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 Chroniques de Samui Ketsuen

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Nukenin
Sabakyô Akumu
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Message(#) Sujet: Chroniques de Samui Ketsuen Chroniques de Samui Ketsuen EmptyLun 14 Mar 2016 - 22:45


L'éveil de Akuma Kudaku


Automne de l'an 9, après la destruction de Kiri



Mon oeil droit me faisait horriblement mal. Maintenant que l'adrénaline avait passée, chaque pas qui me menaient hors de Kirigakure no sato laissaient derrière eux une complainte d'agonie que je ne pouvais retenir. Chaque fois que l'un de mes pieds touchait le sol, chaque fois que mon coeur battait, chaque fois que mes paupières se fermaient en un battement rapide qui, habituellement naturel, me semblait maintenant un supplice, je retint un cri effroyable. Père jetait à la fois un regard vers l'avant, puis un autre vers mon visage et parfois même vers notre ancienne demeure qui, comme le reste de celles que l'on avaient connu, brûlait d'un feu ardent et alimenté par les carnages de la guerre et le souffle de la destruction.

De mon côté, je ne bravai qu'une seule fois cette horrible image en me retournant, au même moment où l'une des plus haute structure de Kiri s'effondra, ses piliers maintenant trop faibles pour la supporter ne serait-ce qu'une journée de plus. Ma condition ne me permettant pas de garder le regard plus longtemps sur cette source lumineuse de feu sous un fond de ténèbres nocturnes, je dû en garder le dernier souvenir de ce qu'avait été ma région natale. C'est entre les cris et le crépitement des flammes qui nous abandonnâmes ce que nous avions construits et connus avec l'idée de trouver refuge parmi ceux des nôtres, la majorité de notre clan, qui s'étaient déjà établis à Yuki no kuni.

Les premières heures suites au carnage que bous venions de vivre furent pénibles. Errant en silence sur les routes de Mizu no kuni, père et moi étions toujours un peu sous le choc. Parfois, le simple bruit d'un animal fouillant les buissons en quête de nourriture suffisait à raidir nos muscles, prêt à toutes éventualités et ce n'est que lorsque nous nous rendions compte du ridicule de la situation que nous arrivions à nous calmer.

Cette soirée là, nous n'avions d'autres choix aussi que de dormir à la belle étoile. C'est donc dans une grande clairières, sous deux grands arbres qui cachaient dans leurs ombres nocturnes un grand rocher, que nous trouvâmes notre point de repos. Bien entendu, il était hors de question d'allumer un feu malgré la nuit froide qui nous attendait. Au lieu de cela, c'est nos couverture qui allaient nous réchauffer et bien que Arashi (mon père) insistait pour que je prenne du repos, je décidai de prendre le premier tour de garde. J'allais donc rester éveillé quatre heures encore, avant que le paternel ne prenne la relève.


" S'il y a quoique ce soit, tu me réveil. Utilise ton ouïe plus que tes yeux...ton oeil plutôt. Fais attention mon fils, nous ne sommes pas en état de combattre."


J'avais pu voir le malaise dans son regard et le sentir aussi dans sa voix lorsqu'il me demanda d'être attentif aux sons environnant. Il était vrai que ma vision se trouvait maintenant réduite à un seul oeil, et il me faudrait plus qu'une simple nuit pour m'y habituer. Il était étrange de sentir que mon corps tentait d'ouvrir ses paupières, mais que le muscle qui s'affairait habituellement à celle de droite ne fonctionnait tout simplement plus. Une certaine tristesse m'envahit alors à ce moment, tristesse que je cachai à Père en lui tournant le dos, le laissant rejoindre le sommeil. Shinobis depuis longtemps déjà, il n'eut pas le moindre mal à se reposer, lui qui avait vécu plus d'une tragédie.

Je restai alors l'oeil fermé pour une bonne partie de la nuit. Je tentai de me concentrer sur les sons qui nous entouraient. Le souffle du vent, dansant son ballet silencieux entre les feuilles des deux arbres qui nous cachait la vu des cieux. Le son de cette même brise qui tourbillonnait sur l'herbe du sol humide de Mizu, faisant s'entrechoquer et se mélanger les gouttelettes de rosées qui s'y accumulaient sans cesse. Il y avait aussi le son d'une paire d'aile qui vint freiner la danse du vent d'un battement lent, mais tout aussi discret. Je n'eus aucune difficulté à reconnaître là le vol d'un prédateur nocturne à la voix douce et mystérieuse. J'ouvris alors l'oeil gauche pour confirmer mes pensées.

Deux yeux jaunes et globuleux, éclairés par les rayons argentés de la lune, me fixèrent un moment avant que la tête qui en était maître ne se penche en un angle qui, si je l'appliquais sur moi-même, m'entraînerait à une mort certaine. Nous restèrent donc là, lui et moi, à nous contempler l'un l'autre durant de longues minutes. Comme il était malheureux que de n'apercevoir que son regard, bien qu'il fut magnifique. C'était un animal qui, depuis toujours, m'avait fasciné. Eux qui avaient l'air si doux et maladroit, comique même lorsque leurs têtes défiaient presque les lois de la biologie en se retournant autant, mais qui étaient en fait des chasseurs émérites, des prédateurs dont l'efficacité n'avait rien à envier aux grands félins de ce monde. Ils étaient terrifiant en fait, lorsqu'on y repensait.


"Ne les regardent pas trop jeune homme. N'as tu jamais entendu ou lu les anciennes légendes sur ces oiseaux de malheur?"



J'imagine que c'est sans explication que vous comprendrez qu'à ce moment là, je sursautai lorsque cette voix caverneuse résonna à mes oreilles. Je me levai d'un bond, cherchant de mon oeil encore intacte la source de ces paroles. Je n'avais rien entendu, je n'avais tien vu et pourtant, quelqu'un s'adressait à moi. C'est d'un mouvement rapide que je dégainai alors l'énorme sabre que j'avais emporté avec moi, de Kiri. Cette action ne vaudra cependant qu'un petit rire de la part de celui qui avait pris la parole un peu plus tôt. Un rire discret, presque sourd, mais audible pour moi puisque j'étais éveillé et en alerte.


"Qui est là? Montrez-vous!" dis-je d'un ton sec et menaçant, prouvant le sérieux de ma position défensive.

"Hehehe...non seulement tu me semble bête comme tes deux pieds, mais en plus tu enfreints la première règle de ton père. Je vois que tu as peu de mémoire.

Je t'ai toujours accompagné, Samui Ketsuen, depuis notre départ de Kirigakure no sato! Et tu ne tiens dans tes mains. Maintenant range-moi gamin, je ne serai d'aucune utilité pour l'heure."


Je dû prendre à ce moment, un petit trente secondes de réflection. Je tentai de rationaliser le tout, puis je me rappelai avoir entendu cette voix lors de ma prise en chasse par l'un des furyous au village. Je regardai l'arme d'un air ahurit, ne sachant trop quoi dire ou répondre. Mon inaction me valu cependant une injure de la part de celle-ci, je semblais déjà user de sa patience.


"Diantre! Vas-tu finir par bouger? Oui, tu as bien entendu! Maintenant exécution pauvre imbécile"



Je fis alors ce qu'il était convenu de faire et je rangeai l'arme dans mon dos en posant un regard vers le paternel qui dormait toujours. Heureusement, nous ne l'avions pas réveillé, c'était déjà ça de bon.

J'allai un peu plus loin, près du deuxième tronc d'arbre en laissant donc mon ami ailé seul dans le sien. Aussitôt arrivé au pied du feuillu, je restai silencieux, ne sachant tout simplement pas quoi dire ou répliquer à l'épée. Cette situation était stressante et embarrassante. Qu'étais-je sensé dire à un objet? Je savais que les lames légendaires de Kiri étaient spéciales, mais à ce point? Jamais je ne l'aurais imaginé.


"J'imagine qu'à part ce qui s'était passé au village plus tôt dans la soirée, tu n'avais jamais entendu une arme te répondre alors je vais faire ça court.

L'on me nomme Akuma Kudaku. Je suis le démon de la lame brisé de Kirigakure no sato. Mes origines sont lointaine, étant la quatrième des lames légendaire à avoir vu le jour.

Bien que je n'ai eu d'autre choix que de te choisir toi comme détenteur, je sens en ta petite personne mortelle un potentiel que j'attendais depuis longtemps. Écoute ce que je te dis, ne jure que par moi, rend moi la gloire qui me revient et je te donnerai une gloire équivalente en retour.

Tu es désormais un épéiste du village caché de la brume...ou ce qu'il en reste. Il te faudra devenir puissant, car lorsque les gens commenceront à le savoir...les problèmes te courront après gamin. Maintenant prend moi, pointe moi vers l'avant."


Sans trop savoir pourquoi, je décidai tout simplement de suivre les indications de la lame intelligente sans trop poser de questions à voix haute, car dans le fil de mes pensées une multitude se bousculaient sans cesse. Je pris donc le pommeau d'une main et je portai la lame vers l'avant tout en y posant ma seconde main. L'arme était très lourde, j'avais peine à la soulever et ce, malgré mes entraînements rigoureux. Je me dis qu'en vieillissant, lorsque j'atteindrai la fin de l'adolescence, probablement que ce poids ne signifieraient plus rien pour moi vu le futur développement de ma musculature, mais aussi par la force de l'entraînement.

Aussitôt placé en position défensive, je suivis les instructions supplémentaires de Akuma Kudaku qui me demanda de concentrer mon chakra dans la paume de mes mains. Je pu alors sentir que mon énergie, passant d'abord par mes bras, se transmettait ainsi dans le pommeau de l'épée qui, elle, transmettait le tout dans sa lame. C'est alors que j'entendis le son de l'acier qui travaillait, semblable à celui que l'on entendait sur les grands paquebot transporteur lorsqu'ils prenaient la mer. Je pu sentir un mouvement se faire à travers le tranchant de l'épée qui, étrangement, commençait à se fissurée d'elle même au point tel qu'elle se fragmenta. L'épée était alors brisée, ses morceaux se séparant tranquillement les uns des autres.

Mon oeil s'ouvrit grandement, tout comme ma bouche. Je venais de casser une arme légendaire en y envoyant mon chakra! Qu'avais-je fais?!? Je regardai partout autour de moi, comme pour m'assurer qu'il n'y avait aucun témoin de ma bêtise aussi légendaire que l'était l'épée. Je poussai un juron tout en essayant de ramasser les fragments qui flottaient là où la lame était avant qu'elle ne se sépare.

...les fragments...flottaient?

C'est à ce moment que l'épée se mit à d'abord à ricaner, puis à s'esclaffer suite à ma réaction. Je ne comprenais plus rien...j'étais secoué. J'arrêtai alors d'essayer de reconstituer les fragments et je tentai de reprendre mes esprits. Kudaku pris la parole de suite.


"Hahaha! J'adore comment vous, pauvres humains, réagissez lorsque mes capacités vous sont dévoilés, mais toi...toi!!! Ce sera difficile de faire mieux...ou pire...pour tes successeurs.

Arrête de t'inquiéter pauvre fou, ne comprends-tu pas maintenant pourquoi l'on m'appel le démon brisé de la brume?

Pour l'instant, puisque nous ne nous connaissons pas suffisamment et parce que ton chakra est encore trop faible, tu ne pourra que fragmenter une partie de ma lame, mais crois moi...lorsque tu sera plus apte à maîtriser complètement ma force, tes ennemis auront du fil à retorde avec nous."


Mon regard, toujours fixé sur les fragments en suspens du côté tranchant de la lame, trahissait ma surprise. J'étais ébahi de voir un tel spectacle et lorsque mon imagination se mit en route, j'évaluai les nombreuses possibilités qu'offrait une telle capacité. Tromper et surprendre l'ennemi était probablement le mot d'ordre de cette lame surprenante.

Je tentai alors d'arrêter le flux de mon chakra pour voir si, finalement, la lame se reformerait s'elle même ou si les morceaux allaient simplement tomber au sol. La première option fut celle qui s'appliqua.



"Alors, plus nous apprenons l'un de l'autre et plus je te transfère de mon chakra...plus je pourrai contrôler non seulement la surface à fragmentée, mais aussi les fragments eux-même. J'ai hate de voir le résultat d'années d'expériences!"


"Tu serais surpris gamin. Alors mieux vaut commencer tout de suite. Recommence!"



C'est donc ainsi que je fis la connaissance de ce qui allait non seulement être mon arme de prédilection, mais aussi un partenaire inséparable. Je pris rapidement conscience que dorénavant, je n'étais plus "seul", mais que nous formions bien un réel tandem. Je pratiquai ainsi pour les heures à suivre, inconscient que Père, d'un oeil discret, m'observait avec fierté. Je devenais un homme, je devenais un shinobi...je devenais un Sabreur de Kiri et bien que demain n'était pas encore le jour où mon nom serait associé au grands combattant du clan Samui, c'était un pas de plus que je venais d'accomplir dans cette direction.




Dernière édition par Samui Ketsuen le Lun 23 Mai 2016 - 17:28, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Chroniques de Samui Ketsuen Chroniques de Samui Ketsuen EmptyMar 29 Mar 2016 - 18:01

Souvenir du lac gelé


Premier Hiver en Yuki No Kuni
En l'an 11 de cette ère


Le vent hurlait dans les cadres encore mal isolés de notre maison inachevée. Cela ne faisait que quelques mois que nous étions parvenus à rejoindre le village près du Conseil Samui, que nous étions déjà pris avec un pépin qui ralentissait notre adaptation au changement, mais aussi le confort dans notre établissement à cette nouvelle vie. L'hivers frappait à grands froids alors que nous n'avions que peu de ressources sous la main pour nous en protéger. Trop orgueilleux et fier pour appeler à l'aide de nos récents concitoyens, père tentait tant bien que mal de terminer le reste des constructions nécessaire afin de nous protéger de ces vents glaciaux alors que de mon côté, il me fallait recueillir le bois afin que nous puissions au moins chauffer notre toit, mais aussi avoir du matériel pour continuer les travaux.

Il m'arrivait aussi, de temps à autre, de prendre un peu de mon temps afin de me mettre à la trappe de petits gibiers, car nombreux étaient ces petits animaux, tels perdrix et lièvres, qui constituaient la plupart de nos repas de fin de soirée. Vous dire que nous vivions que de très peu et que les temps étaient difficiles ne serait pas un mensonge, mais vous dire que nous étions malheureux en serait un.

Rares étaient les matins où nous nous réveillions par les simples lueurs du soleil qui entraient par nos fenêtre fraîchement terminées (mais mal isolés je tiens toujours à le préciser), apportant un véritable rayon de joie dans nos coeurs. Et rares étaient les journées où nous trouvions le temps de réellement nous plaindre de notre condition, car le travail ne pouvait attendre. Les jours passaient rapidement et quelque part, en nous, nous sentions que nous étions au bon endroit. Vous savez, lorsque vous décidez d'aller vivre parmi les membres d'un clan dont vous faites partis depuis la naissance , et ce malgré que vous en furent séparé depuis trop d'années, il y a ce sentiment d'appartenance propre à la situation que vous surprend et s'installe petit à petit dans votre coeur. Bien que je ne le démontrai pas, je me sentais bien, accueillis par des gens dont j'avais l'impression de connaître depuis toujours ou plutôt, comme si j'avais dû les connaitre depuis toujours.

Et la neige, n'était-elle pas merveilleuse? Était-ce de par mon sang, de par mon simple nom ou puisse t'il avoir été de mon apparence et mon caractère que l'on disait si proche des glaces de Yuki no Kuni que je me sentis dans mon éléments, moi qui pourtant fut contraint de réprimer ma nature et les pouvoirs dont j'étais héréditaire comme n'importe quel des membres de mon clan, notre capacité naturelle à be faire qu'un avec le hyôton? J'étais attiré par cette blancheur comme si l'on m'en avait privé pour une vie durant. Mais voilà que maintenant j'étais au pays de la neige renouant avec des racines encore plus lointaines que celle que j'avais à Kiri.

C'est donc par l'une de ces rares journées au temps libre que mon père m'amena avec lui sur le lac gelé. Il avait dans ses mains, deux paires de chaussures dotées de lames et me tendit l'une de celles-ci. L'expression confuse de mon visage lui valu certainement un petit rire moqueur alors qu'il me pointais la surface lisse et presque miroitante de la glace. Je regardai alors la poudreuse qui y dansait au rythme des vents, glissant comme si son mouvement était éternel et je fus agréablement emporté dans un élan de fantaisie comme il ne m'arrivait jamais.

J'enfilai donc les patins et je tentai ma chance. D'abord craintif, le courage me manqua un instant au moment précis où je me décidai de me lancer. Je fus bloqué, mentalement, par la peur de l'inconnu alors que père, lui, s'élançait déjà sur la glace, d'un pied qui sembla d'abord maladroit, mais qui reprit rapidement de l'aise et de l'assurance. C'est d'ailleurs en le regardant à cet instant qu'un rire nerveux me pris, alors que tranquillement, je tentai de rationaliser le tout.

Que pouvait-il m'arriver après tout? Tomber? Comment pouvait-on avoir peur de tomber finalement? En y repensant, c'était absurde d'avoir peur de quelque chose d'aussi futile et comme le hasard faisait bien les choses, je vis le paternel tombé vers l'arrière, directement sur les fesses, sans cesser de glisser. Mon rire nerveux se changea et je m'esclaffai sincèrement. Ce fut d'ailleurs à mon tour de tomber, aussitôt le pied mis sur le lac gelé puis à son tour de rire. Je me souvins finalement que, même dans un monde de conflit et de guerre, un rire et une joie était possible et qu'avant d'être des Shinobis...nous étions pères et fils.

Et comme il se le devait, le fils apprenait de son père. Nous passâmes la journée entière sur le lac, à patiner jusqu'au point où je m'y sentis à l'aise. Puis au fond de moi je me suis laissé penser:


*Ô...maman. Comme tu nous manques.*
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