Une étrange atmosphère planait dans la pièce. Étant le dernier arrivé, le Martyr ignorait parfaitement s’il y a eu argumentation un peu plus tôt. En examinant les traits et le regard du cyclope démentiel, toute laisse pour croire qu’il était loin d’être de bonne humeur, et la fatigue n’en était pas la cause. À demi tourné vers lui, les deux autres individus observaient le nouveau venu qui s’était noyé dans le mutisme depuis son arrivé et restait à l’écart du groupe, préférant l’isolement à l’intrusion. Le Yuuki reconnu immédiatement à la droite de la troisième ombre une jeune fille appartenant dans le même groupe d’âge que lui : une kunoichi du nom de Jisetsu Inori. La boule de gomme l’avait aidé à passer dans l’enceinte du village il y a quelques temps lorsqu’un Genin l’avait apostrophé pour aucune raison justifiable aux Longs Tunnels, alors que celui-ci revenait d’un long voyage, une mission de classe supérieur complétée en poche. Setsuna avait également survolé le dossier de la Jônin auparavant. Certes, un bon élément pour la brume sanglante. Dans le cas du second quidam, il ne le remémorait nullement. Un teint cadavérique, des traits vampiriques, le genre de personnages qui n’inspire pas confiance la confiance. Cependant, celui-ci semblait plutôt rebuté. Le Lutin comprit qu’il était en faute, cet homme devait avoir la langue bien pendue pour crisper le Sandaime.

Dans la pénombre, la tête légèrement inclinée vers le bas, les perles de braise et de jade s’illuminèrent d’un scintillement d’intérêt dans la pénombre. Fixant longuement son patron, le scarifié n’attendait autre qu’il prenne la parole pour expliquer la raison de leur présence ici, quoiqu’il avait déjà un petit doute là-dessus. Malheureusement. Le blondin débuta son récit par une mise en contexte : la guerre sur les terres cendrées de Gogyou Makka. Il y a eu des morts, des survivants, mais surtout des disparus. Et parmi ces disparus, il y a une dénommée Koken Jaden. Son nom frappa de plein fouet la conscience du sombre spadassin. Son visage lui apparût immédiatement dans son esprit. Une sabreuse qui maîtrisait une géante claymore de la foudre. Par hasard, le Lutin Argenté avait rencontré la Chûnin sur l’un des nombreux terrains d’entraînement et lui avait appris une technique qui affecte un changement sur la météo de la région. Avec la capacité de son immense sabre ainsi que ce jutsu qui double la puissance ains que les effets des techniques Raiton, il a jugé que cette pluie torrentielle de son invention devait être obligatoirement un atout nécessaire pour l’adolescente.

Un dossier. Selon Yoru, il contenait tout ce qui est d’important sur la Kunoichi, à savoir les ordres qu’elle a reçu lors de l’attaque sur Hai no Kuni ainsi que d’autres détails. Les consignes du Mizukage étaient bien claires : rapporter aussi vite que possible la sabreuse au village, vive ou défunte. Il termina sa tirade avec quelques mots qui firent tressaillirent un frisson chez notre protagoniste à la crinière argentée. Encore une fois, ce qu’il redoutait le plus ce réalisa. Pour une nouvelle fois, le blafard sera à la tête d’un trio. Un silence planait pendant un moment avant que ce dernier le brise en se remettant bien droit et se dirigeant doucement vers le bureau et prit la chemise. Il survola la paperasse en une dizaine de seconde avant de reposer son regard hétérochromique sur son supérieur hiérarchique. Son timbre de voix absent d’émotions retentit dans les tympans de tous alors qu’il déclara ce qui pourrait bien froisser le peuple présent dans cette pièce.

• Seul, ce sera plus efficace.

Et il tourna les talons et quitta la pièce, laissant ses coéquipiers bouche bée, cloué sur leurs chaises. L’Épéiste Noir allait de nouveau prendre part à une opération de première ordre, mais cette fois-ci, en solo, comme il le préfère.

Puisque je suis le narrateur de ce récit et que j’ai la flemme de raconter le voyage en bateau, je décide donc de faire une transition. Vous n’êtes pas content ? Vos gueules. Ceci étant dit, nous nous retrouvons deux jours plus tard sur le territoire du pays de la cendre. Ses bottes souillèrent la terre infertile du pays, l’odeur funèbre des macchabés oubliés à la grande guerre semble avoir resté ancrer dans l’atmosphère. Surmontant une colline à pied, l’épéiste eut une vue globale d’un ancien champ de bataille. Ce qu’il vit lui fit remémorer de l’époque des guerres claniques : sang et cadavres n’étaient qu’une autre partie du décor. Une brise souffla sur la région, rabaissant gentiment la capuche de son manteau de cuir couleur ténèbres. Sa crinière opaline virevolta au gré du vent alors que le jouvenceau admira le triste panorama. Une refoulée de souvenir lui remonta à l’esprit avant que celui-ci secoue la tête énergiquement avant de se concentrer sur son objectif. Selon les rapports, beaucoup l’ont vu pénétrer une forêt alors que d’autre l’ont vu se diriger vers une vallée. À noter que selon certains témoignages, la Koken ne semblait pas être dans son état normal lorsqu’elle a quittée le terrain. Ne reste plus qu’à deviner quel genre d’état nous parlons ici contre.

Deux destinations pour une seule personne. Le moyen le plus simple serait de faire une technique de clonage. Effectuant un seul et unique mudra, une copie apparue à ses côtés dans un nuage de fumé et de poussière. Le plan est simple : pendant que l’original se dirigera en direction de cette fameuse vallée, la réplique investiguera les bois dans lesquelles quelques hommes l’ont aperçus. Si jamais quelque chose se produit ou qu’il découvre un truc intéressant, le clone pourra se dissiper et ainsi, transmettre les informations à son invocateur. C’était à présent une traque sur un vaste territoire sans aucun senseur, la patience sera de mise. Après tout, cela faisait deux ou trois semaines que la guerre a pris fin, il n’est pas impossible que si la Chûnin a décidée de déserter en pleine bataille, qu’elle ne soit plus dans le coin. Se séparant, les deux Setsuna fusèrent dans des directions opposées. Mission engagée.

Spoiler:

Vous vous dirigez vers la vallée cendrée. Vous voilà dans un endroit tout aussi inhospitalier que le reste de ce morceau de terre perdu dans l'océan. L'endroit est plus lugubre, en effet, les ombres sont bien plus longue que dans d'autres parties de l'île. Votre champ de vision est assez réduit, assez en tout cas pour ne pas voir la voix qui s'adressait à vous. La voix résonnait dans toute la vallée, impossible de se fier à sa provenance.

— Que cherches tu, Shinobi de la Brume? Il n'y a plus rien à tuer ici...

_________________

Votre Clone se dirige vers la forêt. L'atmosphère est lourde, vous voyez le soleil filtrer à travers les branches nue des arbres cadavédrique. Vous tombez alors sur une clairière. Cette dernière semble blessée, un affrontement a eu lieu ici. Des arbres arrachés, de multiples cratères plus ou moins important, le sol est humide par endroit, cependant la majorité de l'eau a disparue suite à l'évaporation de celle-ci. Cependant ce lieu cache un indice précieux. Un sceau est apposée au sol. Avec le Kanji de la Gravité. Une fente se trouve au sol, en plein milieu de la clairière, un objet y était sans doute planté, et sa puissance envahit encore ces lieux. Sans compter un morceau de papier plié, posé dans le creux d'un arbre, bien en vue.

Du côté du faux Setsuna, tout se passe relativement bien à première vue. La copie fusait en direction d’une forêt lambda où l’un des soldats a aperçu la disparue lors de la guerre opposant la toute première alliance Shinobi à la défunte déesse des flammes. C’était le premier témoignage inscrit dans les divers documents offerts par la troisième ombre de l’eau quelques jours auparavant concernant sa disciple adorée. Pénétrant la frontière de la région boisée, le Stigmate était en état d’alerte maximal. Nul ne sait ce qui peut se produire en un territoire pourtant si désolé que celui-ci. La forêt cendrée est un vestige d’une guerre. Elle a beau être intacte de vue extérieur, nous ne pouvons dire la même chose lorsqu’il s’agit de l’enceinte d’un endroit où les cachettes ainsi que les angles morts peuvent être nombreux. Se déplaçant tel un félin parmi la multitude de troncs s’élevant dans les cieux parsemés par les nimbus d’hiver, esquivant par ici et par là des racines gênantes ou bien quelques différentes armes blanches, leurs lames fixées dans le sol, les premiers rayons de l’astre solaire réussirent à se frayer un chemin entre les nuages, passant également par les branches dénudées des végétaux en hibernation.

Une atmosphère tendue, exténuante. Ce n’était pas seulement l’air que dégage la forêt dans la généralité, mais aussi autre chose que le clone de notre protagoniste au regard vairon ne pouvait réellement qualifier. Plus il s’approchait du centre de ce boisé, plus ce ressentit étouffait sa poitrine. N’étant pas un senseur de nature innée, le Martyr ignora ce sentiment et fonça simplement en direction d’où émanait cette étrange sensation. Puis vint le moment, le faux arriva sur une clairière. Endommagée et pourrie, tout comme le reste de ce pays depuis le scellement de sa maîtresse. Sauf que cet endroit regorgeait de ce que le Lutin définirait à présent comme étant de la puissance. Lui qui ne possède pas ce fameux sixième sens dont il rêve tant, pour ressentir pareille perception, cet endroit devait être spécial en soi. En observant la laie, il pouvait clairement soupçonner qu’une bataille a eu lieu ici. Un sceau appartenant à la prestigieuse famille des manipulateurs de la gravité du village des nuages visible au sol, quelques cratères de distinctes envergures à droite et à gauche et la majorité de l’espace découvert semble être humide. Rien de bien méchant à signaler, quoi que l’on ignore toujours si la Koken a pris part à cette bataille et surtout, face à qui ?

Toutefois, quelque chose en particulier attira l’attention de la duplique. Une tâche opaline présente dans le creux d’un arbre, bien discernable. Lâchant un regard à droite et à gauche, le jouvenceau fit un immense bond jusqu’au tronc et inspecta de plus près l’arbre. Ne voyant aucun piège et rien d’alarmant, il prit le bout de papier avant de sauter sur une branche d’un arbre voisin. Il le déplia ensuite pour lire son contenu.

***

Se déplaçant à haute vitesse, l’original vit les rayons ardents de la géante boule de gaz du système solaire se pointer enfin le nez sur la région. L’endroit qu’il avait préféré choisir à l’instar du lieu où se dirige actuellement son clone est la vallée cendrée. Aucune raison particulière, le dossier ne précisait rien de bien important à propos des endroits visités par la jeune sabreuse. Nommons plutôt ce choix justifié par l’instinct animal de la chimère. Il sentait que lui-même en personne devait se diriger vers ce lieux pour y amasser le plus d’éléments nécessaires pour la réussite de cette mission. Le panorama se redessinait à vue d’œil, la base des deux montagnes qui faisaient d’office la destination de notre héros à la crinière argentée était à présent perceptible. Bondissant de rocher en rocher, il se lança sans hésiter dans le creux relief pour atterrir de manière magistrale suite à un saut de quelques dizaines de mètres. Un humain normal, Shinobi ou non, n’aurait pas survécu indemne pareille chute, ou du moins, sans l’aide d’artifice comme une technique. Une fois debout, pensant à épousseter à l’aide de sa main son manteau de cuir de couleur obscur, il ne perdit pas à contempler l’endroit où il avait posé pied.

Sombre. Tout comme son existence, ses surnoms, son âme. Le Lutin Argenté n’y voyait plus rien à moins d’une vingtaine de mètres face à lui. Lugubre, tout comme les vestiges du pays où ont eu place certains affrontements, opposant les partisans de Gogyou Makka ainsi que les sbires de l’union ninja. Jetant un coup d’œil derrière-lui, il vit la même chose qu’en face. Ses iris hétérochromiques se rivèrent ensuite vers les cieux. Le soleil qui était présent il y a peu était maintenant dissimulé par l’une des deux montagnes composant la vallée. Qu’importe, au final. Quoiqu’il ne possède aucune capacité sensorielle, le Stigmate était parfaitement dans son élément. Son pied gauche passa devant le droitier, et vice versa. Le Yuuki fit cinq pas de manière lente et assurée, complètement à l’aise et sans aucune faille dans sa concentration. Néanmoins, quelque chose lui échappa. Une voix retentit dans ses tympans, se poursuivant en un écho dans cet endroit désertique teint des ténèbres. Son réflexe fut de s’adosser à l’une des deux palissades. Empoignant la poignée de Soulsaber, le spadassin ne fit plus aucun bruit, retenant même son souffle. L’adrénaline ne coulait pas à flot dans ces veines, mais cet individu, qui qu’il soit, l’a bien pris par surprise.

La mystérieuse voix sépulcrale annonça qu’il n’y a actuellement plus rien à tuer, faisant allusion que tous les adorateurs de la divinité du feu ne sont plus. Plus choquant encore, au point de faire hausser un sourcil à notre protagoniste, est qu’elle l’a clairement identifié de Shinobi de la brume. Il a beau trimballer deux sabres sur son dos, rien ne peut justifier son allégeance au pays de l’eau. Toutefois, l’inconnu semblait bien connaître Setsuna. Était-il mondialement connu pour ses antécédents aux batailles, particulièrement la plus récente ? Tant d'interrogations qui n'ont pas été énoncées. Longeant le mur de pierre avec discrétion, à l’aide de ses maigres compétences dans la sensorialité et du regard, il cherchait d’où pouvait provenir la voix. Il devait être sur ses gardes. Nul ne sait si cet individu est lui-même un senseur, voire s’il ne voit le voit pas d’un quelconque point dans cette vallée malgré l’obscurité présente grâce à un quelconque moyen. La tirade de la voix ne méritait plus ou moins une réponse, le Yuuki ne savait pas trop comment l’aborder sans y passer par les moyens les plus simplistes. Il préféra donc de garder le silence, l’oreille tendue.

Spoiler:

Le clone ouvre ainsi la lettre. Les caractère sont écrits au charbon de bois, cependant l'écriture est soignée, signe que son possesseur voulait qu'il soit lisible.

Spoiler:

Nul doute quant à l'appartenance de sa propriétaire...

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Vous décidez de garder le silence. Malheureusement, il se trouve que la voix est tout aussi loquace que vous... Elle est peut-être partie....
Votre technique de Sensorialité ne fonctionne pas.La personne n'est peut-être pas présente physiquement en ces lieux. Il aussi possible qu'elle soit une experte dans le domaine du camouflage de chakra.

Une écriture soignée, transcrit avec soin sur un simple bout de papier, preuve que l’individu qui a rédigé ce message a pris son temps pour écrire les caractères dans l’unique but de transmettre quelques paroles. Dur de penser que la personne précise auquel cette lettre est destinée viendra en ces terres désolées investiguer dans un trou comme celui-ci. D’ailleurs, il est plutôt naïf de procéder ainsi. Mais qu’importe. En parlant de destinateurs, en ouvrant la feuille pliée sur elle-même, le Stigmate fut fixé sur leurs identités, également celle de l’auteure : Koken Jaden était ici auparavant et elle adressait ces vers à son professeur, le Mizukage en place actuellement, et son compagnon du nom de Gekei Akichi. Le nom du polymorphe lui remémorait quelque chose de vague, mais il était certain que ce Shinobi au service de la brume sanglante a perdu la vie d’une quelconque manière le jour des hostilités sur le territoire où souille les bottes de notre héros à l’instant même, chose que la sabreuse ignore probablement. Sur cette pensée, Setsuna tenta d’éprouver de l’empathie pour son supérieur hiérarchique pour la perte de ses deux élèves. Cela expliquait son humeur maussade quelques jours auparavant lors de son départ pour entamer cette mission d’enquête. Annoncer la mort de sa deuxième disciple si telle est le cas sera d’un malaise sans précédent.

Ses perles de jade et de braise glissaient avec attention sur chaque kanji écrit au charbon de bois. Au tout début de la lettre après la mention des destinateurs, la possesseuse de la claymore de foudre affirme d’être à des kilomètres de la forêt une fois ce papier découvert. Qui sait, peut-être est-elle-même hors du territoire d’Hai no Kuni ? Quelques semaines sont passées depuis la fin de l’illustre bataille, après tout. Le reste du message expliquait en partie la raison de ce départ si soudain ; un Shinobi de Kumo a volé ce qu’elle nommait un « éventail de puissance ». À ces mots, le Stigmate porta le pouce de sa main droite à sa bouche pour mordiller l’extrémité de son ongle, histoire de réfléchir à la nature de l’objet. Simple supposition à ce sujet, le jouvenceau aux cheveux argentins spécula que ce fameux objet dont fait mention la Chûnin devait faire partie de la même catégorie que les sabres de la brume, ceux possédant une capacité unique. Ne s’attardant pas trop sur ce point, il poursuivit sa lecture pour découvrir avec déception que la raison pourquoi elle n’est toujours pas rentrée au bercail est pour poursuivre ce dénommé Shuji pour reprendre l’éventail, sans pour autant prendre la peine d’avertir un camarade de sa traque.

Le dossier faisait annotation que la Koken ne semblait pas être dans son état normal, sans spécifier l’endroit et l’heure où elle a été aperçut dans cet état. Donc, il est plausible qu’elle est devenue folle dudit objet de puissance, énergie qu’elle convoite et espère retrouver pour le dompter pour ses propres bénéfices, pensa l’Épéiste classé second. Obsessive sur cette arme, elle a tout abandonnée pour tenter de se l’approprier. Une triste histoire qui ne connaîtra certainement aucun pardon une fois de retour au village, la sentence sera sévère. Cherchant dans ses poches un petit parchemin, il scella le bout de papier après quelques simples signes incantatoires, ce sera sa preuve que Koken Jaden n’a pas réellement désertée sa patrie au sens propre du terme. Cependant, la dernière phrase du message griffonné laissait la copie perplexe. « Je sais déjà où aller ». Les chances qu’elle ne soit plus dans le pays de la cendre, traquant le Kumojin, sont énormes. Sur cette pensée, le Kage Bunshin se dissipa.

***

Rien. Nothing. Nada. Betsuni. Les maigres compétences dans la matière de la sensorialité de notre héros ne suffisent donc pas pour détecter d’où provenait la voix du mystérieux individu qui ne souhaite se dévoiler. Sa main apposée sur la poignée de son sabre préféré – esthétiquement parlant, Soulsaber, prêt à être dégainé en un éclair, le Yuuki poursuivait son chemin en longeant l’une des falaises qui constituaient la vallée. Son silence était d’or, mais celui de son interlocuteur l’énervait un tantinet. Ces manies d’imitation, quoi. Un clic se produisit dans son esprit, l’assimilation des renseignements transmit par son clone se firent en un instant. En somme, ma présence ici ne peut qu’être inutile à présent, pensa-t-il. Mais qu’importe, il devait terminer d’inspecter cet endroit. Or, un gêneur lui en empêche de le faire dans la quiétude. Tenant toujours son silence, qui est en soi un interrogatoire sans avoir recourt au dialogue verbal, c’était une façon d’insister pour que l’inconnu reprenne la parole. En même temps, si l'autre pourrait croire que son visiteur est muet, ça arrangerait bien des choses !

Spoiler:

Vous êtes bien silencieux. Et la voix ne tient pas à en dire plus que vous. Cependant, lorsque votre clone se dissipe afin de vous transmettre ses informations sur la lettre de la Sabreuse, sa voix retentit à nouveau.

— Ca y est ? Tu es au courant pour ta camarade ?

Un temps de pause quand la voix féminine reprit, sur le même ton froid.

— Koken Jaden... Une personne interréssante, presque aussi silencieuse que toi. Elle est partie en direction de Kaminari no Kuni voilà déjà une dizaine de jours...Cependant, tu sais désormais ce qui va arriver... J'ai vu la mort. La mort de cette femme, tuée par un shinobi...

La mort est un phénomène courant dans ce monde et vous le savez très bien, mais voilà que cette information vous simplifiera la récolte d'information.

— Son assassin était borgne...

Silence de la voix, vous ne l'entendrez plus. Votre mission s'achève ici.