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 A quand les fiançailles ? (Feat. Kedakaï Shachui)

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Message(#) Sujet: A quand les fiançailles ? (Feat. Kedakaï Shachui) A quand les fiançailles ? (Feat. Kedakaï Shachui) EmptyDim 23 Juin 2013 - 22:32

Ce matin-là aurait du être une matinée comme les autres. Enfin ... C'est que je pensais quand j'ai reçus mon ordre de mission et sans plus attendre, je m'étais habillée rapidement, prête à partir pour accomplir cette dernière, quand soudain, je fus bloquée sur le pas de la porte ... Non pas par ma grand-mère maternelle ... Mais par mes deux grands-mères. Je les regarde sans comprendre et finalement c'est Da-Xia, ma grand-mère paternelle qui prend la parole :


"Ou compte, tu aller comme ça ?"


Je les regarde tous les deux sans vraiment comprendre ce qu'il se passe et montre alors un papier :


"J'ai reçu un ordre de mission grand-mère ! Donc je me rends au point de rendez-vous ! Pourquoi ?"


Chifumi s'avança vers moi et me prit le papier des mains pour le lire. Ces sourcils se froncèrent et elle le montra à ma deuxième grande mère. Pour ma part, je n'avais toujours pas compris quel était l'objet de ce cirque. Mais cela n'allait pas durer bien longtemps, car déjà, Chifumi reprenait la parole :


"Demi-tour direction ta chambre ! Aujourd'hui, ta mission est annulée ! Tu as un rendez-vous !"


J'ouvris des grands yeux surpris car je ne comprenais pas où elle voulait en venir :


"Un rendez-vous ?"


Da-Xia approuva avec un large sourire sur le visage :


"Oui un rendez-vous galant avec un garçon !"
"Un ... Garçon ... Mais ... Pourquoi faire ?"


J'étais vraiment à côté de la plaque, je ne voyais vraiment pas ou mes grands-mères voulaient en venir. J'allais protester, mais je savais très bien que toute résistance était inutile. Aussi, je me retournais pour retourner d'un air rageur dans ma chambre ou je me jetais furieusement en travers de mon lit pour crier comme une furie dans mon édredon. Je les détestais quand elle était comme ça et je savais que le supplice n'allait pas tarder à continuer.

En effet, moins de deux minutes après mon coup de rage, la porte de ma chambre s'ouvrit et je me retournais pour m'asseoir sur mon lit en les regardant. Elles portaient dans leurs bras chargés de lourdes étoffes de kimono. Sans attendre, elles m'ordonnèrent de me déshabiller et en jeune fille de bonne famille, j'obéis docilement, jusqu'à me retrouver en petite culotte devant elle. Malheur ... Cette dernière était noire. Je reçus un coup d'œil rageur de la part de Chifumi qui m'ordonna dans mettre une blanche. Je m'exécutais et revins vers elle ou elles commencèrent à me draper de plusieurs étoffes. Elles me passèrent d'abord une fine étoffe de lin qu'elles resserrèrent fortement autour de ma poitrine avant de me passer une fine robe en coton aux fines bretelles par-dessus. Puis ce fut le tour des jupons. Trois au total dans diverses matières. Je m'arrêtais de compter à partir de la cinquième couche de vêtement et les regarder s'affaire avec empressement jusqu'à ce qu'elle me mette sur le dos l'avant-dernière étoffe. La parure du Kimono d'apparat. Le Furisode dont les longues manches me tombaient presque sur les pieds était d'un bleu ciel brillant et une panthère des neiges courrait sur le tout le long du tissu lui donnant un effet superbe. Je ne comprenais toujours pas où elle voulait en venir, mais je savais ce que représentait ce kimono, car je n'étais sensée le revêtir que pour mes seize ans.

Mon sang se glaça et Da Xia resserra le pan du Kimono autour de mon ventre alors que Chifumi resserrait la ceinture de mon obi couleur bleu nuit sur mon ventre. J'en avais presque le souffle coupé, mais je gardais le silence. La suite se passa rapidement. Elles me maquillèrent ornant mes yeux d'un fin trait d'eye-liner pour souligner mon regard et me mettant de la poudre sur les cils pour me faire des yeux de biche. Un rouge vif vint finir par orner mes lèvres et elles s'attaquèrent ensuite à ma coiffure. Tirant mes cheveux dans tous les sens, je ne savais pas vraiment ce qu'elles voulaient faire comme coiffure, mais ça avait l'air assez compliqué. Au bout de quinze minutes cependant, je me retrouvais ornée de deux superbes macarons très sophistiqués maintenus par des baguettes et bien différents de ce que j'avais pour habitude de me faire.

Je commençais à suffoquer et ce petit jeu allait finir par devenir lassant, mais elles n'en avaient pas fini avec moi, car bientôt, elles me firent revêtir une lourde cape de cachemire portant d'imposante broderie et fourré d'une peau de lapin blanche pour ensuite m'obliger à traverser la moitié du village pour me retrouver devant un quartier que je ne connaissais pas. Ici tout était sombre et bientôt, l'une de mes grands-mères frappa à une lourde porte en bois d'ébène.
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Message(#) Sujet: Re: A quand les fiançailles ? (Feat. Kedakaï Shachui) A quand les fiançailles ? (Feat. Kedakaï Shachui) EmptyLun 24 Juin 2013 - 0:05

        Le rendez-vous avez déjà été prévu depuis quelques semaines mais, jusqu'à présent, je n'avais pas réellement intégré l'information. Cela me paraissait lointain et je n'avait pas percuté la portée de ce qui était entrain de se mettre en marche. Depuis ma naissance, avant même que mon père ne me dise que je deviendrai shinobi, je savais que le choix de la femme avec qui je partagerai ma vie et qui porterai mes enfants ne serait pas laissé à ma seule appréhension. Je m’étais donc préparé inconsciemment à ce jour mais, maintenant que celui-ci était là, je commençai à perdre pied.
    La journée avait, dans son ensemble, commençai comme d'habitude. Je mettais lever un peu plus tôt et avait prit le petit déjeuner en compagnie de mes parents. Ma mère me répéta que je suis le fierté de notre famille et que, grâce à moi, les Kedakaï reviendraient sur le devant de la scène politique. Qu'il y avait même des chances que moi ou un de mes fils deviennent un jour mizukage. Cela me paraissait bien vague à ce moment-là, seul le regard inquisiteur de mon père m'importai, il me dévisageait et me jugeait. Je sentait sur mes épaules toutes les attentes de ma famille et cela m'écrasait, tout simplement.
    Par la suite, ma mère et une de mes tantes, Kyoda, me menèrent jusqu'au dressing attenant la suite parentale. Là-bas, je fus tout d'abord nettoyer et coiffer avant de me voir amener mes vêtements. Habituellement, j'adore que l'on s'occupe ainsi de moi mais lorsque je vis les étoffes posées sur l'un des meubles, j’éprouvai un étrange dégoût face à tout les vêtements présents dans cette pièce. Mais malgré tout, je garda le silence et les enfila sans poser de questions. Ces habits étaient dans le même style que tout les autres : extrêmement travaillés mais offrant de nombreux pans de peau visible, cette dernière étant considéré par les Kedakaï comme un véritable trésor que l'on se devait d’exhiber fièrement. C'était une sorte de kamishimo de couleur beige, le pantalon étant de taille normale mais le haut quand à lui n'était représentai que par les ailettes traditionnelles, alors faites en cuir noir, qui se rejoignaient derrière la nuque et redescendaient jusqu'au bas du dos.
    Une fois près, je rejoignit mon père dans la salle principale, cette dernière me paraissait encore plus vide que d'habitude. L'unique table basse entourée de tatami ne faisaient que me donner raison sur cette constatation et, alors que je m'approchai de la grande porte de bois, mon père m'attrapa par la nuque, stoppant net mon mouvement.

« Je te sens bien tendu mon fils, tu n'as aucune raison de l'être me dit-il en souriant.
- Désolé père... dis-je, honteux »

    Après tout, c'était vrai. Je n'avais aucune raison d'avoir peur, la plus part des membres de ma famille ont dût passer par là bien avant moi, mes parents aussi, et personne n'en ai mort et mon père et ma mère semblent plutôt bien s'entendre.

« Ne t'en fais pas Sha' reprit mon géniteur. Dis-toi que, si elle ne te plaît pas, tu as encore toute la vie pour apprendre à l'aimer. »

    Dès qu'il eut fini de prononcer ses mots, ma vision obscurcie et, comme noyer par une multitude d'insectes, je me senti chuter. C'est mon père qui me rattrapa tant bien que mal et me remit sur pied. Il n'eut pas le temps de me réprimander pour ma perte de contrôle que la porte d'entrée retentit de plusieurs coups. D'un mouvement de tête, mon père m'intima d'ouvrir, ce que je fit sans poser de questions. C'est ainsi que je me retrouva face à deux vieilles femmes, bien plus âgées que mon père. Je me présenta sans sourciller, mes forces m'étant revenue sans que je ne puisse dire quand exactement, et invita ces dernières à rentrer. Les vieilles femmes ne se firent pas prier et furent accueillit par mon père, ce dernier étant bien plus à l'aide et bavard que je ne l'étais. Et derrière les deux femmes apparue, dans l'embrassement de la porte, une petite fille sublimement vêtue. Je resta muet face à un être aussi petit et fragile et jeta un coup d’œil insistant à mon père pendant que le groupe prenait place autour de la table centrale. Comment pouvait-on arranger un mariage avec une fille à peine sortie de l'enfance ? Cela soulevait bien des questions et ces dernières me démangeaient mais, bien évidement, je ne pouvais me permettre de les poser devant les représentantes du clan Samui.

« Sha' m’interpella mon père, toi et la jeune Samui-chan devraient faire plus amples connaissances dehors. »

    Je hocha la tête et me dirigea à l'arrière de la pièce, j'ouvris la baie vitrée qui donnait sur la terrasse de bois. Je m’attardais un petit moment sur le jardin intérieur et sur l'étang à sa droite où nageaient insoucieusement de grandes carpes coy. Je me retourna vers la jeune fille et lui offrit le sourire le plus enjôleur que je vais faire avant de l'inviter à sortir.

« Si vous voulez bien donner la peine, Samui-chan. »

    Cette dernière s'avança avec grâce sur les lattes de bois de la terrasse et je la suivis, prenant la peine de fermer la baie vitrée derrière moi. Je me retourna vers elle et, cette fois-ci, je pris le temps de la contempler silencieusement. Certes, elle était petite et loin d'avoir atteins la maturité, mais elle n'en restait pas moins mignone, ce qui me surpris agréablement. C'est alors que je descida d'engager la conversation tout en me dirigeant vers les chaises misent à disposition un peu plus loin sur la terrasse.

« Euh... Quel est votre prénom Samui-san ? »

… Mouais, on avait déjà fait mieux niveau accroche...
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Message(#) Sujet: Re: A quand les fiançailles ? (Feat. Kedakaï Shachui) A quand les fiançailles ? (Feat. Kedakaï Shachui) EmptyLun 24 Juin 2013 - 16:18

La porte s'ouvrit et je n'aperçus pas de suite qui l'avait fait, car mes grands-mères se trouvaient devant moi, me cachant un peu comme un trophée avant que ce dernier ne soit exposait à tout le public. Je commençais à trembler toute seule sur place quand j'entendis la voix d'un garçon. Kedakaï Sachui ... Était-ce lui que je devais rencontrer aujourd'hui ? La réponse n'allait de toute façon par tarder à être dites car déjà mes aileuls rentraient dans l'impressionnante maison me laissant enfin apperçevoir mon hôte. Si je ne laissais aucune marque apparaître sur mon visage, mon corps réagit de lui-même devant le géant qui m'apparut. Il faisait juste une quarantaine de centimètres de plus que moi (sans exagérer) et sa peau noire lui donnait une allure sauvage. J'avais envie de prendre mes jambes à mon cou et de m'enfuir le plus loin possible de cette maison, mais je n'en fis rien. Après avoir marqué un petit temps d'hésitation à cause de ma surprise devant cet étrange homme, je finis par laisser apparaître sur mon visage un sourire angélique et je m'inclinais délicatement en pliant légèrement le genou droit comme l'aurait fait une parfaite courtisane avant de me redresser et de rentrer dans la maison des Kedakaï.

Mes parentes étaient déjà attablées en compagnie d'un homme mûr autour d'une table. Ils semblaient avoir tous les trois observer la scène de loin sans rien dire. Je voyais les deux femmes approuver d'un hochement positif de la tête mon attitude et l'homme me sourire, aussi je m'avançais vers lui en restant bien droite et bien camper sur mes pieds et je lui fis la même révérence :


"Merci de nous accueillir dans votre noble demeure Kedakai-dono ! Je suis enchantée de faire votre connaissance !"


Je revis les deux matriarches approuver d'un hochement de la tête et le chef de la famille Kedakai s'adresser à son fils après m'avoir fait un sourire. Je remarquais qu'il avait la peau aussi basanée que son fils et qu'il n'hésitait pas à exposer son torse musclée malgré la température encore fraîche du printemps. Cette famille était un vrai mystère pour moi et déjà de nombreuses questions se bousculaient dans ma tête mais ce n'était peut-être pas le moment car le patriarche demanda à son fils de faire plus "ample" connaissance avec moi à l'extérieur. J'eus un sourire timide à l'encontre de l'homme devant moi et me retournais aussitôt vers son fils qui m'ouvrit la porte vers une jardin intérieur. Je m'avançais alors avec grâce vers ce dernier, observant d'un œil curieux la disposition du jardin. Ce n'était pas quelques choses que nous possédions chez nous. Du moins, ce n'était pas la même chose. Ici tout était arrangeait de façon très sophistiquée de façon à plaire. Cela me fit sourire et j'éprouvais un vrai bonheur à l'idée d'aller voir de prêt les carpes mais le jeune homme en avait décidé autrement, il me tira une chaise afin que je m'assoie dessus et me dévisagea longuement jusqu'à ce que le rouge me monte aux joues devant son regard, mon regard croisa alors le sien et je lui permis de contempler mes prunelles bleutés longuement alors qu'il me demandait mon prénom. Je ne le perdais pas du regard et pourtant, je lui répondis :


"Je me prénomme Yuki ! Et vous, c'est Shachui c'est bien ça ?"


Je lui fis un petit sourire timide avant de poursuivre :


"Vous avez une bien belle demeure Shachui-San ! C'est très agréable de posséder un petit jardin comme celui-ci ! Nous n'avons pas cela à la maison !"


Puis, observant sa tenue légère, je me permis de faire remarquer :


"Vous n'avez pas froid en cette saison ? Vous êtes assez peu couvert ! Je suis assez frileuse pour ma part, je ne pourrais pas me promener aussi peu vêtue que vous l'êtes !"


L'art de faire la conversation ... Elles avaient dit quoi les mamies la dessus ? Ah oui, une femme qui fait rire un homme peut l'avoir tout entier à elle. Hummm de ce côté-là ce n'était pas encore gagnée. Pourtant j'avais des tas de choses à demander à ce jeune homme, mais ce n'était peut-être pas propice au lieu, n'y au moment. Il me donnait froid et je me permis de rajuster ma cape sur mes épaules.
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