Le village était vide, vide de ses Shinobis. La plus grande partie des hommes du village des nuages sont à présent en train de se replier à Kumo vu que la première bataille fut un échec. Moi, ayant utilisé le Hiraishin après la brève rencontre avec le Sennin que tout le monde crut mort, Natsumi Haru alias le type qui se croit divin, j’ai eu tout le temps de relaxer un peu. Ouais, seulement un peu. Vous voyez, les hauts placés du village sont dans une grande panique. Et je les comprends. Si jamais une fuite d’information au sein de l’administration il y a, nous pourrons assister à une crise d’affolement dans tout Kumo. Le Raikage, Kadoria Uriô, a été répertorié MIA, soit disparu en combat. Nos sources assurent l’avoir vu combattre deux Kirijins avant de se volatiliser sans laisser aucune trace. Est-ce une désertion ou bien quelque chose s’est-il réellement produit ? Instinctivement, je crois choisir la première option. Le mec a mal calculé son coup, a vu Kumo perdre la guerre qu’il a lui-même déclenché au départ et n’a pas voulue supporter le poids de la défaite. Enfin, c’est une hypothèse plausible comme une autre et elle n’est pas à négliger. En arrivant au village, je fus celui qui apporta la mauvaise nouvelle de la situation actuelle de notre chère guerre. Et en échange, j’appris quelque chose qui m’ébranla…

Un coéquipier assez proche, un homme qui a su se montrer fort malgré tous les obstacles. Certainement celui qui a fait de Kumo un village craint des autres. L’éclair des nuages, Yashira Mugen, est porté disparu lors d’un appel urgent hors du village. La cause ? Aucune information. Tout ce que je sais, c’est que des funérailles dignes de sa renommée seront célébrées s'il est mort et qu’avec un peu de chance, j’vais trouver les responsables pour leur foutre une bonne raclée. Et là, énorme dilemme au niveau de l’administration du village ! Uriô porté disparu, la mort du Capitaine du Satoru, la supposée désertion d’Hakushi Mihawk, Kumo est dans la merde. Un nouveau dirigeant doit prendre en main le village et le conseil prit une décision au plus vite. Un seul et dernier individu peut reprendre les rennes pour le moment. Et devinez quoi ? J’ai refusé. Ouais, j’ai refusé d’être le remplaçant en chef du Raikage. Et ce, pour des raisons évidentes. Je serai présent lors de la nouvelle bataille, je protégerai les civils et tout, mais hors de question que je devienne le Nidaime Raikage. Du moins, pour l’instant.

Tout ça pour dire que la guerre est bientôt à nos portes, et c’est le cas de le dire sans que ce soit une métaphore. J’ai accepté de guider nos troupes pour repousser l’invasion et ordonné d’évacuer les citadins de la cité des nuages au bon moment dans le recoin le plus sûr du village. Je ne voulais aucune perte civile et j’allais m’en assurer. J’ai pris temporairement le bureau du Raikage comme salle pour faire les préparatifs. Allais-je être le représentant du village à la seconde bataille ? Difficile à dire. Déjà, j’suis un peu handicapé, ma blessure ce cicatrise, mais pas à vitesse voulue. J’effleurai ma côte de ma main droite. Ce sera un problème le moment venu. Puis, mon regard céladon se fixa sur une coiffe et une grande veste blanche, accrochée derrière la porte de la pièce. Je reconnu immédiatement un double des vêtements significatifs du chef d’un village, alias Kage. Me levant pour prendre une petite pause après trois heures la tête dans la paperasse et j’enfilai seulement la veste pur neige. Impossible de passer à côté de l'irrésistible envie d'essayer ce survêtement qu'un seul homme peut porter en temps habituel. Pas mal… Comme le fait d’habitude le Kadoria je pris place debout derrière le bureau pour regarder un instant le village. Il était magnifique, oui. Et au même moment, je sus ce que c’est de porter une énorme responsabilité sur ses épaules. Si je le deviens véritablement, serais-je à la hauteur… ?

« Maître Raikage !! Je suis porteur d’une grande nouvelle ! »

La vache, j’étais tellement perdu dans mes pensées que je ne l’avais même pas senti arriver. Ma surprise ainsi que le sursaut était facilement lisible sur mon visage.

« Tout d’abord, je ne suis pas ton maître, ni le Kage. Calme-toi et parle. »

Le Chûnin respira un bon coup avant de reprendre la parole, maintenant ayant repris le contrôle sur sa respiration.

« Nos hommes ont reconnus non loin d’ici un homme qui correspond à description de Kurayami Raiko. Il a l’air mal au point. Devons-nous le laisser rentré ? Après tout, il se peut que nos ennemis se servent de lui comme étant un piège soit un piège – »

« Il est blessé et vous ne lui offrez aucune aide, même pas la peine d’aller le chercher ?! C’est un Kumojin, non ?! »

Je m’étais écrier à tue-tête et ne laissant le subordonné répondre à mes interrogations, je disparus complètement de son champ de vision. Il avait réellement une face d’ahuri. De mon côté, j'avais agis sur le coup de l'émotion, pas très professionel. Je m’étais déplacé sur mon sceau placé aux portes du village. Les quelques gardes qui regardait, craintif, le pauvre malheureux avancé avec tant bien que mal, étaient tous surpris de me voir apparaître de nulle part. Sans porter la moindre attention sur eux, je me propulsai avec ma technique de célérité activé vers la silhouette. Alors qu’il allait s’affaisser sur le sol boueux, je plongeai sur mes genoux pour attraper le Kurayami. Sans perdre de temps, j’examinai son état. Inconscient dû à la fatigue, il a pas mal de blessures sur tous les membres du corps visible. Bordel, ils l’ont torturé et ensuite, relâché pour je ne sais quoi ? Le plus malin dans tout ça, c’est que je vais devoir courir jusqu’à l’hôpital. Oui, courir. Avec un semblant de cadavre sur les épaules. Le grand intelligent que je suis à poser des sceaux dans tout Kumo et tous les pays sur notre continent, mais aucun à proche de l’hôpital. Rapidement, je passai son bras par-dessus mon épaule et fonçai dans le village. Arrivé à l’intérieur de l’hôpital, dans l’accueil, je ne pus que donner un ordre strict et autoritaire.

« Un médecin, et vite ! »

Spoiler:

Deux jours. Cela fait deux longues journées qu’il est dans un profond sommeil. Quarante-huit heures qu’il est tombé dans un semblant de coma. Et j’espérais que cela ne dure pas indéfiniment. Toujours dans mon bureau, ou plutôt celui du futur leader du village des nuages, la tête enfoui dans la paperasse, je commençai à m’inquiéter. C’était loin d’être de la panique, mais le seul fait de savoir que la guerre sera dans quelques temps au sein du village me fou un peu les jetons. Vingt-quatre heures à l’avance, le village sera évacué. Je vais faire en sorte qu’aucune perte civile ne se produise. Niveau effectif, j’ai une petite incertitude aussi à ce niveau-là. Ayant perdu Uriô pendant la bataille et Mugen qui est à présent décédé, il ne reste plus que moi dans les ninjas de haute volée. Non, je me trompe. Raiko en fait partie. Et puis, un certain Kaminari Kenpachi sera de la partie semble-t-il. Un ancien prisonnier, membre de la grande famille des manipulateurs de la gravité. Loyal ou non, j’espérais qu’il soit un atout pour Kumo. Je peux toujours compter sur les Jônins expérimentés comme Seki Rikku et Kadoria Shuji, mais j’ai bien peur qu’ils ne fassent pas le poids face à des types classé rang SSS. Même moi, j’ai eu de la difficulté à tenir tête au Lutin Bleu. Il était salement chiant avec ses invocations.

Histoire de me rafraichir les idées, je fis pivoter la chaise d’un demi-tour pour me retrouver face à la fenêtre qui m’offrait une vue exclusive sur la cité des nuages. Et dire que dans quelques jours, cette beauté sera détruite. Du moins, en partie. Avant, je n’offrais aucun sentiment d’appartenance à Kumo. Maintenant, en faisant le pseudo-Kage, ses liens commencent à se forger peu à peu. Sachant que si je prends une place politique importante dans le village, mes idées les plus farfelues pourront être réalisable… Cette réflexion dut de courte durée alors qu’un homme toqua à ma porte pour me tenir au courant de l’état du Kurayami. Lui offrant une place sur une chaise devant le bureau, il m’expliqua en bref que sa vie ne court aucun danger et qu’il prend seulement du repos. Tant mieux. Je le fis disposer. Après qu’il refermé la porte, j’empruntai la pause du facepalm. Viens-je tout juste de donner un ordre à un de mes… « Hommes » ? Oh putain, cette position n’est pas très saine pour ma santé mentale. Une raison supplémentaire pourquoi j’ai refusé le poste de Raikage ; je n’aime guère donner des ordres par ici et par là, ça me soul.

Après un moment, je décidai de bouger à l’hôpital. Marre de rester coincer dans une pièce toute une journée. Lors de mon excursion, j’évitai d’emprunter les rues. L’imbécile que je suis porte toujours le vêtement du Kage sur le dos, toujours sans la coiffe. Eh ouais, cela me plait trop. Je trouve ça style, m’voyez ? Passant par la fenêtre du patient, je vis le mec à la crinière blanchâtre couché comme Blanche Neige, attendant le baiser du prince charmant. Sauf que là, ce sera plus un coup de poing direct dans sa gueule qu’il allait recevoir s’il ne se réveillait pas avant la fin de la nuit ! Je pris un livre par hasard puis commença la lecture. Une heure plus tard, deux heures… Oh putain, il se réveille et il parle ! La salope au gitan dormant me demande ce que je fous ici. Eh bien, j’attendais que tu te réveilles, pardi ! On a tant à discuter, comme le bon vieux temps où on était Genin et tout. J’aimerais bien faire la causette, ouais. Mais le devoir appel la maturité, chose qui me tape un peu sur les nerfs. Le bougre remarque que c’est trop silencieux dans les parages et me pose la fatidique interrogation. On en est où avec Kiri, bordel ! La voilà, ta réponse !

« Pour faire simple, Kiri a gagné la première bataille qui se déroulait au pays de la neige. Nos hommes se replient ici pour avoir des renforts. »

Direct et précis, voilà ce que j’appelle un résumé. Déposant le livre sur la table de chevet à ses côtés, je continue à parler les bras croisés.

« J’ai d’autres mauvaises nouvelles ; le Raikage est porté disparu, ainsi que le chef du Satoru… Nous avons assez d’effectifs pour repousser une invasion, mais je vais avoir besoin de tous les Shinobis disponibles. Je sais que je t’en demande beaucoup, mais crois-tu pouvoir être sur pied d’ici une semaine au plus tard ? »

Pour cette ultime bataille, Kumo aura besoin de son meilleur utilisateur de Genjutsu et d’un excellent médecin. Ce sera une aide précieuse. Suite à mes paroles, une nouvelle personne pénétra dans la salle. Mes joyeux d’émeraude se posèrent sur l’individu et je ne pus empêcher de lâcher un sifflement. Qui est cette infirmière à l’uniforme blanc très sexy ? Bien sûr, je la connais, et je prie pour qu'elle le prend comme une petite blague...…

« Holà, charmante mademoiselle, commençais-je sur un ton de voix séducteur et un regard malicieux. Comment est votre journée ? »

Spoiler:

La demoiselle ne voulait guère y aller. Elle ne voulait tellement pas aller à l'anniversaire de son amie, Mai, ce soir, pour deux raisons. Premièrement, elle n'aimait aucunement son thème qui était: T'as de jolies formes. En d'autres mots, Mai voulait que ses invités soient en vêtement très sexy. Déjà que l'eiseinin détestait le concept, mais, en plus, Mai avait choisi son costume. C'était mauvais, très mauvais même! Pourquoi? He bien, quand son amie choisi des trucs pour Nao, ça choque toujours la pauvre kunoichi. Deuxièmement, de toute façon, Naoko trouvait que son ventre commençait à paraître. Non qu'elle avait un gros ballon, mais elle avait pris un peu de poids. Donc, voilà les raisons pour lesquelles qu'elle ne voulait guère venir. Cependant, après des heures de disputes et une crise, la Haku accepta finalement l'invitation. Au moins, il n'y aurait point d'hommes dans cette soirée. Que des filles! Alors, arriver devant la porte de la maison de son amie, Naoko n'attendit guère longtemps avant de se faire traîner par Mai à l'intérieur. Ensuite, elles se dirigèrent rapidement dans la chambre de Mai pour que l'ex-nukenin se change. (..) Se regardant dans le miroir, les yeux de Nao se rondirent. Ah non, pas ça! C'était le plus pire costume qu'elle avait, d'après Naoko, car son costume était... celui de l'infirmière. Pas n'importe quel! C'était le tout blanc qui était moulant au niveau de la poitrine, ouvert au niveau du ventre et avec un mini-mini-short pour le bas. Se retournant lentement vers son amie, on pouvait clairement lire dans son regard émeraude ce message: ''...Are you f*cking kidding me?'' et son amie répliqua en disant que la kunoichi était super mignonne et que sa paraissait même pas qu'elle était enceinte. La jeune eiseinin aurait bien voulu se rechanger et partir chez eux pour se coucher, mais elle se fit traîner vers le salon par Mai. Déjà, quand elles arrivèrent dans le salon, quelques personnes complimentèrent le costume de Naoko qui fit de même. De plus, l'ambiance et la musique étaient intéressantes et amusantes. Boarf, elle pouvait bien relaxer pour un soir. Donc, voulant prendre ça relaxe, la eiseinin se dirigea tranquillement vers la table où il avait des trucs à boire et à manger quand, soudain, quelqu'un défonça la porte et cria le nom de la kunoichi qui se retourna lentement. Ah non, pas lui! C'était un des assistants de son patron. La voyant, il s'avança vers elle pour la prendre par le bras et l'emmener vers l'extérieur.

-Hey! Attendez! Qu'est-ce qui s.. demanda Naoko, stressée à l'idée de marcher dehors avec cette tenue
-C'est une urgence, on a besoin de vous maintenant. répliqua-t-il
-Mais euh...laissez-moi me chang..
-Pas le temps! dit-il en la prenant dans ses bras.

Accrochée aux bras de l'assistant, la petite Nao se mit à se débattre un peu, vu qu'elle ne voulait pas aller dans son lieu de travail avec ces vêtements. Déjà là que c'était honteux qu'elle se promène comme ça dehors, mais à l'hôpital sera encore pire. Du moins, la plupart du temps, elle ne connaissait guère les ninjas blessés. Cela la soulageait un peu. Par contre, c'est quand elle arriva à l'hôpital et entra dans la chambre du patient qu'elle eut une mauvaise surprise. En fait, il y avait le blessé qui était couché sur le lit d'hôpital et un autre garçon à côté. Ce garçon aux cheveux châtains était nul autre que son ami Kira. La seule personne que la eiseinin ne voulait guère rencontrer dans de telle circonstance était bien lui. Rougissant un peu par la stupeur, on pouvait lire clairement dans ses perles émeraude ''Oh god why...''. Décidément, c'était la plus pire journée de sa vie, selon la petite princesse. Soupirant un peu, elle se dirigea proche de Raiko, répondant un bref ''salut'' à Kira.

-Bonjour monsieur, je suis Naoko Haku et c'est moi qui va s'occuper de vos blessures. dit-elle en souriant quand elle fut proche de Raiko

Après ses dires, Naoko débuta par une analyse rapide des blessures. Certains endroits étaient plus touchés que d'autre, mais il n'y avait rien de trop grave. Alors, chargeant ses mains de son chakra guérisseur, la petite femme devint mal à l'aise. Pourquoi? He bien, vu qu'elle devait se pencher un peu, elle était sûre que celui-ci pourrait voir en dedans de son haut, vu que celui-ci était moulant et avait un décollé. Prenant son courage à deux mains, elle prit quelques secondes avant de commencer les traitements des blessures de celui-ci. Elle commença par les plus importantes, les plus profondes, pour ensuite guérir les moins importantes. Cela prit quelques minutes pour pouvoir guérir les blessures de Raiko. Arrêtant sa technique, la kunoichi fit un léger soupir de soulagement avant de sourire à Raiko.

-Voilà, cela ne devrait plus causer de problème. Vous devez maintenant seulement vous reposer. Je crois que dès demain, vous pourrez à nouveau fonctionner correctement. Il y a-t-il autre chose que je puisse faire pour vous, monsieur?

Spoiler:

Quoi de mieux que de se faire interrompre par une jolie mademoiselle vêtu comme une déesse ? Je savais que notre chère Naoko à tous a changé un peu niveau psychologique, mais j’ignorais qu’elle était à présent ce genre de fille. On voit bien ses formes, formes qui feraient baver n’importe quel homme avec un esprit de travers. Houlà, avoir été son père, son frère ou son copain, je lui aurais fait passer un sale savon sur la langue ou foutre une bonne quantité de poivre dans sa bouche. Mais bon, chacun son style hein ? Je ne vais pas commencer à chialer parce que je vois une superbe femme. Sinon, les gens croiront que je suis gay et ça, c’est la pire insulte qu’on pourrait me dire. Non, je ne suis pas homophobe ! Je suis un mâle à cent pour cent et j’ai une grande fierté masculine, c’tout ! Ah puis merde, pourquoi je fais un monologue complètement inutile et dénué de sens ? Personne ne m’écoute dans ma petite caboche, aucun espion ne peut pénétrer mon esprit. Car comme l’a dit un philosophe : « les voies du seigneur sont impénétrables ». Oui, toutes les voies. Que ce soit l’esprit ou autre. Tiens, il n’y a que les utilisateurs du Genjutsu qui peuvent lires les pensées des autre. Et Raiko en est justement un…

Bref, trêve de connerie. HRP, c’est toujours drôle de dire n’importe quoi dans un de ses textes juste pour avoir plus de lignes ! Décontracté, je suivis des yeux la Haku traversée la pièce. Sa brève salutation me fit croire que finalement, ce n’est pas par choix qu’elle soit venue ici dans cette tenue. J’aimerais bien connaître l’histoire derrière tout ce mystère. M’enfin, soyons sérieux à partir de maintenant. Après brèves présentations, la princesse du pays de la neige emprunta mon temps libre hors de la paperasse qui m’attend dans si peu pour examiner le médecin à la crinière blanche. Je prends note qu’un médecin ne peut se soigner seul ! C’est écrit, copier et enregistrer dans une partie de mon cerveau, soit l’aire de la mémoire. Un eiseinin, ça ne sert à rien s’il est blessé ! Quelles bandes de lopettes, ils peuvent aller crever. Bon, lâchons la violence et les insultes. Ce n’est pas leur faute s’ils sont seulement en partie utiles. J’attendis le temps nécessaire pour que Naoko s’occupe de la princesse blessée. Alors, demain, il sera prêt et le Kurayami confirma les propos de la jeune adulte. Bien, tant mieux pour notre camp. Je croyais devoir faire le combat sans mon meilleur utilisateur de Genjutsu. Je serais bien dans le pétrin si Raiko ne serait pas présent lors de la fête.

« Très bien, dis-je avant de reporter mon attention sur la petite femme. Dis Nao, est-ce que tu pourrais t’occuper de moi, à mon tour ? »

Commençant par me lever et enlevé la grande veste des Kages et mon t-shirt, je présentai aux deux Shinobis les bandages rougis par le sang. D’un seul mouvement, je déchirai le tissu pour y laisser apparaître une vilaine blessure. Elle commençait à cicatriser, mais tout le monde pourrait deviner en voyant l’état de mon flanc que je n’ai toujours pas consulté un médecin à l’heure actuelle.

« Le Mizukage deuxième du nom est une vraie enflure, dis-je en riant. Il ne s’en est pas sortie indemne lui aussi. »

Alors que la charmante infirmière commença à m’appliquer les soins nécessaires, je réfléchis un instant. Oui, je suis sûr de compter Raiko dans nos troupes, un énorme coup de pouce dirais-je. Nous avons plusieurs autres bons éléments, alors il ne devrait pas y avoir de problème de ce côté. Pourtant, je ne pus m’empêcher d’avoir un doute sur notre victoire. Sans le maudit Kadoria et Yashira Mugen, on risque grave. Du côté de Kiri, j’ai cru entendre que le Raikage à tuer l’un des leurs. Un type masqué selon nos sources, probablement de niveau Jônin et expérimenté. Tiens, en parlant de masque, est-ce l’unité spéciale qui en porte d’habitude ? Le Misuto, je crois ? Ils se pointent en guerre caché pour passer incognito, n’est-ce pas assez comique. Enfin, chacun ses manières quoi. Du coup, en parlant de Kiri… Je fixais de mon regard céladon Raiko un instant avant de commencer une petite interrogation sérieuse.

« Dis… Ils t’ont laissés sortir après t’avoir torturé, non ? Ou bien tu as réussi à t’échapper par chance ? »

Je veux savoir. Cela m’étonnerait qu’il s’en soit sorti car les gardes ont laissé la clef de la cellule à un endroit accessible au Kurayami. Les geôles sont toujours des endroits extrêmement difficiles à en ressortir vivant, si jamais on a la possibilité de sortir de ce merdier. Tu es privé de ton chakra et les séances de tortures sont fréquentes. C’est la même règle dans tous les villages. J’attendis une réponse attentivement de Raiko tout en évitant d’esquisser une grimace vu que l’amie à mes côtés joue sur mes côtes.

Spoiler:

Un léger hochement de tête suivit les dires du jeune blessé. Bon croyant avoir fini, Naoko avait hâte d'entrer chez eux et se reposer, vu qu'elle était un peu fatiguée. En fait, ce n'était guère à cause du manque de sommeil, mais bien du traitement qu'elle avait fait à Raiko. D'après elle, la jeune demoiselle n'aurait pas dû utiliser ses techniques ninjas et suivre l'assistant. Enfin, peu n'importe maintenant. C'était déjà fait et maintenant, elle pouvait retourner se reposer. Levant doucement la tête, Nao fronça un peu les sourcils quand Kira lui demanda de s'occuper de lui. Comment ça, s'occuper de lui? Curieuse de savoir pourquoi, elle le vit retirer la grande veste de Kage..attend, la veste de kage? Mais qu'est-ce que Kira faisait avec un truc pareil? Enfin bref, ensuite, il enleva son T-shirt pour laisser un bandage blanc un peu rougis. C'est alors que les yeux émeraude de la femme se rondirent quand celui-ci déchira le bandage. Qu'est-ce qui fait avec cette blessure? De plus, cela se voyait bien que le shinobi n'avait point été voir un médecin, vu l'état de la blessure. Se dirigeant rapidement vers le jeune Aisaka, Naoko chargea rapidement ses mains de son chakra guérisseur et se concentra sur la grosse plaie qui commençait à cicatriser. Elle prit son temps pour guérir cette vilaine blessure, vu qu'elle était situé dans un endroit très sensible du corps. Si la eiseinin fait un faux mouvement, elle ne pourrait qu'aggraver la blessure. Par contre, étant minutieuse et perfectionniste, la demoiselle n'avait aucune chance d'échouer ce traitement. Enfin bref, cela prit plusieurs minutes de concentration pour que les effets de guérison commencent à fonctionner. Ensuite, quand la kunoichi atteignait cette étape, elle ne pouvait guère arrêter. Il fallait qu'elle aille jusqu'au bout. Cependant, la petite princesse sentait très bien qu'elle devenait de plus en plus épuiser. Elle voulait bien prendre une pause, mais ne le pouvait guère. Bon, tant pis! Naoko sera épuisée et puis c'est tout. Au moins après, elle pourra aller se reposer dans son lit. Donc, n'écoutant aucunement ce que les garçons disaient, la petite Nao continua toujours le traitement de cette blessure en sachant les conséquences à suivre. Ensuite, après plusieurs minutes, il ne resta qu'une légère cicatrice que la blessure avait laisser au jeune garçon. Restant un moment silencieuse en fixant la cicatrice, la jeune femme leva légèrement la tête en fronçant les sourcils, puis, quand son regard croisa les yeux émeraude de Kira, celle-ci lui donna une petite taloche sur sa tête.

-Baka! Pourquoi tu n'est pas allé voir un médecin avant aujourd'hui? Tu sais, ça aurait pus empirer ton cas...

Oui, Naoko était vraiment fâchée contre le jeune homme, mais elle était avant tout inquiète. Elle ne voulait tellement pas perdre une autre personne qu'elle apprécie. Alors, c'est suivit d'un long silence que le regard de la demoiselle s'adoucit et que celle-ci s'élance dans les bras de Kira en déposant sa tête sur son torse. Néanmoins, quand elle le prit pour lui faire un câlin, elle ne serra pas trop fort, vu qu'elle avait peur de lui faire mal. La demoiselle trembla un peu, se retenant pour ne pas pleurer.

-Kira...fait plus attention à toi. Si tu as une autre blessure de ce genre... va voir un médecin. N'attend pas que ça s'aggrave. Je...je ne supporterais pas de...de perdre une autre personne...qui m'est cher...

Bizarrement, après cette phrase, Naoko sentit qu'elle ne tenait plus droitement. elle aurait voulu continuer son discours, mais on dirait que le plancher flottait sur de l'eau en constante. Ensuite, elle vit un peu flou avant que les ténèbres envahissent la jeune femme de plus en plus. Les bras de la demoiselle à chevelure brune déserra la prise et le corps ne tenait plus en plus. La princesse du pays des neiges n'était plus consciente, elle s'était évanouie dans les bras de Kira tout ça à cause de l'épuisement.

Spoiler: