami se régalait la vue.

Ce jour-là, il faisait tellement chaud que les glaces avait complètement fondus. Itami se demandait si pour une fois, il n’irait pas à la piscine. Mais il détestait bien cet endroit. Plus petit, on lui avait fait voir de toutes les couleurs. Nager, ce n’était pas le problème. Le problème venait des autres enfants qui ne voulaient pas jouer avec lui. Pourquoi ? Il ne voulait pas s’en rappeler. Oubliant cette idée de piscine, il continuait à glander sur un banc quand il vit une fille en maillot de bain passer à côté de lui. Bizarrement, il fut très attiré par ses formes généreuses et qui mouvaient à chacun de ses pas. Il se leva et se mit à lui suivre… Pervers… Le jeune Itami… Suivant la jeune fille, il s’arrêta devant un vendeur de chapeau de paille. Il les vendait à 25 ryôs. Il en prit un pour se protéger du soleil et continua à suivre la jeune fille. Non mais ! C’est bon ! Faut qu’il arrête celui-là ! Mais Itami dans son ennui était en quête d’une activité et pour l’instant il n’y avait rien d’autres. C’est vrai qu’il voulait devenir plus fort. Mais l’entraînement franchement, ce n’était pas motivant.

Après quelques minutes de marche, la jeune fille remarqua qu’elle était suivit. Elle se retourna brusquement surprenant Itami qui s’empressa de changer de direction sans s’arrêter. La jeune fille le regard d’un air méfiant puis continua son chemin. Il avait eu chaud sur ce coup. Il s’arrêta à nouveau et s’assit sur un banc public. Franchement, qu’allait-il pouvoir bien faire ?

Soudain, il vit une silhouette bizarre sur le toit d’une habitation. Etait-ce un homme ou un animal ? Difficile à dire… En tout cas, c’était une personne de taille moyenne avec une tête d'un ours brun au museau noir et à la mâchoire d'un brun plus clair avec de grands yeux globuleux qui sortent de sa tête. Itami trouvait se personnage bien étrange et commença à le suivre des yeux. Il était décidé à élucider ce mystère. Sa sacoche de ninja toujours sur sa fesse droite, il portait dorénavant pour l’été un short bleu avec des éclairs jaunes et un tee-shirt noir avec le sceau de sa famille dans le dos. Se rapprochant des habitations, il se mit à suivre l’étrange personnage.

Vendetta, voilà le mot qui parcourait mon crâne peu importe l'heure où le jour, voilà l'idée qui se creusait quotidiennement un peu plus. La révolte des Kadoria ne serait pas pour tout de suite, cependant l'idée commençait doucement à se propager dans les enceintes de notre quartier. Ce qu'il fallait maintenant c'est que ce mot ne subisse aucune frontière, qu'il soit présent dans chacune des têtes tout comme il l'était dans la mienne en ce moment. Futile et précipité me direz vous ? Je vous répondrai que les idées les plus brillantes dansent souvent avec la ligne, vous savez, celle qui sépare le génie de la folie ? Il était temps que le pouvoir retombe dans les mains de quelqu'un pouvant servir au mieux les intérêts du village, quelqu'un qui ne serait pas aveuglé par cette image vulgaire et idéaliste à la fois qu'est la paix. L'important est d'instaurer un système prônant la sécurité et l'exposition de la puissance de Kumo aux yeux de tous. Une sorte de brume sanglante sans le côté barbare qui ne nous sied point. Après tout le peuple de Kumo est empreint d'un raffinement plus marqué que ces sauvages des marais.

Enfin, je me perdais légèrement dans mes pensées, j'avais discuté de point de vue avec l'ancien Kwon il y a peu, après tout c'est un ancien du clan Kadoria, ses sages paroles m'ont guidé plus d'une fois et même s'il a avoué qu'il me trouvait un petit peu trop extrémiste sur certains points, il avait reconnu volontiers que nous ne pouvions pas perpétuer cette apparence de village pacifique encore longtemps. En somme il était persuadé tout comme moi qu'une guerre civile planait au dessus de nos têtes, les divisions commençaient déjà à se créer. La seule chose à souhaiter c'est qu'au final, nous soyons vainqueur et que nous puissions destituer ce Soroshiya de la meilleure manière qu'il soit, un combat loyal en un contre un.

Enfin, je m'étais à nouveau égaré dans mes pensées, j'étais entrain de marcher dans les rues du village habillé d'une chemise rouge, d'un short tombant jusqu'au niveau des genoux et de lunettes de soleil. La raison ? C'était mon jour de repos et je comptais bien en profiter au maximum. D'ailleurs en me promenant je vis une chose intéressante, un ninja du village jouant le stalker sur une civile. Un gamin soumis à ses hormones en somme. Je savais qu'il s'agissait d'un shinobi puisque j'avais regardé le registre des Genins il y a peu afin de sélectionner de nouveaux élèves, Shion et Yuna ayant malencontreusement perdu la vie dans une mission qui s'était avérée bien plus difficile que prévue. Pendant un moment je le suivis de loin en cachant parfaitement ma présence, lorsqu'il s'arrêta sur un banc, je me contentais de me cacher derrière un arbre et d'attendre. Peu après, je vis une ombre suspecte sauter de toit en toit, la rapidité d'exécution ne laissait présager d'aucun danger puisqu'il ne semblait être ni fort ni rapide. Je me contentais donc d'attendre afin de voir la suite des événements.

J'ai la tête qui tourne, un mal de crâne en quelques sortes, un TRES gros mal de crâne ! Cette carte me semblait de moins en moins incompréhensible malgré les détails de la carte, en faîtes, je croit que c'est parce qu'il y avait TROP de détails. J'avais l'impression de tourner en rond pendant des heures, et j'avais juste : je suis retourner sur la ruelle dont je fréquentais les toits il y a quelques minutes à peine. J'en ai marre, marre, MARRE d'être dans cette *censuré* de situation ! Bon, restons calme, ce n'est pas en m'énervant que je résoudrais le problème.

Ma première idée, celle de demander aux passants, semblait être une bonne idée. Je vais donc essayer de la mettre en pratique. Après tout, qu'est ce que je risque hormis une petite baston ou un canular idiot ? Bon, je remet la carte dans mon costume, en la repliant dans son état quand je l'ai acheté, et je descendis des toits pour rejoindre la terre ferme.

Mon atterrissage non contrôlé c'est effectué...dans un arbre que j'ai pas vu et dont les branches où mon dur fessier toucha se brisèrent. Je me retrouva ensuite coucher à plat ventre au sol, laissant sur ce dernier la trace de ma silhouette. Je me releva difficilement en emmenant avec moi quelques débris de terre. J'espère qu'il y a un shinobi expert en Dôton dans le coin, l'envie de me faire appeler Arthur car je viens de détruire une partie de la ruelle me plaisait pas vraiment. Je suis même près à le payer s'il le veut, j'ai encore quelques ryos sur moi.

Lorsque je me releva et resta assis, l'un de mes genoux levé et l'autre au sol, et que je leva la tête, je me retrouva en face d'un homme vêtu d'une tenue d'été composé d'un short bleu aux motifs jaunes et d'un T-Shirt noir. Il avait les cheveux châtains mi-long, les yeux vert et un corps très mince pour une taille moyenne. Je me sentais un peu embarrasser de m'être..."crashé" en quelques sortes devant lui. Et c'est en me grattant derrière la tête, enfin le masque, que m'exprima à lui.

"Heu...Bonjour ! Désolé pour la casse mais tu connaîtrais pas quelqu'un qui s'y connait en Dôton ? C'est que j'aimerais juste boucher ce trou au plus vite..."

J'ai l'air malin maintenant moi me crashant avec mon masque d'ours sur la tête. J'ai vraiment l'impression d'avoir été ridicule sur ce coup. Je suis sûr qu'il y en a qui se marrerait après avoir vu ça. Mais j'ai pas envie de me cacher, j'aurais l'air d'un gars qui passe en cassant tous sur mon passage, un holigan en gros.

Mort de rire… Ou non… Itami n’était pas mort… Mais la situation devant lui était quand même assez marrant. Le bonhomme bizarre qui se promenait sur le toit des habitations venaient de tomber par terre après avoir mal atterrit dans un arbre. Non mais franchement à quoi cela servait de se promener sur les toits si on ne s’est pas atterrir. Il aurait mieux fallu marcher sur le sol ferme comme tout le monde. Mais bon, depuis qu’il était là, il avait bien rencontré bien de personnalités et ce n’était pas étonnant pour lui de tomber sur un mec du genre. Même si le fait que la tête de nounours de ce mec l’intriguait beaucoup. Que cachait-il ? Etait-il né comme ça ?

Le bonhomme avait atterrit devant ses pieds et malgré la chute catastrophique avait réussi à se lever tant bien que mal. Il regarda Itami. Mais celui-ci ne lisait aucune expression sur sa tête de nounours. C’était assez désagréable. Il demanda à KI s’il connaissait un manipulateur du Dôton… Oui, il en connaissait bien un… Kôzan Zurui, un genin de Kumo assez sympa. Malheureusement, il ne savait pas où il était actuellement et donc, il ne pense pas qu’il pourrait faire quoi que ce soit. Alors il lui répondit :

« Non… Je n’en connais pas de disponible… Et puis c’est pas grave, ceux qui s’occupe du maintien de l’état du village vont le voir et passer ».

Il s’accroupit ensuite et se mis à toucher du doigt la tête d’ours du mec. Non ! C’était vraiment une tête de nounours. La tête de nounours avait une consistance douce et on avait envie de lui caresser la tête comme une petite bête. Il eut un petit sourire narquois puis se calma… Il ne faut pas se moquer des inconnus. Puis ne voulant pas paraître désagréable et pour être plus sociable. Il voulait mieux connaître ce personnage et comprendre pourquoi il avait un truc aussi ridicule sur la tête. Il lui demanda alors poliment :

« Excuse-moi de te demander cela mais qu’est-ce-que tu faisais sur le toit ? En plus il fait très chaud… Tu veux pas enlever ce que tu portes sur la tête ?»

Qu’allait-il répondre ? Allait-il enlever la tête ou trouverait-il une excuse bidon. Ce n’est pas dans l’habitude d’Itami d’être curieux mais s’était vraiment étrange. Soudain, il eut une petite idée ? Ou est-ce pour cela que ce personnage passait par les toits pour ne pas se faire remarquer ? Mais pour Itami, il fallait assumer ses choix.

Le shinobi qui faisait de l'escalade depuis tout à l'heure venait de passer à l'accrobranche puisqu'il s'encastra dans un arbre, celui auquel je me cachais jusqu'à présent. Juste avant l'impact je m'étais déplacer instantanément afin de ne pas me faire découvrir. Un principe de base pour la filature est de ne passe faire découvrir de l'adversaire. C'est bien entendu une règle élémentaire du monde des ninjas. Adossé maintenant au mur d'une maisons d'une rue adjacente je regardais le premier dialogue des de ces deux jeunes personnes. Je pense qu'il était maintenant temps de faire mon entrée en scène puisque la scène précédente avait agité du monde autour d'eux, sans qu'ils ne le remarquent peut être ?

En effet, des passants s'étaient arrêté et regardaient en direction de l'homme à la tête d'ours. En même temps je pouvais facilement les comprendre. Un glandu avec un costume ringard qui se gamelle n'est pas quelque chose d'habituel. Je m'avançais donc vers eux tout en tirant une clope de mon paquet avant de la porter à ma bouche et de l'allumer. Il fallait vraiment que j'arrête un jour, même si ce n'était pas pour aujourd'hui visiblement. J'arrivais à leur niveau, je décidais de disperser la foule de la manière la plus simple possible.


« C'est un criminel de rang S, courrez ! Il est connu comme Akuma no Kuma ! »


L'ours démon avec la répétition du terme Kuma signifiant ours c'est un assez bon jeu de mot même si je ne suis pas vraiment fier de celui-ci. Voilà que la foule commençait à courir s'éloignant le plus rapidement de l'individu. Je fixais d'ailleurs le jeune homme avant de m'exclamer de manière la plus audible possible puisque sous son masque les sons devaient être atténué.


« Maintenant tu m'expliques pourquoi tu courais comme un mongole de toit en toit. Et soit bref. Je t'accorde dix mots. Ah oui la politesse. Je suis Kadoria Chunwoo, président du conseil Kadoria et Jônin de la foudre. »


L'ajout de titres faisait vraiment ampoulé mais au fond il s'agissait de quelque chose que je trouvais sympathique de part le fait que cela impressionnait souvent les jeunes surtout ceux que je fixais d'un regard méchant comme maintenant. De plus je faisais bien en sorte de rendre mon chakra imposant avec des intentions meurtrières qui s'en dégage. C'était quelque chose d'assez amusant. Enfin bientôt, il serait l'heure d'arrêter l'usurpateur. J'ai d'ailleurs quelques amis qui m'aideront. Bon, il était peut-être temps d'écouter ce que cet idiot a à dire.

L’ennui d’Itami commençait à passer. Il était tombé sur un beau monde plutôt intéressant. Ce n’était pas ce qu’il espérait de cette matinée mais c’était déjà mieux. Le mec à la tête de Kuma était assez réservé. Il ne voulait pas enlever son masque encore moins donner une raison par rapport au fait qu’il se promenait sur les toits. Il avait raison. Ce n’était pas du tout ses oignons. Il aurait sûrement fait de même.

Puis un homme s’approcha d’eux. Il avait une grande taille avec des cheveux marron et des yeux dorés. Aussi, il était vêtu d'une chemise rouge et d'un short allant aux genoux avec des lunettes de soleil aux yeux. Une cigarette dans la bouche. Par rapport à cela, Itami n’aimait pas l’odeur de la cigarette. Il n’en avait jamais touché une seule. C’était mauvais pour la santé c’est sûr mais ça puait aussi. Mais comme à son habitude il ne jugeait pas l’homme. Plusieurs critères définissent notre personnalité et cet homme n’était pas forcément mauvais. Le mec aux lunettes de soleil s’écria que le mec à la tête d’ours était un criminel de rang S. Il l’avait appelé Akuma no Kuma. Itami regarda foncièrement celui-ci. Ah bon ? Il n’en avait pas l’air. En plus, il ne pensait pas qu’un criminel de rang S serait assez idiot pour se promener sur les toits du village. Il se ferait plus discret. En faisant plus attention, Itami remarqua qu’il y avait une foule de personne qui regardait la scène et qu’il n’avait pas du tout remarqué. Le mec aux lunettes était en fait de les éloigner. Il s’approcha d’eux et se présenta comme Kadoria Chunwoo, président du conseil Kadoria et Jônin de la foudre. Le clan Kadoria. Un clan très populaire de Kumo. Et bien ! Itami était en présence d’une personnalité qu’il ne connaissait que de nom. Il n’a jamais encore vu cet homme. En fait, il ne connaissait que deux Jônins à Kumo. Il s’agissait d’Aoki Shinji, qu’il avait rencontré les premières semaines de son arrivée à Kumo et Hakusho Anko.

Ensuite, Akuma no Kuma… Euh non… Le mec à la tête de Kuma se présenta. Il s’appelait Seki Kazuo. Il cherchait en fait les bureaux en utilisant les toits. Il disait que les rues étaient très occupées. Ben, il n’avait qu’à demander son chemin aux gens dans les rues. C’était plus facile. En tout cas c’est qu’il faisait et cela marchait toujours. Même s’il avait toujours du mal à les aborder.

En y réfléchissant bien, lui n’avait rien en particulier. Il était en présence de deux membres de deux clans puissants de Kumo et lui n’avait rien. Bon ! D’accord c’était un gosse de riche mais dans le monde des ninjas, cela n’avait pas vraiment de valeur.

Kazuo se plaignait aussi de ce que Chunwoo avait dit. Il avait peur qu’on se mette à sa recherche. Itami se disait vraiment que ce mec ne devait pas beaucoup sortir. Mais encore une fois, il ne fallait pas juger les gens. Il entra dans la discussion :

« Non ! Toi aussi, t’inquiètes si tu étais un criminel de rang S, je te connaîtrais… »

En fait, il ne s’était pas encore présenté. Il se demandait s’il allait le faire vu que son nom n’était pas connu. Mais Itami n’avait pas ce genre de complexe. Il aimait rester discret.

« Au fait, je ne me suis pas présenté. Moi c’est Kizuato Itami. Je suis genin de Kumo. Je me suis installé il n’y a pas longtemps » disait-il en se grattant la tête comme s’il était gêné.

Eh bah voilà que l'homme à la tête d'ours jouait l'intéressant maintenant en me disant que dix mots seraient trop court pour évoquer ce qu'il avait à dire. Comment perdre justement les dix mots que je lui accordais dans une phrase totalement inutile. Il continua en se présentant avant de s'exclamer en disant quelque chose comme « vous n'auriez pas du faire cela ». Il croyait quoi lui ? Qu'il pouvait ne serait-ce que me dire ce que je devais faire ou ne pas faire ? Se pensait-il assez fort pour faire quelque chose comme cela. Il avait en face de lui un jônin et par conséquent j'étais en mesure de lui botter le cul tellement fort que s'asseoir dans les vingt quatre heures serait équivalent à une sodomie brutale sans vaseline. Mais avant même que je lui réponde voilà que l'autre Stalker de tout à l'heure se permet de se glisser dans la conversation sans que je ne lui permette. Je pense que tout les deux ils n'avaient pas compris une chose encore, ce sont des merdes, de vieux étrons que l'on autorisait à vivre sous notre protection. Il était temps de remettre les pendules à l'heure, genre de manière expéditive vous voyez. Je m'adresse tout d'abord au gars avec la tête d'ours.


« Kuma, je te surnomme comme je veux, si tu préfères face de pus ou tête de bite, je veux bien être arrangeant. Surtout qu'à mon avis, c'est clairement parce que t'es complètement dégueulasse que t'ose pas sortir ta tronche de gland de ton masque d'ours. Ou peut-être es-tu le rebut d'un viol et que tu en as honte ? Tchh. »

Ouais, j'étais pas dans un bon jour et je n'étais pas ce qu'on peut appeler gentil. En général j'essaie de l'être mais je ne sais pas pourquoi, mais ces deux débiles me sortait par les yeux. D'ailleurs j'allais m'adresser à Bérénice, ce serait son petit surnom à partir de maintenant, parce que lui non plus n'avait pas compris quelque chose dans l'histoire, quelque chose de capital même. On s'en branle de son intervention. Mon regard se dirigeait donc dans sa direction avant de déclarer :


« Et toi la chiasse du lendemain de soirée, que tu saches tout de suite, comment tu t'appelles on s'en branle, t'as cru genre quoi ? Que le nom d'un sous être aussi insignifiant que con avait une quelconque importance ? Dégonfle tes chevilles tantine, t'as la même fonction qu'un rouleau de papier-chiotte. Alors maintenant tu fermes bien ta gueule et tu la ré-ouvre uniquement quand je te le dirais. » 

C'est quand même con de devoir faire la morale à de pareils abrutis, j'veux dire, si y'avait un prix mondial pour les plus gros trou du cul de la planète ces deux là serait hors catégorie tellement il s'agit là de deux bons gros paraplégiques. Enfin il était temps de reprendre la discussion avec Kuma. Après tout c'était lui le plus fautif des deux.


« Bon voilà ce qui va se passer, tu vas prendre ton masque d'ours et tu vas le fracasser sur le sol comme tu as fracassé cet arbre, sinon je te fracasse la gueule. D'accord ? »

Le plus drôle c'est que si on me demande un jour pourquoi j'ai agi de la sorte, je dirais que le premier aurait pu être une menace pour la sécurité du village après tout il était masqué et avait détérioré une partie du village. Quand au deuxième, je dirais que je l'avais vu suivre une tierce personne et que donc il méritait un sermon. Et avec ce genre d'explication, on me ferait pas plus chier que ça, surtout qu'il n'y avait plus aucun témoin dans la rue.