La nuit de Yuki no Kuni était magnifique en Hiver. Le temps était un peu (ou vraiment) glacial pour ceux de l'extérieurs, mais cela n'empêchait guère les voyageurs de venir visiter ce pays enneigé. En fait, c'était un des seuls pays où on pouvait voir des aurores boréals et des fleurs cristallisées. De plus, il y avait un évènement que, chaque année, beaucoup de visiteurs ne voulaient guère manquer. C'était l'évènement qu'on appelait ''Les voeux de mille personnes''. En effet, ce lac qui se nommait ''Lac des Mille-Voeux'' réalisait le voeu à celui ou celle qui déposait une fleur de cerisier cristallisée dans l'eau glaciale du lac. Par contre, comme qu'il est signifié dans son nom, le lac ne peut que réaliser les mille premiers souhaits qui flotteraient dans l'eau. Enfin bref, par la fenêtre de son château, une petite adolescence à chevelure brune regardait le Lac des Mille-Voeux tristement. Ce lac était maudit pour la petite princesse, vu que son voeux n'avait guère été réalisé. Par contre, celui de son frère si qui était de la protéger de tout danger. Super! Maintenant, le résultat: la jeune fille aux perles émeraude se retrouvait seule, sans famille et ni d'amis. Oui, il y avait des personnes à son service et le chef du village qui venait quand ça lui chantait, mais elle ne voulait guère de ça. Tout ce qu'elle voulait c'était d'avoir au moins un ou une amie auquel que l'enfant pourrait s'amuser et rigoler avec. Soupirant longuement, Naoko, la princesse du royaume de Yuki, se retourna dos à la fenêtre et prit un léger manteau blanc et bleu ciel qui cachait un peu la belle et longue robe bleutée de celle-ci. Quittant sa chambre, elle descendit les longs escaliers pour arrive à la porte principale de ce gigantesque château. Cependant, quand la Haku ouvrit un peu la porte, elle se fit intercepter par une voix masculine et familière. Se retournant, Elle remarqua que c'était Makoto, le major d'homme du château. Celui-ci lui demanda pourquoi que la jeune princesse voulait quitté le château aussi tard, mais celle-ci ne lui répondit pas et partit en disant qu'elle reviendrait plus tard. Soupirant par la réaction de Princesse Naoko, Makoto fixa la porte avec une mine triste. Cela l'affectait grandement que la petite ado ne puisse guère passer à travers de tout ceci. Elle avait besoin d'une personne pour passer à travers cette période, d'après lui. De plus, il n'était pas le seul à y penser, mais bien le personnel entier du château le pensait. Elle devait trouver une place où elle serait heureuse, même si cela impliquerait de la faire quitter du château, de son village où elle gouverne et même, de son pays qu'elle chérissait tant...

Respirant l'air frais de l'extérieur, un léger sourire se dressa sur le petit visage angélique de la princesse, heureuse de pouvoir enfin marcher dans son village. Par contre, ce qu'elle n'aimait pas du tout, c'est que la plupart des villageois se prosternaient devant elle en guise de respect. Par contre, elle ne voulait guère que son peuple fasse ceci. Naoko voulait qu'elle soit considérée comme les autres adolescents et ne voulait guère être dévisager à chaque coin de rue. En tout cas, descendant par le chemin cristallisé du château, la jeune Haku passa proche du lac des Mille-Voeux. Soudain, elle arrêta devant l'eau et fixa les fleurs cristallisées qui flottaient. Ensuite, elle rejoignit ses mains ensembles, ferma les yeux et souhaita que les voeux les plus chers des personnes soient réalisées. Une délicate larme coula sur la joue gauche de la belle enfant. Nao souhaitait tellement de retrouver tout ce qu'elle avait perdu. Elle souhaitait tellement que tout ceci ne soit que long cauchemar...

Se retournant dos au lac, la princesse reprit son chemin et remarqua, en plein milieu, qu'une petite demoiselle avec une longue chevelure rose était accosté sur un arbre. Le sourcil droit haussa un peu, vu qu'elle ne connaissait guère cette petite femme. De plus, elle avait l'air tellement seule que la jeune ado se força à aller la rejoindre. Ensuite, rendue proche de la petite fille, Naoko tendit la main devant elle en souriant doucement avant de dire avec une voix douce et calme.

-Bonsoir, que faites-vous toute seule assise dans la neige? Cela fait-il longtemps que vous êtes assise? Il ne faudrait pas que vous attraperiez froid...

La neige me tombait doucement dessus et me transformait progressivement en gros bonhomme de neige. Le froid pénétrait ma chair malgré les nombreuses couches de vêtements et me faisait frissonner comme jamais auparavant. Le vent qui balayait la route amplifiait cette sensation et me transperçait comme une myriade de petit pics de glaces. Mes dents claquaient les unes contre les autres de manière complètement erratique et je devais me moucher toutes les dix minutes. Ah... Quelle idée que de venir se réfugier dans une zone aussi glaciale. Le climat polaire m'engourdissait et je ne désirais plus que de devenir une brise de vent, insensible à tout les éléments de la nature. Mais mon tuteur me l'interdisait. Selon lui je ne devais me servir de mon don que pour fuir ou pour tuer la cible que l'on me désignait. Je ne pouvais jamais changer de forme pour jouer et me balader au gré de mes envies. Si on découvrait ma faculté à me fondre dans le vent on n'hésiterait pas à m’exécuter pour être née au cœur d'un clan maudit et haït par tous. Parfois je désespérais de ne pas pouvoir juste discuter avec les autres enfants pour passer le temps. Mon tuteur m'en empêchait au cas où je révèle une information délicate et que je compromette notre couverture. Couverture... Je me damnerais pour être dans un lit douillet une bouillotte aux pieds ou pour prendre un bain brûlant pendant de longues heures. Les plus grands désirs de la vie étaient décidément les plus simples.
Un soupir vint s'échouer sur mes lèvres gercées tandis que je me concentrais sur une petite carte que je sortais difficilement de ma poche. Dessus un château y était entouré en rouge et le nom de ma future victime y était indiqué, ainsi que le parcours le plus rapide. A ce rythme j’atteindrais mon objectif avant la fin de la journée. En attendant, j'observais le chemin blanc qui s'étendait devant moi, presque infini, et poussait un second soupir empli de lassitude et de fatigue mêlées avant de me remettre en marche. Seul le craquement de la glace sous mes bottines en fourrure troublait le silence qui étouffait ce paysage. Je n'avais pas encore croisé le moindre animal ou être humain en une matinée, comme si la vie s'était réfugiée loin de cet endroit hostile et, par défaut, loin de moi. Cette vie d’errance et de solitude perpétuelle me laissait un goût amer dans la bouche.


Les premières étoiles apparaissaient dans le ciel lorsque j'entrais dans la citée fortifiée. Comme à mon habitude, je me perdais avec une facilité déconcertante et rallongeait les itinéraires en prenant de mauvaises directions. J'ai cru que je n'y arriverais jamais. Les chemins se ressemblaient tous et la fatigue qui m'assaillait n'arrangeait rien.
Tandis que je recherchais une auberge une pancarte battu par les saisons attira mon attention. Elle indiquait l'emplacement d'un certain Lac des Milles-vœux. D'un côté je ne désirais que de m’effondrer sur une paillasse mais de l'autre ma curiosité m'attirait vers ce lieu de superstition. Se pourrait-il qu'il réalise mon envie la plus folle ? Il n'y avait qu'un moyen de le savoir, il fallait que j'essaye. Je jetais rapidement un coup d’œil autour de moi à la recherche d'une échoppe ou d'un commerce encore ouvert à une heure aussi tardive et qui vendrait des fleur cristallisées. Hélas au bout de quelques minutes je vis que tous étaient fermés. Seules les tavernes et les auberges étaient illuminées et affichaient une certaine animation. Il me faudrait donc faire avec les moyens du bord. Je pris un bloc de neige par terre et souffla délicatement dessus en usant de mon don. Aussitôt de tout petits pans se détachèrent et bientôt il ne resta plus qu'une fleur entièrement composée de glace. J’espère que ça suffira. Je pris le sentier qui menait au lac d'un pas vif pour pas que mon œuvre n'ait le temps de fondre.


L'étendue d'eau était somptueuse. Le ciel se reflétait dessus et on avait l'impression d'admirer un autre monde strié par le vent.. Je me sentais presque coupable de déposer mon cadeau factice parmi les autres. Je ne savais pas trop à quel moment je devais faire mon vœux et si je devais le prononcer à voix haute ou non. Après un moment d'hésitation je pris la décision de le murmurer en déposant délicatement mon offrande sur les berges. Une fois cela fait je courus me poster sur un arbre non loin de là pour observer les environs, camouflée. Si jamais mon souhait se réalisait une personne apparaîtrait bientôt et viendrait me parler. A peine cette pensée fut formulée qu'une silhouette se forma au loin. Une jeune fille, à peine plus âgée que moi, s'avança jusqu'au Lac et médita un petit moment devant. Je n'esquissais aucun geste pour ne pas qu'elle me remarque. Je ne savais qu'elle attitude adopter. Devais-je me manifester ou attendre ? Ou devais-je fuir ? Je n'en avais aucune idée mais je mis cet instant à profit pour scruter son visage. Je gravais chaque détail dans ma mémoire comme on me l'avait appris. Brune, des yeux couleur émeraude, taille fine, petite taille, habits simples et une couronne sur la tête. Si elle avait été ma cible j'aurais pu dessiner chaque forme de son corps en vu d'un futur assassinat. Une fois cela fait j'attendis patiemment qu'elle finisse de prier avant de descendre au pied de l'arbre à la vue de tous. Cette fois-ci la demoiselle me vit en rebroussant chemin et vint à ma rencontre. Elle me demanda d'une voix douce ce que je faisais assise dans la neige et depuis combien de temps je m'y trouvais. Ses yeux légèrement rouges me frappèrent : venait-elle de pleurer ? J'ouvris la bouche pour savoir où elle avait mal mais la referma avant de poser ma question. Ce n'était sûrement pas mes affaires. En tout cas mon instinct me dictait de m'enfuir sans répondre à ses interrogations mais... Il fallait lui dire la vérité.


- Je t'attendais, mon vœux.


En même temps que je prononçais ces mots je pris la jeune fille dans mes bras et la serra fort contre mon corps. Puis je lui soufflais à l'oreille quelques mots avant de reculer d'un pas.


- J'ai souhaité avoir une amie qui ne me rejetterais pas en apprenant ma nature et te voilà. Veux-tu jouer avec moi douce princesse ? Je serais ta confidente et toi ma souveraine. A moins que tu ne préfère que nous n'échangions les rôles. En tout cas partons d'ici j'ai froid et je suis fatiguée.


Je me sentais étrangement excitée. Comme quoi la vie en moi que je croyais éteinte venait de se raviver. Je croyais que je n'avais plus de sentiment en moi mais je me trompais.

En affichant toujours ce doux sourire innocent d'une enfant naïve, la petite Nao fut surprise de la réponse de la pauvre fille assise sur le sol enneigé. En fait, elle lui avoua que la jeune princesse de Yuki no kuni était son voeu qu'elle avait fait surement au Lac des Milles-Voeux et qu'elle l'attendait. Puis, la jeune inconnue prit la petite Nao dans ses bras. À ce moment-là, les perles émeraude de la Haku se rondirent, vu qu'elle était surprise. Pourquoi? He bien, non seulement qu'elle ne savait guère comment réagir, mais, elle aussi, elle recherchait une amie qui l'accepterait en étant Naoko et non ''Princesse du royaume de crystal'' ou un truc du genre. La serrant fort dans ses bras, la jeune demoiselle à longue chevelure brune la serra contre elle pour la réchauffer et laissa couler des larmes. Par contre, ces larmes ne signifiaient guère qu'elle était triste, mais des larmes de joie. D'après la future eiseinin, la fille à longue chevelure rose et elle était pareille. Les deux recherchaient une amie avec qui qu'elle pourraient discuter et jouer sans se soucier de se faire rejetter. Se déserrant de sa nouvelle amie, Naoko l'aida à se relever et enleva son petit manteau pour abriter la pauvre enfant avec. Bon, ce n'était pas grand chose, mais cela pouvait l'aider à se réchauffer.

-Avant de jouer ensemble, nous allons chez moi. Je vais m'occuper de toi, ma nouvelle amie. dit la jeune Haku en souriant joyeusement.

La prenant par le bras, l'adolescente au caractère innocent l'emmena rapidement vers sa maison. Enfin...son château. Néanmoins, pendant qu'elles passèrent par le seul chemin pour s'y rendre (soit le chemin cristallisé), Naoko tourna la tête vers son amie, encore inconnue aux yeux de la jeune, et dit en souriant.

-En fait, je suis Naoko Haku, mais tu peux m'appeler Nao ou Naoko. Et toi? Quel est ton nom?

Rendues au château, la princesse entre rapidement à l'intérieur et demanda à Makoto qui était surpris de la revoir aussi vite et avec quelqu'un en sa compagnie, de préparer une boisson chaude et le foyer pour réchauffer la pauvre enfant gelée par la température glaciale de Yuki no kuni. Ayant une réponse positive, la future eiseinin du pays des neiges monta dans sa chambre avec l'invitée, puis, fermant la porte derrière soi, se dérigea vers son garde-robe pour sortir quelques vêtements. Ensuite, elle lui présenta une robe noire et rouge. Souriant doucement, Naoko plaça sa robe entre les mains de son amie et dit en souriant.

-Voilà, tu as de quoi à te vêtir. Si tu veux te laver, prend cette porte *pointe la porte*, c'est ma salle de bain. Ah et, dès que tu auras fini, Makoto, mon serviteur, t'emmènera vers le salon et il aura un foyer allumé, des couvertures et un chocolat chaud. Moi, je vais t'attendre dans le salon, d'accord?

Souriant à nouveau, Princesse Nao sortit tranquillement de sa chambre et descendit les longs escaliers pour finalement tourner à gauche et arrivée dans une grande pièce avec des chandelles en plein milieu et deux hurnes avec trois photos au fond. Soupirant un peu, Naoko s'installa sur le sofa blanc et attendit sa nouvelle amie entrée dans la pièce en buvant un bon verre de chocolat chaud.

La jeune fille sembla surprise de mon approche et quelques larmes coulèrent de ses yeux. L'avais-je effrayée avec mon approche un peu abrupte ? Non c'était autre chose. J'aurais dit de la joie mais j'en doutais. Pleurer pour exprimer son contentement... Quelle marque de faiblesse. Ne lui avait-on pas appris à masquer ses sentiments et à présenter son meilleur visage en toute situation ? C'était pourtant l'une des premières choses que l'on m'avait enseigné afin que je puisse me fondre dans tout les environnements. Mmh. Étrangement son comportement aurait dû m'énerver mais il provoqua une poussée de tendresse dans mon cœur. J'étais consternée. A vrai dire je n'avais l'habitude de ressentir ce genre de chose envers un autre être humain. Mais il fallait que ça cesse. C'est donc tout naturellement que je me servis de la manche de ma veste pour sécher les gouttes qui s'échappaient de ses yeux et que je lui déposais un baiser sur la joue du bout des lèvres. Elle étendit la veste de mon manteau sur moi en contrepartie et me serra contre elle. Le froid qui me picotait les membres cessa partiellement et fut remplacé par une sensation de douce chaleur. Je supposais que ce devait être le contraire pour elle. Sa gentillesse me touchait. Je lui adressais un sourire pour la remercier et nous nous mires alors en route vers sa demeure.
Elle se présenta sous le nom de Naoko. Enfant honnête ou enfant obéissante. Cela lui allait bien je trouvais. Elle se tenait droite et me semblait sincère lorsqu'elle s'exprimait. Je la connaissais depuis moins de quelques minutes et pourtant elle me plaisait. Je pris donc la décision de jouer la carte de la vérité contrairement à mon habitude.

- On me nome Nayumi. Je n'aime pas qu'on me surnomme Nayu si tu te posais la question. Mais si tu veux pour toi je ferais une exception vu que tu m'as prêté ton manteau alors que rien ne t'y obligeait.

En prononçant ces mots je fis attention à sa réaction au cas où elle aurait entendu parler de moi. Elle ne réagit pas et je ne pus m'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Je ne pensais pas avoir obtenu ma place dans les bingobooks de tout les villages mais je me méfiais de tout. C'était la base même de mon existence et c'était l'instinct de défiance qui m'avait fait survivre des années, contrairement à d'autres du même âge.



Nous arrivâmes bientôt à un château de taille respectable. Mon amie franchit les portes l'air de rien, donna des consignes à un homme d'âge mur et m’amena dans une chambre luxueuse. Je ne me doutais pas qu'elle pouvait avoir une telle influence. Ce devait être la princesse de ce royaume. Elle prit une robe dans un placard et me la tendit avant de me pousser jusqu'à une salle de bain. Avais-je l'air aussi miteuse que ça ? Elle m'indiqua qu'un serviteur viendra me chercher une fois que j'aurais fini et s'éclipsa, me laissant seule dans la pièce. La baignoire me paraissait géante par rapport à celles dans lesquelles je me lavais. Je me sentais presque... Intimidée. Je refermais la porte derrière moi sans faire de bruit et me dévêtis en surveillant les alentours, au moindre signe je me tenais prête à bondir. Mais rien ne survint. Je pus donc me longer dans une eau brûlante sans me soucier de rien.
Je fis cependant attention à ne pas prendre trop de temps pour ne pas que ma camarade m'attende trop. Une fois propre je fis usage de mon don, pouvoir se transformer en tornade avait quelques petits avantages pour se sécher en quelques secondes, et m'habillai avec ma nouvelle robe. Même si elle était un peu trop grande pour moi je me sentais à l'étroit à l’intérieur. Elle restreignait trop mes mouvements à mon goût mais je pris sur moi pour ne pas vexer Naoko. Et puis il fallait avouer qu'elle m'allait pas trop mal. Elle mettait mes maigres formes en valeur et faisait ressortir la couleur de mes yeux. Je sortis donc de la salle de bain et demandai au majordome de me guider dans les couloirs.


La jeune fille m'attendait sur un sofa blanc en sirotant un chocolat chaud. A peine eut-elle reposé sa tasse sur la table que je me jetais sur elle et l'embrassais sur le front. Une fois cela fait je collais mon corps au sien sur le siège et posais ma tête sur son épaule pendant quelques secondes afin de profiter de sa chaleur. Puis je saisis ses bras et la forçai à se relever.

- Peut-on jouer maintenant que je suis présentable ? Que dirais-tu de voler quelques trucs à manger dans la cuisine ? Je suppose que ce ne doit pas être dans tes habitudes mais ça pourrait être marrant. Enfin si on ne se fait pas prendre. Je ferais diversion pendant que tu prends les aliments. Sauf si tu veux faire un autre jeux ?

Je pris de nouveau Naoko dans mes bras pour le plaisir et pour vérifier que je ne rêvais pas.

- Que font les princesses le reste du temps sinon ? Tu as des jouets ?

En y repensant, Naoko trouvait que son amie avait un joli nom. Cela sonnait très doux aux oreilles de la princesse. Nayumi... n'était-ce pas mignon comme prénom? En tout cas, la petite princesse, elle, trouvait que ça lui allait bien. Enfin bref, après sa dernière gorgée, Nao n'eut le temps de reposer sa tasse sur la table avant que quelqu'un lui bondit dessus. Voyant que c'était sa nouvelle amie, celle-ci sourit et rougit en rigolant timidement quand Nayumi lui déposa un baiser sur le front. Oui, elle appréciait beaucoup la compagnie de cette amie qu'elle connait depuis peu. Depuis tant d'années qu'elle cherchait quelqu'un avec qui elle pourrait s'amuser, la Haku ne voulait guère que quelqu'un l'expulse de son château ou sinon, ça irait mal pour lui. Oh oui! Très mal même. Bref, son invitée se colla sur la future eiseinin et accota sa tête contre l'épaule de Nao qui sourit doucement. Pendant ce temps, la princesse du royaume de crystal analysa l'ensemble qu'elle avait prêté à l'errante. Ah tiens! D'après Nao, la robe lui allait très bien. Elle ferait une très belle princesse. Soudain, son amie prit les bras de la kunoichi à longue chevelure brune et la força à se lever avec elle. Ensuite, elle demanda à la jeune adolescente si elles pouvaient jouer, vu que, maintenant, la petite Nayumi était présentable. Elle proposa un jeu que la Haku n'avait jamais essayé, soit voler sa propre nourriture dans sa cuisine sans se faire prendre. Hochant la tête, Naoko aquiesa un léger sourire doux et enjoué, puis, elle serra Nayu-chan dans ses bras quand celle-ci la câlina. Après quelques secondes, la princesse prit du recul et fixa longuement Nayu avant de dire, d'une voix doucement et calme.

-Avant toute chose, j'aimerais te faire vivre une nouvelle expérience. *enlève sa couranne et la met sur la tête de Nayumi* Pour ce soir, tu seras la Princesse de ce royaume. Et moi... *se met à genou devant Nayumi et prend la main de celle-ci* je serais votre fidèle servant qui accomplisserait tous vos moindre désire.

Levant légèrement la tête, Naoko afficha un merveilleux sourire. Elle était heureuse de ne plus être une princesse pour un soir. Après ceci, elle se leva et prit doucement la main de Nayu-chan pour l'emmener tranquillement vers la cuisine. Elle reprit parole.

-Premièrement, nous allons prendre des trucs à manger. D'habitude, quand je suis une princesse, je n'ai aucunement le droit d'entrer dans cette pièce. Par contre, ce soir, je suis une servante et, même si vous êtes la princesse pour une soirée entière, je vous invite à y entrer. chuchota Naoko en entrant dans la pièce après avoir vérifier si la voie était libre.

Quand les demoiselles entrèrent dans la cuisine, Nao fut émerveillée de voir cette grande salle pour cuisiner. Oui, elle semblait grande à l'extérieur, mais elle devenait gigantesque quand on franchissait le seuil de la porte. Secouant un peu la tête, elle aida sa ''princesse d'un soir'' à prendre le plus de nourriture possible, puis, elle quitta la pièce avec Nayumi en courant et se cacha dans sa salle de jeux, vu qu'un cuisiner avait sortit du grand congelateur. Rigolant joyeusement, la future ninja trouvait cela rigolo de pouvoir enfreint les règles. elle devrait se rebeller plus souvent... Enfin bref, ensuite, elle regarda Nayumi en souriant et pointa l'énorme salle de jeux remplit de jouets. L'endroit rêvé pour un enfant. Il y avait de tout: poupée, peluche, figurine, auto et tout. De plus, grâce à leurs récoltes, elles avaient de la nourriture pour survivre au moins une soirée entière. Il avait de la nourriture santé et non santé (comme du glaçage, des raisins, des oeufs, des chips, etc...). Elles pouvaient manger tout ça pour ne pas gaspiller, mais Nao ne pouvait guère aider beaucoup, vu qu'elle a une petite appétit. À moins que...

-Voilà, votre salle de jeux. Vous pouvez prendre tous les jouets que vous voulez...à moins que vous préférez une bataille de nourriture. Que voulez-vous faire, Princesse Nayumi? demanda Naoko en déposant du glaçage au chocolat au bout du nez de Nayu-chan et rigolant.