N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Et le feu disparu. [PV: Shinichi]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Ryūko
Ryūko
Informations
Grade : Nukenin de Rang B
Messages : 144
Rang : B+

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] EmptyVen 7 Déc 2012 - 22:25


Le feu avait entamé les portes de Kiri en quelques moments. C’était la panique totale, il fallait protéger le village. Le feu. Cet élément naturel qui décida de s’en prendre à son ennemi, l’eau. Le village de la brume n’avait pas été meurtri par les flammes, mais certains d’entre nous, shinobis, avaient étés brulés, choqués et tués par ces flammes dévastatrices. On pouvait compter le succès des autres shinobis qui avaient sauvé le village évidemment mais il y avait aussi des pertes à compter, des pertes qui avaient étés lourdes pour quelqu’un des citoyens de la brume. Dont moi. J’avais perdu ce qui m’était le plus cher, et je ne parle là pas de choses matérielles qu’on peut acheter avec de l’argent ou que l’on peut échanger contre d’autres objets. Non, je parle là bien de personnes qui n’ont pas survécu à l’incendie aux portes de Kiri, ou plutôt qui n’ont pas survécu aux gens mal intentionnés qui ont utilisé cet incendie. Le feu était déjà éteint et n’avait plus rien à faire à Kiri, la première nuit après la victoire contre les flammes venait de commencer. Personnellement je n’avais pas pris parti dans la lutte contre l’incendie dont on devait protéger le village, mes parents m’avaient priés de rester à la maison pour protéger notre clan et son futur. J’étais donc restée dans le petit quartier du clan qui se trouvait un peu plus loin que les autres quartiers résidentiels, non pas parce que les Kaguyas l’avaient bâti ainsi mais plutôt car les autres citoyens voulaient rester loin de nous, des sauvages. Par grande chance notre village avait été épargné des flammes car avant que celles-ci atteignirent l’autre coté des portes du village les flammes avaient déjà fortement diminué en taille et nombre. Ce n’est seulement que après avoir été la témoin et la cause d’un malheureux accident ainsi que après avoir su que mes parents étaient décédés que je me décida à sortir. Avant de tourner la poignée de la porte je mit un drap blanc au dessus d’un des deux corps qui se trouvaient dans ma maison. Il fallait que je sorte à présent de cette maison, un endroit qui avait été pleins d’émotions positives mais aussi négatives et puis un devoir dehors m’attendait. Les corps de mes parents étaient encore là dans la nuit, quelque part sur un sentier sûrement où peut-être volés par des malfrats pour faire des expériences dessus. Le village était partiellement éclairé par des lampadaires et les fenêtres des maisons qui n’avaient pas à souffrir des flammes ainsi que par la lumière de la lune qui me donnèrent la chance de voir au moins quelque chose dans le noir. Quelques shinobis de Kiri étaient en train de patrouiller dans les rues et aux alentour des portes du village, chose que moi aussi je devrais faire dans quelques heures dans mon propre quartier. J’essaya de me cacher dans les ombres des murs pour avancer sans que l’on me voie, je n’avait pas envie d’être dérangée ni de partager ma douleur avec quelqu’un d’autre qui sûrement ne comprendrait jamais. D’ailleurs qui voudrait comprendre la douleur d’une shinobi d’un clan de sauvages?

« Où êtes vous mère et père? »

Je me posais cette question à moi-même pendant que je cherchais les corps sans vies. Leur cause de mort ainsi que dans quels conditions étaient inconnues pour moi, et je voulais savoir ce qu’il s’était passé. Une heure entière passait dans le noir sans jamais voir quoi que ce soit, cette heure fût suivie d’une demie heure ou je errais dans les rues tel un esprit qui n’a pas encore franchi l’au-delà. Il n’y avait rien, même pas des objets à eux, tout simplement rien. Leur corps et âmes avaient étés brulés ensemble avec les arbres près des portes du village, ils étaient morts pour et à cause du village. Bonne ou mauvaise chose, je n’étais pas encore en état de juger.

Quelques jours plus tard un monument avait déjà été érigé et le corps qui se trouvait dans ma maison avait déjà été enterré. Toutes les traces de cet incendie étaient à présent en dessous de nos pieds. Bien sûr j’avais été à la cérémonie qui honorait tous les Kirijins morts mais je m’étais mise en retrait, de toute façon si je me serais rapprochés on m’aurait lancé des regards furieux et peut-être même craché dessus. J’étais donc plus loin du grand groupe de citoyens, mon coeur aussi était loin.

Le lendemain j’étais revenue pendant la tombée de la nuit quand il n’y avait personne dans les alentours. La tristesse m’empara encore même si du temps s’était déjà écoulé. Cette tristesse était trop forte pour un coeur, seul. Mon corps s’affaissa dans la terre qui m’entourait et donc les grains venaient se cacher dans les plis de mon kimono. Je n’avais plus la force de continuer à lutter et à me garder forte car au fond de moi-même je savais que ce serait des efforts inutiles. Des spasmes commencèrent à s’emparer de mon corps et mes doigts se crispèrent autour de la terre qui à chaque fois arrivait à s’échapper de mes paumes blanchâtres. Je restais là un bout de temps, sur mes genoux à réfléchir mais je ne pleurais pas. Toutes mes larmes s’étaient déjà échappées de mon corps et j’avais l’impression de ne plus avoir une seule goutte d’eau dans ma chaire. Une brancha craqua non loin de moi, quelqu’un d’autre était là. Mes mains prirent un Kunai pour me protéger et je me leva d’un bond. Qui était là?
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Kurasaki Shinichi
Kurasaki Shinichi
Informations
Grade : Genin
Messages : 2738
Rang : S

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Re: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] EmptyMer 19 Déc 2012 - 17:08

Mes paupières sont lourdes néanmoins je trouve la force d'ouvrir les yeux. Tournant machinalement la tête, je me rends compte d'un fait important : Je suis à l'hosto. Pour cause, j'ai lutté une journée entière contre ce feu, me suis vidé de mon chakra pour finalement m'évanouir une fois l'incendie maîtrisé. Malgré la douleur et mes nombreuses brûlures au corps, je trouve la force de me lever et de sortir de cet endroit que je ne porte pas spécialement dans mon cœur. Une fois rentré chez moi, on m'apprend que j'ai été promu pour mes actes. Ainsi, je suis désormais Kitase Shinichi, jônin du village de Kiri. Par la même occasion, les instances du village ont jugés bon de promouvoir Kiru et d'autres shinobis de la brume. Tout cela est glorifiant toutefois j'ai quelques difficultés à me réjouir de ma promotion. Certes nous avons contenu le brasier et éviter la catastrophe – c'est-à-dire que le village soit touché de plein fouet – toutefois l’origine du désastre nous est toujours inconnue. L’équipe dirigée par Jisetsu Sei a bien obtenu quelques informations utiles, dont un sceau unique en son genre mais cela ne permet en rien d’identifier le criminel. De plus, certains errants mal intentionnés ont profités de l’incendie. Ceci étant, des villageois ci et là sont morts. On raconte qu’une cérémonie a eu lieu en leur honneur ainsi qu’à ceux de mes frères d’armes morts à la lutte. Ayant été à l’hôpital et plongé dans un coma bénin, je n’ai bien entendu pas pu y assister.

D’après mes sources, les hautes instances du village ont récemment envoyés des troupes à la recherche du ou des fautifs. Soyons donc optimiste, ce n’est qu’une question de temps avant que les coupables soient punis. Pour l’heure, l’important est de reconstruire ce qui a été détruit, de redonner aux alentours du village la splendeur qu’ils avaient il y avait de cela quelques jours seulement. Pour ce faire, on m’a assigné à une mission, mission que j’accomplirai dans deux ou trois jours en compagnie de Nai, un sabreur. Ensemble, nous allons devoir faire des barrages, créer des fosses et des canaux afin que les marais asséchés revivent. Bref, en attendant, je dois panser mes blessures et me rendre au mémorial. Si la première des choses que j’ai à faire semble logique – oui, faire une mission blessé, ce n’est pas malin du tout – la seconde en revanche l’est moins. Quiconque me connaît un peu sait que je n’aime pas les enterrements, les cérémonies barbantes, les recueillements et toutes ces absurdités. Néanmoins, là, je vais faire une exception ; Ces gens sont morts avec moi, j’aurais pu être à leur place et parmi eux, il y en a forcément qui sont passés de l’autre côté de la barrière plus ou moins par ma faute, du fait de mon incompétence. Question de principe donc, j’irai leur rendre hommage dans la soirée et ce, bien que je ne sois ni en deuil ni croyant.

Alors que le soleil a rendu les armes et laissé place à l’obscurité, je sors de chez moi. Comme d’habitude mon sabre m’accompagne. Ce dernier est bien attaché à mon dos. Je ne sais pas vraiment pourquoi je l’emmène partout avec moi mais bon …Il ne faut pas chercher la logique. Effectivement, aux toilettes, au cimetière et même dans les lieux publiques, mon katana ne me quitte pas ! Cette parenthèse fermée, concentrons-nous sur les faits et uniquement ces derniers. En m’approchant du monument destiné aux morts, j’entends des bruits. Je ne suis pas seul… C’est étrange. A cette heure-ci il y a encore des riverains debout ? D’un pas lent mais assuré, je continue ma progression. L’inconnue se retourne, armée d’un kunai. Bon, déjà, c’est sûr, cette femme n’est pas une civile. Le commun des mortels ne possède pas d’armes de ce genre. Afin de prouver ma bonne foi, je mets mes deux bras parallèles au sol et montre que le contenu de mes mains est vide.

    « Pas de panique, je suis du village, je ne te veux pas de mal. »


Bon, au moins là je suis sûr qu’elle ne me foncera pas dessus et ne tentera pas de me tuer. Je suis aussi plus ou moins sûr d’éviter l’affrontement. Celui-ci, en supposant qu’il ait lieux, aurait été problématique puisque je ne suis pas totalement rétabli. Mais ne parlons pas de malheurs voulez-vous. Je ne sais pas si ma manœuvre visant à amadouer la jeune femme a eu l’effet escompté toutefois je fais prudemment deux trois pas vers elle et le monument à la gloire des morts. Dans la foulée, je sors quelques banalités, de quoi poser les bases d’une éventuelle discussion en somme. Car oui, rester devant un mémorial seul, c’est la loose. Surtout quand on sait que je ne sais pas quoi faire devant ce genre de truc. Prier ou implorer les divinités, c’est pas pour moi, d’autant que je ne sais pas comment faire …

    « Mon nom est Shinichi, je suis jonin du village de Kiri. Tu es ?»


Vous noterez que je suis bien fier d’annoncer mon nouveau grade. Ah, je suis jonin maintenant ! Oui, vous ne rêvez pas, je suis dans la cours des grands !


Dernière édition par Kitase Shinichi le Jeu 17 Jan 2013 - 22:07, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Ryūko
Ryūko
Informations
Grade : Nukenin de Rang B
Messages : 144
Rang : B+

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Re: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] EmptyMer 16 Jan 2013 - 16:03


Dans la pénombre de la nuit une ombre s’avança des buissons qui se trouvaient à quelques mètres de mon corps, toujours prêt à attaquer. Pendant que l’ombre avança, les bras parallèles une voix s’ajouta au personnage qui devint plus visible au fur et à mesure qu’il s’éloigna des branchages pour arriver dans les rayons de la lune. Il était seul et en entendant qu’il ne me voulait pas de mal j’abaissa mon arme et la remis dans la manche de mon kimono. Le jeune homme était aussi du village, un jonin nommé Shinichi et il avait sûrement combattu les flammes de la nuit passée. Si il ne l’avait pas fait il était inutile, tout simplement. Par politesse il fallait évidemment que je lui réponde par mon nom pour me présenter, comme le veulent les règles de l’étiquette. Mes pupilles se dirigèrent donc vers lui, tout en l’observant, scrutant chaque recoin du jeune homme je me présenta.

« Kairi, enchanté. Genin de Kiri. »

Bon une genin face à un jonin ça ne le faisait pas trop, surtout à mon âge. C’était ça la dure réalité d’être née après la création des villages, on commençait tout en bas de tous les niveaux à un âge assez avancé. Par contre le Shinichi là n’avait pas l’air très en forme niveau physique et j’en déduis donc qu’il avait des séquelles de la nuit des flammes. Tout comme moi, sauf que les miennes étaient psychologiques et non physiques. On était là, tous les deux en face de ce monument pour les morts. Ne sachant plus trop quoi faire, je n’allais quand-même pas parler à mes parents devant lui, je me posa sur le sol humide recouvert d’herbe verte qui venait vous chatouiller la peau. Mon kimono suivit mon mouvement et vint se poser autour de moi tel une auréole blanche autour de la tête d’un ange. A coté de moi le jonin était encore debout et je n’étais pas sûre qu’il veuille s’asseoir ni partager ce moment avec moi en face de ce monument sinistre. Le seul moyen de savoir était donc de lui poser la question.

« Tu ne veux pas t’asseoir? »

Le gars aux cheveux bleu, étrange d’ailleurs même si mes mèches l’étaient aussi n’était sûrement pas plus âgé que moi. Ses traits de visage étaient plus juvéniles mais montraient tout de même qu’il avait vécu pas mal de choses niveau combats. Pendant que je l’observais, tout en me posant la question si il fallait bien lui faire confiance, des flocons de neige vinrent tomber du ciel et se poser sur nous. C’était le début du froid qui arrivait ensemble avec le deuil que portait Kiri sur ses épaules. Pendant qu’il continuait à neiger, ce qui était tout aussi étrange que le gamin vu que nous étions encore tôt dans la saison, mon visage se durcit en regardant le mémorial. Avant de commencer une conversation bien sympathique avec mon interlocuteur il fallait tout de même y mettre certaines limites.

« Par contre, n'espère pas que je te raconte ce que je fais ici ou que je partage mes sentiments avec toi. Je ne te connais pas. »

Malgré mes paroles dures je ne lui voulait pas de mal, juste bien lui montrer que il ne devait pas trop espérer. Ces mots furent donc accompagné d’un sourire qui se voulait chaleureux en ce froid de canard.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Kurasaki Shinichi
Kurasaki Shinichi
Informations
Grade : Genin
Messages : 2738
Rang : S

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Re: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] EmptyDim 20 Jan 2013 - 22:35

Bien. La Kirijin ne montre pas de signes d’hostilités, c’est un bon début. Mieux, Kairi se présente et se dit enchantée de me rencontrer. Bon, bien sûr ce n’est qu’une politesse parmi tant d’autres mais c’est déjà ça. Autre information donnée par la jeune femme ; Son grade. Elle est vraisemblablement genin de Kiri. A en juger par son faciès et son âge – qui doit tourner autour de la vingtaine à vue de nez – je lui aurais instinctivement attribué le rang de chûnin mais soit. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine. Ici, des personnes de vingt ans peuvent être Kage – cf Samui Mahan – tandis que d’autre de trente-cinq sont genins. La kunoichi aux cheveux d’argents s’assied au pied du monument et m’invite à faire de même d’une bien étrange manière. A dire vrai, je ne sais pas s’il s’agit d’une demande, d’une question ou autre. Du coup, je réponds en usant de termes un peu générique, le tout en espérant que cela passe bien entendu.

    « Euh … Soit. »

Et sans trop chercher à comprendre le pourquoi du comment, je prends place à ses côtés tout en restant muet. Assez perplexe, je regarde à droite puis à gauche tout en me grattant le haut du crâne. Qu’est-ce que je fiche ici moi ?… Et pourquoi me regarde-t-elle avec autant d’insistance ? C’est dingue, à croire que je suis gêné par sa présence. Bref, alors que la neige commence à tomber, je vois les traits de Kairi se raffermir. Je ne sais pas pour vous mais moi, je crois que ça sent mauvais pour ma pomme. A tous les coups je vais me faire incendier par la genin de la brume. Je ne sais pas ce qu’elle va me reprocher ou dire mais une chose est sûre, cela ne présage rien de bon me concernant. Anxieux, je prête une attention toute particulière à son propos pour finalement conclure maladroitement par un :

    « Euh … Soit. »

Oui, pour être tout à fait franc, je ne sais pas trop quoi lui répondre d’autre. Elle ne me connaît pas et ne veut donc pas trop en dire sur sa vie personnelle, ce que je comprends parfaitement. De plus, son intervention n’est pas totalement inutile. Cela m’évitera de toucher par mégarde une corde sensible. Cela-dit, ça m’ôte aussi un sujet de conversation bateau que j’aurais très bien pu aborder. Ainsi je suis quelque peu désemparé. Me voilà au sol, à côté d’une fille en deuil que je ne connais pas sous la neige. Eh bah. J’ai le don de me mettre dans des situations pas possible moi. J’aurais bien discuté avec elle pour faire passer le temps mais elle n’est pas disposée à s’ouvrir à moi. De fait, je dois trouver quelque chose à faire. Étant donné le fait que nous sommes devant un mémorial, je pense qu’il n’y a pas à chercher des heures, il faut rendre hommages aux morts. C’est d’ailleurs certainement ce que Kairi doit être en train de faire actuellement.

    « Et du coup, que fait-on ici ? On prie ? Si oui, je t’avouerai ne pas savoir comment faire. Je ne suis pas très doué pour ce genre de choses. »

Ça c’est sûr. Déjà d’une, personne ne m’a jamais appris à prier. De plus, je ne suis pas réellement croyant. Du moins… Je ne sais pas trop. Je veux bien croire qu’il y ait des entités supérieures à nous autres humains quelques part mais de là à croire en « quelque chose » en particulier, bof.


Dernière édition par Kitase Shinichi le Ven 8 Fév 2013 - 13:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Ryūko
Ryūko
Informations
Grade : Nukenin de Rang B
Messages : 144
Rang : B+

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Re: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] EmptyVen 8 Fév 2013 - 13:33


Soit soit soit, il ne savait dire que ce mot-là ou quoi? Soit, et encore soit! Tel un enfant d’un an qui apprend un nouveau mot et le répète toute la journée à chaque question qu’on lui pose. Finalement je me trouvais là avec ce soit-jeune homme assis par-terre et sous la neige fondante qui tombait du ciel lourd et chargé du village de la Brume. Un silence assez étrange s’installa entre nos phrases, pour être suivi d’une question de mon interlocuteur. Ce personnage me demanda ce qu’on faisait ici et s’il fallait qu’on prie. Malgré tout, c’était une bonne question qu’il me posa là. Une vrai colle car moi-même n’ayant aucune idée de ce qu’il fallait faire je commença à réfléchir. Ca turbinait dans mon petit cerveau de moineau pendant que j’essayait de me remémorer comment les gens faisaient devant un mémorial.

« Euh.. A vrai dire je ne sais moi-même pas trop quoi faire. Je ne sais pas prier, vu que je ne sais pas à qui il faut prier... Euh.. D’habitude les gens déposent des fleurs et de l’encens au pied du mémorial, non? Mais vu qu’on a rien avec nous.. »

Je regarda autour de moi pour essayer de trouver un remplaçant à cet encens, ou à ces fleurs, sauf qu’on ne trouve pas beaucoup en hiver et surtout dans la neige. Ce n’était pas la saison des fleurs, et je ne voyais pas vraiment ce qui pourrait sentir bon ou être joli. Plus loin se trouvaient des arbres avec de longues et fines branches qui m’avaient l’air assez flexibles, puis je me souvenais de mes cours qu’on recevait en tant que kunoichi. Des cours d’assemblage de fleurs, exactement. Sauf qu’ici ça serait de l’assemblage de branches. Avec un léger mouvement je me mis debout pour marcher en direction de l’arbre et pour une fois y arrivé en couper des branches avec mon kunai. Sept longues branches feraient l’affaire. Mon interlocuteur devait sûrement se demander ce qu’il se passait, j’avais sûrement l’air d’une grande débile à couper des branches comme ça pour après me rasseoir à ses cotés avec ces trucs. Mon idée était idiote, je l’admets, c’était une situation très absurde en fait. Et c’est donc pour cela que je commença à tresser les sept branches flexibles en une sorte de couronne, comme on pouvait le faire avec des fleurs. Sauf que là, ben, il n’y avait pas de fleurs et forcément c’était pas très joli. Une fois la sois disant couronne terminée je la montra au jeune homme toujours assis à coté de moi. Oui, il me prenait sûrement pour une timbrée.

« Ca devrait faire l’affaire, non? On n’a plus qu’à la déposer entre les autres.. »

Mes paroles furent accompagnées de mon geste qui déposa ce truc entre les belles couronnes de fausses fleurs. C’était tellement... moche. Tellement absurde qu’un fou-rire s’empara de moi sans que je n’arrive à l’arrêter. Les larmes me montaient aux yeux et mes cotes me faisaient mal, oui je sais, c’est assez ironique de voir une Kaguya qui a mal aux cotes à cause de son rire. Ces petites gouttes corporelles salées s’amusèrent à jouer au toboggan sur mes joues pour immédiatement geler dessus, ce qui bien sûr était encore plus absurde. Une fille avec des larmes gelés, quelle sottise! Pouffant de rire j’essaya quand-même d’expliquer au jeune homme ce qui me faisait tellement rire, malgré que ce fût dur. Vous avez déjà essayé de parlé en rigolant vous? C’est pas super facile on va dire.

« C’est tellement moche, tu ne trouves pas? Et puis on est là assis comme deux cons. »
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Kurasaki Shinichi
Kurasaki Shinichi
Informations
Grade : Genin
Messages : 2738
Rang : S

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Re: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] EmptyDim 10 Fév 2013 - 18:35

Elle non plus ne sait pas comment procéder. Que prier, comment ? Tout cela est trop technique pour moi comme pour elle. Ainsi, histoire de contenter tout le monde, divinités comme êtres humains, Kairi décide de poser des végétaux sur le monument destiné aux morts, paraît-il que c’est ce que font la majorité des gens dans notre situation. Petit problème et non le moindre, nous n’avons ni fleurs, ni quoi que ce soit qui puisse s’apparenter de près ou de loin à une offrande digne de ce nom. En songeant à cela, un sourire idiot se dessine sur mon visage. Avec un temps pareil, on ne risque pas d’en trouver dans le coin. De plus vu qu’il fait nuit, ni elle ni moi ne pouvons nous rendre chez un fleuriste dans le but de nous approvisionner en végétaux. Comment allons-nous faire alors ? Et bien, je ne sais pas trop. A titre personnel, je suis d’avis que l’on ne fasse rien, que l’on reste simplement assis. Les morts doivent bien s’en foutre des fleurs vu qu’ils sont … morts. Oui, je sais, c’est d’une logique implacable. La Kirijin ne partage visiblement pas mon avis, si bien qu’elle se lève et part couper du bois... J’observe la scène et ne peux m’empêcher d’écarquiller les yeux. Elle est sérieuse là ? Si oui, que l’on ne vienne plus jamais me dire que je suis bizarre ou un peu fou car en comparaison à ce spécimen, je suis tout à fait sain d’esprit. Quelques secondes passent et je constate que oui, elle est « sérieuse ». Au final, elle me montre, fière d’elle, son œuvre : une couronne en bois. La jeune femme aux pupilles rubis me demande alors si cela convient. Etant un Noble Lutin, je fais preuve d’un minimum de politesse et secoue donc la tête afin d’exprimer mon approbation. Cela-dit, si mon mouvement répond à son interrogation par la positive, mon visage quant-à retorque clairement le contraire. Pour preuve, ce dernier s’est décomposé à la vue de ce truc d’une extrême laideur. Diantre, comment est-ce possible de produire quelque chose d’aussi peu raffiné, d’aussi ingrat ? Je me le demande encore. Mais le pire dans cette histoire, c’est qu’elle va réellement poser ce bidule sur la stèle et ce, malgré la laideur de l’artefact produit.

Un mouvement de bras plus tard et c’est fait : le mémorial est souillé par cette offrande de pacotille et Kairi explose littéralement de rire. Je ne sais pas ce qu’il en est de votre côté mais pour ma part, je ne comprends plus rien à la situation. Elle est en deuil mais réussie à rire ? Bonté divine qu’est-ce que je fiche ici moi déjà ? Je n’aurais jamais dû venir, c’était une mauvaise idée, j’en étais sûr ! Un peu paumé, je me tais et écoute les dires de la genin. La Kirijin m’explique que son rire est dû au fait que, je cite : « C’est tellement moche » et que « Nous sommes assis comme deux cons ». Sur ces deux points, je dois avouer que je suis plutôt d’accord avec la femme en deuil. Nous sommes un peu ridicules. Bien que la situation veuille le contraire, je ris alors à mon tour. Ceci-dit, ce dernier est bien plus mesuré que celui de Kairi.
    « C’est sûr que ta création ne vend pas du rêve si tu veux tout savoir ! »

Ah ah. Sans offense, plus je regarde ce machin, plus j’ai envie de vomir ! Une telle production est une insulte à l’art manufacturé. M’enfin bref. J’ai autre chose à faire qu’à philosopher sur cette couronne en bois. D’un bond, je me lève, souris, et tends la main à la jeunette aux cheveux d’argents.
    « On s’en va ? A moins que tu veuilles rester ici comme une conne, auquel cas, ce sera sans moi je pense. »

Il faut dire que je me fais un peu chier et il caille donc bon ; autant aller ailleurs. Où ça dites-vous ? Je ne sais pas trop… C’est à elle de voir. Peut-être dans un bar ou je ne sais trop où. Cependant elle peut aussi vouloir rester ici seule, à méditer ou à faire je ne sais trop quoi sur ce mémorial.


Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Ryūko
Ryūko
Informations
Grade : Nukenin de Rang B
Messages : 144
Rang : B+

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Re: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] EmptyLun 11 Mar 2013 - 21:38


Sa main était tendue vers moi, prête à accueillir la mienne pour m’emmener autre part. Je ne sais pas quel endroit se tenait sur notre chemin mais je n’allais pas le découvrir en restant assis ici toute seule. Je tendis donc mes doigts pour entrelacer les siens et mes genoux se plièrent pour lever le poids de mon corps et me retrouver debout face au jeune homme. Ce jeune homme était assez étrange d’ailleurs, pas très bavard et en plus il n’aimait vraiment pas ma couronne de bois bien que je pouvais comprendre la raison de ce dégout. L’étreinte de ma main se relâcha, nul besoin de rendre cette situation encore plus gênante en tenant la sienne plus longtemps que nécessaire. J’épousseta mes vêtements pour enlever la neige qui s’y était accroché comme une araignée le fait à sa toile et après ce petit geste je regarda le jeune homme. Allait-il encore me dire des ‘soit,soit’? Si cela allait durer toute le nuit alors le soit sera suivi de mon doigt dans son trou de nez pour le faire taire! Très élégante, je sais, c’est ma nature de jeune demoiselle.

« Où veux-tu aller? On peut toujours aller discuter de cette situation étrange autour d’un verre rempli dans un endroit au chaud. »

La seule chose qui pouvait bien être ouverte à une heure si tardive serait un bar et tout le monde sait que le village de la Brume Sanglante regorge de bars sympathiques à visiter. Ce sont ces endroits où on se retrouve quand on a rien à faire ou quand on a tout à oublier, où l’on rencontre des gens suspects qui partagent vos sentiments à ce moment là ainsi que votre bouteille d’alcool. On peut aussi y trouver des danseuse fortement dénudées qui viendront se frotter à vous pour quelques billets qui les font frissonner comme de petites filles devant des bonbons. Jamais je n’avais compris pourquoi on pouvait se jeter dans une carrière comme celle-là, bien que mon point de vue n’était pas très comparable à ceux des vieux bougres qui faisaient briller leur monnaie devant ces femmes qui se tortillaient comme des vers de terre.

N’attendant pas la réponse du jeune homme je me dirigea déjà vers le centre du village tout en le tirant par sa manche. Le centre du village était vide et seul nos pas à nous crépitaient dans la neige bien que beaucoup de gens avaient déjà marché dedans sauf que tout le monde avait été assez intelligent pour se réchauffer à l’intérieur. pas comme nous donc. Après quelques minutes dans ces rues désertes je poussa la porte ‘un petit bar rempli de conversations en cours et où l’on ne trouvait pas de danseuses, je n’étais pas dans l’humeur de les voir. Mes pas me dirigèrent vers une petite table qui se trouvait près du feu ouvert où brûlait le bois séché pour réchauffer les corps et esprits de ses clients. Enfin mon derrière se posa sur une chaise en bois avant de regarder l’homme en face de moi.

« Que veux-tu boire? C’est moi qui offre, après t’avoir montré une telle horreur pareille je te dois bien ça.. »

Plongeant mon regard dans le sien je me demanda qui il était vraiment ainsi que son rôle qu’il avait joué dans les évènements des nuits précédentes. Allais-je réussir à lui sortir les vers du nez ce soir?
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Kurasaki Shinichi
Kurasaki Shinichi
Informations
Grade : Genin
Messages : 2738
Rang : S

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Re: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] EmptyDim 17 Mar 2013 - 22:49

Je suis malgré moi entraîné par la jeune femme aux cheveux d’argents dans un bar. Attention, pas un de ceux où règne la débauche et la luxure, non. Nous étions là dans un endroit bien plus modéré, plus convivial en somme. L’ambiance se veut familial. Les grands vicieux et autres manants ne semblent pas être les bienvenus par ici, ce qui n’est pas plus mal. En effet en tant que Noble Lutin j’ai une réputation à tenir. Je suis un grand homme moi ! Et j’ai des principes par la même occasion. De fait, il est inadmissible que quelqu’un me voit dans une situation où un lieu dégradant. N’est pas le Noble Lutin qui veut. Pour réussir à conserver ce titre tout en paraissant un minimum crédible, il faut faire des sacrifices et surtout ; respecter les trois interdits du ninja qui sont : D’une l’alcool – ça c’est facile, je ne bois pas – deux les femmes – là aussi c’est facile, je tiens bien – et enfin trois l’argent – étant radin comme un vieux rat, je ne risque pas de parier donc n’ayez crainte à ce propos.

Afin donc de respecter le premier interdit du ninja et en plus car je n’aime pas ça, je ne commanderai pas d’alcool mais du lait. Non non, je ne blague pas. Je vais bel et bien prendre ce nectar qu’idolâtrent les bambins de un à sept ans. Mais alors que je m’apprête à commander, la Kaguya me demande ce que je vais boire et affirme vouloir payer. D’un côté, je suis satisfait de la voir raquer à ma place néanmoins cela me gêne un peu. L’étiquette veut plutôt que ce soit l’individu du sexe fort qui paie pour l’individu du sexe faible. Ainsi, je rétorque à mon interlocutrice la chose suivante.
    « Je pense prendre un verre de lait. Et ne t’en fais pas, j’ai de quoi payer et c’est moi qui offre. Question de principe. Tu prendras ? »

Bon dieu que ça me fait mal de lâcher de l’oseille pour cette inconnue. A bien y réfléchir, un verre ça équivaut à quoi hein ? Cent ou cent cinquante ryos ? Ce qui équivaut à … Environ un cinquantième d’une mission de rang C. Soit – en supposant qu’une mission de rang C prenne trois heures à être effectuée – trois à quatre minutes de perdues. Diantre. Je perds trois minutes de salaire en offrant un verre ? Que c’est énorme. Je dirai même plus, c’est outrageant ! Je regrette déjà ma galanterie. Comme quoi, ça coûte cher d’être un Noble Lutin. Non mais … Sérieusement, vous y croyez-vous ? Trois minutes de perdues … Cent quatre-vingt secondes quoi ! Avec ce temps-là, j’aurais pu faire autre chose. Comme je ne sais pas moi, m’entraîner. Mais vous savez ce qui est le pire mis à part le fait que j’ai perdu trois minutes de salaire ? Et bien c’est que vous, vous venez de perdre trois minutes à me lire. Mais ceci est une autre histoire.

Très vite un serveur arrive et nous passons commande. Compte-tenu de la nature de nos demandes – celles-ci sont tout de même bien modestes vu qu’il s’agit de simples boissons – je suppose que la marchandise arrivera vite. En attendant, peut-être est-il bon de converser un peu avec Kairi. Mais de quoi puis-je bien parler ? A titre personnel, je ne vois rien. Elle ne semble pas vouloir parler des récents évènements et à part ça, je ne vois pas d’autre sujet à aborder. Oh et puis, rien à faire que cela lui plaise ou non, allons-y.
    « Et donc, tu étais là-bas pour qui ? Un parent, un ami ? »

Pour ce qui est de l’élégance et du tact, ma démarche frôle le zéro pointé. En revanche niveau rapidité, c’est un carton plein. Espérons que cela le soit aussi pour l’efficacité. Car il n’est pas dit que la kunoichi daigne me répondre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty
Message(#) Sujet: Re: Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Et le feu disparu. [PV: Shinichi] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Et le feu disparu. [PV: Shinichi]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» A la recherche de l'or bleu disparu
» Le Chuunin disparu [Mission spéciale]
» Un disparu réapparu (avec Oterashi Yanosa)
» Qui es-tu ? [PV SHINICHI]
» Tu étais porté disparu... [Solo/Shinji]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Passé & Lettres :: Flashbacks-