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 [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing)

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Message(#) Sujet: [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) EmptySam 27 Avr 2013 - 3:17

Il est environ 4h du matin. La nuit n'a toujours pas laissée sa place aux rayons du soleil. Vous voilà dans vos appartements respectifs lorsque vous entendez des bruits de pas devant vos portes d'entrée. Un message est glissé sous l'embrasure de ces dernière. Voilà ce qu'on pouvait y lire:

Spoiler:

Message assez flou. Rendez-vous à l'endroit prévu afin d'avoir plus d'information. Le petit déjeuner ne sera pas offert.


Ordre de post:

- Masaru Sora
- Jisetsu Inori
- Yuuki Setsuna
- Ryuzoji Yoru

HRP: La mission sera coupée en deux parties. Une ici, au Palais du Mizukage. L'autre, à Haï no Kuni.
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Hisashi
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Message(#) Sujet: Re: [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) EmptyDim 28 Avr 2013 - 23:01

L'AURORE D'UN GRAND JOUR

Quatre heures du matin, une après-midi comme une autre pour un insomniaque. Sora était en train de lire quelques rouleaux sur son bureau, la pièce était assez sombre et seul la lampe de chevet montrait que notre protagoniste ne dormait pas. Il était là à étudier divers rouleaux comme à son habitude, concentré, cherchant de nouveaux Fuinjutsu, de nouvelles techniques. D'autant plus que depuis quelques temps le calme était revenus au village caché de la brume, lui permettant de se consacrer à la recherche un peu. Plongé dans ses livres, Sora faisait tout de même attention à ce qu'il entourait, en l’occurrence pour le moment il n'entendait pas un bruit, hormis quelques pas au loin. Il ne savait toujours pas si c'était pour lui ou non, il ne l'espérait pas, il aurait bien aimé se rendre à son laboratoire ce soir, mais le sort en avait décidé autrement. On glissa soudainement un papier sous sa porte. Mettant ses lunettes sur sa tête, notre homme s'avança alors avec précaution, on ne sait jamais après tout. Attrapant alors le papier, un mot y était inscrit, il s'agissait d'un rendez-vous avec le Mizukage sans perdre de temps. A cette heure-ci ? Cela ne devait pas être quelque chose de banale, pas besoin de réfléchir, Sora était déjà en train de préparer ses affaires. Rouleaux, armement, adn dans des fioles, il était prêt à partir. Attrapant une brioche pour la route, il savait très bien que le village caché de la brume ne payait jamais le petit déjeuner, il valait mieux être prévoyant.

Dehors le soleil n'était même encore levé, les habitants dormaient encore dans leur maison, un silence presque parfait était présent, seul les petits cris des oiseaux de bon matins venait casser ce silence si agréable. Notre protagoniste marchait donc avec son accoutrement habituelle, chapeau rouge sur le crâne, veste rouge descendant jusqu'en bas de son corps, lunette rondes. Il avait l'air d'un inspecteur, surtout avec son âge avancé, en pleine trentaine. Il avançait à une bonne vitesse néanmoins pour ne pas être trop en retard, il l'était rarement à vrai dire et c'était surtout la première fois qu'il se faisait convoquer à une heure si matinale. Mais bon, pas de quoi effrayer un insomniaque, heureusement que ses cernes étaient cachés par ses lunettes, sinon les gens l'auraient surement pris pour un fou. Il n'était plus trop loin du bâtiment du Mizukage, il s'agissait de Yoru. Il y avait très peu de contacts entre eux, bien qu'ils savaient qu'ils étaient "coéquipier" par l'intermédiaire du Misuto. Néanmoins aucun signe ne devait les tromper, le secret devait être conservé. Cela faisait bien longtemps d'ailleurs qu'ils ne s'étaient pas parlés ni même croisés, après le départ du Michiki le nouveau chef avait surement besoin des aptitudes de notre protagoniste. Il en avait déjà un grand sourire aux lèvres. Il arrivait enfin sur place, devant le bâtiment il prit les devant aux gardes:
- J'ai rendez-vous avec le Mizukage, voici le papier.
Ces derniers le laissèrent passer sans grands soucis et puis il connaissait le personnage, il valait brosser Sora dans le sens du poil c'était un conseil. Il ne fallait pas oublier qu'il pourrait un jour se retrouver avec votre cadavre. Passant ainsi sereinement le "barrage" de sécurité, il avançait doucement vers la salle dite "commune". Le décor avait changé entre les deux Mizukages, la promotion du nouveau chef avait mit un coup de neuf au lieu, on sentait la passation de pouvoir. Cependant Kitase Shinichi n'en restait pas moins oublié, effectivement des portraits de lui étaient présents sur les murs. Notre protagoniste l'avait peu connu malheureusement, mais ils seraient surement amenés à se croiser par le futur, désormais le nécromancien avait un grade plus élevé dans le village et il serait amené à côtoyer des personnes encore plus forte que lui, comme aujourd'hui par exemple. Avançant ainsi, il n'était plus très loin de la salle, il fallait dire que le bâtiment était tout de même grand et c'était assez fatiguant pour être honnête, mais que voulez-vous ? C'est la folie des grandeurs mes amis ! Ca y est il était arrivé, le Mizukage était déjà présent, il n'y avait qu'eux. Sora prit les devants
- Mes salutations. J'imagine que je ne dois pas être le seul, j'attendrai donc vos explications communes.
D'un geste bref et rapide Sora attrapa une chaise non loin de là et s'asseya sans perdre de temps, il avait marché un bout de temps après tout. C'est vrai que lorsqu'on le voyait comme ça on pouvait imaginer qu'il s'agissait d'un grand ninja avec des pouvoirs redoutables, on pourrait plus penser à un simple inspecteur, ou même un homme dénoué de dons. Et pourtant il cachait bien son jeu le petit malin. Il pouvait sentir le regard du Mizukage sur lui, après tout lui seul connaissait vraiment le potentiel de notre héros et il savait qu'il ne fallait pas le ménager. C'était assez étrange de voir deux hommes de cet envergure dans la même pièce, si tout d'eux activaient leur chakra en même ils affoleraient surement tout les senseurs de gardes. Chose à ne pas oublier de faire un jour pour rigoler un bon coup. D'ailleurs Sora avait une faveur à demander au chef du village, une collaboration pourrait bien avoir lieu de si bon matin, encore fallait-il qu'il accepte le bougre ! Le nécromancien prit donc la parole avec une voix sérieuse :
- Je sais que ce n'est ni le lieu, ni le moment, mais nous sommes seul. Seraient-ils possible d'avoir accès aux cadavres de Gekei Akishi et d'autres défunts récents ou anciens. Si vous avez mon dossier, vous devriez savoir pourquoi et aussi que j'en ferai bonne usage.
Un rictus se dessina au coin de sa lèvre, il était malin et il le savait. Mais par dessus tout il avait conscience que le Mizukage ne laisserait pas échapper cette opportunité, chaque disparus allaient être en fait une force de frappe en plus pour le village caché de la brume. Désormais Sora sortait de l'ombre, il allait très vite goûter à la lumière...

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) EmptyVen 3 Mai 2013 - 10:46


Tic-tac-tic-tac... L'horloge sonnait déjà les quatre heures du matin, rien à signaler à part encore une nuit blanche pour la jeune Jisetsu. Elle ne pouvait dormir depuis qu'elle avait vu sa jeune enfant, toute petite et si innocente, mourir sous ses yeux rosées. Non il n'était plus rose, ils étaient d'un rouge sang unique, un rouge de mort et de haine totale. Il fallait qu'elle se venge contre ceux qui avait fait du mal à Yui mais comment pouvait-elle ? Elle n'en savait rien. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle remuait encore et encore cette question autour de cinquante tasses de cafés, elle ne voulait pas dormir. Pensait-elle qu'une fois entrée dans le pays des rêves, plus jamais elle ne reverrait sa chère petite protégée ? Forcément il existait un moyen, petit soit-il, insignifiant, il devait être là, quelque part dans les tas de dossier qu'Inori feuilletait tous les soirs.

Se retournant brusquement car ayant entendu un bruit devant sa porte, la Jisetsu constata qu'une lettre était déposée sur le sol de sa maison. Elle activa par réflexe naturel son Kinnegan pour discerner ou non la moindre présence à l'aide d'images séquencées, rien à signaler, elle pouvait aller voir. Ouvrant la lettre elle fut assez surprise de voir une convocation directe et rapide au grand Palais du Mizukage. Rien de très spécial, peut-être espérait-elle avoir un indice des bandits qu'elle recherchait, mais non, une simple convocation qui pouvait peut-être déboucher sur une nouvelle quête, une autre recherche de pouvoir, rien elle ne savait rien, c'était bien là son défaut. Maigre compensation pour celle qui veut faire croire être forte mais ne peu connaître ce monde. Elle soupira une nouvelle fois, oh oui qu'elle détestait les convocations.

L'hiver était là et donc le froid aussi, cela ne l'empêcha point de s'habiller légèrement avec une jupe mi-longue, une écharpe rose et le petit ruban que Yui lui avait offert, elle ne pouvait sans séparer, c'était comme une partie de son corps, une chose impossible à vivre sans. Elle imaginait sûrement pouvoir retrouver sa fille grâce à cela. Remplie d'illusions et de désespoir elle tendit son doigt devant elle, un portail se créa et elle le traversa, direction le Palais. Elle qui détestait marcher, il ne fallait pas croire non-plus qu'elle allait faire le chemin de chez elle au palais, il manquerait plus que ça pour qu'Inori ne soit plus la même. Les portes du palais étaient gardées, elle tendit juste son bout de papier chiffonné, c'était la convocation en fait mais bon, vu comme elle prenait soin de cela...

Arrivée dans la fameuse salle elle prit immédiatement place sur une chaise qu'elle avait désignée comme sienne. Il y avait déjà deux hommes, un dont Inori n'avait strictement jamais entendu parler et l'autre, le fameux nouveau Mizukage, il devait sûrement en avoir d'autres, il fallait juste les attendre.

« Bonsoir, je me prénomme Jisetsu Inori, je suppose que nous allons, une fois toutes les personnes présentes, nous expliquer ce que nous faisons ici ? »

Comment pouvait-elle savoir qu'il y avait d'autres personnes ? Simple déduction en regardant le nombre de chaises. Malgré ses nuits blanches le Bubblegum n'était pas fatigué, non elle voulait juste savoir pourquoi on lui prenait de son précieux temps.

Quelle ironie pour une Jisetsu, que de manquer de temps.

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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) EmptySam 4 Mai 2013 - 19:04

  • Nidaime Kenshi, il faut que l’on discute.


Une glauque nuit avait enveloppé les cieux des mortels. Ces ténèbres n’a qu’égal l’ombre même de l’Épéiste Noir, son passé et ses exploits. L’astre lunaire débute son nouveau cycle, invisible à l’œil humain en cette phase de temps où le soleil éclaire de ses rayons radieux la face opposée du côté de notre magnifique planète bleue – polluée par les gaz à effet de serre. L’humanité pourrie tellement son chez-soi que les étincelantes soleils de distantes galaxies ne sont plus perceptible. Des connards, ces hommes. La nuit, l’humain imagine ce qu'il désire et tout paraît possible. Au grand jour, l'imagination pâlit. Ce temps de la journée arrivé, il perçoit des choses inexistantes et il y croit. Et c'est ce que font les habitants de la brume sanglante ; rêvasser sans un moindre souci, protégé par les remparts du village et des Shinobis qui guettent autant l’intérieur des murs que l’extérieur. Sommeiller pour pouvoir poursuivre le rythme quotidien le lendemain. Puis ainsi de suite… Putain, tu parles d’une vie de merde.

Là où la lumière persiste toujours est la Montagne Bleue, lieu légendaire de la capitale du pays de l’eau. Aucun son ne retentissait en raison de l’absence de ninja présent en ce territoire. Les terrains d’entraînements sont déserts et sur une vaste flore d’un kilomètre de diamètre, là où des présences sont détectables n’est à un endroit prohibé d’accès pour ceux qui n’en sont pas membre, soit le quartier général de l’unité spéciale en charge de la protection rapprochée de l’ombre de l’eau actuelle. En effet, quatre individus, dont trois quidams, ont veillés toute la nuit pour remplir et analyser au centimètre près les rapports d’après-guerre et conquête. En un si court laps de temps, entre la guerre face à la démoniaque manieuse des flammes et le raid en territoire neutre, la paperasse montait facilement jusqu’au plafond, facilement comparable à une montagne de Kaminari no Kuni. Autour d’une même table, le Second, Troisième, Quatrième puis Septième Épéiste, assis à leur place respective, faisaient le tour des centaines et des centaines de papier. Tant pis pour la déforestation. Malgré la pénombre de la pièce éclairée par une simple torche près de la porte, le sombre spadassin pouvait aisément discerner tel un félin la fatigue et les cernes de ses collègues. En raison de son métabolisme sur développé, lui ne ressentirait pas le besoin de dormir avant encore longtemps.

Un raclement de chaise se fit entendre, suivit par deux mêmes autres bruits sonores. La voix rauque du Troisième retentit dans les tympans de tous, ajouté par un léger écho de la salle de réunion. Rayonnantes dans l’obscurité, les prunelles du Lutin Argenté sous métamorphose se posèrent sur chacun de ses comparses présents. Il déposa tranquillement le rapport qu’il étudiait paisiblement et entrecroisa ses mains. L’homme comprit que ce silence est synonyme de feu vert.

  • Avant que vous arriviez ici, vous devez savoir que sous le règne de Sensoo Kiru-sama, nous n’avions jamais approuvé la régence de Ryuzôji Yoru ; et nous ne l’acceptons hélas encore aujourd’hui.


Le sujet était plutôt délicat, mais la franchise de ces derniers étonna notre héros à la crinière argentée, au point qu’il haussa les sourcils. Le Yuuki garda le silence, par respect et surtout, intéressé par la suite des propos du Troisième Épéiste.

  • Nous continuerons notre travail, mais vous connaissez à présent l’avis politique de Kiri des autres Épéistes, mis à part le Premier bien entendu. La nouvelle dynastie de Kiri, telle nous l’a proposé le Sandaime Mizukage d’aujourd’hui, nous ne l’acceptons pas.


De marbre, Setsuna n’en restait pas tout de moins troublé de savoir que les sabreurs d’élite continueront leur tâche sans toutefois adhérer à l’idéologie de Kiri. Les luxueuses portes de la pièce s’ouvrirent et deux silhouettes firent irruption dans la salle, l’un des deux tenant une lettre dans sa main qu’il remit à l’androgyne. Apparemment, un Chûnin hésitait à pénétrer l’enceinte sacrée du repère. Par chance, le Cinquième et Sixième Épéiste qui revenait de mission, on mit un terme à son dilemme. Le message, destiné à l’Épéiste Noir, était bref et clair : à cette heure si tardive, ou tôt dépendamment du point de vue de chacun, il devait se rendre sur-le-champ au palais du Mizukage. Lorsque l’on parle du loup, celui-ci montre toujours signe de vie quelques instants après. Quittant sa place et la pièce, il s’approcha d’une stèle où reposait les armes sacrées de chaque bretteur portant le titre honorifique d’Épéiste. Enfilant son manteau de cuir obscur et passant sa bandoulière sous l’épaule et l’attachant, il apposa sa capuche sur ces cheveux opalins avant de déclarer quelque chose en tournant les talons de manière théâtrale.

  • Si j'étais un roi... Je me méfierais des As.


Un hoquet de surprise se fit entendre. Ces mots, tous les connaissait. D’où avait-il entendu cette tirade, se demandèrent silencieusement les quidams en observant le Lutin Martyr quitté le repère. Peu après sa nomination, notre protagoniste au regard vairon avait trouvé par hasard dans la bibliothèque un journal dissimulé derrière quelques bouquins. Le journal de Sensoo Kiru. Il connaissait déjà l’avis des Épéistes sur la régence du Lutin Pourpre, alias l’élève du précédent Chef du septuor. Son avis là-dessus était clair : il se contentera de regarder l’évolution de Kiri ainsi que l’unité. Il ne fera rien, strictement nada. Setsuna se contente de suivre ces ordres. C’est un soldat, non un politicien. Il n’a aucune opinion sur la politique du village et ce ne sera pas aujourd’hui qu’il commencera à s’en soucier, à moins que cela devienne urgent et que l’action soit de mise et ce, le plus tôt possible.

Arrivé à la surface, le spadassin, muni de sa tenue de voyage, passa par de nombreuses ruelles désertiques pour enfin arriver à l’entrée du manoir de la troisième ombre. Les gardes ne tentèrent rien en apercevant le Second Épéiste, le laissant passer. Il arriva au sommet puis entra sans frapper à la porte du bureau du Ryuzôji. Dans la pénombre, notre héros ne parassait qu’être une silhouette sans grande distinction. Des habits obscur amélioraient ce camouflage malgré les quelques lignes rouge discrètes de ses vêtements. Loin de là était son désir de passer inaperçu, il avait fait pas mal de bruit en ouvrant la porte. Les trois individus savaient pertinemment qu’une quatrième personne était présente. Au lieu de prendre place à la chaise qui lui était destiné, il resta près du portique, appuyant son dos sur ce dernier et croisant les bras, préférant garder une distance plutôt que d’être au milieu du trio et ne dit point mot, pas même son identité. Il n'avait nul besoin après tout, le Lutin Fou savait à qui il avait affaire. Le Yuuki inclina légèrement la tête vers le bas mais gardait un œil constant sur son supérieur hiérarchique. Notre glauque personnage ignora pour le moment les deux autres, ce qui l’intéressait en premier était la raison de sa venue ici.
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Ryūzoji Yoru
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Message(#) Sujet: Re: [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) [Mission Impact] Une sabreuse égarée. (Partie 1, le Briefing) EmptyMar 7 Mai 2013 - 22:18

Kiri est, contrairement à l'image qu'on se fait de la brume, polymorphe. Elle a diverses facettes, aussi variées que contrastées. Il n'y a pas un penchant pour l'ombre ou la lumière; après tout, l'ombre a besoin de la lumière pour survivre. Kiri, c'est avant tout dans l'esprit des gens la Brume Sanglante, la ruche à frelons sanguinaires, qui n'ont aucune morale, aucune éthique, aucune compassion. Ce sont des guerriers avant d'être des hommes et des femmes. Voilà pour l'ombre, la partie la plus obscure de Kiri, et celle que tout le monde connait, voire un peu trop. Mais personne ne plonge la tête dans le Brouillard, et y voit la lumière dans laquelle les citoyens de la métropole du Frimas. Car si avec l'ennemi et l'étranger, Kiri est hostile, avec ses habitants et son archipel, la Brume est Mère Brouillard. Elle tend ses bras intangibles et cotonneux autour de ses rejetons, et les protège d'une douce fraicheur, les écarte du Grand Continent, cet océan de corruption et de chaos.

En cette sombre matinée, Yoru avait décidé de faire de son mieux pour que Mère Kiri reprenne dans ses bras, morte ou vive, l'une de ses filles.
Ce n'était pas n'importe quelle fille : le Sandaime Mizukage connaissait bien cette kunoichi. Elle était dans sa propre équipe, l'équipe Kyoryoku. Koken Jaden, comme de nombreux Kirijins, était partie au front pour lutter avec les autres puissances ninjas les troupes de Makka. Dans le tumulte de la grande victoire, la célébration mit le voile sur les pertes, les disparus. Et après les gueules de bois, les commémorations, le sérieux reprit le dessus : Yoru devait retrouver les disparus, rapatrier cadavres comme shinobis au village pour que les familles les revoient enfin. Depuis que l'Escrimeuse à la flamberge de foudre avait rejoint son équipe, le Borgne se sentait comme un fragment de la famille de Jaden : il était donc de son devoir de faire de son mieux pour la retrouver. Il avait ainsi convoqué trois ninjas de confiance du village. Pas de noms particuliers, précis : on lui avait confié une liste de shinobis disponibles et suffisamment gradés pour être efficaces, et avait sélectionné des ninjas parmi ceux qu'ils connaissaient - vaguement ou non. Leur destination ne serait autre que Hai no kuni, raison pour laquelle le Ryûzoji avait convoqué très tôt le trio de Kirijins. Le premier à arriver dans son bureau fut un éminent mais discret membre du Misuto : le Vampire Masaru Sora. Teint cadavérique, sourire méphistophélique, silhouette presque famélique, il avait presque tout d'un goule, sauf la langue, bien pendue.

Et lorsque le quidam aux traits vampiriques osa faire s'échapper les termes "cadavres" et "Akishi" de sa bouche, il eut droit au regard le plus cauchemardesque du Ryûzoji. Trop de pertes pour un seul homme. Trop de Folie pour un seul guerrier. Trop de responsabilités pour répondre avec violence. Serrant discrètement le poing, le Cyclope - dont une seule parole de trop de ce Masaru suffisait à faire un coup de grisou avec sa véhémente Démence - tâcha de répondre de son mieux, avec autant de sang-froid qui pouvait lui en rester.

✗ Dossier ou pas, tu peux faire ton vautour avec les cadavres de bas étage. Mais en aucun cas avec celui d'Akishi. Le cas échéant, ce sera moi qui jouera avec ton cadavre. N'ose plus à l'avenir me parler de la mort de mon élève, indirectement ou non, où tu en payeras le prix fort.
Il souffla un coup, et se noya dans le mutisme, plongé dans une sorte de méditation nécessaire. Akishi était jusqu'ici, avec Gekei Pô, son élève favori. Plus qu'un disciple, c'était un frère d'arme, un membre de sa famille, à la croisée entre fils et frère. Le Ryûzoji avait du mal à gérer de ce fait sa Démence, qui revenait par violents soubresauts. Au même moment, le reste de la troupe arriva : Jisetsu Inori, suivie par Yuuki Setsuna. Un nécromant, une Jisetsu, et un Lutin Sabreur… Yoru ne pouvait pas rêver mieux pour enquêter sur la disparition troublante de Jaden. Ainsi, lorsque le blondin fut en mesure de parler calmement, ce dernier reprit la question d'Inori afin de commencer son briefing à tous.
✗ Désolé de l'heure assez matinale, mais je vous ai convoqué pour une urgence. Vous allez partir pour Hai no kuni. Après notre passage sur le Pays des Cendres lors de l'assaut contre Makka et ses Partisans, il y a eu des disparus. Parmi ces disparus, la dénommée Koken Jaden. Sur mon bureau se trouve un dossier contenant toutes les informations nécessaires à la tâche que je vais vous confier, à savoir des informations sur Jaden, ainsi que les ordres qui lui avaient été donnés lors de l'assaut sur l'île. Je veux que vous enquêtiez sur la disparition de Koken Jaden, et que vous la rameniez, morte ou vive, au village. Un bateau vous attend dans le port le plus proche. Tâchez d'êtres aussi discrets qu'efficaces. Le risque de ramener un macchabée au village est suffisamment grand comme ça pour alourdir le bilan humain. Dernier détail : Setsuna, tu prendras la tête des opérations pour cette mission, en tant que chef d'équipe, je compte donc sur toi pour mener à bien la mission qui t'as été confiée aux côtés de Sora et d'Inori.
D'un signe de main, suite à un léger silence, il semblait dire : vous pouvez disposer. Il n'y avait pas grand chose à ajouter : les actes valent bien souvent plus que des mots. Retenir plus longtemps les trois ninjas ne feraient que retarder ces derniers. Il fallait les laisser filer, au gré du vent, tout comme cette vague de rage devant le décès encore flou du Gekei… Ainsi, lorsque le trio disparut, Yoru se leva, neurasthénique, et fila doucement en direction du Temple de Sanbi, lui aussi baignant dans la pénombre matinale. Kiri allait devoir encore faire le deuil d'au moins l'un de ses rejetons…
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