Cette odeur cuivrée, ce tapis autrefois gazonné maintenant couvert de ce sang impur et des corps des malheureux. Ce paysage détruit jadis magnifique, ravagé par les flammes des conflits du commun des mortels. La terre fertile en saison de pluie est jonchée par les corps des hommes qui se sont entre-tués au cours des dernières heures. Le panorama n’avait rien d’excitant, toutes âmes sensibles auraient certainement la nausée en regardant cet enfer. Le haut d’une falaise assez haute, mes joyaux d’émeraude parcouraient la vue que m’offrait la hauteur. Une autre péripétie s’écrit dans l’histoire. La guerre se répète et les hommes ne comprenne décidemment rien. Depuis mon plus jeune âge, à partir de cet instant précis où une certaine maturité à commencer à éclore dans mon esprit, je suis devenu un observateur. Non, pas n’importe quel analyseur, mais bien celui qui regarde le monde avancer, celui dont ne voit jamais s’interposer dans les conflits mais sa présence est bien là. Ironique, l’effet du moment concorde parfaitement à cette description. Je suis l’ange envoyé des cieux pour garder un œil sur l’avancement des humains sans toutefois intervenir. L’adolescent typique aux yeux de tous alors qu’il accompli son destin, son devoir. Mais dans mon cahier d’exercice, je n’ai écrit qu’une seule phrase résumant tant d’années d’observations : « Ça recommence. ».
Ouais, c’est une belle histoire, je vous l’accorde. Ne suis-je pas un bon écrivain ? On pourrait presque dire que je fais ma propre biographie. Quoique, ma description dans le pavé est trop bien parfaite… Ah, détail. Je crois que je pourrais faire un maximum d’argent avec un récit de ce genre. Mais l’heure d’écrire un roman n’est pas au rendez-vous. En ce moment, il est plutôt utile de panser cette vilaine blessure. Je grimaçais de douleur alors que je passais les bandages autour de mes abdominaux, couvrant toute la blessure sur mon flanc droit. Il ne m’a pas raté l’enflure. Sa pluie servait seulement à prendre l’avantage à l’aide de son sabre. Ah, quel enculé. Au moins, moi non plus je n’ai pas raté mon coup, l’entaille était assez profonde. Quand je pense au fait que j’aurais pu le tuer sur le champ, sans qu’il s’aperçoive que je suis derrière lui… Et j’aurais dû ! Non mais il a cramé ma stéréo, la quiche ! Il est mieux de m’envoyer quelques billets par la poste. Terminant de traiter ma plus grosse blessure, c’était maintenant le tour de panser l’entaille sur mon épaule droite. Rien de bien méchant, mais la douleur est présente. Et puis, drôle de technique qu’il avait usé. Un mélange de Taijutsu puis le pouvoir de son sabre. Un enchaînement sur l’adversaire sans répit, j’ai bien adoré de le voir à l’œuvre.
Un petit pansement sous mon œil droite et voilà, je suis soigné et bien en forme ! Je remis mon t-shirt, ma veste noire comme la nuit (J’ai nettoyé mes vêtements au passage. Ouais, ce défaut ne changera jamais) et rabattit ma capuche sur mes cheveux. En parlant de nuit, nous le sommes présentement. La seule lumière disponible sur place est le clair de lune et les nombreuses étoiles présentent dans notre univers. La vue offerte par cette faible émission de clarté donnait plus le sentiment de vouloir exploser l’astre rocheux dans notre ciel. Récapitulons : Kumo est dans de beaux draps. Ouais, j’vous jure, ils sont en liquidations dans le centre commercial ! Plus sérieusement, les troupes du village des nuages s’enfuient vers le point de repli, à savoir le village. Ils mettront au moins une semaine à l’atteindre. Pourquoi se replient-ils ? Parce que Kiri est tenace. Ils traquent en ce moment même les survivants de Kumo. Ouah, la classe ! Les barbares… Au moins, j’ai découvert que même à Kiri, il y a des personnes bien comme Shinichi. Malgré cette atmosphère dégoûte, je réussis à décrocher un léger sourire sur cette pensée. Il va falloir finir ce combat un jour, et ce, sans injustice ! On gage combien sur ma victoire s’il n’utilise aucune invocation ?
Ce petit moment de répit à l’abri de toute forme vie, si nous pouvons l’appeler un moment de paix, fut de courte durée. Voilà qu’à mes arrières, une énorme concentration de chakra se dirige dans ma direction. Mon sceau ne détecte qu’un seul signal, alors cela ne peut qu’être un seul Shinobi. De Kiri ? Un con qui a survécu à la guerre ? Nan, trop puissant. Il est de mon niveaux, voire légèrement plus. Comparons-le au Lutin Bleu. Il ne bouge pas trop vite, me laissant le temps un peu de faire comme si rien n’était. Mais au bout d’un moment, il se plante derrière moi, un bon trois mètres nous séparent. Sur le bord de la petite falaise et les pieds dans le vide, je n’eus guère le pouvoir de rester plus longtemps dans l’ignorance sur son identité. Ma cagoule cachant une bonne partie de mon visage, je tournai lentement la tête pour examiner. Mmh… Cheveux noirs, yeux pourpres… Ça me rappelle quelqu’un… Une tronche de merde et petit air hautain de quelqu’un qui se croit Dieu…
« … Elle avait dit que tu étais mort,commençais-je sur un ton neutre, cachant ma surprise de voir une telle personne encore de ce monde.Faut croire qu’elle a mal vue et que le « démon cendré » se soit trompé de cible comme un con. »
Ouais, mettre l’accent sur son surnom était nécessaire. Je continuais d’observer l’individu de mes pupilles d’émeraude plongé dans ses iris rubis. Natsumi Haru…
Ce qu’il se passait ici ? Eh bien de toute évidence, Kiri et Kumo avaient décidé de se faire la guerre. Il était temps ! Enfin ils avaient compris que seule la guerre pourrait les sortir de l’impasse dans laquelle ils étaient. Oui, seule une guerre provoquant des milliers de morts et une souffrance sans borne pourrait les rappeler à l’ordre et les calmer ne serait-ce que pour quelques années. Méthode radicale ? Bof, si c’était vraiment nécessaire ça n’avait rien de surprenant, comme le dit le dicton « aux grands mots les grands remèdes ». Enfin bon, pour le moment, notre ami au regard de braise arrivait sur le champ de bataille, un peu tard malheureusement. En effet il faisait nuit, mais c’était surtout le fait que la bataille semblait achevée qui me faisait dire que notre héros aux iris rubis arrivait bien trop tard. Ce n’était pas comme s’il avait voulu empêcher cette bataille, mais il se serait un plaisir de prendre parti pour Kiri et écraser quelques ninjas du village des Nuages à souhait. Ce n’était pas comme si ce village abritait beaucoup de perles rares, c’étaient tous le contraire même, bien qu’à une époque ce village fut très puissant, il n’était maintenant plus que l’ombre de lui-même. Le Shodaime Raïkage devait être à son poste depuis beaucoup trop longtemps pour que le village connaisse de nouvelles transformations. Le détrôner ? Ouais ce serait surement une très bonne idée, cependant ce n’était surement pas le nukenin qu’était notre protagoniste qui allait s’en charger, ô non il avait bien plus important à faire, ou en tout cas plus important pour sa propre personne. Ramasser des secrets sur les cadavres des shinobis tombés au combat faisait d’ailleurs parti de ces choses plus importes à faire, car on pouvait en apprendre beaucoup sur un ninja juste en ayant son cadavre ! Nous étions bien placés pour savoir que s’il existait quelqu’un voulant devenir plus puissant par n’importe quel moyen c’était le Shisenshinku, et pour cela il était même prêt à déterrer les morts si cela était nécessaire !
« En tout cas on dirait qu’ils se sont bien défendus des deux côtés, et moi qui pensais voir Kiri mener une victoire écrasante. »
À force de marcher, le Natsumi fînit par désespérer, oui parce que les shinobis aux talents intéressants ne mourraient jamais en pleine bataille, non, ils mourraient tous des suites de leur bataille en général, en vérité notre ami cherchait des ninjas agonisants de douleur auxquels il pourrait apporter la paix éternelle. Tous ses sens étant éveillés au plus haut point, notre cher nukenin put apercevoir un sceau dessiné là au pied d’un arbre. Ce à quoi il pouvait servir ? Bah surement pas à déclencher un piège parce que sinon le piège en question serait déjà actionné, à moins qu’il s’agisse d’un genjutsu… En tout cas il était plus probable qu’il s’agisse d’un fuinjutsu délimitant une zone sécurisée, en d’autres termes, il était temps de faire gaffe à ses fesses. En marchant encore un peu le Sennin put enfin trouver un vivant ! Bon il n’avait pas l’air d’être en train de mourir mais c’était déjà une trouvaille, cependant quelque chose suggéra à notre ami que sa présence était attendue depuis un petit moment déjà. Bon eh bien pour l’effet de surprise il pouvait d’ores et déjà laisser tomber, mais ça ne l’empêcherait pas d’accomplir ce pourquoi il était venu. Il ne s’attendait cependant pas à ce que le ninja en pleine phase de récupération ne tourne qu’en parti son corps avant de lui adresser la parole. Haru, mort ? Décidément le stratagème n’avait que trop bien fonctionné, le Shisenshinku se surprenait lui-même en voyant que son plan avait parfaitement marché. C’en devenait presque loufoque d’entendre chaque fois cette phrase sortir de la bouche de type tous plus inconnus les uns que les autres de notre cher nukenin. Mais ce garçon avait tout de même dit quelque chose d’intéressant dans sa phrase. « Elle ». Bien évidemment, il ne pouvait s’agir que de la petite Naoko puisqu’elle fut la seule témoin de la scène. Ce blondinet au regard de jade devait donc avoir rencontré la jeune eisen-nin, peut être savait-il ou elle se trouvait actuellement ! Avant d’interroger son locuteur, le Natsumi releva tout de même qu’il avait eu l’audace de dire tout haut ce que notre héros pensait lui aussi tout haut du démon cendré, un con.
« Saches qu’un Dieu ne peut pas mourir, c’est pourtant évident. De plus, Teichirô n’est simplement pas en mesure de venir à bout de ma puissance en ce moment même. Et d’ailleurs, quand tu dis « Elle » tu parles de Nao’ c’est ça ? Tu sais où elle se trouve en ce moment ? Etant donné tes blessures je pourrai t’achever sans trop de soucis mais on devrait pouvoir s’entendre… »
S’approchant encore un peu de celui avec lequel il venait d’engager la conversation, le garçon aux iris rubis essaya de mettre un nom sur la tête du shinobi, ou ne serait-ce qu’un village, il n’y arriva cependant pas, cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas eu d’informations sur les différents villages cachés qu’il serait incapable de savoir si ce garçon véritablement un bon élément ou s’il ne s’agissait que d’un vulgaire chanceux. Sa façon de s’adresser au nukenin lui laissa tout de même supposer qu’il s’agissait d’un ninja de haute volée, en bref quelqu’un qui ne devrait pas rester inconnu longtemps. Dans un élan de fausse politesse, le garçon à la chevelure noirâtre se présenta alors tout en oubliant pas de demander le plus important.
« Je suis Natsumi Haru, même si on a pour l’heure plus l’habitude de m’appeler le revenant. Tu es de quel côté dis-moi, un sanguinaire kirijin ou un kumojin en quête de gloire ? Et ton prénom c’est ? »
Notre monde est bercé dans l’illusion, le mensonge et le subterfuge. Un acte peut être facilement justifiable si la manipulation est bien employée. Regardons comment cette guerre entre Kumo et Kiri a débuté, un artifice joué par les propres mains du Shodaime Raikage, Kadoria Uriô. Toutefois, cet homme a mal joué le rôle et quelques failles étaient grandement ouvertes, attendant d’être percé un jour. Ce qui ce n’est pas encore produit malheureusement. Hors, j’ai bien l’intention de mettre un terme à toute ses conneries une fois ce conflit terminé. Une chose en son temps. Si Kumo perd, j’aurais plusieurs arguments de plus pour défendre la cause. Mais revenons au temps présent, sur ce qui importe à l’instant même. Lorsque je parlais d’illusion, je devrais peut-être prendre en exemple l’homme aux pupilles pourpres à mes arrières. Un imbécile a déclaré l’avoir tué, ce qui laisse le bénéfice du doute. Mais lorsqu’un proche avoue avoir vu son cadavre baigner dans son propre sang, c’est tout autre chose. N’ayant vu l’acte de mes propres yeux, je suis bien obligé de croire cette histoire. Les humains parleront de revenant des enfers, ou bien le nouveau Messi, mais il n’en a rien. La seule explication possible, c’est qu’il ait bien dupé le Samidare. Triste pour lui. Le personnage présent en cette nuit sous le croissant de lune m’intéressait à vrai dire. Lorsqu’on me parlait d’un être se croyant tout puissant comme un Dieu, je vois que les rumeurs sont fondées de sources sûres. Sa puissance est grande, certes, mais n’est pas égal à ce qu’on appelle les divinités. Je dois dire en revanche que c’est tout ce qui m’importe sur cet homme dans la vingtaine à vrai dire. Mais lui semble être préoccupé par mes dires. J’ai bien dit « elle » à deux reprises et ce, volontairement. Il a tout de suite compris que je faisais allusion à la princesse du pays de la neige. Il n’est pas si con qu’il en a l’air avec ce petit air hautain, tant mieux pour moi. Il me demande directement si je sais où elle se trouve tout en n’oubliant pas de me menacer. Je ris. Un petit gloussement. Non, pas que je le sous-estime, mais bien parce qu’il a raison. Mon regard céladon tomba sur mon flanc droit où une vilaine blessure résidait. Ah, sacré Shinichi. Au moins, je suis satisfait d’avoir rendu la monnaie de ta pièce. Il n’y a pas que ça, mon combat n’a fini il n’y a qu’une heure au maximum. Mon niveau d’énergie est relativement bas. Normalement, j’aurais fait une remarque sur les propos du Natsumi, mais je préfère me taire. C’est dur d’avaler la réalité de cette façon.
Il s’approcha pour se lancer dans une nouvelle conversation. Haru se présenta et tout le tralala qui vient avec. Il cherche à savoir mon nom et quel est mon village, si j’en ai un. Jusqu’à ce moment, je n’avais pas quitté du coin de l’œil les mouvements du Natsumi. Reportant mon attention vers le paysage, je pris un instant de réflexion. Bien sûr, répondre à ses questions débiles ne nécessite pas de devoir y penser. Plutôt, je cherchai à profiter de cette rencontre pour le tirer à mon avantage. Enfin, celle de Naoko je veux dire. Sortir l’eiseinin du village des nuages serai un vrai jeu d’enfant pour moi. Et puis, je cherche depuis notre dernière rencontre un endroit où la cacher, la sortit des griffes du Kadoria. Haru serait-il cette solution tant convoitée ? En plus de retrouver un être cher, elle sera désormais en sécurité et loin des bagarres quotidiennes entre les grandes nations. M’ouais… En la sachant avec le manipulateur de cendre, je ne peux garantir une sûreté certaine. Oublions les détails pour le moment, il faut que je profite de cette chance. Une telle occasion ne se présente pas du jour au lendemain.
« Elle est à Kumo.Je reporte mon regard d’émeraude sur lui, à la limite de mon champ de vision.Lors de ta supposée mort, elle est allé à Kumo pour chercher de l’aide. Sa naïveté lui a coûté sa liberté. À présent, elle est sous surveillance constante et est redevenu Shinobi de la cité des nuages sous menace. »
Voilà, c’est bien résumé. Précis et clair. Un vent violent balaya la zone, ce qui eut pour effet de rabaisser ma capuche d’un coup. Je viens de lui dire le nécessaire tout en sous-entendant mon appartenance à Kumo, chose qui pourrait changer dans les prochaines semaines si rien ne se passe comme prévu. Je passai une main dans mes cheveux châtains avant de me gratter l’arrière de ma caboche une petite seconde. C’est plutôt fortuit, à vrai dire. Ce qui suivra sera probablement de l’improvisation.
« Je peux te conduire jusqu’à elle, ou bien l’opposé.Je me relevais, prenant appuis sur mon genou droit et me tourna dans sa direction. C’est bien la première fois qu’il me voit de face. Je suis aussi dans une position désavantageuse vu qu’une chute d’une vingtaine de mètres m’attend derrière, mais qu’importe.Dis-moi, que feras-tu avec elle par la suite ? »
Je veux, je veux connaître, je veux savoir. Je sais déjà ce que tu représentes pour la Haku, alors il est temps d’apprendre ce qu’elle représente pour toi. Je ne donnerai aucunement un être vivant à un autre pour qu'il l'utilise comme un jouet.
Bon peut être que notre héros au regard de braise y était allé un peu fort avec toutes ses questions, mais ça faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas eu de nouvelle de sa bien-aimée, qu’il était fort heureux de tomber nez-à-nez avec quelqu’un qui semblait avoir pas mal d’information à lui communiquer au sujet de celle-ci. Bon il fallait tout de même garder un semblant de virilité et ne se mettre à sauter de joie, ce qui de toute évidence ne serait jamais arrivé, puisque même dans ses plus grands moments de bonheur, le Natsumi n’affichait absolument aucune émotion, il restait de marbre, attitude qui lui permettait de faire face aux situations les plus déstabilisantes avec un calme déconcertant, et parfois même une confiance en lui-même plus qu’irritante, mais bon, on est talentueux ou on ne l’est pas après tout ! Il était en tout cas maintenant clair que le shinobi aux iris rubis n’abattrait pas ce jeune blondinet puisqu’il devait avoir d’intéressantes informations à lui communiquer. Se refaire un réseau d’informateur était surement l’une des plus importantes choses à faire pour le Natsumi actuellement, comment ça pourquoi ? Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte ! Quand on est nukenin, le plus important c’est d’être au courant du plus de choses possibles, car plus l’on en savait, et mieux on pouvait se défendre face aux divers complots et traques des villages cachés. M’enfin, dans le cas de notre ami, c’était surtout afin de pouvoir choisir correctement ses futurs alliés qu’autre chose, parce que niveau complots, il avait plus pour habitude de les créer que d’en faire les frais ; et en ce qui concernait les traques, vu qu’il n’était pas un déserteur mais bel et bien un errant, il n’avait pas vraiment à s’en faire, même si quelques fous furieux pourraient avoir envie de l’enfermer dans des cachots froids et sombres.
À bien réfléchir, le calme de ce garçon poussait à croire qu’il s’agissait d’un ninja du village des nuages, car rares étaient les personnes aussi sereines. Enfin, ce n’était pas tout à fait ça, mais à Kiri, les gens avaient surtout l’habitude de frapper tout ce qui bougeait en temps normal, alors allez imaginer en période de guerre ce que ça pouvait bien donner, encore pire sur un champ de bataille. Ce garçon avait l’air préoccupé, en même temps il fallait le comprendre, il n’était pas dans un très bon état et se retrouvait face à un ninja connu pour ses talents de combattant, ce n’était franchement pas une situation enviable. Cependant au point où il en était, il pouvait deviner que si le Shisenshinku avait voulu se battre l’affrontement aurait déjà commencé, mais bon, que voulez-vous, on ne contrôle pas l’impression qu’on donne aux personnes hein, enfin, pas complètement en tout cas ! Finalement, le garçon aux yeux de jade reprit la parole. Kumo ? Mais qu’est-ce qu’elle fichait là-bas celle-là ? C’était totalement stupide de retourner sur les terres qu’on avait déserté, punaise c’est qu’elle mettait notre héros au regard de braise dans une situation bien difficile la petite. En gros, la seule personne que Haru aurait dû retrouver était bloquée au sein du pays qui le recherchait le plus, cool, ça s’annoncerait encore plus compliqué que prévu, cependant, ce type avait l’air de bien vouloir la conduire à lui. Mais qui était-il ? Bon il semblait maintenant évident que ce garçon était de Kumo, il avait l’air bien attaché à Naoko, et cela intriguait fortement notre héros au regard de braise. Surtout que ce garçon ne s’était toujours pas présenté, c’est dingue de voir à quel point les jeunes de nos jours sont malpolis, même quand ils sont dans les situations les plus désavantageuses existantes.
« Déclines ton identité si tu espères voir cette conversation continuer calmement, je ne le demanderai pas une troisième fois. »
Bah oui quoi, il ne fallait pas abuser non plus, c’était déjà la deuxième fois que notre héros aux pupilles pourpres demandait son identité à son interlocuteur, et lui s’était déjà présenté alors bon. Puis il fallait apprendre à négocier quoi, on ne se pointait pas comme ça sans se présenter pour entreprendre des négociations alors qu’on tient à peine debout, c’est du grand n’importe quoi ! Enfin, ça allait, après tout, impulsif comme il se le révélait parfois, notre nukenin préféré aurait très bien pu dégainer son katana et se jeter sur le présumé ninja de Kumo, mais il n’en fit rien, non il resta calme. Bon sa menace n’était pas très douce, mais ça restait mignon, il avait déjà fait bien pire comme façon d’aborder un sujet à risque. Regardant alors la blessure sur le flanc droit du garçon, Haru soupira avant de se pencher vers celle-ci l’air intrigué. S’il pouvait le soigner ? Absolument pas, son boulot c’était de blesser les gens, pas de les soigner, m’enfin il pourrait surement faire quelque chose pour soulager un peu sa peine. Ce n’est pas parce qu’on est un puissant combattant qu’on est incapable d’apporter les premiers soins après tout, surtout quand on l’habitude des guerres, on apprend vite à maintenir de articulations et cautériser des blessures.
« Elle est toute récente cette blessure. Tu ne voudrais pas au moins bloquer le saignement et prévoir la réouverture ? Avec un métal chaud fondu ou qu’importe… »
Quelle chance. Quel miracle. Le hasard fait bien les choses je dois dire. J’ai à l’instant même devant ma propre personne un individu qui pourrait m’aider. Depuis que j’ai appris que la jeune Naoko s’est fait prendre par le Raikage en personne sur les terres du village des nuages, je souhaite simplement lui rendre la liberté. C’est comparable à la petite princesse qui fugue son royaume puis y retourne en espérant retrouver de l’aide mais s’y fait enfermer sans aucune liberté de mouvements. Triste. Très triste. Je verse une larme. Et là, il y a le mec qui sort de nulle part et qui désire porter secours à la charmante demoiselle en détresse. Quel beau scénario. Suffit de foutre une gueule vachement conne au Natsumi puis le tout rentre dans l’univers fantastique. Ouais bon, j’oublie deux choses-là. Haru a déjà l’air con avec ce petit air hautain et nous sommes dans un univers fantastique. Je veux dire, le chakra… C’est loin d’être proche du réel si vous y pensez. Si jamais je deviens philosophe un jour, je serais certainement le premier à chercher le pourquoi du comment de notre énergie. Et ce, seulement à l’aide de la philosophie !! Ouais bon, cessons ces conneries. Je ne sais même plus pourquoi je pense à tout ça alors que je suis en ce moment même dans une situation plus que délicate qui pourrait décider du futur de la jeune eiseinin.
En parlant de situation, voilà que « Dieu », narcissique de son nom, me fait une petite menace. Il n’a pas aimé que je ne décline pas mon identité. Et là, au moment même, je prends un air tellement blasé. C’est quoi ce délire, ce petit détail dont tout le monde se fou ? Il veut absolument connaître mon nom ? Il veut réellement connaître l’identité d’un parfait inconnu ? La vache, comme c’est inutile et une perte de temps. Et pourtant, il insiste. Quoique si nous regardons la réalité d’en face, je serais très désavantagé si jamais un combat éclate. Mon chakra n’est pas entièrement récupéré et ma blessure est loin de tout ce qui pourrait être un atout. L’idiotie de cet homme me blase. Je repris un faciès neutre alors que le Natsumi s’accroupit pour jeter un œil à ma blessure. Hein ? Je jetai aussitôt un regard sur mon flanc droit. Ma veste noire est toute tâcher d’un rouge vif. Ah ! Miséricorde, bonté divine, sacrebleu, tristesse infinie ; ma précieuse veste ! Non, je crois que je vais m’évanouir. Partez sans moi, je ne suis plus d’aucune utilité votre Majesté… C’est bête ça, je vais être obligé de prendre la blanche lorsque je vais revenir à Kumo. Il me donna comme conseil de foutre quelque chose de brûlant pour prévenir la réouverture. Intelligent comme je suis, je l’ai déjà fait. Hors, ce n’est pas une simple éraflure que j’ai, mais plutôt un trou béant !
« C’est déjà fait,dis-je en lui présentant droit au village, pas trop non plus, ma paume couverte d’une fine couche de magma.L’état de la blessure est plus grave qu’elle en a l’air, donc c’est plus compliqué. Kitase Shinichi est une vraie plaie… Au moins, il ne s’en ait pas sortie indemne lui non plus,finis-je par dire en lâchant un petit rire.»
J’attendis qu’il se relève pour le regarder droit dans les yeux. Il me faisait plutôt chier sur un point à vrai dire. Je pris de nouveau la parole sur un soupir.
« Si tu y tiens vraiment… Mon nom est Aisaka, Kira de mon prénom. Je connais Naoko depuis que je suis un simple académicien, soit il y à peine deux ans. Depuis sa désertion, je l’ai revu qu’une seule fois, à Yuki no Kuni. J’espère seulement lui rendre la liberté qu’Uriô a volé, et non qu’elle soit comme un oiseau en cage. En gros, je suis un ami. »
Enfin ! J’espère avoir terminé et que sa curiosité est satisfaite ! Du coup, la mienne ne l’est pas. Ma précédente question n’a pas été répondue. Oh puis merde ! Au diable avec la question. Si Naoko a de la peine pour lui, j’espère qu’elle n’est pas naïve au point d’être triste pour un connard. Je sais qu’elle peut être idiote par moment, mais à ce point-là, je refuse de le croire. Alors ne tardons pas sur cette interrogation. Puis, une idée géniale me vint en tête. En fait, plutôt inutile, mais tout en restant dans le sujet de la curiosité…
« Dis, j’ai entendu dire que les Sennins ont leur propre réseau d’information... Juste comme ça, tu as besoin d’un informateur à Kumo ? Étant haut gradé dans le village, je peux facilement avoir accès à toutes les informations nécessaire. Et toi, étant un Shinobi errant, j’imagine que tu dois en savoir beaucoup sur le reste du monde. Ça t’intéresse ? »
Bâtir mon propre réseau d’information. Oui, c’est ce que je voulais. J’agissais en ce moment par pur égoïsme et sans raison valable. À vrai dire, je veux seulement tout connaître. C’est con, mais c’est comme ça quoi. Et puis, Haru a de quoi à gagner à moins qu’il connaisse déjà tout sur les informations que détient Kumo. Ce n’est pas une réponse négative qui va me changer l’idée de lui remettre Naoko, juste comme ça.
Spoiler:
Étant maintenant membre du Satoru, bras droit du Raikage et IRP, j'ai passé à deux doigts de le devenir... :3
Il était bien connu que lorsque l’on se mettait à parler de Noako, le Shisenshinku pouvait vite partir au quart de tour sans la moindre raison, il suffisait de prononcer son nom, et malheur à celui qui lui voudrait du mal car il finirait à tous les coups six pieds sous terre enchainer au poids de son erreur. Oui parce que la petite Haku était à la fois la force et la faiblesse de notre héros au regard de braise, mais pour l’heure, personne ne s’en était encore servi comme une faiblesse, et c’était tant mieux d’ailleurs, moins il en avait à s’en faire pour sa chère et tendre mieux le monde se porterait, c’était ce qu’il se disait. Nous savions tous qu’en cas de nécessité le shinobi aux iris rubis retournerait ciel et terre pour porter secours à sa princesse. Mais en attendant, ce blondinet avait l’air particulièrement intéressé, autant par l’Eisen-nin que par le Sennin – soulignons la jolie rime – et ça, ce n’était pas forcément bon signe, c’était même tout le contraire ou en tout cas en général. Enfin bon, tous ces cadavres au beau milieu du champ de bataille rendait notre nukenin nostalgique, les gens avaient beau que la guerre était une chose horrible, elle n’en restait pas moins une expérience à vivre au moins une fois dans la vie d’un ninja, afin de comprendre le réel sens du mot « combattre ». Oui parce que les duels organisés c’était bien beau, et ça permettait de montrer aux yeux de tous l’étendue de la puissance d’un shinobi, cependant on savait pertinemment qu’en réalité, même en étant le plus puissant de toute sa génération, l’on pouvait se faire prendre par derrière alors que l’on combattait des ennemis au front, chose dont le garçon à la chevelure noirâtre était parfaitement au courant, étant donné qu’il l’avait vécu en direct, mais assez parlé du passé, l’avenir est devant nous !
Attendez, non vous ne rêviez pas, ce garçon venait bien de dire Kitase Shinichi, le Nidaime Mizukage et ex-épéiste si l’on put dire. Alors ce petit aux pupilles de jade avait combattu Shinichi et s’en était sorti indemne ? Mais c’est que notre Natsumi se trouvait en face d’une pointure ! Rares étaient les hommes capables de revenir vivant d’une confrontation avec ce Lutin. Haru eut presque envie de couper le jeune garçon dans son discours juste pour le féliciter d’avoir survécu, mais les propos de celui-ci commençaient à devenir intéressants… Il se présenta sous le nom d’Aisaka Kira, ami de longue date de la protégée du Shisenshinku. Ouais. En y réfléchissant, c’était plausible, si ce garçon avait affronté le Kitase, c’était forcément qu’il était de Kumo, où bien nukenin, mais un nukenin n’en saurait surement pas autant sur la petite Naoko. Maintenant qu’il y pensait, Kira, ça lui évoquait quelque chose, c’était un prénom qu’il avait déjà entendu quelque part, mais il se rappelait pas où… à moins que… Si ! Ca lui revenait ! C’était lors de sa petite escapade à Kumo il y a déjà quelques temps de cela, il avait entendu parler d’un garçon particulièrement doué caractérisé par une vitesse absolument impressionnante ! Alors le voici donc « ce garçon », il devait être encore meilleur que la rumeur le suggérait pour avoir tenu tête au Mizukage. Il y avait quelque chose d’encore plus surprenant, Naoko, prisonnière ? Qu’est ce que c’était que ce cirque encore ? Uriô ? Le Shodaïme Raïkage ? Hum, le Shisenshinku l’avait déjà rencontré, et il s’agissait d’un homme particulièrement confiant alors qu’il n’y avait pas de raison. Ce type avait donc confisquer la liberté de la dulcinée du Natsumi ? Bon, il y allait avoir des morts, ça c’était décidé, vu et revu. Le nukenin prit tout de même le temps de répondre à son locuteur.
« Tu vois à quel point il est important de se présenter ? Si tu avais commencé par ça, j’aurais été de suite bien moins menaçant. Tu dois savoir que pas mal de personnes voudraient avoir ma tête en guise de trophée et c’est ce qui m’oblige à être méfiant. Kumo hein… ? »
Le shinobi aux iris rubis soupira un coup avant de prendre un air intrigué. Il était vrai qu’un informateur au pays de la Foudre pourrait toujours être utile, puis s’il s’agissait véritablement d’un ami de Naoko, cela n’en serait que plus bénéfique, car même s’il l’avait voulu, Haru ne pouvait pour l’instant pas retourner sur les terres de Kaminari no Kuni, et pour cause, sa tête était toujours mise à prix, de plus, il mettrait certainement la vie de sa protégée en danger en montrant qu’il voudrait la récupérer. Voici donc, stratégiquement parlant une situation à éviter, et bien qu’il détestait cela, notre ami au regard de braise ne pouvait pour l’instant que laisser du temps au temps. Malheur à cette altercation au centre ville de Kumo avec ce satané Empereur rouge qui lui valu d’être pourchassé par les kumojins ! Tant pis, il faudrait faire avec. Mais bon, c’était plus un échange d’information qu’un procédé de bon cœur, chose tout à fait compréhensible de la part du Shisenshinku qui n’aurait lui-même jamais aidé quelqu’un gratuitement, c’était toujours à charge de revanche. Sans imprimer la moindre émotion sur son faciès, le nukenin reprit la parole sur un ton songeur.
« Il est vrai qu’étant donné que je ne puisse mettre les pieds à Kumo, des informations à propos de là-bas me seraient très utiles. De plus tu pourras ainsi transmettre des consignes de ma part à Naoko… J’accepte ton marché. Pour première mission, tu devras dire à Naoko de ne pas s’inquiéter, et de n’essayer de me rejoindre sous aucun prétexte, je viendrai à sa rencontre le moment venu. Quant à toi, que veux tu savoir exactement ? »
Une étonnante proposition de ma part, oui. Moi, Jônin de Kumo, demande à un célèbre ninja errant ayant une certaine somme sur sa tête d’échanger des informations. Je lui offrirai ce qu’il veut sur Kumo en échange de quelques trucs utiles. Le monde Shinobi est vaste, beaucoup trop pour qu’un seul homme sache ce qu’il se trame dehors à tous les moindres instants. Puis, il y a ceux qui se cachent dans l’ombre ayant comme ambitions rien de bien réaliste ou quelque chose de mauvais pour la fragile paix qu’essai de tenir les quatre villages. Enfin, aujourd’hui, nous ne pouvons plus parler de paix puisque nous sommes en guerre par la faute d’un homme corrompu. Bref, mes renseignements sont limités en ce moment et j’aimerais approfondir mes connaissances sur ce qui se passe à l’extérieur. Que dis-je, c’est une obligation, un devoir que je me suis attribué. J’agis par principe, qui sait ce que peut nous préparer Makka, l’An’tei ou bien tout autre chose, ce que vous voulez à la fin. Peut-être qu’un nouveau groupe est sur le point de faire surface, une organisation qui tentera de changer le monde ou bien une connerie du genre. Enfin, vous voyez un peu ou je veux en venir : j’ai besoin de savoir ce que les ninjas hors du système Shinobi mis en place trafiquent. Pour cela, je n’ai que deux choix : déserter ou bien faire confiance au Natsumi. La première est une bonne idée, elle est privilégiée en ce moment, mais je perdrais toutes informations sur Kumo. Alors, tout repose sur les épaules d’Haru.
Notre altruisme a quelque chose à y gagner, c’est bien le cas du côté du Nukenin et du mien. Dieu, narcissique de son surnom, prit le temps d’y penser. Je m’attendais bien évidemment à une réponse positive vu qu’Haru a beaucoup à gagner de son côté, plus que moi dans tous les cas. Posséder des informations générales sur le village des nuages est un atout à ne pas négliger lorsque nous avons une mise à prix sur sa tête dans le même pays que le village. Ce qui entraînera, comme je l’avais prévu, une réponse positive de la part de l’homme aux iris pourpre. Pour lui, cette proposition est une occasion en or de recevoir d’avoir un allié au sein de l’ennemi, de recevoir des renseignements vitaux sur Kumo et de transmettre des consignes à la jeune Haku. D’ailleurs, il me confia une mission claire et précise : lui annoncer que ce dernier est vivant et de ne rien tenter, il viendra la chercher le moment venu. Je fis un léger signe de tête pour démontrer que j’avais bien compris. Ce sera fait dès mon retour au village des nuages. J’irais immédiatement chez elle pour lui confier les dires du Natsumi, c’est une priorité. Par la suite, il me demanda ce que je voulais savoir en revanche. Oui, car rien ne vient gratuitement et Haru le sait très bien. Posant une main dans la poche de mon jean, je regardais de mes joyaux d’émeraude scintillant le jeune homme aux yeux incarnat un bref instant.
« Les mouvements, activités, projets, bref, tout ce qui peut être utile et intéressant venant des Nukenins et des ninjas errants. Je pense notamment à l’An’tei et Makka, je suis certain qu’il y a d’autre genre de groupuscule qui verront le jour sous peu.Me retournant légèrement vers la falaise pour profiter de la vue qu’offraient les hauteurs, je méditais un instant sur le panorama peint d’une touche de mort et de sang.Pour ce qui est du contact, je pourrais facilement fabriquer un système de sceau qui ne fonctionnera que sur nos signaux d’énergie. Cela préviendra quelqu’un de prendre possession du message et d’y lire son contenu. Si un étranger tient le parchemin dans ses mains, le papier se désintègrera aussitôt. C’est une idée comme une autre, tu peux proposer toi aussi. Enfin, cela n’est que valable si tu comptes changer d’avis. »
De nouveau, je reportai mon regard de jade sur mon interlocuteur. Une alliance se formait, non pas pour Kumo, mais bien pour moi-même. Tant que le Shodaime sera toujours à la tête du pays de la foudre, je ne ferai plus rien pour le village des nuages. En outre, les kumojins sont aveuglé par la haine qu’ils portent sur les membres de Kiri, je ne malheureusement me confier à eux. Il est temps que je bouge et Haru n’était qu’une étape. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Oui, je jouais un jeu risqué, mais que voulez-vous, je suis le genre d’adolescent qui réussit malgré les difficultés, un être qui surpasse les autres en quelque sorte. Non, je blague, je ne commence pas à avoir une mentalité qui s’approche de celle du Natsumi.
« Tes consignes seront mis en main propre à Naoko, ne t’inquiète pas. Si t’as besoin de renseignements généraux sur Kumo, je n’aurais qu’à faire un tour au quartier général du Satoru, je crois que je peux avoir accès à tous de là-bas. »
