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 Les Raisins secs (PV Shinichi)

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Saibogu Rantan
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Message(#) Sujet: Les Raisins secs (PV Shinichi) Les Raisins secs (PV Shinichi) EmptyJeu 6 Déc 2012 - 16:24

Rester au même endroit trop longtemps ce n'est jamais très bon. Après quelques jours de repos, et de quelques services rendus, je me dirigeais vers le village suivant. D'après un marchand, pour atteindre le prochain village, je devais passer de l'autre côté de la montagne au Nord. Il avait ajouté qu'en suivant le chemin, je ne risquais pas de me perdre. Tant mieux, je n'avais pas envie de passer mon temps à savoir où aller, bien que j'aurais pu partir avec l'un de mes aigles, mais on va dire que c'était quand même un peu risqué et pour passer inaperçu, ce n'était pas réellement la meilleure des techniques.
Quelques nuages cachaient le petit soleil matinal. De la pluie durant la journée? Possible. Du grabuge durant le trajet? Possible. Ce n'était pas quelques bandits de grands chemin qui allaient me faire peur. J'avais vu bien pire. Ouais, quand on y repense, Kenji a un pouvoir bien plus effrayant que n'importe qui sur cette planète, et son intelligence était également à craindre. C'était bien la seule personne que je pouvais craindre.

Durant mon séjour, je m'étais bricoler un bâton de marche, histoire de m'aider dans les chemins assez accidentés du Pays du Fer. En général les endroits montagneux pouvaient être de véritable calvaire pour la marche. Le chemin risquait d'être long en plus, le marchand avait estimé le prochain village à cinq heures de marche. Encapuchonné, je continuais ma route sans trop de problème. Je m'étais fait quelques provisions en cas de problème.
J'étais quand même assez déçu de mes derniers jours passés ici. Aucune information sur les personnes que je cherchais et surtout, il ne s'était absolument rien passé. Les Samouraïs géraient les problèmes extérieurs quasiment sans sourciller. Du coup les attaques de bandits se faisaient vraiment très rare dans la région. D'un côté tant mieux pour eux.

Plusieurs heures plus tard, après quelques arrêt et une pause repas, j'arrivais enfin au village suivant. Le ciel s'était couvert entre temps, et quelque chose me disait que dans pas longtemps la pluie allait également s'inviter à la petite fête. Je n'avais rien croiser durant mon chemin à part des cailloux, des cailloux, quelques plantes ici et là et... Des cailloux. Cela faisait du bien de voir quelques arbres dans le coin en redescendant de cette fichue montagne car oui, ce village se situait au pieds des montagnes environnantes. La végétations tel que je la connaissait avait donc pu prendre place. Le paysage était assez beau par rapport à ce que j'avais pu voir auparavant, malgré le ciel chargé de nuages.
Alors que j'arrivais aux portes, je pus également voir un petit ruisseau qui coulait tranquillement vers le Sud. Ce village avait l'air bien plus sympathique, et plus grand également que le précédent. Cependant la réalité à l'intérieur était tout autre. C'était un peu la pagaille un peu partout, des clochards qui dormaient ici et là, des soulards chantant avec leurs camarades et un type qui n'arrêtait de me suivre en répétant la même chose...

_ Bonjour voyageur, je vends des raisins secs, les meilleurs du pays, vous en prendrait bien un peu?
_ Non merci, aurevoir
_ Je vous assure, ils sont pas cher, vingt ryos le kilos monsieur.
_ Ca ne m'intéresse pas.

Mais le type refusait de lâcher prise. Ne voulant pas être violent, j'ai décidé de l'ignorer et de gagner le bar le plus proche, histoire de me faire un peu plaisir. Cela faisait un moment que je n'avais pas pu prendre un bon Saké, et c'était bien le moment d'en goûter d'autres variétés.
M'installant au bar, le type qui me suivait préféra rester à l'entrée. Au moins, il me fichait enfin la paix. Le barman vint quant à lui prendre ma commande.

_ Bienvenue au "Raisin Sec", que puis-je pour vous?

Je n'avais pas rêvé? Il avait dit raisin sec? J'avais pas fait attention à l'enseigne du bar. Haussant les épaules je me contentais de lui donner ma commande.

_ Vous avez quoi comme Saké ici?
_ Nous n'avons qu'une seule sorte de saké, le meilleur du pays au léger goût de raisin.

Je ne pus m'empêcher d'avoir l'air sarcastique devant le barman. Finalement, j'avais finis par capituler.

_ Envoyez moi ça, et laissez la bouteille.

Le barman partit prendre ma commande. Quand il revint, il m'apporta la bouteille me servit. Le remerciant sans le regarder, je me contentais de prendre mon verre et de prendre une première gorgée. Cependant un groupe de soulard, trois gus, vinrent me perturber dans ma petite pause Saké.

_ Heeeey ... *Hip* Mec, on paaartaaage?
_ Alleeeeeeeez faaaait pas ton *Hip* raaaadin...

A ce moment là je lançais un regard noir aux types devant moi. J'y avais mis tout mon coeur dans ce regard. Cependant ils n'avaient pas l'air de comprendre, chose qui ne tarda pas à arriver. L'un d'eux avait fermement posé sa main sur mon épaule, ce qui me fit exploser. Posant mon verre, je me tournais et envoyais mon coude dans la machoire du type qui avait osé me toucher, dans la foulée, mon pied vola à l'encontre du de l'estomac du second, enchainant sur un coup de pied retourné sur le troisième. Je revint sur le second avec un uppercut et achevais le troisième avec une volée de mon pied dans sa machoire. Le barman lui n'avait pas sourcillé.

_ C'est trop demandé d'avoir la paix bordel?

Ma capuche était redescendu derrière ma tête, découvrant cette dernière sans que je m'en rende compte, alors que je me rasseyais sur ma chaise afin d'enfin profiter mon petit verre de saké. Derrière, j'entendais encore le marchand de raisin sec réciter son même speech.

_ Bonjour Voyageur ! Des raisins secs? Les meilleurs de tout le pays!

Qui était le nouveau malheureux élu? Va savoir....
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Les Raisins secs (PV Shinichi) Les Raisins secs (PV Shinichi) EmptySam 8 Déc 2012 - 23:24

Vêtu de blanc, j'use du henge, arborant les traits d'un homme blond d'une trentaine d'années tout au plus, et avance. Je n'ai qu'une chose à dire :  Que la chasse commence.
J'ai laissé Mikkai, ma salamandre, s'occuper de mon disciple. Ensemble, ils vont discuter, s'entraîner voire même s'affronter. Je ne m'en fais donc pas pour le polymorphe. Selon toute logique, tout devrait bien se passer. Dans quelques heures je pourrai revenir voir si Masashi a réussi à convaincre le chef des salamandres et donc à devenir un maître amphibien. En attendant, je sillonne les terres et me dirige vers un endroit connu de tous, où les informations coulent à flots. Un endroit où tout les petits malfrats et autres bandits de grand chemin se rencontrent : Je veux bien entendu parler du bar. J'ai ouïe dire qu'il y en avait un pas trop loin d'ici. Je compte donc m'y rendre et voir si le gérant ne sait pas quelque chose à propos de certains nukenins que je recherche. Quelques heures de marche plus tard, me voilà devant un imposant établissement. À une vingtaine de mètres de l'entrée, je m'arrête et fixe la bâtisse. Cela correspond parfaitement à l'idée que je me fais d'un bar, je dois donc bien être arrivé. Avant d'entrer un homme m'intercepte, sûrement un marchand. Comme tout bon commerçant qui se respecte, il essaie de me vendre sa camelote et me propose des raisins secs. Ce sont d'après ses dires « Les meilleurs du monde ». À titre personnel, je n'en crois pas un mot. N'étant ni intéressé par la boisson ni par les victuailles, je l'ignore et passe mon chemin.

Pénétrant dans le bar, je vois quelques blaireaux essuyant le sol – comprendre par là qu'ils sont à terre et ne semblent pas être en bonne forme. Je ne peux m'empêcher de sourciller en voyant ça. Il a dû s'en passer des choses ici. M'enfin. Cela ne me regarde en rien. Je suppose qu'il y a eu une vieille bataille entre petit bandits, rien de bien important en somme. Avançant vers le comptoir, je m'accoude à ce dernier sans prêter attention aux alentours puis chuchote deux ou trois mots au barman. Dans la foulée, je lui donne le signalement de quatre nukenins que je recherche. Parmi eux figurent Azuko – qui s'est évadée de la geôle de Kiri et qui croyez-moi, va y retourner sous peu –, Hakushi Mihawk – qui aurait déserté Kumo et que je veux voir en tant qu'ami et en tant que traqueur – Samui Kaoru – qui a déserté Kiri – et enfin Teichiro, ancien chef d'une organisation dont on n'entend plus parler depuis quelques temps. L'homme réfléchit quelques instants puis secoue machinalement la tête. Il accompagne ce signe de quelques paroles.

    « Je n'ai vu personne correspondant à votre signalement, désolé. Mais dites moi mon bon monsieur, vous prendrez bien un verre, n'est-ce pas  ? »


Euh … Oui. Peut-être. Enfin … Non ! Attends là ! D'une, je ne bois pas. De deux, il est hors de question que je paie, ne serait-ce qu'un centime, pour une boisson. Il n'y a pas écrit pigeon sur mon front. Déçu par la réponse de mon interlocuteur, je m'apprête à partir quand bizarrement, je suis interpellé par le visage de l'homme à ma gauche. Pendant un instant, j'ai cru rêver mais finalement, non. Il s'agit bien de Masao Nikkou : Le troisième Hokage. Je ne sais pas ce qu'il fiche ici, loin de sa patrie, mais sa présence fortuite pique ma curiosité. Étant sous Henge, il ne m'a peut-être pas reconnu. Prenant place à ses côtés, je consens à consommer. Cela me fait mal au cœur mais je vais raquer... Comme un vulgaire pigeon.

    « Je vais prendre du lait... »


Le barman me regarde bizarrement, l'air de dire : « Sérieux ? » mais je ne réagis pas. Pour sa gouverne, oui, je suis très sérieux. Le lait, c'est plein de calcium, de vitamines et ça a le mérite de ne pas coûter la peau des fesses si vous voyez ce que je veux dire. Effaré par cette demande pour le moins original, le gérant du bar part dans la réserve voir s'il lui reste une bouteille et nous laisse tranquille en salle. Nikkou est à mes côtés et sirote son sake. Je profite donc de l'absence du barman pour engager une conversation.

    « Je ne savais pas que tu buvais ce genre de breuvage, Nikkou. Cela fait longtemps. Que fais-tu loin du village de la feuille ? »


Je ne sais pas s'il m'a reconnu, c'est probable. Après tout le henge, ce n'est pas « la » technique permettant de passer inaperçue. En tout cas, pour une raison que j'ignore, toute la crème du monde shinobi s'est réunie à Tetsu no Kuni c'est … Flippant.
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Saibogu Rantan
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Message(#) Sujet: Re: Les Raisins secs (PV Shinichi) Les Raisins secs (PV Shinichi) EmptyMer 12 Déc 2012 - 10:35

J'avais enfin la paix. Les trois soulards à côté de moi étaient partis pour faire un très long périple au pays des rêves pour se retrouver avec plus qu'une simple gueule de bois mais ce n'était absolument pas mon problème. Je pouvais enfin goûter mon saké au raisin. Après avoir pris une petite gorgée, je grimaçais. Un truc dans son saké n'était pas terrible mais bon de toute manière, il n'y avait apparemment que ça à boire par ici et en plus au bout d'un moment je sentirai certainement plus ce gout bizarre que j'avais en bouche. Avec un peu de chance du moins.
C'est alors qu'un type arriva à l'intérieur du bar, probablement celui qui se faisait harceler par le marchand légèrement collant à l'extérieur. Ce type vint prendre place à côté de moi. Je sentis alors mon espace vital légèrement atteint surtout que je ne connaissais pas ce type. Cependant je ne pus réprimer un sourire pour cacher le rire intérieur quand j'ai entendu sa commande. Ce n'était pas de la moquerie mais c'était tellement inattendu... Ce type devait être quelqu'un pour les personnes qui le connaissaient. Cependant mon sourire ne tarda pas à disparaître lorsque ce parfait inconnu m'appela par mon prénom. Posant mon verre je continuais d'en regarder l'intérieur mine de rien. Si ce type était un chasseur de Nukenin autant être prêt. Cependant une chose me dérangeais... Le "ça faisait longtemps..." Une vieille connaissance? Je ne le reconnaissais pas. Il n'avait pas l'air d'être hostile, je décidais donc de lui répondre en enfilant ce qu'il restait dans mon verre avant de me resservir.

_ On se connait? En général j'oublie rarement un visage mais le tiens m'est inconnu.

Un shinobi? Je me concentrais alors pour essayer de sentir pour voir la grandeur de son chakra. Cachant ma surprise, le chakra que ce type dégageait était tout juste monstrueux. Une quantité de chakra que j'avais pu constater que chez très peu de personne. Teichirô mais ce n'était pas lui, sinon il l'aurait fait savoir. Qui est ce que je connaissais également à part mon bon vieux maitre pour avoir autant de chakra? Quels Kage? C'est alors que ça me revint. Oui, j'avais rencontré un Kage au chakra similaire... Kitase Shinichi, le Nidaime Mizukage. Mais rien n'était sûr... Il fallait que je puisse le vérifier. Mais comment? Il fallait que je pose une question... La bonne question.

_ A l'époque de Hayashi Miyu... Est ce vous qui avait rapporté le corps de mon camarade Inuzuka Ryoken, après la bataille de Haï no Kuni?

J'allais tout de suite être fixé. Il était venu en personne rendre le corps de mon ancien frère d'arme. Pas grand monde était au courant d'ailleurs. Cependant, si c'était bien lui, cela devait être du pur hasard. Il semblait pas au courant des événements qui ont suivi entre Konoha et Suna et surtout le changement de Kage ainsi que ma "supposé trahison". De toute façon je pense que ce n'était pas réellement ses oignons, et il devait avoir d'autres chats à fouetter. Du moins je l'espérais. Je n'aimerais pas me battre contre un type comme lui, même s'il buvait du lait. Je ne savais pas de quoi il était capable mais sa réserve de chakra et son statut parlait pour lui. Cependant je me demandais ce qu'il vaudrait contre ce bon vieux Kenji. Secouant la tête, je ne souhaitais pas savoir, la situation était déjà bien assez dingue comme ça.

_ Et pour répondre à ta question car je suis sûr que tu es celui que je pense, disons que j'ai atterri ici après avoir oeuvré pour le bien de mon village et la paix sans que les gens le sachent vraiment, j'ai dû me peindre une cible au milieu du front pour que ce que j'ai accompli reste et surtout pour mon village. Et tu sais c'est quoi le plus drôle?

Avalant en un coup mon verre je le reposait avec fermeté.

_ C'est que personne ne le saura jamais. J'espère que ce genre de chose ne t'arrivera pas, ce genre de choix est toujours dur à prendre... Enfin... Et toi que fais tu si loin de tes îles? Mission?

Je me resservais un autre verre. Rien que de repenser à tout ce qui s'était passé, tout cela s'était transformé en nausé que j'avais vite fait envie d'oublier. Quelque part cette situation me faisait souffrir. J'avais aidé les gens et en retour je n'ai que de la haine et du mépris. Mais je le savais et désormais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi. J'étais condamné à fuir et ironiquement j'avais gagné ma liberté d'une certaine manière. Oublier ce qu'il s'était passé en traquant les méchants et dans le saké était pour le moment la seule chose que j'avais. Mais si j'étais encore vivant c'est que je devais certainement faire quelque chose encore. Mais quoi? Le temps me le dira certainement ou pas... Nous verrons bien.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Les Raisins secs (PV Shinichi) Les Raisins secs (PV Shinichi) EmptyVen 14 Déc 2012 - 22:14

Il ne m’a pas reconnu. Dommage. Cela-dit, je pense qu’il doit avoir, à peu de choses près, une idée de qui je suis. Si ce n’est pas le cas alors je lui dévoilerais sûrement de la manière la plus explicite qui soit mon identité. Pour l’heure, je regarde dans le vague. Puis, Nikkou semble retrouver la mémoire. Ainsi, il me demande si oui ou non je suis bien celui qui a ramené le corps de l’ancien chef du Genkai – une unité chargée de la protection de l’Hokage –, Inuzuka Ryoken. Sans même me laisser le temps de répondre, le ninja de la feuille enchaîne. D’après ses dires, il a dû « se peindre une cible sur le front » … Euh. Soit. Je ne comprends pas réellement la portée de ses mots et j’aurais bien besoin d’une petite explication mais laissons couler pour le moment. Politesse oblige, je dois une réponse à mon interlocuteur, ou plutôt deux. En effet, à titre personnel, je sais à qui je m’adresse mais ce n’est pas le cas pour lui. Rectifions donc le tire. En outre, il désire savoir ce que je fais ici. Sachant qu’il m’a répondu, je me dois de faire de même. Les yeux fixés sur la réserve, je m’assure que le barman soit loin et donc n’entende rien. Ceci-fait, j’hoche la tête et acquiesce tout en susurrant :

    « Tu as deviné, c’est bien moi. Evitons néanmoins de nous faire remarquer. Je n’ai pas trop envie qu’on sache que je suis de passage. De fait, je te prierai de bien vouloir garder ça pour toi. Et si je suis là, c’est que j’ai à faire comme tu t’en doutes. Vois-tu, j’ai quelques têtes à faire tomber. Oui, je m’assure que tout est en ordre aux frontières de nos pays. Je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression que les ninjas déserteurs et errants pullulent ces derniers temps. Si tu veux mon avis, cela ne présage rien de bon. »

Ça, c’est clair : Ça sent mauvais. Presque aussi mauvais que mon ancien élève d’ailleurs, m’enfin. Entre Makka et ses partisans, les flopées de ninjas déserteurs qui apparaissent comme ça, en pleine guerre ou bataille et les grandes évasions, ça en fait des choses à régler. Le fait est que je suis là pour obtenir des informations et couper des têtes, après quoi j’aviserai sûrement.

    « Sinon... Qu’entends-tu par : « J’ai dû me peindre une cible sur le front » ? Qu’as-tu fait exactement ? Ne me dis pas que tu as déserté Konoha ? »
Ah ah. Et dire que cinq minutes auparavant je lui avais dit que je trouvais les sentiers bondées d’errants et de ninja déserteurs. Voilà que je viens de me rendre compte qu’il en est devenu un lui aussi. En tout cas c’est original, un Kage qui déserte, du jamais vu dans l’histoire à n’en pas douter. Je ne sais pas trop comment réagir. Dois-je rire, me moquer de lui ou bien me taire ? Dans tous les cas, je n’ai adopté aucun de ces comportements. En effet, je vais simplement poursuivre mon laïus, comme toujours.

    « Je te rassure, cela ne risque pas d’arriver me concernant. Ce que je vais te dire va te paraître un peu présomptueux car je ne sais pas à quel problème tu as dû faire face et je ne sais pas non plus de quel choix tu parles mais crois-moi, peu importe la situation dans laquelle tu es, il y a toujours une autre issue possible. M’enfin. Je suppose qu’on ne refera pas l’histoire. »
Ça aussi, c’est clair. Il a agi comme il pensait devoir le faire, c’est ainsi. Pour l’heure, je reste neutre. Cette histoire concerne Konoha et lui, je n’ai pas à m’en mêler. Qui plus est, je doute que Nikkou se transforme du jour au lendemain en « grand méchant loup » toutefois si cela venait à arriver alors je devrais me charger de lui de la même façon que je compte m’occuper des quelques nukenins qui sont actuellement sur ma black list. Voyant le gérant arriver, je baisse la tête afin de me faire discret. Le barman, tout fier d’avoir trouvé une bouteille de lait dans sa modeste réserve, me sert un verre puis reste non loin du comptoir à nous observer. Je toussote et réfléchis ; Sa présence ici me gêne, je l’avoue. C’est pourquoi il faut que je trouve un moyen de le faire partir. N’ayant rien de bien mieux à faire, je bois cul-sec mon verre de lait puis réclame une autre boisson : Du jus de pomme. De nouveau, le barman est gêné, il ne sert pas ce genre de produit d’habitude. Il retourne donc à la réserve, pour la seconde fois … Je tourne la tête en direction de mon interlocuteur, lui adresse un sourire amusé puis dis :

    « Trop facile. »
Ah que oui ; Ce fut facile de le faire partir !
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Message(#) Sujet: Re: Les Raisins secs (PV Shinichi) Les Raisins secs (PV Shinichi) EmptyJeu 20 Déc 2012 - 13:20

Dans ma vie j'avais vu pas mal de choses, mais qui aurait cru que je me serais retrouvé à boire un verre totalement par hasard dans un bar paumé du Pays du Fer avec Kitase Shinichi? Ce qui est sûr c'est que j'en aurais pas mis ma main à couper. Le buveur de lait je l'appellerai désormais. Beaucoup de gens l'appelait le lutin à juste titre, mais c'était beaucoup trop classique. J'ai vraiment su que c'était lui au moment où il me le confirma d'un hochement de tête. Il me donna également la raison de sa présence dans le coin, que beaucoup de Nukenins seraient présent dans le coin en ce moment, et qu'il était l'avant garde des frontières de Kiri en quelques sortes. Tant mieux pour lui. Le Hokage en personne pour s'occuper de types sans pitié mais peu dangereux seuls, c'était quand même un sacré honneur tout de même.
Cependant il finit par relevé ce que je lui avais dis un peu plus tôt en parlant brièvement de ma désertion. Il semblait même surpris, chose que je comprenais également, j'aurais été lui, ça aurait été pareil je pense. il y avait de très forte chance. Je le regardais en haussant les épaules avant de répondre à sa question qui n'en était pas réellement une au fond.

_ J'ai pas vraiment déserté Konoha. Mais bon je pense que tu sauras tout ça bien assez tôt. Tu es Kage. J'imagine que t'as des informateurs un peu partout.

Le buveur de lait n'en fit rien. Me connaissant de réputation, et vu qu'il n'était pas bête, il devait se douter que l'histoire était plus longue que ce que l'on pourrait croire si on s'arrêtait aux premières conclusions. On s'en rend pas vraiment compte mais à la place où nous sommes... Où j'étais, nous écrivions l'Histoire. Un premier mensonge avait été écrit à Konoha pour préserver une paix fragile. Je devais passer pour le méchant à présent pour que cette paix reste. Quelle belle connerie. De toute façon, je savais que devenir Hokage était un plan foireux.
Shinichi me lança alors que ça n'avait pas forcément d'importance pour lui, et qu'il y avait toujours une issue possible.

_ Je veux bien te croire, mais si y'en a une, elle s'est pas encore manifestée...

Le Barman revint alors avec le fameux lait. Il servi le kage incognito, et celui-ci bu le faire d'un seul trait sous le regard légèrement désespéré du barman qui avait passé du temps à chercher du lait dans la réserve. Pour continuer à parler il fallait de nouveau l'éloigné mais c'est alors que le buveur de lait envoya le barman chercher du jus de pomme... Qu'il devait avoir dans sa réserve. Il se retourna alors avec un sourire en me disant que c'était trop facile. Je me mis à rire discrètement. Un sacré bonhomme ce Mizukage. Plus drôle que son prédécesseur. Chose que je luis fis remarquer.

_ J'ai connu brièvement le Shodaime de glace. Il n'était pas du genre marrant si tu veux mon avis mais bref passons.

Je pris le temps de me resservir. Mon deuxième verre? Mon troisième? je ne savais plus exactement mais c'était quand même bien bon finalement son fameux saké. Pas le meilleur mais pas mauvais non plus. Soudain, quelque chose vint perturber ma bonne humeur. Deux types venaient d'entrer et allèrent s'installer à une table plus loin. Faisant tourner le liquide dans mon verre je regardais Shinichi discrètement. Je connaissais ces types... Des agents de l'ANBU ici incognito. Je les connaissais presque tous. J'avais fondé et recruté cette branche de forces spéciales. J'avais moi même pioché dans nos effectifs les personnes qui feraient de bons agents. Je n'étais pas doué pour les nom mais j'oubliais pas les visages. C'était sûrement des shinobis des grands clans. Les autres ne m'auraient pas réellement trahi... Du moins j'en voyais pas l'intérêt.

_ J'ai une blague. C'est deux mecs qui entrent dans un bar, particulièrement de mauvais poil et y'a deux types déjà là. Un buveur de lait et un alcoolique. Que se passe t-il?

J'espérais qu'il avait compris. Au moment où ce serait bon, nous passerions à l'action. Les deux types ne m'avaient pas forcément reconnu, mais il suffisait que je fasse un mouvement trop reconnaissable pour qu'ils découvrent qui j'étais. A la limite si le buveur de lait voulait pas m'aider, je me débrouillerais, mais dans le cas contraire, au moins je sais que je ne me suis pas fait un ennemi en buvant un verre avec lui, ce qui serait plutôt sympathique car des amis par les temps qui couraient, je n'en avais pas beaucoup.
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Message(#) Sujet: Re: Les Raisins secs (PV Shinichi) Les Raisins secs (PV Shinichi) EmptyMer 3 Avr 2013 - 13:56

Le Masao pour une obscure raison se met à parler par énigmes. Selon lui, il n’a pas véritablement déserté le village de la feuille. Je ne comprends pas tout à fait ce qu’il veut dire par là. Les choses sont simples. Dans mon esprit étroit je vois les choses très simplement : ou bien tu t’es cassé, dans ce cas-là tu es déserteur, ou bien tu restes et à ce moment-là, tu ne l’es pas. Voyez-vous, à mon sens il n’y a pas trente-six solutions. Néanmoins ne voulant pas me montrer trop insistant je ne dis rien à ce sujet. Il y a des choses qui m’échappent encore, c’est une évidence. Tenter de les comprendre ou même de les juger est donc une vaine entreprise. Pour vous donner une image, ce serait comme si un enfant essayait de terminer un puzzle malgré le fait qu’il lui manque une dizaine de pièces. Je me tais donc et écoute les dires de mon interlocuteur.

Puis, habilement, l’ancien Kage vrille sur un tout autre sujet : Mahan. Dans ses souvenirs, ce dernier n’était pas très, je cite, « marrant ». Pour l’avoir connu un temps, je peux confirmer qu’il ne l’était aucunement. En effet, les quelques fois où j’ai essayé de rire avec lui ce sont assez mal terminés ! Souvent il me jetait un regard noir ou bien, à de plus rares occasions, le Shodaime m’ignorait. Dans tous les cas, ses réactions montraient qu’il n’était pas amateur de boutades et vannes en tout genre, ce qui est loin d’être mon cas comme vous avez pu le constater à de maintes reprises. En ce qui me concerne ; je suis un grand enfant et je l’assume totalement. Je peux rire de tout à n’importe quel moment et qu’importe la situation. Que ce soit, en guerre, en conquête, en mission de haut rang, je trouve toujours le moyen de caser une blague – le plus souvent celle-ci ne fait rire que moi.

Quoiqu’il en soit, je ne vais pas répondre à la remarque de Nikkou. Pour cause, celui-ci souhaite que nous évitions de parler de ça. Peut-être a-t-il de mauvais souvenir du premier Mizukage. C’est fort probable. Après tout, il fut un temps où Kiri et Konoha n’étaient pas en très bons termes et cela a pu laisser quelques traces indélébiles. C’est en songeant à cela que j’entends le bruit de la porte grincer, des gens entrent. Ces gars-là sont probablement des clients de fait, je ne me soucie guère d’eux. Ce n’est en revanche pas le cas de la Flèche de Konoha qui de nouveau parle via énigme, ou plutôt par blague semble-t-il. A titre personnel, je ne vois pas ce qu’il y a de drôle là-dedans. J’ai même du mal à comprendre où il veut en venir.
    « Ils leur paient un verre ? »

BIP. Mauvaise réponse. Je vois à la gueule que tire le brun que ce n’était pas ce qu’il fallait dire. Du coup, en quelques nanosecondes, je comprends là où il veut en venir. Du moins je crois comprendre … Je chuchote alors ceci au Masao :
    « Oh… Tu veux dire que ces deux-là sont des hum hum et qu’ils te hum hum pour te hum hum au pays ? »

Remplacer le premier « hum hum » par « traqueurs », le second par « cherchent » et le dernier par « ramener » pour obtenir la phrase complète. Oui moi aussi je sais exprimer des choses de la manière la plus implicite qui soit. Certes ce n’est pas ma spécialité et je préfère de loin être direct – quitte à brusquer parfois – néanmoins je me débrouille pas trop mal. De nouveau je tourne la tête dans le but d’observer ces deux gars. Ils ne me disent rien du tout. De fait, ils doivent être de Konoha. En tout cas, une chose est sûre, ils ne sont pas venus pour moi puisque je n’ai pas déserté, ah ah. Bon trêve de plaisanteries, je n’aime pas qu’on m’épie de la sorte, je vais donc leur apprendre la politesse. De toute façon, je ne risque pas de créer d’incident diplomatique avec le village d’origine de Nikkou vu que sous ce faciès, peu de gens peuvent me reconnaître. L’ancien Hokage lui-même a eu du mal alors bon…

Je me lève délicatement de mon siège, fait mine de m’étirer et tends ma main droite vers eux. Puis dans la seconde qui suit, cinq requins d’eau sortent de chacune de mes phalanges : Surprise !
Pas sûr que cela suffise à mettre KO les deux traqueurs mais dans le pire des cas, Nikkou s’occupera de terminer le travail.
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