Tout ça pour une boulette de riz.. [Shinzô]

(#) Sujet: Tout ça pour une boulette de riz.. [Shinzô] Lun 26 Nov 2012 - 23:18

C’était il y a six mois pendant une mission où Kairi était accompagnée d’un Jônin, ils devaient se rendre dans Taki no Kuni et avaient donc fait escale à Ta no Kuni pour se réapprivisionner en nourriture et en eau. Kairi et le Jönin s’étaient séparés en s’étant donné rendez-vous dans deux heures, le temps de trouver quelques informations susceptibles de les intéresser. La mission elle-même n’avait rien d’extravagant et n’était qu’une mission de protection pour quelqu’un d’important le temps de son voyage à travers plusieurs villages. Mais Kairi devait bien passer par tout cela pour augmenter son niveau même si parfois cela s’avérait ennuyant. Elle n’était pas du genre à faire des blagues sur la route ou à picque-niquer partout où c’était possible, il fallait garder son serieux pendant les missions et ceci peu importe le rang.

Enfin bon, revenons en à nos moutons. La jeune femme s’en alla acheter quelques proviands au marché local où toutes des petites échoppes colorées et bruyantes étaient installées. On criait de partout les prix les plus attrayants pour attrapper les clients avec une corde invisible et les tirer jusqu’à l’échoppe en question. Kairi n’aimait pas trop le bruit, elle était une enfant du silence et non une du bavardage, c’est donc pour cela qu’elle se dirigea vers l’échoppe la plus silencieuse où un vieil homme se trouva, assis sur une petite chaise faite de bois et de paille ficelée. Il avait des traits grossiers et fatiguées, on pouvait deviner qu’il avait vécu une longue vie. La shinobi s’avança près de son échoppe et l’homme la dévisagea, apparemment il n’aimait pas les shinobis car c’est avec une ‘gueule jusque par-terre’ qui lui venda ses trois dernières boulettes de riz. Ce n’est que en sortant son porte-monnaie et après avoir payé qu’elle remarqua une petite silhouette se diriger vers elle en courant pour passer à toute vitesse tout en lui subtilisant une boulette de riz.

Kairi n’étant pas dupe elle fit tomber le petit gamin d’un simple accroche pied avant qu’il ne puisse s’enfuir ce qui eût pour effet qu’il tomba par-terre avec son visage dans les pavés. La chute fût suivie par des pleurs car le pauvre petit s’était cassé une dent, dommage pour lui. Elle se pencha pour reprendre la boulette de riz et ne vit pas que le vieil homme derrière elle fit un signe de tête vers une autre silhouette, tapie dans l’ombre des maisons. Sans avoir le temps de réagir, Kairi était entrainée dans une allée sombre par un homme fort, il posa sa main qui puait la viande crue sur la bouche de Kairi et la bloqua contre le mur avec ses épaules.

‘ C’est mon petit frère que tu as fait tomber la, petite shinobi de Kiri. Des yeux rouges, des cheveux blancs, tu es sûrement une Kaguya. Ca fera un beau trophée au-dessus de mon lit quand tu seras empaillée...’

' C'est ce que tu crois, espèce de salaud. ' l'entendît-on murmurer à travers la main de son agresseur. Elle lui mis un coup de pied dans les tibias suivi d'un coup de genou dans ses côtes ce qui eu pour effet de repousser le gaillard. Avant qu'il n'ai eût le temps de se ressaisir elle lui avait déjà donné un coup dans la nuque et l'homme se retrouva par-terre, inconscient. Elle sentît une autre présence, encore un agresseur? N'avaient-ils pas encore compris qui elle était et ce qu'elle pouvait faire d'eux? Kairi se retourna vers une ombre dans la fin de la ruelle pour exclamer: ' Montre toi petit cachotier...'

Encore une mission ennuyante et complètement futile, enfin inintéressante seulement pour moi car le chûnin qui m'accompagne ne cesse de le répéter : toute mission dépourvu d'intérêt n'est plus une mission. Shinpuku Hade, un jeune chûnin de la foudre, du clan Hyô de Konoha, original hein ? Effectivement, Hade est quelqu'un d'original, marginale, excentrique ou tout simplement bizarre. Cela fait maintenant un moment que je le connais, mais surtout que les hauts placer du village nous fais enchaîner à moi et lui toutes sortes de mission, certaine totalement nullissime et d'autre un peu plus amusante. Depuis, nous n'avons même pas réussi à vraiment tisser de lien solide d'amitié, peut être que la faute est au fait que le Shinpuku semble ne pas avoir d'émotion ou du moins à du mal à les montrer ?

Quant à la mission, il s'agissait de démasquer une petite bande de voleur cacher parmi les civils de Ta no kuni, le groupuscule serait composer d'une bonne vingtaine d'homme, tous aussi douer que des genins dans l'art de combattre, c'est pour cette même raison que dans le parchemin contenant l'ordre de mission, il y avait un petit conseil, il était marqué qu'il nous était déconseillé d'attirer l'attention dans le village et surtout, ne pas engager de combat.

Nous marchons tout deux lentement dans une grande ruelle commerçante, les vendeurs criaient en espérant avoir une chance de vendre leurs produits pour la plupart dérisoire et futile. Je regarde autour de moi et j'analyse la situation : il y a près d'une vingtaine de commerçant ici voir plus, vendant chacun leurs marchandises, il y a de tout ici, des fruits et légumes, des armes en tout genre, des produits de vaisselle, autour des commerçant se trouve pleins d’acheteurs, fidèle pour certains, des clients occasionnelles pour d'autres, mais une chose m'interpelle, au loin j'aperçois une femme, chevelure longue de couleur blanche et bandeau frontal du village de la brume. Que fais une kunoichi de la brume à Ta no kuni ? Je me le demande. Je m'approche d'elle le plus discrètement possible afin qu'elle ne remarque pas ma présence, j'avais d'ailleurs juste avant de pénétrer le village retiré mon bandeau frontal, Hade l'avait fait lui aussi.

Je ne sais pour quelle raison, un gamin âgé de dix à douze ans tout au plus cours vers la kirijin qui a probablement baisser sa garde. J'avais tord, d'un croche pied, elle fait tomber le jeunot parterre se fracassant la tête sur le sol. Des cris de douleur s'en suis, il c'est sûrement cassé quelque chose, et au vue du sang près de son visage, je serais près à parier qu'il a perdu une dent dans cette chute. Soudain, une homme cet fois-ci beaucoup plus robuste que le gringalet de tout à l'heure prend la femme par l'épaule et l'emmène vers une allée sombre, il place sa main libre sur la bouche de la kunoichi l'empêchant de crier au secours.
J'étais sur le point d'intervenir quand la femme colla un coup de pied dans le tibia du gars, suivit d'un coup de genou dans les côtes... elle finit par lui asséner un coup dans la nuque, l'homme s’écroule ensuite. Le regard de la kirijin tourne vers la seule source de lumière dans le coin... qui était d'ailleurs derrière moi : elle m'a repéré, mais sûrement pas Hade, lui est toujours camouflé. Pour ne pas faire attendre la femme je répond :

« Tu es plutôt coriace... mais à mon avis, t'aurais pas dû. Ce type fait partit d'un groupe très dangereux de voleurs, là, tu t'es attiré de graves ennuis. »
Derrière moi se dessine un tas d'ombre, tous aussi énorme les uns que les autres... sûrement d'autre gars voulant du mal à la jeune fille. Je ne les laisserais pas faire ! Hade est sûrement en train de me traiter d'imbécile à l'heure qu'il est. Moi et la kirijin étions encercler par des hommes faisant presque deux fois notre taille, alors c'était eux les hommes dont il fallait se méfier ?

« Mais comme je suis là... tu n'as absolument rien à craindre. »

Spoiler:

La personne qui c’était caché dans l’ombre en sortait à présent, c’était un jeune garçon sûrement plus jeune que moi à en lire les traits de son visage. Il avait l’air calme et apaisé, mais on sait tous que le visage peut cacher d’énorme choses. Ne portant pas de bandeau frontal je me décidait à me méfier de lui car c’est ce que le Jônin m’avait dit en cours de route. Toujours se méfier des autres, peu importe leur appartenance sociale ou leur physique. Bon évidemment je n’était pas dupe et je restais sur mes gardes, comme j’aurais du faire avec ce gros gaillard qui était encore toujours inconscient sur le sol. Puis enfin il parla, en commençant même par un compliment dites-donc. Bien sûr que je suis coriace était la première pensée qui me sauta à l’esprit. Ce n’est qu’après que le reste de sa phrase arriva par les ondes de son dans le creux de mon oreille. Ah, donc c’était un voleur qui faisait parti d’un clan. Ce qui en mots concrets veut dire que je me suis attiré des ennuis.

« Oups. Pas fait exprès, disons que je me suis laisser entraîner dans cette joyeuse bagarre. »

En papotant je vis que plusieurs ombres se formaient derrière l’inconnu, des ombres bien bâties qui ne pouvaient que être les copains du gaillard qui était par terre. Apparemment je m’était vraiment attiré des ennuis, et pas qu’un mais plusieurs qui nous encerclaient. Tout de même, la phrase du jeune garçon me fit rire. C’est vrai qu’il était peut-être plus avancé techniquement mais il ne savait pas qui j’étais, qui était mon clan et ma soif de violence. Parfois on peut plus accomplir par le mental que le physique aurait-dit un vieux moine il y a quelques années.

« Merci pour ton aide, je suis sûre que tu feras de ton mieux. »

En lui répondant j’avais échangé mes yeux durs et froids contre mes yeux doux sur mon visage. Je ne suis qu’une fille frêle et sans protection, en apparance. Trève de plaisanterie car un des cinq hommes bien bâtis se lançait sur nous avec une rage furieuse comme si on lui avait volé sa femme. Tel un animal il fonçait droit devant sans regarder autour de lui et avec les yeux rivés sur ses deux cibles même tellement absorbé qu’il ne remarqua même pas que moi et l’inconnu faisions un pas sur le coté chacun pour que l’homme s’écrasait presque contre le mur situé derrière nous.

Petite analyse de la situation: ils étaient cinq, fort et grand avec des muscles gonflés tels des ballons. Un avantage pour eux. Ils étaient fort au combat apparemment surtout au corps à corps. Encore un avantage pour eux. Mais ils n’avaient pas l’air très intelligent tactiquement et nous sous-estimaient. Un avantage pour nous cette fois-ci. Il fallait tourner cet avantage en notre façon de combattre et en une victoire.

« Tu es prêt mon petit? »

Je regardais à coté de moi dans les yeux marrons du garçon qui était prêt à se battre avec moi.

Les ombres se rapprochent de plus en plus, mais l'un d'entre eux s'approche plus que les autres. Il est robuste, me lancer dans un combat au corps à corps contre lui et dans un endroit aussi étroit que celui là serait du pur suicide. Le gaillard se mit à courir, l’expression dans son visage est clair, cet homme a une envie de tuer monstrueuse, tel qu'il décide de foncer sur nous tête baisser. Il est tellement aveuglé par la haine qu'il ne remarque même pas que devant lui, il n'y a plus personne, exactement, moi ainsi que la kunoichi de la brume avons tous les deux effectués un pas sur le coter laissant l'homme bien bâtis se fracasser sur le mur derrière. Un sourire presque invisible se dessine sur mon visage, j'ai peu être sur-estimer nos adversaires ?

Ses potes surpris ont effectués un pas en arrière par mégarde, ils savent maintenant que se combat ne sera pas de la tarte. J'essaie d'analyser la situation pour le peu de temps qu'il me reste avant de commencer quoi que ce soit. Ils sont cinq et tous probablement aussi puissant qu'un genin, ils étaient des brutes, deux fois mon poids et ma taille à vu d’œil et ils sont tous devant moi, devant nous. Se lancer dans un affrontement au corps à corps est du suicide pour moi, mais la kirijin se débrouille plutôt bien dans ce domaine, je l'ai vu faire tout à l'heure, elle a mit KO l'autre musclé en quelques coups, je devrais la laissé s'occuper d'eux pendant que moi je surveille ses arrières. Je sors de ma sacoche trois kunais, les attaches aussitôt à des parchemins explosifs.

Avant que je jette les trois projectiles en direction des ennemis, la femme prend la parole, me demandant avec sérénité si j'étais prêt, sûrement pour la baston. Le lancer de projectile devrait répondre à sa question, oui je suis prêt à casser des gueules !
Un des kunais c'est planté dans la jambe d'un des voleurs, quant aux deux autres, ils ont atteint tous les deux la même cible. Un mudra m'a suffit à activer les parchemins explosifs placer plutôt dans les kunais, des petites explosions s'en suivent. Les dégâts n'étaient pas énorme, mais suffisant pour affaiblir les adversaires et enfin équilibrer le combat. Un d'entre eux tombe, il n'en reste plus que quatre à présent dont un affaiblis par l'explosion survenu plutôt. Je fonce vers lui, quant aux trois autres, ils se dirigent tous vers la kirijin croyant que là vaincre serait plus facile.

Un coup de pied rotatif placer en plein visage, l'ennemi est déstabilisé j'en profite pour frapper ses jambes et ainsi le faire tomber, mais il réussit de justesse à esquiver mon coup et me colle un coup de boule en plein nez, je suis projeté vers le mur un peu plus loin sans pour autant l’abîmer. Je me sers de ce même mur comme appui pour plonger directement sur mon adversaire kunai en main prêt à le planter dans sa chaire. L'attaque réussit, il cri de douleur avant de s'écrouler sur la flaque de sang dû au saignement de la blessure dû à l'explosion survenu un peu plutôt.

« Tu t'en sors bien j'espère ? »
Ai-je dis en jetant un rapide coup d'oeil à la kunoichi aux cheveux d'argents et aux yeux rubis.

Le combat avait commencé et les trois explosifs envoyés sur leur cibles. Par chance le jeune homme avait déstabilisé quelque-uns d’entre eux ce qui nous donna l’avantage. J’avais compris qu’il surveillait mes arrières pendant que moi j’affronterais les gaillards au corps à corps. Par contre nos ennemis n’avaient pas compris cela et ils se dirigeaient à trois vers moi pensant pouvoir me faire face. Aveuglé par mon mètre et soixante-cinq centimètres de hauteur ils ne pensaient pas que j’avais été entrainé au corps à corps depuis toute petite. L’un des trois hommes, celui qui couru le plus vite était déjà arrivé chez moi et essaya de me planter son coude dans mon visage pendant qu’il me frapperait au dos avec son autre poing. Malheureusement pour lui j’étais un peu plus rapide, c’est ça l'avantage à être petite et mince. Je lui attrapa le bras avec lequel il voulait me frapper dans le visage et le tourne pour qu’il se retrouve avec son dos vers moi, c’était l'occasion parfaite pour lui donner un coup avec ma tête droit dans une de ses artère vertébrales au niveau de la nuque. Je prit cette occasion et l’homme se retrouve sans mouvement sur le sol froid de la ruelle.

Les deux autres, aveuglés par la haine se précipitaient vers moi tout en rugissant. On aurait dit deux grands boucs affamés. J’entends à coté de moi que quelqu’un est projeté vers le mur mais je ne peux pas regarder qui sinon les deux devant moi pourraient profiter de cette inattention. En entendant après un cri de douleur venant d’un des ennemis j’en conclût que le jeune homme qui se bat avec moi va bien. Effectivement car il me pose justement une question pendant qu’un premier homme essaye de me donner un coup de pied dans le ventre. J’arrive à l’arrêter avec la force de mon bras et je lui tourne son pied dans un angle étrange. L’homme hurle et à cet appel son compagnon fait fasse devant moi d’une manière inattendue, me donne un coup de poing dans le visage qui me projète dans le mur derrière moi.

Je n’ai pas le temps de réagir qu’il est déjà devant moi avec une de ses énorme mains autour de mon cou. L’autre homme par contre avait du mal à tenir debout et j'espérait que mon compagnon de bataille utiliserait cet avantage. J’essayait de me défaire de l’emprise de l’adversaire mais il était fort, même très fort et je sentis ma gorge se serrer petit à petit. En vain je le frappais avec mes jambes dans ses genoux et ses mollets mais il ne bougea pas, tel une statue de fer. Heureusement que pendant que je le distrayais avec mes pieds je pouvais libérer mes deux mains pour lui griffer dans le visage et lui planter mes ongles dans son bras qui me tenait. Puis enfin je répondis à le question du garçon.

« Ca pourrait aller mieux. »

L’homme lâcha ma gorge et j’en profitai pour lui sauter dessus tel une bête sauvage et de lui enfoncer mon pied dans son visage. Cet homme devait bien être le plus fort de tous car il luttait encore et s'apprêta à me frapper à nouveau.

Le combat continue, j'ai réussis à mettre miraculeusement deux hommes beaucoup plus costaud que moi à terre, et la kunoichi, elle, a carrément réussit à en vaincre trois d'affilés. J'ai aussi remarquer que j'avais sur-estimer les compétences en taijutsu de la gamine, exactement, elle n'était en réalité pas plus expérimenté que moi même dans le domaine. Mais l'un d'entre eux est bien plus coriace que je l'avais imaginé, même la kirijin qui semble être doué au taijutsu a du mal contre lui. Nous avons déjà mit quatre d'entre eux à terre, manque plus que celui là. Alors qu'il semble vouloir à nouveau s'attaque à la kunoichi, avec élan, je saute sur lui, mon pied gauche prend appuis sur son poing droit en direction de la gamine et le bloque ensuite, avec mon pied, j'effectue un mouvement rotatif et place un coup énorme coup en pleine mâchoire, malheureusement pas assez puissant pour faire tomber la bête.

Notre adversaire est bien trop coriace pour n'être qu'un simple bandit. Comment un homme n'ayant pas vécu un minimum dans l'un des quatre grands villages shinobis peut avoir une telle puissance ? Je vais sûrement devoir utiliser la manière forte, car oui, depuis le début je n'ai même pas utiliser une once de chakra

Ensuite, je ré-pose mes pieds sur le sol et essaye de tenir mon équilibre pour pouvoir à nouveau enchaîner avec une série de coup de poing dans l'estomac. Je pense en avoir donner une bonne dizaine, sûrement assez pour faire tomber la bête, mais non, elle est toujours debout. Je profite des courts moments de souffrance du colosse pour m'éloigner en faisant un long bond en arrière. J’atterris à coter de la kunoichi. Je place ma main devant elle, l'empêchant d'avancer plus, cet homme est beaucoup trop résistant pour qu'on ait ne serait ce qu'une chance de le vaincre à coup de poing et coup de pied. Avant d'effectuer une rapide série de mudra, je dis à haute voix, m'adressant principalement à la kunoichi à coter de moi :

« Reste derrière kirijin, cette attaque devrait suffire à le foutre à terre. »
Des mudras effectués plutôt, une bonne concentration, puis j’expulse du chakra de type doton dans la terre en dessous de moi. Quasi instantanément, quelque chose commence à prendre forme, un dragon, non c'est pas ça... Un taureau, non toujours pas... Mais qu'est-ce que c'est, alors ? Un bison, oui un bison de terre. La bête se met immédiatement en direction de l'ennemi, même pour un mec aussi bien battit que lui, l'impact serait difficile à encaisser. Le bandit ouvre les bras, comme s'il accueillait quelqu'un alors que là un bison fonçait droit sur lui. L'homme le tien par les cornes, détache l'animal de terre du sol et le propulse loin derrière d'un simple mouvement vertical des deux mains... Incroyable, il a réussit à contrer mon meilleur ninjutsu offensive avec ses seules mains ! Mon attaque qui à la base devait servir à mettre à terre notre adversaire n'a au final servit à rien.

Suite au « contre » du bandit, il se mit à exécuter des mudras, il maîtrise donc lui aussi le ninjutsu ? C'est impressionnant ! Mais quel jutsu allait-il nous sortir ? Pleins de questions se bouscules dans ma tête alors que dans un moment pareil, je devrais plutôt penser à fuir qu'à autre chose. Prions pour l'intervention d'un allié suffisamment puissant pour nous sortir de cette situation embarrassante !

Le garçon qui était à mes cotés était donc bien un shinobi comme je le pensais vu qu’il venait de faire un ninjutsu. Cette technique avait pour but d’envoyer un bison de terre sur l’ennemi, une technique qui finalement n’avait rien changé au cours du combat vu comment l’ennemi avait réussi à se débarrasser du bison en quelques secondes. Cet homme n’était pas n’importe quel bandit avec des muscles, il avait une force monstrueuse que Kairi n’avait encore jamais vu. L’homme commença à effectuer des signes de mains pour un ninjutsu ce qui était donc la preuve qu’il n’était pas un simple bandit. Ce gars commençait vraiment à m’énerver sérieusement, j’en avais marre de ce combat et de ce type qui m’avait attaqué avec sa bande de copains. Le shinobi et moi étaient restés à regarder l’ennemi effectuer ses mouvements pour voir ce qui allait s’en suivre. Une brèche se créa dans le sol qui voulu séparer les deux shinobis qui venaient de se rencontrer. De cette brèche sortait une poussière rouge, de la terre très fine qui venait cacher la vue des deux combattants. Je ne voyais plus grand chose devant moi à part une sorte de brume de terre rouge, puis un coup de poing sorti du néant qui s’écrasa contre ma joue droite. Je sentais une force phénoménale me pulvériser la mâchoire du coté droit mais en même temps les os de l’adversaire craquaient ce qui montait que lui aussi n’était pas imbattable.

J’étais propulsée de quelques mètres en arrière ce qui me fit perdre mon équilibre et j’étais sur le point de tomber dans la brèche quand mon corps retrouva son équilibre naturel pour éviter cette chute. Là s’en était trop, ça commençait à me taper sur les nerfs.
La brume de terre devant nos yeux commença à se dissiper et je vis juste à temps que l’adversaire s’apprêtait à donner un sérieux coup de pied au gamin qui se battait avec moi.

« Yanagi no Mai. Tu vas crever. »

Deux os commencèrent à pousser de mes avant bras à hauteurs de mes coudes tels de petit bâtons pour manger du riz mais bien plus mortel évidemment. Mes os étaient arrivés à une longueur de cinquante centimètres avec des pointes tranchantes au bouts. Je commençais à courir vers l’adversaire en utilisant mon affinité Futon pour aller plus vite puis arrivant vers l’ennemi je dérive vers la gauche pour arriver sur le coté de l’ennemi et lui planter mes os dans ses côtes. Un cri de douleur sortit de sa bouche accompagné de quelques gouttes de sang mais il ne laissa pas tomber et essaya encore de me frapper.

Soudainement, alors que je viens tout juste de la rencontre, une brèche me sépare de la kirijin, puis une poussière rouge se met à sortir du trou former par l'ennemi plutôt. J'espère en tous cas que ce truc n'est pas nocif pour la santé ! En panique, je regarde partout, à gauche, puis à droite mais toujours rien, il y a toujours cet écran de poussière m'obstruant la vue au quelle je n'ai aucune défense pour l'en empêcher. Il nous a eut l'enflure, nous sommes fait comme des rats... Soudain, quelque chose, sûrement un coup de poing, vint se cogner contre ma mâchoire et vu les bruits que j'entends tout près, je pense que la genin de la brume a subit la même offensive que moi. Je suis projeté plusieurs mètres en arrière sans rien pouvoir faire.

Malheureusement, je tombe en plein dans la brèche, mais grâce à mes nombreux réflexes shinobis j'arrive à m'accrocher à un cailloux qui dépasse. Mais je suis coincé, enfin c'est ce qu'aurait pensé la plupart des shinobis de ce monde, enfin, surtout ceux ne contrôlant pas l'affinité doton. Même dans une situation pareille, tant que je suis entouré de terre, j'arrive à m'en sortir ! Exactement avant que le cailloux que tenait ma main ne se détache, j'entre dans la terre telle une taupe creusant jusqu'à arriver dans le ring. Je creuse, encore et encore, il me faut seulement une petite dizaine de seconde pour me retrouver à la surface.

Enfin revenu sur la surface de combat, mais la situation n'a toujours pas changer, il y toujours cet épais brouillard rouge. Je sors ma tête de la terre, puis le haut de mon corps pour finalement me sortir entièrement.
Je me lève, et sors immédiatement un kunai de ma sacoche. La brume commençait petit à petit à se dissiper, on y voit plus clair à présent. Je vois surtout le bandit courir en ma direction avec une expression de rage sur le visage. Le gaillard robuste saute et essaye de me donner un coup de pied rotatif digne d'un des plus grand catcheur au monde, mais heureusement que la kirijin est resté attentif tous le long du combat. Yanagi no Mai. Après avoir prononcer le nom de sa technique, la gamine aux cheveux blanc c'est mit à courir vers l'ennemi. Est elle folle ? S'en prendre à un gars pareil au taijutsu, autant se suicider directement ! Je ne comprenais pas sa décision, jusqu'à...

Un cri de douleur horrible, du sang partout... une attaque au corps à corps... des os... il n'y a plus aucun doute, cette gamine fait partie du célèbre clan Kaguya de Kiri, réputé pour leur contrôle des os et leur barbarie sans précédent. Les os, sortit grâce à la technique citer plutôt, de la membre du clan ont transpercés le corps du bandit de toute part.

Je pensais sincèrement qu'après une telle offensive, l'ennemi s'écroulerait et nous implorait pardon, mais non, il est toujours debout, face à la gamine aux cheveux argentés près à donner un énorme coup de poing. Malheureusement pour lui et à cause des différentes hémorragies survenu à cause de l'offensive survenue plutôt, il perd l’équilibre et frappe le sol. Même après ça, il n'abandonne rien et tente de donner un « deuxième » coup de poing à la demoiselle.
Avec rapidité et précision, j'arrive à placer un kunai alléger grâce à un parchemin attacher, dans la main du bandit avant qu'il ne touche à un cheveux de la fille. Grâce au deuxième sceau apposer sur le parchemin dessiner plutôt, je suis arrivé à alourdir le kunai à un tel point que sa main fut figer contre le sol.

« Je pense qu'il nous ennuiera plus... allons nous en d'ici, les renforts arriverons d'une minute à l'autre ! »
Dis-je tout essouffler dû au chakra dépenser lors de cette courte bataille.

Mes os étaient encore toujours entre ses côtes dans sa chair ensanglantée d’un rouge vif. Je me décida enfin à les sortir de ce cochon embrochée quand un kunai avec un sceau alla alourdir la grosse main de l’ennemi contre le sol de sorte à ce qu’il ne puisse plus bouger. Le garçon me dit qu’on devrait fuir avant que d’autres arrivent pour se venger de leur copains et j'acquiesce d’un signe de la tête. Après cette bataille je voyais qu’il était essoufflé à cause de son chakra dépensé et je dois avouer que moi aussi je sentais que j’avais moins de force qu’au début. On se mit donc rapidement en route pour quitter cette petite ruelle qui maintenant était remplie de cadavres baignants dans le sang mutuel que tout les corps déversaient en une grosse flaque rouge. Nos pas nous entrainèrent à toute vitesse vers le bord du village pour aller se réfugier dans les bois qui l’entouraient afin de ne pas être vu par d’autres mal intentionnés. Le garçon était seul mais j’étais sûre qu’il était ici avec quelqu’un d’autre en mission pour justement attraper ces bandits. Je décida de ne pas l’interroger là-dessus car lui non plus ne savait pas que je n’étais pas seule. Pourtant nous étions que deux à fuir. Enfin on arriva dans les bois de Ta no Kuni où se trouvait une petite clairière à cent mètres du bord. L’endroit n’était pas loin de où j’avais rendez-vous avec mon accompagnateur mais il était encore trop tôt de toute façon. Je m’arrêta à hauteur de la clairière dans l’herbe humide et regarda à coté de moi le garçon qui était encore à mes cotés.

« Ici ça ira. Ils ne viendront pas nous chercher ici. De toute façon moi je pars dans la journée, et toi? Tu sauras t’en sortir? »

Je lui dit la dernière phrase d’un petit ton moqueur pour lui faire comprendre que je savais très bien qu’il allait s’en sortir mais que c’était les règles de politesse qui m’obligeaient à demander cela. Par contre il savait que j’étais une shinobi de Kiri, à cause de mon bandeau, et moi je ne savais toujours rien sur lui mais tant pis. Si il voulait me tuer il en avait eu maintes fois l’occasion où il aurait laissé faire les criminels. Je décida donc de m’asseoir sur l’herbe humide qui avait bien poussé avec toute la pluie de ces derniers jours. Mes jambes se croisèrent et je les allongea pour me reposer de tout ces efforts fournis tandis que je m’appuyait sur mes mains qui étaient placés derrière mon dos. Pendant la fuite j’avais rétracté mes os dans mon corps car ils n’avaient plus d’utilités et attireraient trop l’attention, même celle du jeune garçon. Bien que il devait savoir que j’étais une Kaguya maintenant, peut-être ne connaissait-il pas mon clan mais cela m’aurait étonné vu qu’on nous connait comme les barbares de Kiri. Moi aussi j’étais une barbare quand je perdais le contrôle de ma patience qui était enfermée dans ce corps frêle de jeune femme. Sûrement que le garçon aussi me prenait pour une bête sauvage et s’en irait bien rapidement pour ne pas trop rester auprès de moi.

« Tu n’es pas blessé j’espère? Et si je peux te poser une question... Comment savais-tu que ces bandits étaient dangereux, jeune shinobi? »

Je pouvais au moins poser ces questions là sans paraître malpolie, même si j’avais encore d’autres questions qui valsaient dans ma tête. Je lui souris et c’était un sourire sincère car il était quand-même venu m’aider auprès de ces salauds. Sans lui j’aurais peut-être été une belle flaque de sang dans cette ruelle, ou au moins je me serais retrouvée dans un lit d'hôpital. Il était encore resté debout pendant que je le questionnais et me regardais de haut. Même si il ne le faisait pas exprès je n’aimais pas que quelqu’un était à une hauteur plus élevée que moi.

« Assieds-toi voyons, je ne vais pas te manger. »

Je lui dis cela plus pour ma propre personne et que je sois alors à même hauteur que pour qu’il puisse se reposer. Egoïste? Mais non! Enfin il se décida à poser son postérieur sur l’herbe humide qui nous entourait de sa couleur verte.

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