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 L'immortalité n'est qu'un triste rêve dont la fin est une libération [solo]

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Azuko
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Message(#) Sujet: L'immortalité n'est qu'un triste rêve dont la fin est une libération [solo] L'immortalité n'est qu'un triste rêve dont la fin est une libération [solo] EmptyJeu 14 Mar 2013 - 12:11

Tetsu no Kuni, un triste matin, le ciel couvert de nuages gris comme un immense édredon posé sur le ciel. En contre bas la vallée où siège un petit village encore endormis sous une fine couche de neige et un épais manteau de brouillard. Seul une légère brise, glaçante et sèche, vient troubler ce calme si parfait par un sifflement courant au flanc même de la montagne jusqu’aux hauts sommets couverts de blancs. M’arrêtant un instant le long du chemin escarpé qui monte le long des pentes grisonnantes, je jette un regard en arrière, vers ce spectacle figé avant de monter les yeux vers ce qui m’attend désormais. Capuche couvrant ma tête flottant au vent, je maintiens celle-ci d’une main gauche ferme tandis que la droite serre avec plus d’ardeur le bâton qui soutient une partie du poids de mon corps et qui est désormais mon seul compagnon depuis plusieurs jours.
Marchant aux milieux des roches pointues je n’espère désormais plus qu’une chose, arriver à mon but, ce temple qui a fait appel à mes services de shinobi pour une mission dont j’ignore tout à l’exception de la prime importante en cas de réussite de cette mission et surtout le fait que malgré plusieurs mois d’affichage, celle-ci ne soit toujours pas résolue. Finalement c’est un son qui m’annonce la fin de ce long calvaire. Le son d’une cloche de temple, son grave, retentissant au travers de toute la vallée et qui appelle les moines et autres bonzes à la prière. Pressant le pas, j’arrive alors au détour du versant face à un magnifique temple shintoïste, dont les charpentes d’ébènes reluisaient au milieu d’un bois rouge exotique et de dorures le tout comme émergeant de la mer blanche de neige qui l’entoure. Au sommet un grand disque de bronze à côté duquel se tient un homme tenant un bâton sculpté qu’il fait frapper contre la plaque métallique, créant ainsi le gong si caractéristique de ces temples.
Finissant la centaine de mètre qui me sépare de celui-ci, j’arrive aux portes grandes ouvertes, où un effluve d’encens vient me submerger. Des odeurs qui m’apaisent très rapidement et me rappelant les jours de fêtes où nous allions en famille faire des prières dans le temple avoisinant. Shinichi qui s’était caché dans ma manche en profite pour sortir la tête en remontant dans mon col, avant de sortir complètement le corps, débordant d’énergie après un long sommeil bercé par le balancement de mes pas :

-Espèce de petit parasite va…

Sans tenir compte de ma remarque il continue sa petite gymnastique grimpant et descendant vérifiant que rien n’avait bougé pendant son absence. Soudain celui-ci s’arrête et retourne rapidement sur mon épaule pour se cacher tandis qu’en face de moi s’avance un moine aux tongs en bois traditionnelles et le crane rasé, l’air passible, les yeux plissé, il me dévisage un instant avant de dire :

-Bienvenue à vous jeune voyageur, mais ce temple est réservé aux hommes, nous ne pouvons laisser entrer une femme en son sein.

Je laisse alors apparaitre un sourire sur mon visage, tandis que j’enlève dans un grand geste du bras ma pèlerine découvrant ainsi tout mon barda de shinobi, que ce soit mon wakizachi, mes parchemins, ma sacoche contenant mes kunaïs et ma tenue si caractéristique. Pour cette mission je ne porte pas mon masque, j’opère à visage découvert car par respect pour ce lieu je ne cache pas mon identité :

-Je suis shinobi errant qui vient répondre à votre requête de mission, je demande donc l’hébergement durant tout mon temps de présence ici pour résoudre votre affaire.

L’homme hausse les sourcils un instants, puis d’un geste de la main m’invite à le suivre tandis qu’il se retourne rentrant dans le temple. Je le suis au pas, regardant autour de moi les moines qui durant leurs activités tournent le regard dans ma direction, puis quelques secondes plus tard reprennent le fil de leur vie. Ainsi je traverse d’immenses pièces toutes sculptés dans de magnifiques bois, au milieu de statues de bronzes et de bâtons d’encens destinés aux kamis élémentaires.
Finalement nous arrivons dans une grande salle sombre et haute de plafond, dissonant avec l’ensemble du temple très lumineux et chaleureux du début. Une salle sombre et froide remplie d’objets de toutes sortes, principalement des instruments de musique, à vent, percussion, etc… Mais aussi des statues, des tables, des coussins, des armes, bref une sorte de débarras où tous les objets se sont vus placés contre les murs laissant ainsi une place vide au milieu de la pièce éclairée par un faible halo de lumière provenant du toit, comme une percée dans un ciel de nuage noirs :

-Voici votre mission, me dit-il en pointant la salle d’un large geste de la main, depuis un an, cette pièce est habitée par un démon, en effet, tous les objets ici présent prennent vie dès que l’on ferme ces portes, aucun shinobi entré ici n’a réussi à résoudre ce mystère, mais de plus, de nombreux sont morts tués par ces même objets.

J’entre alors dans la pièce plus froide que le reste du temple, et me retournant vers le bonze, je lui dit :

-Parfait, vous pouvez me laisser seule à présent.


Me demandant si je suis sûre de vouloir continuer, je lui affirme avec un signe de tête avant qu’il ne se détourne, haussant les épaules, puis refermant la porte derrière lui, me laissant ainsi seule dans une salle sombre et obscure. L’air froid me prend petit à petit les poumons tandis qu’un nuage de condensation s’échappe de ma bouche. Un Grincement se fait entendre derrière moi, me retournant, je ne vois rien, je suis pourtant sûre d’avoir entendu ce bruit si caractéristique du sabre que l’on dégaine de son fourreau. Cherchant à prendre mon wakizachi je tâte dans mon dos à la recherche de son manche. Mais rien, il n’est plus là, me l’aurait-on pris ? Quand ? Je suis seule ici pourtant. Je me tourne dans tous les sens, mais je ne vois rien, même mon sabre n’est pas dans la pièce. Se pourrait-il que ? Mais alors que je commence à comprendre je sens le toucher glacial du métal contre ma chair. Pénétrant mes tissus avec aisance il passe par mon flanc droit d’arrière en avant me transperçant. Un cri s’échappe de ma bouche tandis que je pose un genou à terre. Merde mais qu’est-ce qu’il se passe ? Comment mon sabre peut-il prendre vie et me transpercer ainsi ? Je crois que j’ai sous-estimé cette malédiction comme le disait si bien ce moine, moi qui m’attendait à un shinobi derrière tout ça je me trouve face à quelque chose qui me prends totalement de cours. La lame se retire d’elle-même comme mut par une volonté propre. A ce moment-là tous les instruments à musique de la pièce commencent à entrer en vibration, faisant éclater leur son propre, entamant une musique mortuaire, un célèbre requiem comme voulant annonce ma mort prochaine. Je ne sais pas qui est le comique derrière tout ça, mais il va me le payer cher. Retourner mes propres armes contre moi c’est un crime que je ne suis pas près d’oublier, surtout que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu mon sang couler. Passant ma main gauche, je regarde ma lame qui désormais me fait face et me nargue. Si j’ai affaire à un fantôme je crois qu’il risque de s’étonner car il va tomber sur bien plus coriace que lui dans le domaine… Soudain un spasme musculaire de douleur me fait tirer une grimace, donnant alors une ouverture à mon arme pour me foncer dessus. Mais alors que celle-ci semble s’attendre à me transpercer à nouveau pour m’achever, elle me passe bien au travers sans m’occasionner le moindre mal. J’esquisse alors un sourire tandis que je me relève totalement. C’est alors que toutes les armes, et objets autres que les instruments se mettent à bouger à leur tour. Tous bougeant selon leur « propre volonté », ils se dirigent vers moi pour me blesser. Aurais-je blessé l’orgueil de mon adversaire ? Je commence en effet déjà à avoir une idée sur l’origine de ce balai volant d’objets hétéroclites. Je me mets alors à courir pour fuir cette attaque de masse, je n’ai pas envie de consommer trop de chakra dans l’éthérification. Gardant ma main gauche sur le flanc pour éviter que le sang ne coule trop, je commence à courir en direction du mur qui me fait face, sautant juste au-dessus d’une immense hache qui tente de me faucher les pieds. Arrivant face au mur puisque c’est ainsi que je me retrouve, à courir sur ce dernier, commençant à faire le tour de la salle cubique en parallèle au sol. J’esquive ainsi dans ma course un bon nombre d’armes qui viennent violemment se planter dans les murs faisant voler en brindilles les poutres de bois millénaires. Mais à peine sont-elles enfoncées qu’elle se détache pour de nouveau me charger. C’est ainsi que pendant un tour entier j’évite les attaques incessantes. Cependant celle-ci ne semblent pas vouloir se stopper de me tuer. Qui les contrôle ? D’où ? Regardant la salle, je cherche du regard une éventuelle cachette, mais rien, nulle part ne se trouve le moindre endroit où l’on pourrait contrôler ces objets. Mais je ne peux pas continuer cette course mortelle qui s’est engagée depuis presque une minute déjà, car mon sang continuer de couler depuis mon flanc et que je vais très certainement me fatiguer et risquer de faire des erreurs, pouvant mener à ma fin et cela je ne le permets pas…

Soudain une marque sur le sol attire mon regard, ces signes, ces formes, tout semble concorder, j’ai bel et bien à faire avec un sceau posé au centre de la salle, éclairé par ce halo de lumière venant du plafond. Mais ce n’est pas la seule chose. Des écritures courent sur le sol en direction des angles, de la pièce pour grimper le long des murs et finalement se rejoindre au plafond, formant un cercle autour du trou de plafond. La pièce entière est apposée d’un sceau, une chose qui demande une grande maitrise de cette spécialité et qui semble assez puissant puisque c’est ce qui semble contrôler le moindre objet dans cette pièce. En effet si cela n’avait concerné que les sceaux qui avaient reçu un sceau particulier, je n’aurais pas reçu ce coup dans le dos… Changeant soudainement ma course, je grimpe en direction du plafond, tandis qu’une volée de plusieurs dizaines armes se dirige vers moi pour m’embrocher.
Je cherche dans ma sacoche deux kunaïs auxquels sont accrochés des parchemins explosifs. Une fois arrivée au sommet de la voute de la salle je me tourne dans un mouvement de hanche, faisant désormais face à la mort, face à ces lames acérées qui foncent droit sur moi. Pendant un instant dans cet état d’apesanteur, je me sens si légère, ma blessure est presque oubliée et plus rien ne semble m’atteindre. Regardant ce danger qui n’en n’est pas un je souris comme une enfant heureuse, et jette alors les kunaïs vers ces armes. Soudain les deux outils que je viens de lancer se stoppent et se retournent elles aussi contre moi. Impossible donc de les faire exploser. Mais qu’importe c’est la fin. Retombant lentement j’active l’éthérification tandis que tous les objets me passent au travers, se plantant au plafond dans un craquement de bois caractéristique. Et tandis que j’entame ma chute vers le sol, j’active les deux notes explosives qui font voler en éclat le plafond de la salle annulant ainsi le sceau dans un immense bruit sourd. Atterrissant sur le sol avec une roulade, j’évite pendant quelques secondes les armes qui tombent inertes sur le sol. Relevant le regard, je remarque juste devant moi mon Wakizachi planté lame en bas. Je l’arrache du sol pour le ranger de son fourraue, après avoir essuyé mon sang coulant le long de sa lame. Certainement la première fois que je fais ce geste, et la dernière, du moins j’espère…

Malgré le fait que ma mission soit finie, je veux tout de même comprendre comment fonctionne ce sceau, et qui en est à l’origine. Surtout que j’ai peu de temps désormais, les moines risquent d’arriver d’une minute à l’autre pour me virer vu les dégâts que j’ai causés ici.
Je m’approche ainsi du sceau central pour l’observer, il est intact et heureusement. Je le regarde un instant, mais alors que je tentais de le retenir, une voix résonne dans ma tête :

« Bonjour jeune demoiselle. Désolée de venir profiter de votre esprit mais je tenais à m’expliquer. Je suis un vieux shinobi qui dans ses derniers jours a voulu tenter une expérience. J’ai cherché par tous les moyens à atteindre la vie éternelle mais malheureusement rien ne m’est apparu à l’exception de ce sceau. En effet j’y ai trouvé par lui le moyen de sceller mon âme et j’ai pu étendre son aire d’effet à toute cette pièce grâce à des expansions de sceau. Ainsi je contrôlais tous les objets dépourvus d’âme dans cet espace, c’était à mes yeux le meilleur moyen d’atteindre l’immortalité, sceller mon âme dans cette pièce qui ne subit pas l’usure du temps comme un corps mortel. »

Soudain les portes de la salle s’ouvrent et les moines arrivent en masse leur maître s’écriant :

-Mais qu’avez-vous fait ?!

Ne prêtant aucune attention à ce qu’il me dit, je continue de regarder ce sceau tandis que cette voix dans ma tête continue de résonner :

« Maintenant que je suis vaincu je me rends, j’ai trouvé une digne successeur à travers qui je pourrais exister, je t’apprends les mudras de ce sceau et quand ce sera fini tu pourras détruire ce dernier, mon existence dans ce monde prends fin… »

Alors que les moines commencent à vouloir me faire quitter cet endroit de forces, je mémorise les dernières paroles de l’homme et d’un tapotement de doigt je fais disparaitre l’intégralité du sceau sur le sol. Même si je ne compte pas finir comme cet homme, il me semble que son principe peut s’appliquer aussi à d’éventuelles cibles…
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