J’étais finalement arrivé à destination, j’étais devant la porte ouest de la forêt de la brume, le vieux marchand m’avait indiqué le lieu exact du dépôt des criminels, là où ils mettaient leurs objets volets, il m’avait fait part aussi que ces voleurs allaient prendre un bateau cette nuit et quitter le pays, sans doute parce qu’ils avaient peur de se faire prendre. En ce moment et toujours d’après mon vieux ami à qui je faisais entièrement confiance vu que je n’avais pas d’autres alternatives, ils seraient normalement dans le port entrain de préparer leurs bateaux, donc le butin devrait être non sécuriser, enfin ça m’importais peu s’il ya deux ou trois gardes qui veillaient sur lui, ce n’est pas comme s’ils allaient m’empêcher de continuer mon chemin, après tout je suis un shinobi qui a toute une panoplie de jutsus que je n’hésiterai pas un instant à les utiliser si les choses allaient se passer mal, mais je devrais veiller à les laisser vivants car après tout, ma mission consistait à les angoisser et à les faire peur et non à les tuer ni même à les blesser afin qu’ils apprennent la leçon et qu’ils s’arrêtent immédiatement et de toute façon ils n’avaient pas d’autres choix, car si jamais ils comptent reprendre leur sale boulots, je prendrai les choses personnellement et je n’attendrai pas les ordres du bureau pour en finir avec eux.

J’entrai dans la forêt de la brume, un lieu discret et assez grand pour cacher un butin, mais pas quand on connait son lieu exact, la brume s’était dispersé un peu me permettant ainsi une meilleure vue, je tachais aussi à être le plus discret possible pour ne pas attirer l’attention si jamais les gardes étaient dans les parages, je réfléchissais à chaque instant aux instructions qu’ils m’ont été donné par le vieillard, et je commençais à me douter de plus en plus. Et je me demandais comment pouvait-il connaitre aussi exactement ce lieu. J’étais en ce moment devant deux arbres tranchés de la même façon, il m’avait dit de retourner sur ma main droite et aller six cents mètres vers l’avant pour retrouver les criminels, on peut donc dire que j’étais tout prêt de mon objectif, je prenais donc le chemin sur ma main droite et je montais sur l’un des arbres d’un saut magistral, et je sautais d’un arbre à un autre me dirigeant tout droit vers le lieu de ma rencontre avec les malfaiteurs, cependant et après avoir dépasser les six cents mètres je me retrouvais une nouvelle fois dans le même lieu qu’auparavant et je ne sais pas comment, peut être que le vieux vendeur était atteint de perte de mémoire et avait oublier d’indiquer ce détail, je reprenais donc toujours le chemin sur ma droite et je me dirigeais des centaine de mètres vers l’avant pour me retrouver pour la deuxième fois dans le même endroit, vous l’avez peut être compris, j’étais piégé et je tournais en rond, le vieux marchand faisait peut-être partie de la clique qui était entrain de quitter le pays alors que moi, je cherchais l’introuvable. J’utilisai « Kai » une technique basique et que tout ninja normalement constitué est censé maitrisé, je ne savais pas comment j’étais pris dans ce genjutsu, peut être qu’en entrant dans cette zone déterminé par ces deux arbres tranchés, un quelconque délire s’est déclenché, mais analyser ce qui venait de se passer était le dernier de mes soucis, j’avais une mission inachevé et que je risquais d’échouer si je ne réussirais pas à trouver les voleurs et le butin.

La seule chose dont j’en étais sur en ce moment, c’est que j’étais dans la pétrin, le vieux m’a raconté une part de vérité, ils allaient quitter Kiragakure en prenant la mer, mais quand on vit dans un village entouré par la mer, il était plutôt difficile de retrouver le bon endroit, je commençais à me concentrer donc sur tout ce qu’il m’avait dit ce croulant aux yeux gonflés et aux joues ridés et au cou déchiré, il a dû laissé un indice sans se rendre compte, car quand on parle beaucoup on dit forcément des choses qu’on devrait pas dire, il me parlait souvent de l’ouest, ouest de la forêt, ouest du marché, ouest de la ville et je venais de me rendre compte que ce n’était que des futilités, mais c’était peut être son subconscient qui prenait le dessus, il pouvait dire n’importe quoi, mais il insistait sur l’ouest, je vais donc prendre le coté ouest du pays, où y a un petit port, de toute façon c’était ma seule et dernière chance. Je n’avais plus de temps à perdre, je prenais donc le même chemin que j’avais pris au début, et je me dirigeai en toute allure vers la sortie … ouest de la forêt, peut être que j’étais en retard, je n’en sais foutrement rien, mais je tenterai quand même ma chance et si jamais je retrouve le vieux arnaqueur, il va surement le regretter.