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 Chroniques d'un Hyûga ( Solo )

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Jinmenju Hisagi
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Message(#) Sujet: Chroniques d'un Hyûga ( Solo ) Chroniques d'un Hyûga ( Solo ) EmptyMer 8 Mai 2013 - 23:19


Eveil du Byakugan ( Chapitre I )


Le corps allongé sur le sol, dans le domaine des Hyûga. Ventre sur le sol, sur la terre sèche en ces temps d'été, la moitié de mon thorax ainsi que ma tête quant à eux étaient dans la verdure de petite bassin asiatique que mon père avait fait construire il y a des années de cela. Le regard vitreux, regardant l'eau couler dans la réserve du bambou avant qu'il ne tombe à la renverse lorsque le réservoir est plein, un système de balance très rependu dans les bassins asiatiques. Et le mouvement se répétera sans fin. Cependant, je ne regardais rien, car même si mon regard visait un objet, mes pensées elles étaient ailleurs. La bouche légèrement ouverte, je saignais, et abondement en plus. Aucun blessure mortelle, mais un traumatisme moral qui devenait de plus en plus régulier en ces temps de guerres. Pourquoi étais-je dans cette position ? Car je venais d'affronter mon cruel frère ainé sous les ordres de mon père. Et comme d'habitude, je m'étais pris une volée monstrueuse. La cruauté de Yoite n'avait pas de limite, mais que pouvait-il donc bien ressentir pour moi. Je n'avais même pas dix ans et j'avais plus saigné dans ma vie que n'importe quel enfant de ce monde. Régulièrement, mon père faisait en sorte que je combatte contre mon grande frère afin qu'il " s'entraine " en me tapant dessus. Quant à moi, je faisais tout ce que je pouvais pour résister, mais il était bien plus fort que moi. Je n'avais pas encore éveillé le Byakugan donc je ne pouvais pas encore correctement me servir du Juuken.

Cependant, il y avait un bon point dans toutes les volées que je me prenais. Je devenais bien plus résistant aux coups de Yoite, il avait de plus en plus de mal à me mettre à terre, ce qui l'énervait encore plus, doublant la violence de ses coups. Quant à mon père, on dirait bien que le fait que je perde conscience à chacun des combats contre mon frère ne lui fait aucun effet. En temps normal, un père est censé défendre son fils, s'inquiéter pour lui, lui lire des comptines pour qu'il s'endorme, lui apprendre à devenir un homme, jouer avec lui, partager avec lui ses joies comme ses peines, aussi veines soient-elles. Mais lui ne faisait rien de cela. La seul chose qu'il éprouvait pour moi, c'était de la haine, ou du moins, c'est tout ce qu'il me montrait. Triste ? Non je n'étais pas triste, ou du moins, je ne pouvais plus trop l'être, j'avais passé le cap. Avec moins d'une dizaine d'année, j'avais certainement une maturité supérieur à un homme de vingt ans, de par toutes les souffrances endurées depuis ma plus tendre enfance, et là je parle d'à partir de mes premiers pas, jusqu'à cet instant ou je déversais mon sang dans le bassin asiatique de mon père. Je ne bougeais plus, je n'arrivais plus à bouger. Le fait que mon frère me frappait avec une telle intensité me faisait souffrir physiquement certes, c'est logique, mais aussi moralement. Et c'est souvent la corrélation entre ces deux souffrances qui me faisait perdre connaissance.

Je tournais lentement la tête pour regarder en direction de mon assaillant. Mon père était près de lui et le félicitait en souriant de cette nouvelle victoire. En voyant ça, je repris alors immédiatement conscience et une nouvelle frappe m'atteint alors au coeur. Alors qu'ils partaient et que ma mère affolée se dirigeait vers moi en courant, je me mis à pleurer à chaudes larmes, sans bruit, sans rien. Car ce n'était plus la tristesse qui me lacérait le coeur, mais la haine. Orohime, ma mère vint alors vers moi et me ramassait en prononçant des mots doux, comme si cela pourrait me détendre. En rentrant dans la maison, elle m'allongea sur le canapé, sur le sol avant d'aller prendre une serviette dans la cuisine, elle revint alors sans qu'aucune expression ne s'affiche sur son visage. Yoite avait le tempérament de mon père, elle aussi en bavait avec mon père, même si ce n'était pas vraiment de la même façon. Mais elle avait un caractère totalement absent tellement celui de Harushige, mon père, prenait de la place. Je devais être fort, pour elle, je repris alors mon courage dans mes mains et attrapa son poignet en vol. Je plantais mon regard dans le sien avant de me redresser, m'asseyant sur le canapé. " Je vais le faire maman ". Dis-je avant de me saisir de la serviette pour essuyer le sang sur mon visage.

La porte d'entrée s'ouvrit alors brutalement et un jeune homme pénétra dans la maison en souriant. Je tournais immédiatement mon regard sur lui, et en voyant mon état, son sourire disparu. Il se rua vers moi et s'asseyait près de moi sur le canapé. " Oh non ! Ca a encore recommencé ? ". C'était Kumon, mon meilleur ami depuis toujours. Lui aussi était un Hyûga, comme à peu près toutes mes connaissances. Il ne comprenait pas que son frère me frappe comme ça et que mon père l'y encourage, il était bien moins réfléchi que moi et sa logique était limitée à ses émotions. Ma maturité était plus grande que la sienne. Mais je suis certain que s'il avait été à ma place, nos maturités auraient étés échangées.. Je me contentais alors de lui répondre d'un simple mouvement affirmatif de la tête avant de me saisir de la serviette et d'éponger ma bouche qui ruisselait de sang. Kumon à côté de moi s'rénervait tout seul en exprimant sa hargne quant à ce que mon père me faisait subir. Cela était vain, je n'y prêtais pas attention, mais après un regard à ma mère, je vis que cela semblait la toucher. Ne terminant même pas de m'essuyer le visage, je lançais la serviette sur le canapé avant de me redresser.

" Allons-y Kumon, merci maman " Dis-je en partant, sans même lancer un seul regard à ma mère et en trainant Kumon en le prenant par le poignet. Il fallait absolument que je fasse des progrès surhumain afin d'avoir enfin de la valeur pour mon père et ainsi changer son comportement envers moi et envers ma mère. La plupart des gens pouvaient penser que je devrais avoir de la haine contre ma mère qui se contente de me ramasser, sans se mettre mon père à dos. Mais moi, je ne lui en voulais pas du tout. Après tout, le nombril est la plus belle des cicatrices, elle montre que tu étais lié à ta mère, et que tu le seras pour le restant de ta vie. Cependant, les autres cicatrices ne venaient pas de ma mère, et e les avaient acquises dans la douleur et la souffrance, et ça, je le ferais regretter amèrement. Par la force ou non, que je doive écraser mon frère ou non, je ferais regretter à Harushige ce comportement odieux et exécrable.

" Akihide, tu me fais mal, lâche moi ! " Dit-il en essayant de dégager son poignet de l'emprise de ma main droite. Effectivement, je ne m'étais même pas rendu compte que je serrais de plus en plus le poignet de Kumon, en lui faisant mal.
" Oh excuse moi Kumon, je m'étais perdu dans mes pensées " répondis-je en m'excusant de mon acte.
" Encore sur ton père ? "
" Oui, il faut que je retrouve Yoite. On se voit plus tard à l'hôpital ! "
" Pourquoi à l'hôpital ? Questionna t-il perplexe. Akihide attends.. " Mais trop tard, j'étais déjà loin.

Je me mis à courir en sens inverse, le plus rapidement possible, il fallait absolument que je le retrouve, il fallait que je le batte à tout prix. Il fallait que je lui porte au moins un seul coup. Un seul tout petit coup me regonflerais de courage, afin de progresser de nouveau, grand et fière, seul contre tous. Courant à en perdre haleine, je pleurais en pensant au sourire de mon père, à sa fierté à chaque raclée qu'il me mettait. Les choses devaient changer, les choses changeraient. Ce ne fut qu'une bonne dizaine de minutes plus tard que je le retrouvai, il était avec mon père. Sans même m'arrêter, je me mis à hurler son nom, en me dirigeant à toute hâte vers lui. Surpris, ils se retournèrent tous les deux sans bouger, en attendant une réaction. Je sentais alors une soudaine force en moi. Concentrant mon chakra dans mes paumes, j'allais frapper. En se retournant vers moi, mon père étouffa un son avant que mes paumes ne s’écrasent sur le thorax de mon frère, l'envoyant alors violement vers l'arrière. Cependant, il se redressait d'un seul trait et se dirigea vers moi avec hargne. Mais... Mon père se dressait devant lui, dos à Yoite, face à moi, sa main levée comme pour interdire à Yoite de me toucher. Mon père m'exprimait enfin la parole.

" Akihide.. Tes yeux ? "

Quoi mes yeux ? Je portais mes mains à mes yeux, mais oui. Je ne m'en étais même pas rendu compte, mais je voyais, oui je les voyais. Je voyais tous les méridiens de mon frère et ceux de mon père. Mes doigts effleuraient les veines sur mes tempes, c'était le signe que le Byakugan était activé. J'avais enfin réussi. Oui, j'avais enfin réussi, et mon père l'avait remarqué, tellement qu'il avait stoppé mon frère, alors que d'habitude, il l'encourageait. Cependant, certainement jaloux de cette soudaine attention pour moi, Yoite se dégagea de l'ordre et du bras de mon père. La seule chose dont je me souvins alors, c'était la paume de mon frère arrivant sur mon visage..
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