Je n'avais pas encore fait mon discours pour mon intronisation en tant que Nindaime Raikage de la nation des nuages. J'avais très peu de temps pour trouver beaucoup de solutions. Un minimum de temps pour un maximum de résultats, voilà mon dilemme actuel. A vrai dire, je n'avais même pas eut le temps de caser dans mon emploi du temps le discours afin d'annoncer à tous et à toutes la présence du Nindaime au sein du village. Aucun villageois n'avaient l'existence de mon existence et encore moins de l'élection d'un nouveau kage dans le village. Avec toujours une bonne dizaine de conseillers à mes bottes, je marchais en essayant de trouver une solution, isolant le blabla de ces politiciens. Il fallait que je répartisse les tâches, à deux, nous trouverions beaucoup plus de solutions à nos problèmes actuels. Il fallait que je trouve cet homme dont le conseil m'avait parlé, un homme qui aurait pu si je n'avais pas été présent être élu à ma place en tant que Raikage.

Que faire ? Quoi faire ? Putain, ils me prenaient la tête à tous parler en même temps, de la même chose, mais avec des idées différentes. Il fallait que je me débarrasser d'eux. Je marchais d'un pas pressant, mais ils courraient derrière moi. Sans crier gare, je me retournais violement, d'un seul coup, imposant un arrête soudain dans la marche et les mots de la dizaine d'hommes derrière moi. Un grand silence s'installait alors que mon visage exprimait un mécontentement que seul un idiot ou un aveugle ne verrait pas. Tous reculèrent d'un pas avant que j'ouvre ma bouche. Laissez-moi ! Le silence continuait, puis ils se retournèrent tous en râlant gentiment avant de quitter les lieux. Je me devais de réfléchir. J'allais aller pour la première fois à mon bureau, laissant enfin cette satanée salle du conseil aux conseillers, qu'ils débâtent entre eux et ne me dérangent que s'ils avaient trouvés des solutions concrètes, plutôt que d'exposés inutilement les faits comme ils avaient l'habitude de le faire.

Toi ? Tu es Aisaka Kira c'est bien ça ? En ouvrant la porte de mon bureau, je tombais devant un homme de dos, les cheveux brun, pas vraiment très grand, dans la moyenne. Il ressemblait à la description que les conseillers m'avaient faite de lui. Lorsque j'avais posé ma question, l'homme s'était retourné, il semblait fatigué. Avait-il prit la place d'Urio durant son absence et m'a mise en place ? Ce devait certainement être ça, car aucun shinobis n'avait impunément le droit de pénétrer dans le bureau du kage sans l'accord des hautes autorités. Je n'avais jamais vu cet homme, mais j'avais ressentit le même chakra lors de la première bataille, c'était lui qui avait affronté Shinichi. Et il était encore là pour en témoigner: preuve de sa force. De plus, si le grand conseil m'avait fait part de son existence, c'est qu'il valait plus qu'au premier abord. Sans attendre, car le temps me faisait défaut, je m'avançais vers lui et tendant ma main droite afin qu'il la serre. La tradition voudrait qu'il se courbe devant moi, mais je n'avais ni le temps ni l'envie de voir ces simagrées. Je le regardais droit dans les yeux, je n'allais pas y aller si cash que ça, mais une question sortirait obligatoirement de cette entrevue. J'allais lui proposer d'être mon bras droit.

Je me nomme Ishidate Masamune, je suppose que tu as du entendre parler de moi depuis ces derniers jours. Je suis le nouveau Raikage. Je vais être direct Kira, car si tu t'es occupé des tâches d'Uriô depuis tout ce temps, c'est que tu dois savoir ce qu'il en est. Le temps me manque et j'ai énormément de problèmes à régler depuis cette guerre. Cependant, j'aimerais savoir qu'elle vision tu as ? Qu'elle politique devrait selon toi être instaurée à Kumo ?

Bien entendu j'étais vraiment très cash, mais comme je l'avais dit précédemment, le temps nous faisait défaut, le temps nous faisais vraiment.. Défaut. Alors que Kiri devait tranquillement et joyeusement savourer sa victoire, Kumo lui se remettait de ses blessures assez rapidement, mais il n'était encore pas certains que des pays limitrophes ne prennent l'envie de nous attaquer. Mon regard restait fixé dans celui de cet homme qui serait à partir de maintenant, selon sa réponse, un grand de Kumo, un grand des nuages, un garant du pays de la foudre.

L'homme se retournait en acquiesçant à ma question concernant son identité. Il semblait fatigué, ses cernes en disaient long. A vrai dire, il était contaminé par l'après guerre, comme tous les shinobis du village, moi compris. Depuis la fin de la guerre, pour ne pas montrer notre faiblesse, nous devions effectuer toutes les missions demandées par les autres nations. Refuser une mission était un signe de faiblesse, du coup, les shinobis devaient enchainer un certain nombres de mission par semaine alors que généralement, ca allait de cinq missions de faibles rang par semaine à deux missions révélant un certain risque. Là, tout avait augmenté, les hommes et femmes survivants étaient en dèche de chakra et d'énergie, ils ne désiraient que dormir, mais ils ne se plaignaient pas, car la situation pouvait encore empirer. Même moi je devrais bientôt partir en mission, une fois que les plus gros problèmes de l'après guerre seront résolus, mais ce n'était pas demain la veille. Ce Kira avait veillé au poste du Shodaime jusqu'à mon arrivée, un homme valeureux qui n'avait pas de doute sur ce qu'il fallait faire pour sa nation. Un patriote dans l'âme.

Il n'y allait pas par quatre chemins. Kumo avait été humilié. Lorsqu'il prononçait ses mots, je baissais légèrement la tête avec une mine grise en adressant un minuscule "oui" de la tête. Il avait raison, Kumo avait été bafoué par mon ancienne nation, mais ce ne serait plus qu'une question de temps avant que je fasse en sorte que Kumo ne retrouve encore plus de lumière que dans ses meilleurs jours. La foudre avait toujours été une nation dominante parmi les quatre, avec Kiri, et il n'y avait pas de raison pour que cela cesse durant mon mandat, au contraire. Il ne se cachait pas non plus, il crachait volontairement sur le Shodaime, mais je ne pouvais lui en vouloir, non seulement car je me foutais du Shodaime, mais car en plus, il n'avait pas réellement respecter son rôle de kage, déserter en laissant ses shinobis aux prises avec l'ennemi. Je n'avais jamais vu un kage aussi pitoyable que lui ! A kiri, nous étions sanguinaire, sans pitié, mais nous avions un sens de la camaraderie bien plus développée que ça. J'ai vu de mes yeux, le régent encaisser une attaque pour protéger une genin lors de la première guerre. M'enfin bref, il avait raison, les caprices d'un seul homme ne devait plus se reproduire. Nous approchions pas à pas vers une démocratie.

Je ne vais pas te faire perdre ton temps Kira. Je suis de ton avis. Le conseil m'a parlé de toi. Voilà ce que je te propose. Une place de bras droit et une place de membre du Satoru sous la direction d'un homme que tu connais déjà j'imagine. De plus, je compte former une équipe d'élite à Kumo, et j'ai pensé à ta personne. Qu'en penses-tu ?

J'étais cash, je n'avais ni le choix ni le temps de ne pas l'être. Après qu'il m'ait serré la main, je me dirigeais derrière le bureau en essayant de mettre de l'ordre dans la masse de papier présent sur le bureau. Je triais tout ça par nom. D'ailleurs, en parlant de cette syllabe phonique, je redressais ma tête et adressait un petit sourire à mon homologue, histoire de détendre l'atmosphère. Je n'accepterais pas un non catégorique. Puis je replongeais ma tête dans les dossiers, sans avoir prit le temps de m'asseoir sur le fauteuil. Kira avait tout à gagner à accepter mes trois propositions. Il pourrait avoir main mise sur la politique, donc réagir directement à son désir que Kumo ne soit plus gouverné que par un seul homme.