Non mais franchement … Quelle idée d’aller en centre-ville un soir de week-end ! J’aurais dû y penser avant. Je n’aurais jamais pensé qu’il y aurait autant de monde. Je suis en direction de mon petit appartement, pas si petit que ça, Kuro dort à moitié sur mes épaules. Sa façon de dormir sur moi en ferait rire plus d’un. Complètement avachi sur mes épaules, de toute sa longueur, la tête sur ses petites pattes croisées. Ce soir la lune est de sortie, ça change de d’habitude. Je m’arrêtai un instant sur le chemin et leva la tête pour observer les étoiles. Une étoile brillait plus que toutes les autres … Elle me rappelait sa tante … La femme qui m’avais éduqué mais qui s’était fait assassinée. La haine montait en moi, repenser à ce moment si triste de ma vie. Je serrai les poings pour me calmer, Kuro devait sentir mon énervement car il me planta ses griffes dans la peau. Ce qui me fit quelque peu souffrir.

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J’avais un petit creux et vu qu’on passait près d’un petit restaurant que j’adorais, je décidai d’aller y faire un saut. Pour me prendre un « petit » bol de nouilles, ces nouilles sont tellement succulentes que je m’en ferais, excusez-moi pour l’expression, péter la panse. C’est un bonheur d’en manger, je vous conseille vivement de faire un tour là-bas si vous en avez l’occasion. Une fois mon second arrêt terminé et mon achat effectué, je range mon portefeuille et je reprends mon chemin tout en mangeant mes nouilles. Quand le petit tas de poil qui me sert d’animal de compagnie sentit l’odeur des pâtes, il se réveilla et termina mon bol. Petit mais gourmand ! On pourrait même dire qu’il mange trois fois plus que moi ! Mais bon, ce n’est pas ça le sujet. Toujours en direction de mon appartement, je m’arrêtai souvent pour regarder la vitrine de différent magasin même si c’était loin de m’intéresser

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Enfin, je suis arrivé chez moi. J’aperçois la porte de mon appartement qui est bleu foncé avec les murs gris autour. C’est spécial me direz-vous mais cela fait un effet de style. L’extérieur du mur est en parpaing, tout ce que j’aime … Pour ce ripé dessus c’est le mieux ! Enfin devant ma porte, je fouille dans ma poche pour prendre mes clés mais … « Merde … Où sont-elles passées ces foutues clés ! ». Kuro me regardait avec des grands yeux comme s’il me dévisageait. Il commença à miauler de la même façon que quand je ne lui ai pas donné à manger à l’heure qu’il faut. J’ai du les perdre sur le chemin … Foutues clés, ça m’apprendra à ne pas bien les mettre dans mes poches. Je dois donc refaire tout le chemin inverse … Allez c’est parti ! Je sens que je vais bien m’amuser… Surtout qu’à cette heure là, la populasse est dans la ville. « J’ai sûrement dû les perdre vers le restaurant. C’est le seule endroit où j’ai touché à mes poches »

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Bon, je n’ai plus qu’à faire chemin inverse. Je mets donc tout mes sens aux aguets et Kuro me suivant de près renifle le sol pour voir s’il ne sent pas mon odeur. Quelle galère, enfin arrivé au restaurant, j’aperçu mes clés au sol. Mais, c’était la traversée de la mort. Des milliers de personnes marchaient dans cette allée. Sans s’en apercevoir, les piétons mettaient des coups de pieds dedans ce qui faisaient valsé mes clés d’un bout à l’autre. Une jeune fille passa devant moi, elle était habillé en rose, son pull étaient plutôt … Court ? Elle avait deux sabres accrochés aux jambes. Les cheveux d’une couleur rouge clair coiffés de deux longues queues de cheval qui descende jusqu’à sa poitrine. Elle ramassa mes clés comme si de rien n’était et commençait à s’en aller. Je la rattrapai, posa une main sur son épaule et comme une impression de chaleur m’envahit. Je lui dis : « Excusez-moi, je crois que vous avez ramassé mes clés toutes à l’heure. Vous seriez gentille si vous pouviez me les rendre. »