Je médite. Au beau milieu d'une forêt, je me trouve sur une des îles de l'archipel de Kiri. Je reviens de temps en temps pour pouvoir me ressourcer, je n'ai pas le temps de voir mes collègues, je ne fais que m'évader spirituellement sur ma terre. Mon statut de Gekei me rapproche énormément de Kirigakure, je suis obligé de venir ici pour reprendre mon équilibre. La nature est ma puissance, je ne peux pas me priver de cette force, j'assimile mon terrain préféré. Bien que je sois un ninja plutôt imposant, je suis discret, connaissant parfaitement les données importantes du terrain de jeu. Je deviens un prédateur qui abat sa cible en un seul coup, aucune possibilité de fuir avec une telle vitesse. J'incarne un lézard, donc les aptitudes se rapprochent du corps à corps et à la création d'illusion. Je ne suis pas encore un ninja parfait, il ne me manque plus qu'une seule spécialisation pour devenir un ninja parfait. Je connais cette archipel comme ma poche, je suis Tokage no Mizu, ce surnom n'est pas là pour rien. Le lézard de la Brume. Pistonnée par le célèbre Sabreur, Kitase Shinichi, il m'a enseignée ces savoirs. Je suis devenu plus puissant grâce à lui. Il m'a appris beaucoup de technique, ce qui offre un excellent panel de jutsu. Mais avant de dévoiler ma puissance au monde entier, j'espère pouvoir acquérir d'autres jutsu afin de pouvoir servir à quelques choses lors cet évènement mondial. Je ne suis pas encore prêt mentalement mais physiquement, je suis en forme. En ces moments de repos, j'essaye de stabiliser mon mental, de m'assimiler à la nature. Un bon moyen pour se soulager, de respirer un bon coup, ces derniers temps, je suis à la poursuite d'un nukenin peu dangereux mentalement, il est pacifique mais c'est un ingénieux ninja. Je le surveille de près afin de savoir ces réelles buts. Pour l'instant, il n'a pas l'air d'être un réel soucis. J'ouvre mes yeux, un sourire se dresse sur mon visage, je viens de localiser une présence sur l'île. Allons voir cet étrange visiteur.

La dernière fois que j'ai localisé une présence sur cet île était Kitase Shinichi, une rencontre plutôt hasardeuse mais qui m'a permit de trouver mon maître. Peut-être que je vais rencontrer un ninja important de Mizu no Kuni, il y a beaucoup de shinobis qui s’entraînent dans ces endroits calmes et naturels. Hum ... c'est un bon moyen de s'évader. Je m'élance donc en direction de cet inconnu, sautant de branche en branche, ces pas silencieux. Je garde tout de même un effet de surprise à ma venue. Je ne fais plus la même erreur. Un kunai sous chaque manche, je me suis améliorer sur mon contrôle des lames, je suis plutôt satisfait de ce style. Le fait de me battre contre Shinichi lors de mes entraînements a forgé mon contrôle des projectiles. Je n'utilise plus le Wazikashi, le kunai est bien mieux et moins visible, une arme parfaite pour le style que je désire tant. Je m'arrête sur cette dernière branche, je suis à quelques mètres de cette présence. Sautant discrètement de ma branche, je me poste rapidement derrière l'arbre. Quelques coups d'oeil, une femme inconnu dans ma base de donnée, elle n'a pas l'air d'être du pays de la Brume.

Toujours caché derrière mon arbre, je m'élance vers ce visage inconnu. C'est la première fois que je vois cette personne. Sa chevelure blanc-bleuté, ces pupilles indigo, elle est plutôt grande. Je marche vers elle d'un pas décidé, prêt à dégainer ma lame à toute réaction étrangère. Je suis le gardien de Kiri, l'esprit de la nature aux mains souillées. Je ne fais que protéger mon pays, j'agis selon les ordres de mon pays, toute personne entrant dans le territoire sans autorisation devra être fouillé et questionné. S'il s'oppose, abattez-le. Je n'aime pas ça mais je dois le faire, il y a des Gekei parmi ce peuple, et ils ne vont pas mourir parce que j'ai désobéi aux ordres. Ce rictus sur mon visage, contraint à faire le sale boulot, je m'avance lentement vers elle. Seulement quelques mètres entre l'inconnu et moi-même, mon regard reste focalisé sur la kunoichi. D'ou vient-elle ? Peut-être un pays ennemi, ou neutre, toute les possibilités sont imaginables dans ce genre de rencontre. Je suis imposant ninja de Kiri, ce ne va pas trop être dur de maîtriser cette jeune femme. C'est le moment de l'interpeller, afin de créer un effet de peur à l'ennemi, un léger sourire se dresse sur mon visage.


Mon regard totalement sérieux, je regarde cette jeune femme. Une kunoichi avec un niveau puissance égale au mien, ça ne va pas être une tache facile si elle s'oppose. Un peu d'exercice me ferait du bien, bien que la fouille peut-être pas mal aussi. Elle ne vient pas de Kiri, c'est sur. Elle n'a pas le teint des femmes de Mizu. Un autre style plutôt appréciable. Toujours prêt à dégainer ma lame, je reprend donc la parole.


Mon doigt se porte sur ma gorge à la fin de la phrase. Couic, je faisais signe à la femme qu'elle se faisait couper la tête si elle ne répondait pas au question.

C'est si facile d'ôter la vie. Cette lame dessinant d'un trait rouge les prémices de la fin, ce moment que je connais tellement bien en tant que Ninja de Mizu no Kuni. Chez nous, Répandre la mort est utile pour le village, moins d'ennemi à abattre. On peut y rajouter notre réputation belliqueuse, une soif pour le combat interminable. Pourquoi sommes-nous capable de détruire des vies si facilement alors quand l'ennemi fait la même chose, la haine se change en tristesse. On a plus envie de se battre, surtout quand on perd quelqu'un qu'on apprécie. Une partie de nous-même qui s'éteint, ma lame qui se rétracte vers la manche. Je ne suis pas digne de savoir qui va mourir, pourquoi Kiri se donne des airs de divinité. On tue sans connaitre l’âme de cette inconnue, sans connaitre un bout de son trajet. Nous ne sommes pas les maîtres de la mort, nous sommes les maîtres de notre corps. Cette fois-ci, je ne ferais pas la même erreur. Je ne suis pas un chien du gouvernement, je ne la tuerais pas. Je ne suis pas contraint de me souiller les mains pour mon village, elle a pas l'air agressive. Il faut juste connaitre la raison de sa venue, ça pourrait m'éclaircir.

Je m'avance lentement vers ma cible, son teint, sa façon de se tenir n'est pas commune aux spécimens de la Brume Sanglante. De cette distance, je peux capter plus facilement son chakra. Il n'a pas l'air maléfique, je n'ai pas donc besoin d'utiliser la force contre cette kunoichi. Elle va répondre gentiment à mes questions, je suis donc en face de cette jeune femme. Et voilà une personne qui a l'air de respecter les normes de sécurités, elle répond facilement à mes question, j'ai bien fait de ne pas la tuer directement. Son nom est donc Kamikoru Krystal, Chunin du village de la feuille, intéressant, un sourire se dresse sur mon visage. Voici donc un compagnon potentiel de la future guerre, cette guerre sanglante qui nous attend, d'après shinichi, Makka est beaucoup trop silencieuse en ce moment. Les mouvements des nukenins sont beaucoup trop organisé, il se passe quelque chose chez l'ennemi public numéro 1. Bref, la femme continue, et me parle d'un célèbre médecin vivant à Mizu no Kuni, je pense quelques instants à Michiki mais ça ne peut pas être lui, il préfère mieux la morgue et les cimetières. Je ne connais pas beaucoup de personne à Kirigakure vu mon statut de Gekei, restant dans les marécages, veillant sur mes frères. Apparemment ce médecin appartient au clan de cette kunoichi. Je ne peux pas l'aider, mais d'après ces recherches, elle arrive sur cette île ou peut-être est-elle nulle en orientation. Je n'en sais rien. Des questions défilent, je n'ai pas toute les réponses, cette femme est encore une inconnue à mes yeux. Il faut tout de même rester calme et analyser tout les gestes de cette femme. Je ne veux pas la tuer mais elle peut tout de même m'attaquer.

Mes yeux suivent tout gestes de la jeune femme, les question sont donc passé, je vais pouvoir passer à la fouille. En tant que Ninja, nous avons un panel d'arme, des projectiles, des kunais, des aiguilles, des fumigènes. On peut toujours s'en sortir dans ces moments critiques. Un léger sourire sur mon visage, je m'approche donc d'elle afin de pouvoir fouiller son corps et trouver toutes présences d'armes. C'est la première fois que je fais des fouilles en tant Ninja, je n'ai jamais intercepté ce genre d'inconnue. De plus, c'est une femme, première fouille avec une petite beauté, autant en profiter. Mes mains se pose sur me torse de la jeune femme, je descend rapidement, suivant les formes. Attrapant la sacoche à l’arrière de Krystal, je vérifie donc son arsenal, des armes basiques. Ma main tend donc la sacoche à cette Konohajin. Elle peut la reprendre, j'en ai plus besoin.


Mon regard toujours sérieux, je vais être tout simplement le guide Krystal comme ça, elle n'aura pas de problème lors de son séjour. Elle ne doit pas avoir le laisser passer de la porte de Kiri. Elle a surement contourner le village et arriver ici. Je me fais peut-être des idées. Je regard donc la jeune femme afin qu'elle commence sa recherche, je ne vais pas la déranger.


Je le connais pas, je demande.

Cette Konohajin ne semble pas être un ennemi. Des recherches sur son clan, un léger sourire se dresse sur mon visage. Elle n'est pas ici pour embêter Kiri mais je vais quand même la suivre. Cela m'amuse, j'ai rien à faire, autant surveiller une belle inconnu. En y pensant, ça fait bien un ans que je n'ai pas eu de relation sérieuse avec une gonzesse, préférant ces délices éphémères. Je ne suis pas le genre à aimer les gonzesses de Kiri, j'adore l'inconnu, la diversité, le gout exotique. J'aime l'originalité, mais je ne suis pas contre pour une belle kirijin ... hein faut pas être fou quand même. Ma main se faufile rapidement dans mon kimono pour y ressortir un paquet de cigarette. Déposant l'une d'elle entre mes lèvres, je l'allume avec une allumette. Mon regard écarlate se pose sur le visage de la jeune femme, elle est plutôt pas mal la gonzesse. Pourquoi ne pas en profiter ? Je ne suis pas le genre à laisser passer sous mon nez de belles créatures. On ne va pas dire que je suis intéressé, mais j'adore les belles inconnus. Je me rappelle encore de cette rencontre à Tetsu no Kuni. Pendant le voyage avec le Sabreur, j'ai rencontré une belle femme du pays du fer. Une belle brune aux formes envoutantes, ça s'est fini à l'auberge. Je ne suis pas le chemin de mon maitre, c'est le seul domaine ou nommes sommes complètement diffèrent. Je suis une machine de guerre et lui un lance-pierre. Bref, j'adresse un léger sourire à cette jeune femme, calmant mes mauvaises habitudes de Kirijins.

J'ai bien fait de m'arrêter au bon moment. Mon sentier va bientôt prendre des airs de révolution. Je n'appartiens à la caste des ninjas de Mizu no Kuni, je suis membre du clan Gekei et seulement ça. Je n'appartiens plus à cette armée sanglante, je suis au commande de l'armée Gekei. Je change radicalement la direction que je menais depuis le débuts, j'ai envie d'aventure et de belles inconnus. La femme s'élance dans la forêt pour la recherche de sa famille. Un silence trône, et ça m'irrite personnellement, je déteste ces moments ou personne ne parle. Le brin du vent caressant mes cheveux, je marche au côté de la Konohajin. L'harmonie du vent et des feuilles, ce silence n'est pas si désagréable à vrai dire. Étant un polymorphe, j'ai vécu toute ma vie dans ce marécage, m'aventurant peu de fois à Kiri. Je connaissais très peu de gens, ma famille seulement, les autres Gekei ne mettaient pas leur nez dehors. Ils avaient peur, j'étais un solitaire. Le marécage en guise de terrain de jeux, j'écoutais souvent le silence de la nature. Les clapotis de l'eau, les feuilles coordonnées au vent, des moments qui ne pourront jamais être oublier. La jeune femme, Kamikoru Krystal, répond à ma question sur le médecin. En savoir un peu plus sur cette belle femme, ça m’intéresse ce genre d'histoire familiale.

Deux pistes pour retrouver cet expert en soin, l'une d'elle se trouve à Kawa no kuni et d'après les dires de la Kunoichi, l'homme y a séjourné quelques mois. Je n'ai jamais entendu parler d'un médecin qui appartenait à la caste des déserteur. Alors que je suis dans le Misuto. Cela veut dire que cette personne n'est pas recherché. S'il n'est pas dans les données de Kiri, ce n'est pas une personne dangereuse. Sa seconde piste la mène dans les archipels de Kirigakure no Sato. Une débutante en la matière, malgré ça, je sens une certaine envie chez cette femme. Elle en a réellement besoin de son médecin. Je croise les bras, incapable de faire quelques choses, je ne peux pas vraiment aider cette femme. D'un côté, c'est mieux ainsi, on règle notre problème seul. Et elle continue à me parler, elle veut en savoir sur ma belle personne. Ce léger sourire présent sur mon visage, je met mes mains dans mes poches. Regardant la jeune femme, pour la première fois, je ne vais pas respecter mes règles.


Un long sourire se dresse sur mon visage, s'adressant à la belle Konohajin. Inspirant une bonne latte, il y a des endroits plutôt sympa sur cette archipel. L'autre jour, j'avais fait un tour dans cette cascade, l'eau était parfaite, je vous l'assure. Peut-être que par hasard, cette jeune femme nous mènera dans un endroit paradisiaque.


On s'approche lentement.

Gardien de ces archipels.
J'ai erré sur ces terres pendant mon enfance. Je ne pouvais pas revenir aux centres de Mizu no Kuni, les autres familles nous chassaient dans les marécages. Ils nous prenaient pour des monstres. Je connais parfaitement ces endroits paradisiaque, j'ai vécu la plus grande partie de ma vie sur ces îles en compagnie de ma famille. Mon père me servait de maitre pour le contrôle des illusions, c'est ici que tout a commencé pour moi. Le jour où j'ai entrepris l'apprentissage des arts des Shinobi. Aujourd'hui je ne suis plus ce gamin effrayé par ces regards, ces lancées de projectiles ne m'atteignent plus, ils n'ont fait que créer une personne haineuse dans ce lot de personne effrayé. Cette certaine haine qui a germé en moi au cours de mon enfance, cette dernière a influence mon destin de ninja. C'est grâce à elle que je suis devenu shinobi Je l'ai toujours ignoré, espérant qu'elle ne grandissent pas mais plus les jours avançaient et je me suis mis à la comprendre. Cette haine animale m'avait fait comprendre mes talents cachés, je l'ai exploré et voilà ce que je suis devenu un ninja de ce même village. Je ne devrais même pas me regarder dans un miroir, tout ce que je peux faire, c'est de ne pas tuer cette jeune femme ou l'emmener dans leurs geôles. Je connais des endroits comme ma poche, je vais pouvoir l'aider. Bien qu'elle soit une ennemi pour la brume sanglante, d'après moi, elle ne semble pas être agressive, plutôt calme et posé. Ce n'est pas donc un ennemi à mes yeux, et puis, j'ai pas envie de me taper un trajet en bateau pour l'emmener à Kirigakure. C'est chiant les voyages en mer. Mon regard se pose rapidement sur la kunoichi de la feuille, et même si je devais le faire, je ne pourrais pas tuer cette femme. La nature l'a bien faite, je ne peux pas gâcher une telle création.

Mon père m'avait parlé d'une famille doué pour la médecine qui s'était installé dans le nord de l'île. J'avais oublié ce détail, ça fait tellement longtemps qu'il me l'avait dit. Je n’étais qu'un gosse, capable de tenir sur mes deux jambes et de parler correctement. Mon père voulait tellement me diriger vers le chemin de ninja. Ces regards omniprésent, je n'avais pas envie de me mêler à ces histoires. Mais le mentale évolue, les idées changent, on ne pense plus la même chose. Et cette haine grandit rapidement. Bref, cette information pourrait aider la Konohajin, peut-être que ce medecin appartient à cette famille. Mon père connaissait un peu tout le monde, il était plutôt respecté en tant Gekei. Il avait du pouvoir mais l'attaque de Sanbi l'a stoppé net. Il en sait des choses sur les ninjas de Kiri, il m'en parlait souvent quand on s'entrainait sur ces archipels. J'ai la mémoire un peu rouillé, un léger sourire se dessine sur mon visage. J'ai quand même de la chance de tomber sur une telle femme. La chance est avec moi. La jeune femme prend la parole et elle ne connait pas les environs. Je vais donc servir de guide pour cette konohajin, j'ai bien envie de la mener dans une des cascades de cette île. Elle pourra faire ces recherches après.


Ce sourire charmeur, je ne peux que retourner ces avancées. Un léger sourire se forme sur mon visage, continuant sur le même chemin, je compte mener la jeune femme dans l'une des cascades de l'île. Ces recherches seront beaucoup précises avec mes derniers souvenirs. La jeune femme me pose une question sur le medecin, j'ai peut-être la réponse. Ce n'est pas vraiment précis. Mais cela peut avancer ces recherches. On est plus très loin de la cascade, on s'en approche rapidement, elle va découvrir la beauté de la nature.


On arrive devant cette cascade, l'eau parfaitement parfaite, cela fait bien longtemps que je n'ai pas mis les pieds sur ces lieux. Je m'approche rapidement, plongeant ma main pour évaluer la température. Je l'avais dis, elle est parfaite.