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 Jamais deux sans trois. -( B

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Shinsaine Mogura
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Message(#) Sujet: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyLun 13 Mai 2013 - 19:39

Ordre de Mission:
    NOOOOON !

Moira pleurait à chaudes larmes dans la cuisine, autant sa mère que Goro étaient désemparés, ils lui tendaient des mouchoirs espérant la voir se calmer mais sans résultat.

    Mais ma chérie, faut pas se mettre dans des états pareils… que se passe-t-il ?

    Et oui cocote ! Qu’est-ce qui te fous en rogne comme ça ?

    NAAAAAAAAN !

Avachie sur le comptoir, elle finit par se retourner vers ses interlocuteurs, à cet instant, les deux eurent un léger mouvement de recul… de dégoût. En effet, le maquillage de la jeune femme avait coulé, ses yeux étaient rouges, de la morve coulait de ses narines et les larmes inondaient son visage.

    C’est lui !!!

    Qui ça lui ? Je ne comprends pas…

    Oh non pas lui…

    MAIS SI ! LUI !

Elle leur balança l’ordre de mission dans les mains. Inquiétés, la taupe et la dame jetèrent un coup d’œil avant de laisser échapper un petit cri de stupéfaction. Ils se jetèrent un regard perdu avant de tendre une bonne dizaine de mouchoirs à Moira.

    Mais ce n’est pas grave ! Tu vas voir ça va bien se passer !



    Bah cocote ! Tu lui dis de fermer sa bouche c’te fois et tu te fais la mission en solo ! C’est pas parce que ce Raki t’as complètement humilié, manqué de respect et s’est montré inutile la dernière fois que cela va se reproduire ! Y a pas de raisons…

    Tu penses … ?

    Oui, il faudra juste que tu mettes les choses au clair, dès le départ. Ne te laisse pas déstabiliser et dépêche toi tu vas être en retard.

    Voilà ! Tout comme Goro il a dit !

Moira finit par aller prendre une douche et se préparer pour une nouvelle rencontre avec l’énergumène. Une troisième qu’elle espérait être la dernière. Elle passa la porte de la maison comme si elle partait en guerre, les yeux rivés vers le sol et le dos courbé. Goro et sa mère lui adressant plusieurs au revoir en remuant la main derrière les carreaux de la fenêtre. Le regard inquiet… Elle allait peut-être en revenir changée… en mal.

Elle finit par arriver aux portes de Konoha, il était déjà là, elle releva la tête et prit l’air le plus dédaigneux qu’elle avait en stock, ses yeux émeraudes remplis de haine. Elle avait même pensé à lui cracher dessus mais elle se contentait de faire un cercle autour de lui en le dévisageant, les bras croisés.

    Tu n’as pas changé à ce que je vois Raki. Je te préviens, tu es peut-être chunin, mais si tu me confonds à nouveau avec ta chienne, les retours risquent d’être virulents. Ne te sens pas obligé de parler pendant le trajet, j’ai lu l’ordre tout comme toi, nous n’avons plus qu’à nous mettre en route. J’imagine que nous trouverons une stratégie une fois sur place, suivant leur nombre.

Elle décroisa ses bras et retrouva une allure normale. Elle prit une grande inspiration et sauta dans un premier arbre, ainsi débutait le chemin vers la presqu’île dont il était question.
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Senroji Raki
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyLun 13 Mai 2013 - 21:31

Une nouvelle mission...

Raki regardait d'un œil neutre le papier posé sur sa table pendant qu'il assemblait sa petite maquette d'un temple vu récemment. Il voulait en étudier l'architecture car tout laissait à croire qu'une pièce n'était pas accessible. Rien qu'à l'idée de trouver un joli petit trésor, il jubilait. Les richesses ne l'intéressaient pas, la découverte si. Ce n'était pas une question que l'argent ne manquait pas où qu'il n'avait pas de dépense à faire. Juste que cela ne correspondait pas à sa motivation première. Après tout, s'il pouvait restaurer un peu du patrimoine perdu, ce ne serait pas une perte de temps.

Délicatement, ses mains firent tourner son œuvre. Il aurait pu tourner autour de la table, ou faire tourner la table. Mais il avait choisi cette solution. Aucune ne lui semblait préférable, toute identique. Une sensation de déjà vu. Des solutions, oui, mais aucune à choisir. Comme cette mission. Peu importait l'angle sous lequel on regardait, aucun intérêt ne s'en dégageait.

En elle-même, on ne pouvait pas dire que la chose soit désagréable. Pas tout à fait à son goût car des conflits allaient naître, mais bon, il pouvait s'y faire. Ce à quoi Raki aurait un peu plus de mal à se faire, c'était l'idée d'être avec cette fille. Moira. La troisième fois qu'il allait la voir, et elle ne lui semblait pas le moins du monde plus gentille et attentionnée. Pas envers lui, à la limite, il comprenait parfaitement qu'on ne l'aime pas. Ses mauvaises habitudes avaient la vie dure. Non, le réel problème était son attitude avec les autres.

Sincèrement, cela lui donnait l'impression d'avoir été choisi comme baby-sitter. Une mauvaise plaisanterie. Si c'était une punition, ses tortionnaires devraient trouver mieux. Autant lui faire un peu de vent avec un éventail quand il s'amusait avec un château de carte. Ce vent aurait tôt fait de disparaître face à une colle super forte. Peut-être était-ce là ce qu'elle méritait, un petit coup de colle. C'est à se demander si quelqu'un n'avait pas une dent contre cette fille en réalité.

« Ça va être l'heure d'y aller petit temple. Mais ne t'inquiète pas, je reviendrai très vite te dire bonjour. »

Un peu excédé, le jeune homme prit un paquet de sucette et en engouffra deux autres dans sa bouche. Un total de trois, une bonne moyenne. On ne pouvait pas se contenter de deux, mais quatre commençait à être beaucoup. Même si sa bouche était entraînée à recevoir un gros volume, de nature elle n'avait pas une extension infinie. Pour aller au-delà, il fallait que les sucettes soient déjà bien entamées. Entamer, hein ? Enfin, tout ne se passerait pas bien avec elle.

Tranquillement, Raki partait vers sa destination, les remparts. Logiquement, ce serait là-bas qu'ils se retrouveraient. Logiquement, ce serait lui qui serait en retard. Logiquement, ce serait elle qui mènerait faussement la danse. L'envie de lutter ne naissait même pas en lui. Elle avait tellement peu d'importance dans ses pensées, que même l'évoquer n'aurait correspondu à rien. Il s'amusait avec des images mentales à tenter de trouver cette pièce secrète, qu'importe où cela le menait. Il analysait également sa mission, savourait ses sucettes, se demandait si le voyage serait long, mais à aucune moment l'image de Moira n'apparaissait dans son esprit. Pas même un spectre.

Arrivé, personne ne se trouvait là, et à vrai dire, le Chûnin n'avait même pas songé une seconde à chercher qui il devait chercher. Il s'était simplement accroupi, et avait commencé à dessiner avec un petit bâtonnet de sucette finie.

« Tu n’as pas changé à ce que je vois Raki. Je te préviens, tu es peut-être chunin, mais si tu me confonds à nouveau avec ta chienne, les retours risquent d’être virulents. Ne te sens pas obligé de parler pendant le trajet, j’ai lu l’ordre tout comme toi, nous n’avons plus qu’à nous mettre en route. J’imagine que nous trouverons une stratégie une fois sur place, suivant leur nombre. »

Rien de tout cela ne le concernait. Moira aurait très bien pu s'adresser à la terre qu'il s'amusait à chatouiller, cela aurait eu très exactement le même effet. Qu'elle le prenne de haut, de bas, qu'elle lui lance du chaud du froid, qu'elle crie, qu'elle susurre. Peu importait. Si le son de sa voix commençait à l'empêcher de réfléchir, Raki l’assommerait, ni plus, ni moins. A son égard, il n'avait ni respect, ni tolérance. Autant dire qu'au moment même où quelque chose l'irriterait, elle verrait noir. Fort heureusement pour elle, le jeune homme arrivait aisément à ignorer les parasites de son espèce pour ne s'intéresser qu'à l'essentiel. Pour l'instant, elle resterait consciente.

Le plus drôle à ses yeux dans l'histoire, était que cette fille se prenait pour la chef d'équipe. Certes, lui ne s'opposerait pas à elle. Il ne l'écouterait pas non plus. Ce devait être presque réciproque. En effet, l'autre saisirait la moindre occasion pour lui désobéir et le tourner en ridicule. Dans tous les cas, sa cervelle ne lui permettrait jamais d'obtenir une stratégie viable toute seule. Lui pouvait s'en sortir, même bailler aux corneilles, autant dire que la différence entre eux était énorme. Pas autant en puissance pure, Raki n'aimait pas se battre Mais en terme d'intelligence, il y avait un gouffre. Quelque chose que même l'entraînement le plus ardu ne pourrait jamais apporter à la jeune femme.

La Genin partit sans même lui demander son avis. En même temps, il ne lui aurait pas donné. Des bandits. Cela sous entendait une bande organisée, qui obéissait à un leader. Ils semblaient avoir un semblant d'intelligence, après tout, il ciblait un endroit clé. D'un autre côté, presque n'importe qui pouvait se rendre compte de quoi il s'agissait. Même Moira n'aurait pas choisi n'importe quel endroit. Du moins, Raki l'espérait pour elle. Il y avait très peu de chance pour que celui-ci admette son existence et vole à son secours.

Paisiblement, il déposa le bâton de sucette dans une poubelle. La nature méritait un peu de respect. Déjà fatigué des efforts à mettre en œuvre, le Chûnin soupira avant de partir à son tour.

« Je veux voir ce temple. »
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Shinsaine Mogura
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyLun 13 Mai 2013 - 22:24

Elle continuait à avancer dans la forêt en direction du sud à une bonne vitesse, elle n’avait pas vraiment vérifié s’il l’avait suivi mais y avait aucune raison pour qu’il ne le fasse pas. Son rythme était régulier et pas trop précipité, elle ne voulait pas arriver là-bas et être trop fatigué, hors de question d’avoir à se reposer une fois là-bas. Ces bandits, elle les détestait déjà, elle n’aimait pas les injustices et encore moins les grosses brutes qui se servent de leur force à mauvais escient. Suivant la situation, elle serait sûrement amenée à se battre et elle ne retiendrait pas ses coups, c’est sûr.

Elle ne savait pas grand-chose de son coéquipier, à part qu’il était médecin et que ses techniques katon pouvait être puissante, suffisamment pour la protéger lors de la conquête, ils n’avaient pas eu l’occasion d’en parler, peut-être devrait-elle faire le premier pas. Après tout, elle lui avait demandé de ne pas parler pendant la route alors il y avait peu de chance pour qu’il se mette à lui taper la cause. Elle sautait d’arbre en arbre, de branche en branche et finit par réaliser qu’il était arrivé à son niveau. Elle le regarda à nouveau avec le visage plus questionné que hautain comme précédemment. Elle lâcha un petit soupir et prit la parole une fois certaine qu’il était assez proche pour pouvoir l’entendre.

    Je n’ai pas eu l’occasion de te remercier pour m’avoir protégé il y a quelques jours. Je sais que tu n’étais pas vraiment en faveur du combat. Je pense que nous pouvons nous accorder sur un point c’est qu’elle a attaqué la première, même si je n’ai pas été très sympa. Je ne suis toujours pas d’accord avec ta prise de position, mais tu m’as quand même protégé. Je ne m’étais jamais vraiment confronté à d’autres ninjas que ceux de Konoha et j’avoue que je n’ai pas trop su comment me comporter, ce qu’il fallait dire, comme considérer l’ennemi. J’ai simplement dit ce qui me paraissait évident.

Après s’être exprimé elle accéléra le pas, cela lui semblait trop long, elle voulait aider ces personnes le plus rapidement possible. Au bout de quelques heures, ils finirent par arriver. Installés sur un arbre, ils regardèrent la situation. Ils pouvaient voir une foule de personne à qui l’entrée avait été refusée. Sûrement parce qu’ils ne pouvaient pas payer, ou qu’ils refusaient de le faire. En face de cette foule se tenaient sept grosses brutes toutes armées de grosses armes de corps à corps. Des haches, des marteaux…

Elle analysa bien la situation, on voyait parfois quelques personnes craquer et leur verser l’argent, ils étaient hués par la foule qui refusaient cette oppression. Le spectacle était assez désolant, seulement un détail attira l’œil de la jeune femme. L’argent, il la mettait dans leur poche simplement, ils n’avaient pas l’air d’avoir de réceptacle ou autre pour conserver toute l’argent amassée. Elle se tourna vers son allié, elle voulait vraiment se charger d’eux, les tuer un par un, elle voyait des personnes les suppliaient mais ils se contentaient de les repousser avec violence, même les enfants et leurs mères.

    Je comprends si cette idée ne t’enchante pas, mais j’aimerai beaucoup m’occuper de cette zone moi-même. Comme tu l’as sûrement remarqué toi aussi, ils n’ont rien pour conserver le trésor, ils doivent sûrement s’être installés autre part. Je les ferai parler pour que l’on puisse s’y rendre. Me fais-tu suffisamment confiance pour me laisser cette tâche ?
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyLun 13 Mai 2013 - 23:34

Arbre après arbre, branche après branche. La paysage avait beaucoup de mal à changer. On pouvait reprocher à ce pays son manque de variété. Après tout, la majorité était recouverte de forêts. Le faire aller aussi loin pour une chose aussi futile. Les bandits ne pouvaient sans doute pas se contenter d'une vie de droiture. Quelque chose devait les inciter à effrayer les autres, une basse pulsion. Une attitude qui n'avait plus rien d'humain, tout était bestial. Mais même envers un animal, Raki ne pouvait pas faire de mal si facilement. Peut-être devrait-il songer à devenir végétarien.

Pour cet mission, il avait la non assistance de Mr Fantôme. Mr Fantôme, c'était son nouvel ami imaginaire lorsqu'il s'ennuyait. Bien sûr, cela n'a rien à voir avec la réalité. C'était juste le stupide nom que Raki avait décidé de donner à Moira. Elle représentait tellement peu, qu'il valait mieux ne pas la considérer comme une entité réelle. Avec un peu de chance, elle finirait par totalement disparaître. En tout cas pour lui, rien n'indiquait la présence qu'un quelconque autre être humain à proximité.

Un saut, pour atteindre encore et toujours le même endroit. Il aurait été plus pratique d'avoir une méthode de téléportation. Simple et efficace, tout vos déplacement en un clin d’œil. Dim' Raki, votre nouvelle compagnie de voyage. Enfin. Il suivait tranquillement le mouvement, presque inconsciemment. Ses préoccupations avaient un peu changé. Il commençait à se soucier des bandits. Ils devaient être armés et dangereux. Si les habitants avaient pu s'en débarrasser seuls, le problème n'aurait jamais été confié à Konoha.

En ce qui le concernait, cela avait une certaine importance. Qu'on s'en prenne ainsi aux autres ne pouvait pas être toléré. La violence n'était pas son arme, mais dans certains cas, son sang froid bouillait. Difficile de bien se maîtriser lorsque l'on faisait face à une situation inimaginable.

La bouche de Moira faisait des va-et-viens, un vrai poisson. D'ailleurs, tout comme eux, aucun son ne sortait. Même son image n'existait pas. Le jeune homme rêvait déjà de friture à cause de cette image. De quoi se donner bien faim avant de commencer la mission. Même s'il avait prêté attention à ses paroles, celles-ci n'auraient eu aucun effet. Il n'aurait jamais été d'accord. Zassou n'avait pas attaqué la première, c'était bien elle qui l'avait fait. Pas physiquement certes, mais psychologiquement, les hostilités avaient été lancé par l'odieuse jeune femme. Cette dernière répondait presque à toutes les provocations, autant dire que cela ne rimait à rien. Elle même aurait certainement attaqué si on lui avait infligé le traitement prodigué par ses soins. Non, cela ne collait vraiment pas. Un manque de logique et de clairvoyance que Raki était bien content d'éviter de noter. La seule chose qu'il avait noté depuis le début, c'est que cette mission ne prenait pas en compte le paramètre équipe. Il agirait seul, comme bon lui semblait. Après tout, personne ne l'accompagnait cette fois.

Soupirant, le médecin commença à entonner un petit air. Toujours en songeant à la friture.

« À la pêche aux moules, moules, moules Je n'veux plus y aller maman Les gens de la ville, ville, ville M'ont pris mon panier maman... »

Cette chanson lui donnait encore plus faim, à croire qu'il avait un côté masochiste en ce moment. Pendant qu'il s'occupait ainsi à marmonner quelques paroles sans queue ni tête, la Kunoichi partit devant. Lui-même ne comptait pas se presser, quand bien même des gens seraient en danger. Après tout, il avait déjà un coup d'avance sur les bandits. Eux, ils ne savaient pas qu'il avait des sucettes. Le seul moyen de s'en sortir pacifiquement. Une arme fatale.


* * * * * * * * * *


La scène à laquelle ils firent face hérissa tout les poil du clone inconsistant par lequel Raki s'était remplacé. Il n'accordait pas assez de crédit à Moira pour la suivre, et encore moins pour l'écouter. Qu'elle parle à quelqu'un qui l'écouterait aussi bien qu'un être humain : le vide. Au moins quelqu'un qui lui donnerait ce qu'elle méritait. Un peu d'attention. L'attention de personne était au moins une attention en soi.

Raki avait décidé d'appeler ça le syndrome d'invisibilité. Le nom décrivait parfaitement la chose. Si seulement elle avait pu aussi ne pas exister, cela aurait été tout simplement parfait à ses yeux. Pas un regard, pas une oreille, rien. Il ne voulait même pas savoir que cette fille existait.

Ayant préféré une approche tranquille, Raki se déplaçait, voûté, boitant au milieu de la foule. Une simple technique de transformation. Rien de très sensationnel, il n'y avait pas besoin de faire des efforts inutiles. Seule une chose comptait : voir de ses propres yeux ce qui se passait ici.
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Shinsaine Mogura
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMar 14 Mai 2013 - 0:36

Elle se retourna vers le chunin, un sourire aux lèvres, elle s’était un peu ouverte avec lui et qu’il lui fasse confiance lui ferait plaisir. Elle le regardait, le regardait encore dans l’attente d’une réponse et soudain son visage se décomposa complètement. Ses sourcils se froncèrent et elle montrait les dents, le con, il avait osé lui faire faux bon et l’ignorer complètement. Qu’est-ce qui lui avait cru de croire qu’il pourrait faire un effort de son côté, cette fois-ci c’était fini elle allait faire les choses à sa manière. Elle se craqua les doigts et sauta de sa branche pour rejoindre la foule.

Elle passait entre les gens, se faufilait tel un serpent qui passait inaperçu. Une fois suffisamment proche du lot elle vit un de ces hommes frapper un gosse, c’en était trop. Elle prit une grande inspiration et commença à se concentrer. Le premier serait le plus simple, de par l’effet de surprise. Il lui suffirait d’un coup bien placé et le tour serait jouer. Elle se rapprocha de l’extrémité, elle allait se faire une brochette. Elle se concentra, sortit un shuriken de sa poche et lorsque la brute fut de profil, elle l’envoya en plein dans sa jugulaire. Pour le coup elle n’avait pas raté son coup.

Les cris de surprises ne se firent pas attendre, tous les homes empoignèrent leurs armes et regardaient toute la foule d’un air suspect. Ils se mirent à la sonder très méticuleusement, mais Moira avait pris soin de s’éloigner et surtout de retirer son bandeau avant de pénétrer la foule.

    C’est un shuriken, nous avons à faire à un ninja, restons sur nos gaa…

Celui-là était bien trop bavard, elle profita qu’il ait la bouche ouverte pour recouvrir sa main de terre et envoyer dix projectiles doton en plein dans son visage, certains atteignirent ses yeux, d’autres le menton ou le front, mais les plus intéressants étaient ceux qui s’étaient calés dans sa gorge, l’étouffant. Les autres ne savaient pas quoi faire, ils le voyaient suffoquer mais préféraient rester sur leurs gardes de peur que le prochain coup leur soit réservé. Mais Moira n’avait pas de temps à perdre.

Elle s’approcha à nouveau d’eux mais cette fois-ci se décida à y aller franco. Elle fit jaillir de sa bouche des particules poussiéreuses lui permettant d’aller trancher la gorge de deux autres gardes sans être vue et ensuite elle retourna dans la foule qui était tout animée. Ils discutaient tous sans cesse mais n’osaient toujours pas avancer de peur des représailles. Il ne restait plus que trois brutes. Elle réfléchit à plusieurs techniques d’approche puis finit par choisir l’attaque de front. Après tout, logiquement, quelqu’un la couvrait.

Kunai en main, elle fonça droit sur une des brutes isolés et entama un corps à corps avec lui qu’elle finit par gagner, cependant, son bras gauche fut entaillée par la hache que la brute maniait. Une fois le corps à terre, face aux deux autres bandits, elle fut quelque peu embêtée. En effet, l’un d’eux avait profité du combat pour prendre un enfant en otage, gardant son couteau sous la gorge du petit.

    Ce n’est pas très honorable de faire ça, alors que je suis découverte et blessée. Tu finiras sûrement par mourir toi aussi.

Elle avait déjà utilisé deux techniques et était blessée… Elle n’était pas du genre à réfléchir avant de frapper en plein combat mais là elle n’avait pas le choix. De toute façon il ne tuerait pas le môme car il s’agit de sa seule assurance vie. Elle réfléchit quelques secondes et reprit la parole tout en jetant ses armes au sol.

    Si tu le laisses partir je te laisse la vie sauve. Je t’en fais le serment, ces personnes ici en sont témoins, si je te tue une fois l’enfant relâché, ma réputation en prendrait un sacré coup.

A vrai dire elle n’avait pas vraiment de réputation à entretenir mais elle ne le tuerait pas, elle tenait ses promesses. Voyant qu’il n’avait pas d’autres solutions il relâcha l’enfant et s’apprêta à partir. La jeune femme fit alors un énorme trou là où il se trouvait dans lequel il tomba et tranquillement elle alla ramasser les corps des défunts et les jeta dans le trou avec l’autre.

    Tu vois tu n’es pas mort ! Et je suis sûr que ces gens seront ravis de t’aider à sortir d’ici… ou pas.

Le souci, c’est qu’il restait encore un bandit qui rêvait sûrement de rejoindre le trou qui dégageait déjà une odeur fétide.

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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMar 14 Mai 2013 - 1:36

Vieux, Raki l'était. Usé par le temps, son dos s'était voûté, sa mémoire en avait pris un coup, sa dignité également. Il marchait, ou plutôt il boitait dans la foule. Sa jambe lui faisait mal. Son cœur aussi. Sa tête était lourde. Toute cette douleur l'envahissait. Des hématomes recouvraient son vieux corps. Ces coquins couraient sur sa peau, se répandant par dizaines. Ce n'était rien. Rien d'autre qu'une création de son esprit. Mais pourquoi cela lui faisait-il si mal ?

Son regard se posait sur les gens présents, les uns après les autres. Il y avait du sang, de la boue. Du bétail. Rien de plus, rien de moins. De la nourriture pour gens puissants. C'était tout simplement écœurant. A un moment, Raki crut reconnaître de la salive sur le visage d'un enfant. Il pleurait. Mais pas trop fort. Si jamais il avait osé, sa punition aurait été sévère. A côté, se faire rouer de coups aurait sans doute semblé agréable.

Tout cela pour quelques pièces. Ces gens n'aient pas assez, ils avaient été dépouillé. Même dans cet état, les bandits ne les laissaient pas passer. Cela serait à l'encontre de leur bon petit plaisir. A quoi bon laisser passer une personne que l'on pouvait torturer ? Des merdes. Déchets de la société. Pourquoi tout le monde ne jurait que par une barbarie innommable ? Avaient-ils jamais entendu parler d’honnêteté ? Bien sûr, et ils en faisaient certainement des blagues chaque soir, s’esclaffant en repensant aux visages torturés de ces pauvres gens.

Raki s'approchait de la tête de l'horrible cortège. Un homme se trouvait à la tête, grand, solidement armé. Si ce type décidait de faire tournoyer son arme, ce serait sans aucun doute un massacre. Dans tous les cas, ces civils courraient à l’abattoir. Ils avaient même déjà la tête résignée.

Le jeune homme, sous ses allures de vieillards, arriva vers cet homme. Une femme se trouvait là, avec son fils derrière elle. Il fallait qu'ils rentrent chez eux. Son mari les attendait de l'autre côté. Ils n'avaient plus rien à donner. Et cet homme. Son sourire sadique. Il se réjouissait de la situation, du malheur de cette famille. Répugnant. Écœurant. Comment pouvait-il se satisfaire de cette bassesse ?

« Si tu veux passer femme, dis à ton gamin de lécher mes bottes. »

Futile. Comme si ce type allait réellement tenir sa parole. Ce n'était qu'une distraction. Un petit numéro avant de les matraquer de coups et de refuser le passage avec le sourire le plus pervers du monde. Ce genre d'individu ne méritait certainement pas de vivre. De là à mériter de mourir, non. Raki ne le tuerait pas. Cela ne correspondait pas à sa ligne de conduite, aussi énervé puisse-t-il être. En colère, il l'était. Sans aucun doute. Il sentait cette froide rage bouillonner en lui. Des bulles éclataient à la surface, éclaboussant un rivage inconnu. Ce rivage frémissait. Il tressaillait sous la brûlante morsure. La terre était vivante. Elle réclamait vengeance.

Alors qu'il s’apprêtait à intervenir, le gamin le poussa légèrement, passant entre lui et sa mère pour s'approcher du bandit. Il pleurait. Des larmes brûlantes. De la rage. Raki le sentait assez bien pour ne pas avoir à plonger dans son regard. Ce petit était en train de se soumettre pour pouvoir rentrer chez lui. Il baisait la botte tendue du bandit. Peut-être ne comprenait-il pas que cet acte serait vain. Une douce naïveté d'enfant. Ou peut-être était-ce le contraire. Il ravalait sa fierté pour ne pas mettre sa mère dans une situation délicate. Sa langue balaya la botte. Une fois. Un goût de terre et de sang. Une seconde fois. Le gamin en avait un haut-le-cœur. Une troisième fois. Une vague de larmes coulaient. Toute sa fierté venait d'être définitivement broyée. Le bandit retourna alors sa botte pour frapper le gamin, jubilant. L'être chétif s'écrasa sur le sol sans crier, sans se plaindre.

Raki se mit devant le gamin, toujours sous sa forme de vieillard. Il ne comptait pas en changer, mais s'il prenait un coup le subterfuge serait découvert.

« Pitié, ne blessez pas cet enfant.
— Eh bien Papy, tu veux peut-être léché mes bottes pour que je l'épargne ? »

Ce sourire était vraiment répugnant. Il lui donnait envie de vomir aussi. Comment ce gosse avait pu trouver la force de lui lécher les bottes ? L'autre tendait son pied, fier de lui. Quel immonde personnage. Soit. Pour ce gamin et son courage, Raki devait bien faire un geste.

S'agenouillant, le jeune homme approcha son visage de la botte. On discernait encore l'humidité de la salive du gamin. Quel genre de maladie pouvait-il bien pouvoir attraper en léchant une chose pareille ? Un coup de langue, un seul. Il fallait au moins lui accorder cela. Si tel était son souhait, cela se réaliserait. Un dernier vœu avant que les actes ne dépassent toute la pensée de Raki.

Lorsque sa langue fut couverte de substances inconnues, le médecin ne cracha pas. Il ne broncha même pas, ne relevant même pas la tête vers cette immonde personne. Non. Il ne daignerait même pas lui accorder plus d'existence. Avec les résidus sur sa langue, il souffla sur la botte. Des flammes abominables, comme Raki aurait souhaité ne jamais en utiliser contre un homme. Ce monstre ne pouvait même pas être considéré comme tel. Un dragon brûla la botte, puis monta sur la jambe pour répandre sa malédiction sur tout le corps du bandit. Il hurlait. Il souffrait. Raki n'en tirait aucun plaisir, juste du dégoût. Ce ne serait pas mortel, mais cela servirait sans doute de leçon.

Même s'il n'y faisait pas attention, les autres bandits tombaient les uns après les autres. L'attaque avait été presque simultanée, à croire que les Dieux les avaient bénis pour celle-ci. Cela lui importait peu. Il fixait les flammes qui disparaissaient lentement, laissant sur leurs passages un être déformé par la douleur.
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMar 14 Mai 2013 - 2:34

La jeune femme se retourne pour voir un homme flambé et Raki agenouillé en face de lui. Il n’avait vraiment pas dû être cool pour que ce shinobi inactif se mette à l’agresser et ce n’était pas des petites flammes en plus. Le corps rôtissait à vue de nez. Bah, Moira en avait vu des pires, elle repensait au bandit qui s’était étouffé et que ses camarades avaient laissé mourir. Les gorges tranchées, le sang giclant et maintenant les cadavres tous réunis dans un même endroit morbide, une véritable fosse aux morts. Et ce bandit sans cœur piégé dedans qui commençait à montrer des signes de faiblesses, il essayait de ne pas sentir l’odeur en se bouchant le nez, mais cela ne pouvait pas durer, il cherchait un endroit dans le creux pour s’éloigner des corps mais il y en avait partout. Moira jeta un regard à la foule complètement effrayée par ce qui venait de se produire, effectivement, elle ne s’était pas montrée tendre, mais bon, c’était l’intitulé même de la mission qui lui commandait ça, du moins c’est ainsi qu’elle l’avait interprété. Elle posa une main sur sa plaie et commença à se soigner avec la technique de jutsu médical que l’Hokage lui avait enseigné.

    Vous pouvez passer dorénavant, plus rien ne vous en empêche. Quant à toi, si tu souhaites sortir d’ici, tu vas devoir coopérer, je laisserai ensuite les villageois t’installer dans une prison digne de ce nom. Où va l’argent que vous récoltez ? Je veux connaître la direction et la situation précise de ce lieu, comment y accéder et tout le bordel.

    Un petit convoi vient récupérer l’argent amassée toutes les quatre heures, il la ramène à notre QG, nous nous sommes installés dans le Temple dans les Feuillages qui se trouve précisément dans cette direction à deux/trois kilomètres d’ici. Il est souterrain pour y accéder il y a un passage qui…

    Je n’ai pas besoin d’en savoir plus, pourquoi n’est-il pas dans les feuillages ce temple ?

    Le nom est un leurre, je peux partir maintenant ?

Elle se tourna vers quelques hommes restés là pour récupérer le bandit.

    Si jamais je reviens et qu’il m’a menti, je me chargerai moi-même de le tuer, en attendant je vous le confie.

Ils acquiescèrent d’un hochement de tête et la kunoichi ne perdit pas de temps, ignorant totalement son coéquipier comme lui l’avait fait quelques minutes auparavant, elle disparut sous terre une fois guérie et fonça dans la direction qui lui avait été indiquée jusqu’à effectivement se retrouver à l’intérieur d’un temple. Elle était arrivée dans un espèce de couloir sombre, les murs étaient salis, en face d’elle, un corps étendu mort, vu ses vêtements, il s’agissait sûrement d’un moine qui opérait ici. Elle était seule dans ce couloir mais elle entendait le vacarme que faisaient le reste des bandits. Ils n’étaient pas discrets et sans être senseur on pouvait juger qu’ils étaient nombreux, la panique commença à monter en elle. Elle n’aurait pas dû venir ici sans Raki, mais maintenant qu’elle y était, elle ne pouvait pas partir sans au moins avoir recueilli d’importantes informations. Elle s’installa donc dans un petit coin et décida d’attendre que la nuit tombe pour opérer. Si jamais quelqu’un venait à venir, elle utiliserait sa technique de camouflage pour s’en sortir mais elle préférait ne pas la maintenir en permanence, elle devait juste rester attentive…

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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMar 14 Mai 2013 - 10:43

L'odeur de chair brûlée le dégoûtait, accentuant sa nausée. Peut-être y était-il allé un peu fort cette fois. Moira en avait fini avec les autres de son côté. Elle n'en avait laissé qu'un vivant. Si Raki n'avait pas eu la tête ailleurs, son syndrome d'invisibilité se serait achevé avec sa mort. Fort heureusement pour elle, la situation dans laquelle il se trouvait avait pris toute son attention, ignorant les faits et gestes des autres.

Le bandit n'était pas mort, il n'était plus conscient non plus. Quelle horrible côté de sa personnalité il avait pu montré. Le jeune homme ne comptait évidemment pas laisser le bandit dans cet état, et on pouvait considérer que ce n'était que justice. Cette idée n'aidait pas Raki à mieux se sentir. Attaquer quelqu'un était assez rare, même dans une situation pareille. Maintenant il s'était calmé, attendant patiemment un quelconque signe.

Quand les flammes s'arrêtèrent, Raki mit fin à la technique de transformation. Son intérêt semblait très limité désormais. Voire même inexistant. Tout était fini. Le temps que Raki sorte de sa rêverie, Moira avait disparu, les civils s'agitaient. Il lui fallait vraiment une sucette. Une au moins pour changer le goût amer qui lui restait en bouche. Ce devait être pareil pour ce garçon. Lui avait fait bien pire.

« Tiens, prends-en une. »

Les gens ne savaient pas comment réagir, et le gamin mit un certain temps avant d'oser prendre la sucrerie. Quelque chose n'allait pas. Tout était bien trop facile. Ils n'étaient pas assez nombreux, n'avaient pas d'énorme butin, et n'étaient pas assez forts. Ce n'était pas une B, juste une C pour l'instant. Et en plus, leur organisation laissait vraiment à désirer. Il n'y avait pas de tête pensante ici, juste des sous-fifres. Où se cachait le chef ? Une bonne question. Raki voulait la réponse, mais sans plus. Tout cela le dégoûtait suffisamment. Si Moira était partie seule devant, il devrait la laisser mourir avant d'aller lui-même à l'endroit prévu.

« Bon, on va être assez clair, le spectacle est terminé, et vous allez pouvoir rentrer chez vous. Si vous êtes blessés et que vous souhaitez que je vous soigne, venez par ici. Et avant que vous ne fassiez quoi que ce soit, je vous interdis évidemment de faire du mal à ces bandits. »

D'un regard neutre, Raki balaya la foule. En premier, il s'accroupit auprès du petit bonhomme. Sa lèvre inférieure avait été ouverte par le coup de pied du colosse. La majorité des gens avaient subi des coups, parfois plus que d'autres. Les bandits s'étaient réellement montrés violents pour obtenir ce qu'ils désiraient. Délicatement, le chakra du médecin guérissait la petite plaie. Ce n'était pas grand chose, il n'avait quasiment rien fait pour les libérer. Mais pour lu, ces gens passaient avant le reste de la mission. Quand tout serait réglé ici, il irait éventuellement voir ce qu'il en retournait ailleurs. Avec un peu de chance, Moira en aurait fini sans lui, et ils pourraient rentrer.

Les uns après les autres, les gens passaient devant lui pour guérir des blessures plus ou moins importantes. Certains venaient pour des égratignures, juste pour pouvoir lui dire merci. Ce n'était pas une chose dont il avait besoin. Ce n'était pas une chose dont il était fier. Pas du tout. Au contraire, il avait à nouveau honte que Moira fasse partie du même village que lui. Pourquoi s'était-elle sentie obligée de les tuer ? Ces hommes pouvaient être simplement mis hors d'état de nuire. Pourquoi donc aller plus loin ? Même en colère, Raki n'avait pas pu tuer un homme à sa merci. Cette attitude dépassait sa compréhension.

Après quelques temps, le jeune homme se retrouva enfin seul, avec cinq cadavres plus loin, un brûlé, et un baignant dans sa propre urine. S’accroupissant vers sa propre victime, Raki commença à soigner les brûlures. Il n'y était vraiment pas allé de main morte. Le spectacle était réellement répugnant. Le chair et les habits collaient entre eux. Le soigner serait vraiment épuisant, mais le laisser dans cet état semblait au-delà des capacités du Chûnin.

Une fois ce travail fait, il attacha soigneusement le bandit à un arbre. Pour l'instant, Raki n'avait pas encore vu le triste résultat que Moira avait produit. Lorsqu'il s'approcha du trou, la colère l'envahit à nouveau. Ils venaient ici pour mettre fin à des conditions inhumaines. Et voilà qu'elle-même faisait une chose abominable. Tuer cinq personnes, et laisser leurs cadavres croupir dans ce trou. Qui avait-il d'humain dans cette action ? Il n'y avait qu'un survivant donc. Où était-il passé d'ailleurs ? Le jeune homme avait beau observer aux alentours, il ne voyait aucun autre corps. Tout le monde avait disparu. Peut-être les civils avaient-ils emmené le survivant avec eux ? Décidément, c'était problématique. Comment savoir où aller désormais ?

Tranquillement, le jeune homme s'installa contre un arbre. La solution la plus simple consistait à attendre. Soit le retour de Moira, soit le réveil du bandit. Le temps passait, inexorablement. Il aurait quand même pu accélérer, que Raki puisse enfin avoir une explication correcte. Sa patience commençait à s'éroder. Plus le temps passait, et plus les actions de Moira pouvaient faire de victimes.

Après quelques heures, il faisait nuit. Au moins, on ne pourrait plus distinguer le massacre dans la fosse. Rien que cette pensée couvrait le corps de Raki d'une sueur désagréable, comme si un vent glacé s'emparait de son corps.

Des gifles, légères. Le chûnin en avait un peu marre d'attendre. Il était pressé.

« Débout, j'ai une question à te poser ! »

L'autre sortit lentement de son sommeil. Il était dans un sale état apparemment. Peut-être croyait-il que tout cela n'avait été qu'un mauvais rêve après tout.

« J'ai besoin de savoir où ton copain a dit à ma coéquipière d'aller.
— Va te faire ! »

Le bandit lui cracha au visage, laissant sa salive dégouliner sur le visage du jeune homme. C'était une sensation excessivement désagréable. D'un revers de main, Raki nettoya son visage. Soit, puisque la méthode pacifique ne marchait pas.

« Je te laisse une dernière occasion de formuler la réponse de manière à ce que je l'entende. Après, avec tes cris, je ne suis pas sûr de saisir le message. »

Sa main était couverte de flammes. Tout cela n'était que du bluff. Enfin, pour l'instant. Si l'autre continuait à lui faire perdre son temps, ce ne serait certainement plus pour plaisanter. Fort heureusement, l'autre semblait avoir acquis une peur panique du feu. Rien de plus étonnant après l'expérience qu'il avait subie.

« D'accord d'accord ! Tout mais pas ça !
— Donc, où est-ce que ton copain lui aurait dit d'aller ?
— Y'a un temple pas loin, un vieux enfoui. Le temple des Feuillages. C'est là-bas que le boss et le reste de l'équipe se cache. Pitié, me brûlez pas ! »

Raki referma sa main, supprimant les flammes. Le temple ? Son temple ? Comment ses bandits osaient-ils souiller un lieu saint ? Décidément, les bonnes manières avaient été perdue en chemin. Contre qui se sentait-il le plus furieux ? Moira pour avoir tué cinq hommes, ou les bandits pour avoir souillé un lieu sacré et infligé ce genre d'humiliation à des gens innocents ? Sincèrement, le jeune homme n'aurait pas su répondre. Le premier qui croiserait son chemin le regretterait certainement amèrement. Que cela soit Moira ou pas, il s'en moquait. A ses yeux, elle ne valait pas mieux.

« Je reviendrai te chercher plus tard. Tu peux essayer de t'enfuir si ça t'amuse, mais je ne pourrai pas te garantir que je serai d'assez bonne humeur pour te traiter gentiment. »

Sur ces paroles, Raki bondit en direction du temple. Il connaissait les lieux au moins, pas comme Moira. Ce serait facile de trouver l'entrée, mais ce qui l'intéressait le plus serait la chambre secrète. Avec elle, il pourrait peut-être en finir sans aucun problème.
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMar 14 Mai 2013 - 14:17

Elle resta là, blottie dans son coin pendant plusieurs heures, les bruits ne cessaient pas et pourtant, elle en était presque certaine, la nuit était tombée. Elle ne savait plus quoi faire, elle regrettait d’être partie sans le Chunin, mais c’est un personnage si imprévisible… Il l’aurait sûrement fait passer au second plan si jamais il avait su qu’elle souhaitait entrer, ou bien il lui aurait fait croire qu’il attendait avec elle à l’extérieur en se servant d’un clone ou encore plus humiliant encore, un bunshin de rang E. Non finalement, elle ne regrettait pas, elle trouverait une solution et se débrouillerait sans l’aide de cet imbécile.

Quand elle y repense, elle était surprise de le voir carboniser un corps, autant dire que cela ne lui ressemblait pas du tout. Peut-être que si lui il avait été amené à faire ça, il comprendrait sûrement les raisons qui ont poussé Moira à être si violente. Répondre à l’atrocité par quelque chose d’équivalent, quoique à ses yeux, l’injustice sociale et les brutes étaient bien pires, elle détestait tout ça, autant dire que même une fois reposée dans le temple, son sang bouillonnait encore d’envie de vengeance.

Elle se décida donc à avancer discrètement dans le bâtiment, elle cherchait une salle gardée forcément, elle ne prendrait pas le risque d’ouvrir toutes les portes. Une salle avec peut-être un ou deux gardes qu’elle pourrait vaincre simplement à priori et ainsi elle partirait rendre l’argent illico, sans ce chunin de merde. Elle continuait à se faufiler dans les couloirs, elle restait à une bonne distance du boucan qu’elle entendant, des gloussements, des esclaffements, ça l’effrayait presque. Mais au final elle ne trouvait rien, juste quelques portes plus ou moins dissimulées qu’elle jugeait sans intérêt. La mission avant tout et la seule chose qui l’importait c’était de trouver cet argent. Elle serait incapable de toute manière de démanteler cette petite organisation seule.

Il ne lui restait plus qu’une solution : se rapprocher du bruit. Lentement et sûrement elle commença à se rapprocher de cette pièce. Elle arriva dans un couloir qui y donnait directement. A plusieurs reprises elle dut se camoufler contre la roche pour éviter quelques bandits qui passaient pour rejoindre cette grande salle. Elle finit par y arriver et se camoufla immédiatement, la pièce était sombre donc même en bougeant ils auraient du mal à la voir mais au centre de cette pièce se tenait une grande table. Plein de bandits riaient à gorges déployées, tripotant leur butin d’une façon perverse, il s’agissait d’une quantité astronomique de pièces qu’avaient dû leur donner les passants, ils y plongeaient les mains en riant, découvrant ainsi leurs grandes dents jaunes et cariées, ce spectacle la dégoutait.

Pour la plupart, ils étaient grands, ils atteignaient bien deux mètres en moyenne, et Moira eut l’impression de se retrouver en face d’un diner tout droit sorti de l’univers de Rabelais. Elle n’arrivait pas à les compter sans se mouvoir alors elle abandonna et décida d’adopter une nouvelle stratégie, elle ne pourrait jamais les attaquer de front ou même les battre. Il lui fallait être plus maline. Elle recouvrait à nouveau son bras de terre mais cette fois-ci, avant de balancer les projectiles, elle recouvra la couche de terre avec du poison somnolant, ce qui lui prenait un certain temps. Elle finit par lancer les projectiles qui étaient minuscules, des cailloux très pointus en somme, sur cinq des bandits, trois d’entre eux avaient été écorché par les missiles. Trois d’entre eux allaient donc se mettre à somnoler puis à s’endormir. Elle devait donc répéter l’opération sur chacun des bandits, ce qui allait lui prendre un temps fou, mais lorsqu’elle entendit un des bandits bailler, elle fut remotivée et prépara à nouveau son bras.
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMar 14 Mai 2013 - 16:16

Le temple. Une entrée en surface, le reste recouvert par le temps. Les moines ne voulaient pas le dégager car cela faisait son style et sa réputation. De plus, cela demandait trop d'efforts, et vu qu'une seule entrée permettait dans tous les cas d'y accéder, cela paraissait assez inutile. Raki y était venu quelque temps auparavant. Quelques semaines. Bon, Trois semaines et cinq jours. Cela l'énervait un peu de se rappeler un détail aussi inutile.

Le moment lui semblait mal choisi pour avoir un quelconque dilemme interne sur ce qu'être inutile signifiait. Il verrait si cette information valait le coup ou non. Pour l'instant, il fallait trouver une solution. Fumigène, brouillard, attaque directe, poison, les choix ne manquaient pas. Ce qui manquait, c'était l'astuce. Une attaque un peu trop directe laisserait le temps aux gardes d'alerter les autres, et le tout deviendrait une véritable fourmilière. Il fallait une méthode d'assassin, ou un moyen de disparaître efficacement et rapidement après l'attaque.

D'après ses souvenirs, se cacher ne marcherait pas sans s'enfoncer dans les murs. Une capacité qu'il ne possédait pas. Elle ne li manquait d'ailleurs pas. Il avait d'autres solutions. Les attaques directes avec des flammes étaient à proscrire, les notes explosives et fumigènes aussi. Ce serait immédiatement remarqué. Les poisons. Le temps qu'ils agissent, ce serait sans doute trop tard. Une méthode discrète semblait légèrement compromise. S'il ne pouvait pas se cacher directement, il n'y avait que deux solutions : Attaquer tout en restant à l'extérieur en attendant la prochaine vague, ou réussir à pénétrer dans cette stupide salle secrète.

D'après ses renseignements et ses suppositions, une ouverture tout au début du temple pouvait y mener. Ce serait sans doute idéal, bien que risqué. A l'extérieur, les ennemis auraient plus d'espace pour éviter les attaques, et ils pourraient plus facilement les voir venir. S'il attaquait depuis cette pièce, peu importait le nombre d'ennemis, il serait à coup sûr gagnant.

Tout cela ne pouvait marcher qu'à une condition : trouver l'entrée avant d'être pris. Cela n'avait rien de simple a priori. Le mécanisme lui était inconnu, et la position exacte également. Peut-être que c'était vraiment trop risqué de s'y prendre de cette manière. En même temps, y aller de manière complètement barbare ne l'aurait pas gêné. Après tout, ils souillaient un lieu saint à ses yeux.

Il faisait nuit. L'obscurité serait à son avantage. Mis à part la lumière que les bandits avaient, l'extérieur était noir. Si Raki s'élançait, la surprise serait à son avantage. Une fumigène lui permettrait de gagner un peu de temps pour trouver l'entrée, et il s'y glisserait. Sa stratégie pour trouver l'entrée : la chance ! Non, sérieusement. Il devait y avoir un moyen quelconque de la localiser. Ce ne devait pas être difficile à faire. Toutefois, pour ne pas que cela se fasse par hasard, ce ne devait pas être habituel non plus. Ce passage servait à disparaître et apparaître rapidement, presque naturellement. L'entrée se trouvait donc à hauteur d'homme, et certainement sur toute la hauteur. A gauche ou à droite ? Cette question était un peu plus délicate. Généralement, on arrivait par la droite du temple, si cela avait été fait dans l'optique de faire croire que l'on arrivait, l'entrée serait sur la droite. C'était un jeu de pile ou face. Gagnant ou perdant. Dans tous les cas, l'interrupteur devait se trouver quelque part à côté, pour que le mouvement soit rapide. Une plaque de pression devait sans doute être trop hasardeuse. N'importe qui pouvait appuyer par mégarde dessus. Il devait y en avoir deux, et pas côté à côté, sinon le problème restait le même. Évidemment. Cela semblait si simple : un interrupteur se trouvait sur le sol, et l'autre au mur. Si l'on considérait la partie du sol collée au mur, personne ne marchait dessus, cela revenait à se manger le mur. Il devait y avoir un léger décalage entre les interrupteurs par sécurité, mais sans plus.

Soit, ce serait sa chance. Si ses suppositions s'avéraient correctes, il rentrerait sans problème. Dans le cas contraire, il n'aurait plus qu'à renoncer. Sortant deux shurikens, il s'élança. Le temps était venu. Rapidement, les deux shurikens volèrent en direction des gardes, les prenant par surprise. Chacun venait d'en prendre un dans un bras. Rien de mortel, ni de très handicapant. Merde. Pourquoi n'arrivait-il pas à viser pour en finir en un seul coup ? Son esprit n'était sans doute pas prêt. Même énervé. Après tout, cela faisait plusieurs heures, en lui les sentiments s'étaient calmés. Il ne ferait donc pas d'acte qu'il pourrait regretter. Tant pis, cela suffisait.

« ON NOUS ATTA... »

Raki le frappa dans le plexus. Un de moins. Il ne s'en remettrait pas avant un petit moment. L'autre en revanche commença à s'agiter. Son arme siffla rapidement, un petit couteau. Dangereux. Raki l'avait évité. Pour l'instant il avait largement l'avantage. S'il tardait trop l'autre retrouverait sa respiration. Avec un bras en moins, le handicap était clair. Sortant sa fumigène, il était déjà prêt pour la suite. Un pas à gauche, et le couteau sifflait à droite. Habitué à impressionner, par à combattre. Des mouvements brusques, une force excessive. Et surtout, un problème d'équilibre. Jetant la fumigène, Raki frappa derrière le genou, et enfonça le moins délicatement possible la tête du bandit dans le mur gauche. Une fumée violette épaisse venait gêner sa vue. Enfin, si l'autre se relevait après un coup pareil, cela tiendrait du miracle.

Des bruits de pas et des voix commençaient à s'approcher. Raki se plaqua contre le mur, le cœur battant à toute allure.

« S'il vous plaît mon père, laissez-moi vous tenir compagnie. »

Le pied légèrement en avant, il appuyait sur le sol, et sa main droite s'occupait du mur. Rien ne se passa. Il recula un peu, et réitéra l'opération. Puis une autre, et encore une autre. Merde. Il avait du se tromper.

Ce ne fut qu'à la cinquième fois qu'il sentit le mur se dérober. Raki perdit l'équilibre, tombant dans le passage secret. Le tout en faisait en silence. Le mur se décalait comme une porte, puis revenait se mettre en place en ralentissant vers la fin. Cette idée de passer par là était stupide. Le jeune homme avait oublié un détail dans ce magnifique plan. Certes, il était caché, personne ne le trouverait ici. Mais le temps avait laissé ses traces, et les débris en témoignaient. La chance avait voulu que cette entrée ne soit pas bloquée, mais elle aurait très bien pu. Quelle affligeante négligence.

Se redressant en silence, Raki ne voyait rien. Il faisait noir. Évidemment, la nuit comme le jour, si les bandits ou les moines n'y avaient pas mis de lumière, ce serait évidemment sombre. Encore un point négligé.

Délicatement, le médecin leva sa main gauche et toucha son bras. Deltoïde entaillé hein ? Quelle plaie. Il n'avait pas de chakra à gaspiller aussi stupidement. Un bandage suffirait. A l'aveuglette, il s'amusa donc à s'occuper de son bras. Normalement, en poursuivant son chemin, il tomberait sur la pièce qui l'intéressait.

Longeant les murs, Raki voulait se faire le plus discret possible. Évitant les bruits inutiles qui signaleraient sa présence. Plus longtemps les gens ignoreraient ce passage, plus grandes seraient ses chances de victoire.

Le couloir dans lequel il se trouvait semblait rejoint pas plusieurs autres. Logique. Vu l'utilité de ce passage, c'était tout à fait à la hauteur de ses attentes. Un plan parfait pour prendre par surprise l'ennemi, disparaître puis réapparaître derrière lui.

D'après ce que le jeune homme savait, ce passage avait été à l'origine utilisé pour cacher des trésors. Puis, les trésors avaient été déplacé, et le tout avait sombré dans l'oubli. Un jour, un prêtre avait fini par tomber dessus, par un heureux hasard. Raki ne connaissait pas ce genre de détails. Comme lui-même, il avait peut-être découvert cela en consultant d'anciens documents. Enfin, peu importait. En découvrant cela, le prêtre avait trouvé la cachette idéale pour voir des femmes et s'amuser avec leurs corps. Quand on pense qu'une salle réservée à un grand trésor s'était transformée en bordel. Le destin avait le sens de l'humour.

L'intérêt de ce détail était simple : ce passage ne communiquait absolument pas sur l'extérieur, aucune fenêtre. Ils avaient donc du installer des lampes quelques part, des bougies, quelque chose qui servirait à se déplacer facilement. Raki pouvait utiliser un technique Katon, certes. Mais à quoi bon ne pas se soigner s'il utilisait son chakra pour une broutille après ?

La salle était spacieuse. Raki le remarqua même sans ses yeux. Il y avait beaucoup d'objets ou de débris. Il ne avait pas encore à quoi chaque chose correspondait. Le temps était son ennemi, mais l'empressement encore plus. Tranquillement, il y allait à tâtons. Sans précipitation. Enfin, il en trouva une. La cire se reconnaissait facilement au toucher. Certes, cela li faisait utiliser un peu de chakra. Mais il avait plus besoin de lumière que de chakra. Surtout pour le peu que cela lui demandait d'allumer une bouger.

La faible leur s'étala sur les murs. Ce passage était vraiment très endommagé. Enfin, il fallait trouver d'autres sorties et localiser les ennemis. Le jeu commençait.

Le savoir est puissance.
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMar 14 Mai 2013 - 20:29

Elle assistait à ce spectacle révoltant presque impuissante, tous ces porcs, elle les haïssait, ils étaient la représentation même de l’injustice, de la douleur, de la haine. Autant elle pouvait détester Raki, mais ce n’était pas pour les même raisons, lui il était simplement insupportable et puis il la haïssait tout autant alors elle n’avait aucune raison de se sentir coupable après tout. Comment un meneur aussi pitoyable avait pu devenir Chunin ? Avait-il seulement continué la mission ? Il était peut-être déjà sur le chemin retour de Konoha, il déplorait Moira morte sans soucis, elle en était presque sûre. Elle ne put s’empêcher de lâcher un soupir agacé à toutes ces pensées négatives, rien que son visage qui apparaissait dans ses pensées lui provoquait des relents de vomit.

Heureusement qu’elle se trouvait dans un temple souterrain, sinon elle aurait bien plus de mal à accomplir ce qu’elle faisait. Elle venait de réarmer son bras, prête à relancer ses petits projectiles. Le fait qu’elle soit en sous-sol rendait la chose banale, de la poussière ou des cailloux tombaient souvent du plafond. Sinon ils auraient bien pu s’alarmer pour bien moins que ça. Et encore, l’ivresse dans laquelle ils se trouvaient face à une telle quantité d’argent acquis malhonnêtement les auraient suffisamment dissipé pour qu’ils ne réalisent pas que Moira les attaquaient de manière presque indolore. Elle regardait ses trois premières cibles qui étaient sous l’effet du poison, ils baillaient encore.

C’était le moment de recommencer, elle visa cinq autres bandits et cette fois-ci deux furent coupés et un reçut le caillou dans la tête. Quelle manque de précision, c’était affligeant. Il regarda d’abord en l’air puis se retourna vers Moira, par chance elle était plongée dans l’obscurité et dans la panique elle usa de son camouflage. La tension qui venait de monter en elle jusqu’à ce que le bandit finisse par replonger sa tête dans l’amas de pièces, lui était insoutenable. C’était presque si elle s’était mise à pleurer tellement elle avait eu peur.

Elle jeta un coup d’œil à ses premières cibles qui ne dormaient toujours pas. C’était la première fois qu’elle se servait de ce poison et il fallait reconnaître que sans une vraie coupure, il n’était efficace, pas suffisamment. Moira était désespérait, elle finit par s’installer dans un coin de la salle et réfléchir à une autre solution, tout ce qu’elle avait réussi à provoquer c’était quelques bâillements particulièrement sonores de ces hommes sans foi, et les voir ouvrir encore plus grand la bouche comme ça la répugnait. Elle était juste désespérée.

Mais soudainement, ils s’affolèrent, tous autant qu’ils étaient. Leurs visages joyeux se déformaient, ils étaient inquiets, on pouvait entendre un véritable grabuge et des gens courir dans les galeries souterraines de ce grand temple. Moira ne comprenait rien, elle regardait partout mais ne voyait rien et puis elle était quelque peu fatiguée déjà, elle avait enchainé ce jour-là et n’avait pas pu dormir depuis longtemps. Elle restait tapie dans l’obscurité, prête à riposter au cas-où…

Un homme entra dans la grande pièce tout alarmé.

    Les gardes ! Ils ont été neutralisés ! Les gardes ont été neutralisés et nous n’avons aucune trace de celui qui a fait ça !

Serait-ce possible que Raki ait réussi à trouver le temple ? Finalement cela la rassurait un peu, après tout, elle était tellement de la merde que même lui pourrait être une aide utile…

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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMar 14 Mai 2013 - 22:31

La lueur diffuse de la bougie donnait une pâle allure des lieux. Des toiles d'araignées, de la poussière, des affaires étalées par terre. Apparemment la bougie qu'il tenait faisait partie d'un chandelier de trois bougies en argent. Il y en avait d'autres dans la pièce, posés sur de petits meubles. Raki s'accroupit vers l'un d'eux avec précaution. Ils dataient vraiment de longtemps. C'était excessivement intéressant. Presque au point de lui en faire oublier son objectif principal.

Ce qui le rappela à la réalité fut le boucan que faisaient les bandits. Pas moyen de se concentrer et d'admirer quoi que ce soit dans ces conditions. Se redressant, Raki perdait décidément patience avec ces gens. Aucun savoir-vivre. Aucun respect. Peut-être était-il grand temps d'inculquer quelques manières à ces brutes épaisses.

Empoignant sa bougie, la cire lui brûla l'index. Forcément, elle commençait à fondre. Changeant de main, Raki observa son doigt, l'alignant avec la flamme dansante. C'était chaud. C'était douloureux. Une brûlure si petite, et pourtant si cuisante. Qu'allaient donc ressentir les autres lorsqu'il se chargerait d'eux ? Une cuisante défaite. Sans savoir d'où venait l'attaque, rapide, efficace, imparable. Comme si l'obscurité le protégeait de sa sombre aile.

Déjà il devait se rappeler de sa maquette. Après tout, il avait passé des jours à reconstituer le bâtiment. La seule exception concernait ces passages. Il ignorait dans quelle partie il se trouvait. Quelle salle, quelle intersection ?

Grâce à la bougie, il s'engouffra dans un passage. Lequel choisissait-il ? Peu importait. Il devait se repérer, et évaluer la forme finale du temple. Ce ne serait pas précis, mais il aurait à chaque fois toute la précision dont il aurait besoin : un couloir.

Pendant plusieurs minutes, Raki s'amusa donc à parcourir quelque galerie, reconnaissant assez rapidement les lieux où elle menait. Les voix, les pas bruyant. Si ces gens avaient sus, ils auraient évité de faire autant de bruit. Après tout, cela rendait la chose tellement plus simple pour lui. Évaluer leur nombre lui semblait excessivement difficile. Trop long. Il pouvait s'amuser avec les pas, tenter de les mémoriser. Les voix également. Mais tout le temps passé à se concentrer sur ces détails le mettrait dans une position délicate. S'il fatiguait, il pouvait se reposer. Mais s'il commençait à avoir faim ou soif, la situation se compliquerait. Son issue de secours était l'entrée. Il y avait toujours cette option là. Malheureusement, si les choses se calmaient, la garde serait sans aucun doute renforcée.

Des méthodes drastiques méritaient d'être employées. Vivement, et après s'être assuré que personne ne le voyait, Raki sortit de son trou à rat. Deux kunai, deux notes explosives. Chacune d'un côté du couloir. Les vermisseaux accoreraient pour voir de quoi il retournait. Mais il ne serait pas là. Il serait derrière le groupe A, et lorsque le groupe B se précipiterait, confiant que l'ennemi se trouvait en face, il reprendrait sa position actuelle, et les prendrait à nouveau en traître.

Les explosions retentirent, et les voix se firent entendre. Raki s'en moquait, il avait déjà replongé dans son sombre terrier.

Groupes après groupes, les bandits tombaient. Il ne se souciait plus vraiment de la méthode. Kunai, explosifs, plumes enflammées. Tous les moyens semblaient bons. Ses victimes hurlaient pour quelques bobos, avant de s'évanouir d'une façon aussi peu gracieuse qu'à l'entrée.

Peu importait les ordres. Raki les entendait. Il les anticipait. Il les contrait. Lorsque sa dernière victime tomba, tout lui semblait plus calme. Seuls trois restaient à sa connaissance. Trois plutôt bien préparés. Jusqu'à présent, ils avaient par miracle échappé à ses embuscades, toujours au mauvais endroit. Enfin, il avait pu localiser la salle principale que les bandits utilisaient. Une évidence en même temps, puisqu'il s'agissait de la plus spacieuse du temple. Raki aurait choisi quelque chose de plus sobre, plus classique. Une chambre parmi tant d'autre. Cela aurait rendu tout ce petit jeu plus coriace.

Au moment où Raki réussit à les localiser, cela lui semblait extrêmement difficile à tenir comme timing. Comprenant qu'ils auraient du mal à le trouver et à gagner dans ce dédale, ils se dirigeaient vers la sortie. Choix terriblement judicieux. Cette fois, il n'avait pas vraiment le choix. Se précipitant à travers les tunnels, le chûnin devait atteindre sa sortie de secours avant eux, et leur barrer le chemin.

Ce fut rapide, ils se trouvaient à quelques mètres de lui lorsqu'il sortit. Un spectre dans l'obscurité. Un déluge de flammes les assaillit. Ils ne reculaient pas. Au contraire, ils chargeaient. Non. Ils étaient déjà inconscients. Deux d'entre eux. Le troisième s'était servi d'eux comme bouclier. Quelle barbarie.

Même si Raki ne pensait que du mal de cette stratégie, elle n'en était pas moins efficace. Un lame s'approcha de son visage, et lui érafla la joue. Il ne pouvait pas tenir en équilibre penché de la sorte en arrière. Penchant pour une attaque directe, le jeune homme mit un violent coup de pied en l'air, visant le menton du bandit. Ce dernier se trouvait déjà hors de portée. Séparé de quelques mètres, ils se faisaient face en silence.

Le cœur de Raki menaçait de lui briser les côtes. Ce coup de couteau avait touché sa joue, mais c'était sa gorge qui avait été visée. Cela se jouait réellement à peu. Toutefois, Raki avait déjà gagné. L'autre n'avait plus de bouclier maintenant, et sa seule sortie se trouvait bien trop loin derrière. Le chakra de Raki était bien entamé désormais. Tout ses efforts pour l'économiser n'avait réellement pas été de trop.

Il souffla un dragon. Un petit certes, mais pas moins dangereux. L'homme écarquilla les yeux, comprenant sa position avant que le dragon ne lui arrivât dessus. Tout était fini.


* * * * * * * * * *


Contournant les corps inconscients qu'il laissait derrière lui, Raki n'avait aucune intention de les soigner cette fois. Ils avaient trop longtemps souillé ce sol pour qu'une telle faute ne soit pardonnée. Il n'y avait plus qu'à aller récupérer leur butin pour le rendre à qui de droit.
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMer 15 Mai 2013 - 0:38

Ils s’affolaient tous comme si c’était la fin du monde. Moira était obligée de se dissimuler encore plus espérant que cette foule enragée ne lui tombe pas dessus. Petit à petit, la salle se vida, plusieurs groupes partaient un à un, ils avaient l’air de dire qu’ils s’opposaient à un dragon et effectivement Moira pouvait voir de la lumière sortir des galeries comme tout autant de souffles enflammés. Elle était aussi effrayée, pour que tant de bandits soient mis hors d’état de nuire, la source devait être puissante et Raki n’en était sûrement pas capable, il était incapable de lever le petit doigt même au cours d’une conquête.

Mais si… Mais si c’était lui ? Ce type mystérieux ? Elle en avait pleuré de se retrouver en mission avec lui, elle avait détesté chaque secondes qu’ils avaient partagé ensemble à partir de la conquête et aujourd’hui ce serait lui son sauveur ? C’était impossible. Quoique… Elle l’avait bien vu carbonisé ce type il y a quelques heures et d’après ses beaux discours lors de la conquête, l’injustice et le sacré le concerné tout particulièrement. Moira n’avait pas encore vue les choses sous cet angle, bien que le corps du moine l’avait choqué, elle ne comprenait que maintenant à quel point ce lieu avait été souillé, ce patrimoine du pays du feu.

Voilà qui pourrait justifier que ce soit effectivement lui qui soit derrière tout ça. En attendant elle regardait la pièce se vidait et l’argent restait sur la table. Seulement un homme restait là, essayant d’en amasser un maximum dans ses poches, sûrement pour s’enfuir et rester vainqueur dans l’histoire malgré les horreurs qui arrivaient à ses coéquipiers. Quel homme cupide et quel manque d’honneur. Il était hors de question qu’elle le laisse partir avec l’argent, ces sommes seraient rendues à leurs propriétaires, redistribués, un point c’est tout.

Elle s’avança vers lui en courant et débuta par une technique d’ensevelissement partiel qui fit entrer les jambes du bandit jusqu’aux genoux dans un sol mou et qui le dérangerait énormément pour ses déplacements. Elle n’hésita pas une seconde et lui envoya un kunai en plein dans la gorge. Mais c’était sans compter sur sa riposte, il se retourna d’un coup et renvoya le kunai en direction de la kunoichi à l’aide d’un souffle futon. Elle sauta pour l’esquiver mais il lui coupa la jambe. Elle n’était pas préparée du tout à affronter un nouveau shinobi.

    Pour qui te prends-tu fillette ? Tu attendais là tandis que ton coéquipier faisait tout le travail, ahahah quelle faiblesse.

    Comment osez-vous m’adresser la parole ainsi espèce de monstre ? Cet argent n’est pas le vôtre et je veillerai à ce qu’il soit rendu à ses propriétaires.

    Essaye toujours.

A l’aide d’une autre technique futon, il souleva les pièces sur la table pour lui en envoyer une grande quantité, elle eut à peine le temps de recouvrir son corps d’une pellicule rocheuse pour diminuer les dégâts mais ils étaient trop importants, certaines pièces s’étaient enfoncées dans son corps frêle et le sang coulait sur sa tenue. Elle avait réussi à retourner dans l’obscurité, elle ne pouvait pas s’enfuir maintenant.

Elle regrettait d’être faible, d’avoir agi sans réfléchir, elle se sentait stupide. Elle souffrait tellement, elle faisait tout pour retenir les larmes, une par une elle essayait de sortir les pièces de son corps endoloris. Elle devait retenir ses cris pour ne pas être repérée. C’était horrible, le traumatisme psychologique de savoir sa vie si fragile était pire que la douleur physique qu’il venait de lui infliger.

    Alors… on se cache ?

Elle ne savait plus quoi faire, elle ne pouvait rien faire, se soigner lui prendrait trop de chakra, il lui fallait en garder suffisamment pour s’enfuir en dernier recours.

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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMer 15 Mai 2013 - 1:47

Tranquillement, Raki marchait. Il n'avait plus besoin de se cacher. Ni même de se presser. Seul un détail persistait, mais sans grande importance. Un donneur d'ordre ne se montre jamais facilement. Et généralement, il est assez faible une fois isolé. C'était la différence entre eux. Une différence qui ne pouvait être compensée par aucune stratégie. L'intelligence. Si ce stupide bâtard avait gardé ses troupes à ses côtés au lieu de les laisser partir régler les problèmes, ils auraient été réuni en un bloc solide. Cela aurait été beaucoup plus difficile de le briser.

Un... Deux... Trois... Au quatrième, Raki avait beaucoup de mal à retenir sa colère. Mais plus que la colère, c'étaient les larmes. Elles, il était totalement incapable de les retenir. Plus que des larmes de rage, c'était une pure tristesse. Ce lieu avait été bafoué, des gens avaient été torturé, humilié. Et maintenant, les prêtres. Eux n'avaient pas eu de chance. Encore moins que tous les autres. On les avait tué. Même leurs corps n'avaient pas été enterré. Tout ceci n'était plus une quelconque offense à l'encontre d'une croyance. C'était une offense envers l'humanité. Chacun avait le droit de vivre, et c'était la seule chose qu'on ne pouvait toucher à ses yeux.

Cette situation lui semblait irréelle. Impossible. Des hommes ne pouvaient décemment pas faire une chose pareille. Même des animaux ne feraient pas cela. Un carnage, sans pitié. Les yeux étaient encore ouverts, fixant d'un regard vide un point inexistant. Au cinquième, Raki s'agenouilla près du corps, et prit le temps de fermer les paupières. Il s'occuperait des funérailles plus tard.

Sur son chemin, il rencontrait les corps inertes de ses propres victimes. Aucune n'était morte, mais certainement assez sonné pour ne pas se relever. Lorsqu'une osait bouger ou râler à son passage, un coup de pied venait la corriger. Pour l'instant, ils avaient perdu le droit à tout bon traitement. Si jamais l'un d'eux venaient à décéder, ce ne serait pas lui qui lui offrirait une sépulture décente.

Bientôt, la salle principale commença à se dessiner devant lui. D'abord la lumière, puis sa porte ouverte, et enfin l'ensemble de la pièce. Raki venait d'arriver, sans plus de cérémonie. A quoi bon s'annoncer ? Le chef savait déjà pour sa présence. Il se savait menacé, mais ne fuyait pas. Amusant. Ou plutôt non. Terriblement énervant. Ce type aurait sincèrement du fuir. Peut-être que le chûnin avait utilisé une bonne partie de son chakra, mais sa stratégie lui avait permis d'en économiser beaucoup. Et à cet instant, toute cette réserve prenait son sens.

« Tu vas devoir payer le prix de ces cinq vies. »

Rapidement, Raki entama le combat. L'autre aussi s'y était préparé. Des plumes enflammées volèrent, sans plus de cérémonie. L'autre tenta de s'en protéger, mais son attribut ne l'avantageait pas. Certaines flammes avaient été repoussées, mais une minorité. Les dégâts avaient été direct, et en toute logique, l'autre ne pouvait pas se relever.

Quelle ne fut pas la surprise de Raki en voyant son opposant quasiment indemne. Quel subterfuge avait-il bien pu utiliser pour s'en sortir ? A vu de nez, cela s'expliquait assez facilement. Il se trouvait un mètre derrière le point d'impact. Avait-il trompé Raki avec un genjutsu, ou bien avait-il utilisé son attribut pour se déplacer ? Non, cela ne tenait pas. Il aurait du être plus loin. Pourtant Raki se sentait tout à fait normal. Cela ne ressemblait pas à une illusion. Ou alors d'un niveau bien supérieur, ce qui supposait que ce combat était déjà perdu.

Finalement, peu importait où ce type décidait de fuir. Ce ne fut malheureusement pas Raki qui attaqua le premier, mais bien l'autre. Il attaqua indirectement. Préférant s'attaquer au plafond au-dessus du jeune homme. Quelle futilité. Néanmoins, tout était bien calculé. Quatre attaque. Une sur le plafond, une à sa gauche, une à sa droite, et une directe. S'il tentait d'avancer ou de reculer, Raki serait toujours au milieu de la trajectoire. A droite et à gauche, sa retraite était coupé. A quoi bon bouger dans ses conditions ? Le plafond s'écroula sur lui. Juste un peu. Rien de bien méchant. Surtout qu'il s'attaquait à un clone inconsistant. Depuis le début, le clone se trouvait devant lui, donnant l'impression que les attaques venaient du clone. Raki n'était même pas complètement dans la pièce. Il avait juste eu à se décaler un peu pour que rien ne le menace. Tant d'efforts en vain.

Chacun épuisait ses ressources en chakra. Raki était blessé assez légèrement. A peu près autant que les brûlures infligée à son adversaire. Pourquoi devait-il vaincre ce type qui n'en valait même pas la peine ? Enfin, il allait le faire. Ce serait sa dernière attaque, car toute autre aurait été futile. Une nouvelle fois, il souffla, crachant un petit dragon de feu qui fonça directement sur sa cible. Comme Raki s'y attendait, le dragon fut dévier, et le type repartit en arrière légèrement brûlé. A quoi bon lutter ? D'un geste, le Chûnin corrigea la trajectoire du dragon sur sa cible.

Seul un cri résonna dans la pièce. Quel futile affrontement. Raki était fatigué, et il avait mal un peu partout. Son bras, sa joue, mais aussi ses mains. Il s'était brûlé à plusieurs reprises, s'était un peu éraflée et coupé en cherchant des bougies. Ce qui le gênait de plus était sa réserve de chakra. Pas encore vide, mais presque. Il voulait dormir.

S'adossant contre le mur, Raki se laissa glisser. Il ne pouvait pas dormir avec tous les bandits laissés en vie. Mais juste un peu de repos, histoire de se sentir mieux. Quelques minutes à ne rien faire, juste rêvasser et digérer tout ce qui venait de se passer. La prochaine fois, il devait s'arranger pour posséder un sceau pour se guérir. Se retrouver dans un état aussi lamentable le désespérait.
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMer 15 Mai 2013 - 3:02

Elle avait perdu tout espoir, le rire du bandit raisonnait dans la pièce vide, un rire sadique et haineux que Moira ne supportait plus d’entendre. Il ne venait pas la chercher, sûrement qu’il n’avait pas trouvé le moyen de se désempêtrer de la technique de la jeune femme. C’était autant de temps supplémentaire pour réfléchir entre la fuite et visiblement rien d’autre que la mort. Elle continuait de longer les murs en rampant histoire que s’il se décide à l’attaquer elle ne soit pas là où il espère la trouver. Elle aurait dû se douter que cette affaire de banditisme cachait une grosse embrouille, elle tentait de se déplacer sans bruits alors qu’elle ne pouvait empêcher sa respiration d’être difficile et bruyante. Le bandit s’était mis à balancer des pièces là où il croyait la voir. Il lui restait suffisamment de chakra pour une technique de rang C, elle ne voyait d’autres solutions que de partir sous la terre se dissimuler.

Sans prévenir, Raki entra dans la pièce. Son sauveur, quelle ironie du sort. Du moins, le combat n’était pas encore gagné, mais elle se dit qu’elle avait bien fait de ne pas partir. Elle ne comprenait rien à ce qui se produisait, elle voyait des flammes, du vent s’entrechoquer jusqu’à ce que… plus rien. Le bandit avait été mis hors d’état de nuire. La satisfaction, la joie se lisait sur le visage de la jeune femme qui, quelques minutes plus tôt, croyait la mission définitivement perdue. Cependant, même si elle aurait voulu exprimer sa joie de manière expansive, elle réalisa que le bandit n’était pas mort, seulement sonné suite à la douleur des brulures. Pour le coup, du feu, elle en avait vu et partir dans tous les sens, d’ailleurs elle faillit bien se prendre une flamme à un moment tellement le combat avait été dense.

Elle se dit alors que s’il n’avait pas achevé ce type, c’est que les autres étaient encore en vie. Surprise de ne pas voir le chunin récupérer le butin, elle s’avança vers lui, marchant du mieux qu’elle pouvait à quatre pattes sur le sol du temple souillé. Elle s’approcha de lui pour le voir assit, adossé contre le mur, son état était lamentable, pire que celui de la genin, un peu plus et il en serait mort de ce combat, Moira ne pouvait s’empêcher d’être impressionnée face à tant de volonté elle qui était habituée à sa passivité constante. Elle finit par s’adosser au mur, à ses côtés, un sourire attendrit aux lèvres.

    Je tenais à te féliciter pour tout ça, je sais que ce n’est pas ta tasse de thé tout ça mais j’ai bien compris que tu n’avais pas toléré que ce temple soit souillé de la sorte. Enfin, je ne sais même pas pourquoi je m’évertue à te parler, tu ne m’écoutes sûrement pas.

Elle laissa échapper un rictus entre l’humour et l’agacement mais elle se dit que des gestes vaudraient mieux que des paroles et en piochant dans ses dernières réserves de chakra, elle utilisa sa technique de soin pour essayer d’apaiser les douleurs qu’il devait ressentir mais aussi refermer ses blessures. Elle aurait pu l’utiliser sur elle mais il le méritait bien et il lui revenait le mérite de rapporter lui-même l’argent à Konoha de ses mains.

    Il nous faut … retourner à… Konoha …

Epuisée, ses paupières se refermèrent et elle finit par s’endormir aux côtés de Raki, en espérant que sa technique médicinale lui ait été bénéfique.
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Senroji Raki
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMer 15 Mai 2013 - 14:15

La tête contre la pierre froide, Raki tentait de reprendre son souffle. Cet endroit l’écœurait désormais. Tout était tâché par le sang ou la sueur. Qu'y avait-il de plus immonde qu'un lieu de paix souillé ? Il respirait profondément, les yeux clos.

Lorsqu'un raclement se fit entendre, il souleva tout de même une paupière pour ne pas se laisser prendre par surprise. Moira... Elle était donc là cette énergumène ? Tout arrivait à cause d'elle. Si elle n'avait pas été là, tout se serait bien mieux passé. Après tout, s'il n'avait pas été aussi énervé, peut-être aurait-il abordé les choses plus calmement.

Elle s'adossa contre le mur à côté de lui. Un sourire posé délicatement sur ses lèvres. Imaginait-elle ne serait-ce qu'une seconde que Raki allait tolérer sa présence ? Son syndrome d'invisibilité s'était estompé lorsqu'elle avait tué cinq personne sans lui demander son avis. Il voulait la frapper. Il le voulait tellement. Mais quelque chose l'en empêchait. Une sorte d'ennui. Toute sa colère semblait lointaine. Psychologiquement, frapper encore quelqu'un était trop difficile. A l'occasion, lorsqu'il aurait récupéré ses forces et que l'envie lui prendrait.

Moira le félicitait d'avoir participé. Sous-entendus pour une fois. Effectivement, il avait du mal à supporter qu'on touche à quelque chose, et qu'on tue les gens. Mais finalement, elle ne comprenait rien. Absolument rien. Ses paroles étaient déjà vides de sens après sa première phrase. « Je tenais à te féliciter. » Des félicitations. Pour avoir massacré des gens ? Y avait-il de quoi être fier ? Ridicule. Tellement pitoyable.

Une technique médicale ? Cette fille savait s'en servir ? Intérieurement, Raki éclatait de rire. C'était juste tellement ironique. Elle ne comprenait pas la valeur d'une vie, et pourtant elle apprenait ce genre de technique ? Elle ne les méritait pas. Elles auraient du être réservés aux gens ayant du respect pour les autres, pas à une vulgaire débile prétentieuse meurtrière.

Alors que la Genin perdait connaissance, Raki se dégagea de sa technique. Elle avait déjà suffisamment touché à son corps avec sa piètre technique. Fatigué ou non, sa colère était trop intense pour rester à ne rien faire. Sa coupure à l'épaule droite et à la joue gauche étaient intactes. Pour l'instant il préférait les garder. Ses mains en revanche avait pris un petit coup de jeune. Elles n'étaient pas redevenues intactes, mais la douleur s'était un peu estompée.

« Tch. »

Pourquoi ne pouvait-elle pas comprendre des choses si simples ? Il ne voulait pas se débarrasser de ces blessures. Il ne voulait pas aller mieux. A quoi bon aller mieux ? Cette mission était une pure catastrophe. Il avait blessé des gens. Cette douleur était méritée. Un juste retour des choses. Une fille aussi superficielle ne pouvait pas comprendre ses sentiments. Le féliciter, le soigner, même lui parler. Peu importait l'angle sous lequel il regardait la situation, elle ne pensait qu'à elle et à sa mission. Où venaient les autres ?

Tranquillement, le Chûnin commença à ramasser les pièces éparpillées par le combat. Il n'avait pas besoin de se presser. Avec sa colère actuelle et la déculottée qu'il venait de mettre aux bandits, ils préféreraient fuir en croisant son regard.

Une fois que tout cela fut fait, Raki gifla le chef, le sac de pièce sur l'épaule gauche. Il n'y faisait pas attention. Son poignet lui semblait extrêmement souple. Si bien que les gifles étaient puissantes sans lui faire mal aux mains. A quoi bon se montrer tendre. Pour l'instant, ce n'était pas du tout dans ses plans.

« Debout. »

Le chef grogna. Il avait l'air complètement à côté de la plaque. Comme s'il avait trop bu la veille, et n'avait pas encore dessaoulé. Raki n'avait plus assez de patience pour tolérer le moindre cracha, la moindre menace ou une quelconque tentative d'attaque. Lui saisissant le visage et plaquant sa tête contre le mur, le jeune homme plongea le regard dans celui du bandit.

« Ceci est la dernière fois que tu me vois et que tu as la chance de t'en sortir en vie. Si je revois ta sale face au cours du mission et que tu n'es pas honnête, tu meurs. Si quand je reviens ici tu y es encore, tu meurs. Si tu touches encore un peux plus à ce temple, tu meurs. Si tu as compris, tu vas prendre ta jolie petite bande et disparaître rapidement avant que je ne change d'avis. »

Relâchant son étreinte sur le visage apeuré et dégoûtant qui lui faisait face. Raki recula son visage. Il avait été tellement près qu'il aurait pu voir chaque parcelle de crasse qui le recouvrait. Se retournant avec son sac, il attrapa Moira à contre cœur et la lança nonchalamment sur son autre épaule.

Pour les quatre cadavres déjà croisés, il s'agenouilla près de leurs corps, lâchant sans plus de précaution Moira. Qu'elle s'écorchât, qu'elle se cognât, cela ne le concernait pas. Il ferma leurs paupières en silence. Bientôt il reviendrait leurs offrir un repos plus acceptable. Mais les morts pouvaient bien attendre un peu. Les vivants passaient avant.

Moira sur une épaule, l'argent sur l'autre, Raki quitta le temple épuisé.
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMer 15 Mai 2013 - 15:19

Avant l’évanouissement, tout était flou, elle se rappelait d’un Raki vraiment pas accueillant et qui encore une fois avait méprisé ses paroles. Mais à ce moment-là, elle n’en avait rien à battre. Elle voulait voir Raki comme un puissant shinobi, plus comme l’image qu’il donnait en permanence de lui et toutes ses mimiques agressives n’y feraient rien. Même s’ils n’étaient pas les meilleurs amis du monde, et ne le seraient jamais, elle ne voulait pas perdre espoir qu’un jour peut-être, ils arriveraient à s’entendre et à vraiment coopérer au cours d’une mission. Après tout, on dit bien que l’espoir fait vivre et Moira n’était pas prête de mourir.

Malgré un mal de crâne terrible, Moira se réveillait le regard embrumé. Elle ne savait pas combien de temps elle avait passé dans les bras de Morphée, elle sentait juste qu’elle avait été déplacée, oui parce qu’elle avait des griffures sur le dos provoquées par le frottement répété avec des branches. En soit, rien de vraiment catastrophique. Elle se frottait la tête et se remémorait lentement tout ce qui s’était passé, les bandits, les flammes, le sang. Elle jeta un œil à son corps encore blessé par la volée de pièces qu’elle avait reçu. Ses vêtements étaient ruinés.

    Raki ?

Evidemment, c’était le premier nom qui lui était venu à l’esprit, mais une fois la vision clarifiée elle réalisa qu’elle était seule. Elle tenta de se localiser et ce n’était pas très difficile ; en face d’elle une forêt, derrière elle un mur, elle était en fait adossée aux grands remparts. Toujours en regardant autour d’elle, elle réalisa qu’un grand sac de pièces était là, sûrement celle récupérée lors de la mission. Mais pourquoi Raki l’avait simplement déposée devant Konoha ? Pourquoi ne pas avoir rendu les pièces lui-même ? Elle devait essayer de penser comme lui, ce qui lui était impossible.

Seulement, s’il l’avait juste déposé là c’est qu’il avait en tête un endroit où aller. Il y était peut-être retourné, peut-être pour finir le travail et tuer ces bandits ? Non ce n’était pas vraiment son genre… Peut-être voulait-il restaurer le temple, pas sûr que cela soit la mission d’un shinobi mais pourquoi pas après tout. Tant bien que mal, Moira se redresse et attrapa d’une main l’énorme sac de pièces. Dire qu’il avait dû la porter elle et ce sac, cela avait dû être épuisant mais pour le coup, une fois libéré de ces poids, sa course pour y retourner avait dû être bien plus légère.

Elle porta le sac jusque dans Konoha et se dirigea vers le QG pour faire son rapport et demander la restitution de l’argent à ceux qui en avaient été privés. Elle finit par y arriver même si ce fut très lent et s’exécuta.

    Après nous être occupés des bandits stationnés sur le passage, un interrogatoire nous a permis d’en apprendre plus et de découvrir leur quartier général. Ils s’étaient en fait installés dans le temple des feuillages pour rassembler l’argent qu’ils avaient volé. Nous nous sommes chargés de leur faire comprendre que ce n’était possible. Le problème peut être considéré comme réglé. Il ne reste plus qu’à redistribuer cet argent à ceux qui l’ont perdu.

Quand on l’interrogea sur le lieu où se trouvait son coéquipier, elle se contenta de hausser les épaules pour montrer son ignorance sur le sujet. Sa dernière destination serait l’hôpital, histoire de tranquillement se faire soigner et de prendre un peu de repos, cette mission ne lui en avait accordé aucun.
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Message(#) Sujet: Re: Jamais deux sans trois. -( B Jamais deux sans trois. -( B EmptyMer 15 Mai 2013 - 15:39

L'origine de toute cette histoire. Le passage que les bandits avaient bloqué. Étrangement, cette histoire semblait remonter à longtemps, comme si c'était un vieux souvenir légèrement effacé par l'âge. Raki savait bien que cela ne faisait pas bien longtemps. A quoi s'attendait-il en revenant ici ? Pas grand chose. Il venait essentiellement pour vérifier que tout allait bien. C'est à dire le départ des bandits.

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant son prisonnier toujours attaché. La bande n'avait même pas jugé bon de revenir ici pour voir ce qu'il était advenu de leurs camarades ? Raki s'approcha de la fosse créée par Moira. Les cadavres y étaient toujours. Couverts de sang et d'insectes. Que cela pouvait être répugnant !

« Hé, debout ! »

Le Chûnin tapotait délicatement les joues du bandit toujours attaché. Il l'avait détaché. Cela ne servait à rien de le garder prisonnier. Pour lui, ce n'était plus qu'une sorte de torture.

« Tiens, si tu as faim et soif. Je vais enterrer ceux qui ont été tué. Tu peux m'aider à creuser des tombes ou partir, je m'en moque. Si tu m'attaques, j'en aurai juste une de plus à remplir. »

Sa menace n'était pas sérieuse. Jamais il n'aurait eu l'idée de tuer quelqu'un. Fort heureusement pour lui, les autres n'avaient pas besoin de le savoir. Et rien que la crainte de la mort suffisait en général à les calmer. Il n'y avait plus qu'à espérer que le chef soit de cette trempe également. Enfin, le temps d'avoir emmené Moira à Konoha, de revenir, de creuser des tombes. Il s'écoulait largement assez de temps pour que le temple soit vidé.

Raki commença seul, sous le regard surpris du bandit. Cela ne devait répondre à aucun critère du code des Shinobis. Aucune importance. Il devait passer le temps, et trouver un moyen de sortir cette histoire de sa tête. Au bout d'un moment, le bandit finit par le rejoindre. Deux tombes avaient déjà été creusées.

Le Chûnin préféra l'ignorer lorsque tout fut fini. Sinon, il aurait sans doute du le capturer pour le mettre en prison. Cette idée ne l'enchantait pas. Trop d'efforts, pour aucun résultat réel. Il valait mieux l'ignorer, le laisser partir. Au pire, ce ne serait pas la première fois qu'il faisait rater une mission par pur caprice.

Au temple, il n'y avait plus de bandits. Juste des débris, du sang, et les cinq corps. Raki en trouva même un sixième en fouillant un peu. Il n'avait pas été tué par les bandits, il était mort de faim ou de soif. Une mort sans doute atroce dans l'espoir que quelqu'un vienne le sauver.

Des tombes, encore des tombes. Quelle tristesse d'en arriver à une telle extrémité pour de l'argent. Patiemment, Raki remettait de l'ordre à la fois dans ses idées et dans le temple, se chargeant de lui rendre l'aspect qu'il avait quelques semaines plus tôt. A ce moment, ce n'était pas un dépotoir. C'était un lieu sacré pour quelques personnes. Pas beaucoup, mais suffisamment pour que cela mérite du respect.

Enfin, il n'avait pas envie de retourner à Konoha pour se faire taper sur les doigts. Plus il passait de temps ici, mieux ce serait. En plus, la salle secrète était désormais à son entière disposition.
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