A l’intention de Monjara Shinji,
Bras gauche de l’ancien Raikage.

Bonjour,

Je suis Aburame Mizuki, bras droit du Nandaime Hokage, Aburame Miko-Sama. Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais nous nous sommes croisés plusieurs fois à Suna où j’organisais l’examen auquel votre village a participé et qui a terminé de manière funeste. Je vous contacte au sujet d’une affaire que vous devez bien connaître puisqu’il s’agit du décès du Rokudaime Raikage.

Dans un premier temps, laissez-moi, au nom de tout Konoha, vous présenter toutes mes condoléances pour vos pertes. Nous partageons votre douleur, ayant subi ici-aussi quelques pertes.

Cependant, ce n’est pas la seule raison qui me pousse à vous écrire ces mots aujourd’hui. Deux de nos Genins ont porté à notre connaissance ce qu’il s’est passé dans cette boutique où le Rokudaime a perdu la vie. Les raisons pour lesquelles les Konohajins sont intervenus sont simples : Hôritsu était en grande discussion avec l’Inconnu, celui même qui a perpétré les attaques sur le village de Suna en compagnie de sa bande de barbares. En outre, il est à noter que dans cette boutique, huit Kumojins, considérés comme « traitres », étaient attachés : ces personnes, capturées par l’Inconnu, ont été offertes au Rokudaime Raikage qui était en charge, selon les propos rapportés, de « leur trancher la gorge ». Or, c’est en essayant de sauver ces huit personnes sans défense que nos deux Konohajins (en compagnie d’une Sunajin) ont activé un piège présent dans le magasin qui l’a fait exploser : en aucun cas cette mort était volontaire.

Croyez-le bien, Shinji-Senpaï : nous avons vérifié nos informations et les dires de ces deux Genins avant de vous envoyer cette lettre. Mais ne voyez pas dans ces quelques mots une tentative de dédouanement ou de fuite face à la réalité. Voyez d’ailleurs que cette lettre vous est adressée, et non à votre régent. Vous semblez, vous, être quelqu’un de sensé et de réfléchi. Ce qui m’amène à mon second point.

Il ne fait presqu’aucun doute qu’Hôritsu était affilié au mouvement de la Nation et complice, pour ne pas dire partie intégrante, de cet attentat. Au vu des relations connues entre lui et son bras droit, Bakushô Aomine, actuellement régent de Kumo, il semble évident que l’un et l’autre partageaient les mêmes opinions, et qu’il y a donc de fortes chances que votre régent soit également affilié à la Nation. C’est la raison pour laquelle je préfère vous contacter vous plutôt que votre hiérarchie : Konoha n’a, pour le moment, aucune velléité pour entrer en tension avec Kumo, et nous aimerions autant que possible panser nos blessures liées aux pertes à Suna sans avoir à gérer une puissance militaire qui serait rangée du côté du Kaiho-Shâ.

Je reste évidemment à votre entière disposition pour des informations supplémentaires. En espérant que ces quelques informations vous seront utiles pour faire la lumière sur certaines choses, et en vous souhaitant bien du courage.

A l’intention d’Aburame Mizuki,
Bras droit du Nanadaime Hokage.

Bonjour,

Je tiens, tout d'abord, à vous remercier pour vos condoléances et j'aimerais vous présenter les miennes, au nom de Kumo, pour toutes les pertes que votre village a subies lors de cette affreuse attaque.

Je me souviens très bien de vous Mizuki-san. Sans vous et votre homologue Kibô, l’Examen Chûnin n’aurait pas été une aussi grande réussite, en faisant abstraction des incidents qui l’ont interrompue, bien entendu. Je vous félicite pour tout le travail que vous avez accompli pour mettre en place cet événement mondial.

Je dois vous avouer que je suis surpris de recevoir une lettre de votre part et plus généralement, de la part de Konoha. Pour être franc avec vous, la mort du Rokudaime Raïkage reste un mystère à l'heure actuelle. Kumo ne dispose que de peu d'information pour comprendre le décès de notre leader. C'est donc tout à votre honneur de m'écrire ces quelques mots pour m'expliquer la situation que l'on vous a rapportée. Le Régent de Kumo n'a assisté qu'à la triste fin de cet événement sombre et tragique. Je ne possède donc qu'une partie de l'histoire et d'après vos dires, vous possédez les parties manquantes. Néanmoins, comprenez que je ne peux réellement vérifier la véracité des propos de vos deux genins. Je ne les accuse en aucun cas de mensonge. Cependant, les seuls potentiels témoins font partie des suspects. La situation est, en effet, délicate.

Nonobstant, comme vous le dites, vous ne m'auriez pas envoyé cette lettre sans avoir vérifié vos informations, mais en ce temps de crises, le doute est omniprésent. Je crois que votre démarche est sincère, tout comme le témoignage de vos genins, mais je dois m'en assurer personnellement. De ce fait, j'aimerais, dans un avenir plus ou moins proche, pouvoir vous rencontrer vous et votre Hokage. Au vu de la situation, une entrevue face à face s'impose. Sachant que je représente l'aspect Diplomatique de mon pays, je m'occuperai d'arranger tout cela avec mon supérieur et j'espère que vous ferez de même. Cependant, je dois vous avertir. Je ne peux pas vraiment en parler, mais disons que les communications avec mon village vont devenir compliquées. Lorsque j'en aurai discuté plus en détail avec mon Régent, je ferais mon possible pour vous écrire de nouveau.

Pour vos derniers propos, je ne peux ni affirmer, ni infirmer. Le Régent actuel est un Kumojin de la première heure et fidèle à son village. Néanmoins, je ne connaissais rien du Rokudaime Raïkage et c'est bien pour cela que je suis dans l'incapacité d'être aussi sûr et convaincu que vous. Néanmoins, je comprends votre démarche. Une lettre de Konoha directement adressé au Régent aurait sûrement eu l'effet d'une bombe plutôt que d'un désamorceur. Nos souhaits sont les mêmes Mizuki-san. Notre nation a subi tout autant que la vôtre et nous désirons nous concentrer sur nous-mêmes et notre guérison avant tout. J'ose espérer que des tensions seront évitées entre nos deux nations pour ne pas retomber dans nos travers d'antan. Malgré notre passé lourd en divergences, j'espère sincèrement que nous pourrons trouver une solution diplomatique concernant cette situation délicate.

Je vous remercie de m'avoir transmis les informations que vous déteniez sur le décès du Rokudaime. Je reste à votre disposition et je vous recontacterai très prochainement.