Ce que tu ne sais pas, c'est que l'equilibre peut se traduire par le controle du chaos.
Cette phrase tournait sans cesse à present dans l'esprit de la Nomade.
Longue était la route qu'elle avait parcouru depuis qu'elle était jeune et c'était maintenant dans le pays du feu qu'elle se trouvait. Elle était recherché par beaucoups d'actes de son passé et en particulier du village caché de la feuille. Mais depuis quelques temps, ce n'était plus elle qui devrait craindre les foudres d'un village, mais bien l'inverse. Elle était à present le fléau de Konoha et donc cela deviendrait surement normal que sa personne se retrouve à vadrouiller plus souvent dans le pays des paysages verts et des ramens que les autres.
Cela faisait à present quelques semaines qu'elle trainait de village en village, toujours à créer des baguarre de taverne et autre animation du soir dans les auberges et autres tavernes du coin. C'était ainsi depuis sa desertion du Misutô et de Kiri et même ses nouveaux imperatifs envers le An'tei ne pouvait changer cela, c'était immuable pensait-elle.
Jusqu'à la rencontre avec cet homme. Quelqu'un d'ordinaire qui était simplement invisible aux yeux de la Jisetsu quand elle s'était rammené dans une taverne d'un village au nom bien naze. Mais c'est quand l'animation commençait à monter que celui-ci se leva simplement de sa chaise pour protester.
La scene n'était pas aussi inhabituel que cela et les gens qui se rammené pour arrèter le cirque que faisait toujours Gabushi étaient generalement des gens bien qui ne voulait pas de beuverie sans limite avec toutes les consequences. C'est ainsi donc qu'une voix s'éleva quand la Nomade envoya un coup de boule à un des marauds qui la draguait autours d'une table. Mais contrairement à cet evenement qu'elle était habitué, elle remarqua rapidement que les differents bonhomme de l'auberge arrètérent immediatement à l'inverse d'ignorer l'homme en question.
C'est ainsi qu'il arreta d'être invisible pour la Nomade et ses yeux bruns se tournèrent vers lui. Il ressemblait étrangement à un haut fonctionnaire ou à un noble, mais contrairement à ces petits grassouillets qui parcouraient de temps en temps les villages celui-ci était grand et fort bien bâti. Rien avoir avec le physique traditionel de cette caste de gens chiants à mourrir. Cela eveilla relativement la curiosité de la jeune femme qui était déjà pas mal émméchée à present, bien plus interessée à continuer sa fête que d'ecouter ce gonz' étrange.
Mais plus personne n'osaient apparament bouger, peur être de peur ? ou bien par respect ? Ou même pas interet si celui-ci était bien un noble ? Cela faisait déjà chié la Nomade qui s'était à present tourner lentement vers l'individu en question.
- Qu'est ce que tu veux ? Ne voudrais-tu pas laisser simplement de jeunes gens s'amuser ? demanda t'elle avec un soupire prononçé.
Cette phrase eut apparament le don d'enever celui qui était en face d'elle et les differents badauds qui s'était à present ecarté les uns des autres tressaillirent. En effet son instinct ne l'avait pas trompé, peut importe qui il était il devait être important pour le village et malgré ses grandes connaissances du monde, la Jisetsu ne pouvait absolument pas dire qui il était et ce qu'il reprensentait.
- Là n'est pas question d'amusement, vous blasphemez les huits immortels par vos façons et vos manières demoiselle.
Voilà une phrase bien etonnant de la part d'un type paumé au milieu de nul part. En effet personne ne l'avait fait chié avec des suposés dieux et autres betises du genre depuis sa desertion de Kiri et les conneries à propos du dieu Sanbi qui unifia le village de la brume. Cela sonnait étrange à l'oreille de la Nomade, surtout que, elle n'avait jamais entendu parlé de culte des huits divins ou des trucs du genre. C'etait quand même assez étrange cette situation et la Nomade à moitié l'esprit endormis par l'alcool ne savait trop que répondre à l'homme qui apparament était outré par sa présence.
Il ne dit rien de plus devant le silence de la Jisetsu et s'avança, peut être ne connaissait-il pas la Jisetsu de sa réputation ou encore etait-il trop temeraire pour en prendre compte. Dans tous les cas le voici qui s'avançait vers elle d'un pas assuré et d'un mouvement, lui envoya une tarte dont elle se rappela encore le lendemain. Elle était surprise plus que de mesure, cet homme venait vraiment de lui envoyé un coup parce qu'elle avait provoqué ses divinités ou elle ne savait quoi d'autres ? La voilà à present sur le dos, etallé de tout son long comme une grosse larve sur le planché de bois de la taverne, la joue rouge du choc qui venait de se passer entre les deux intervenants.
Elle n'était pas de nature à s'enerver et encore moins dans l'êtat où elle était, mais la situation était plus qu'inssuportable et elle ne pouvait laisser cela ainsi sans rendre la pareil. Ainsi elle se releva maladroitement sous l'oeil inquisiteur du mec bien fringué et enfin essaya de lui envoyer un coup de ce qui était sa force legendaire de kunoic...
Dans un mouvement, l'homme esquiva d'une manière qui était extravagante et plus qu'impressionante et attrapa Gabushi par le poigné de manière à le tordre d'une simple pression. L'expression de surprise qu'affichait la Jisetsu pendant l'action devait être surement assez comique pour le reste de la salle. En effet la legendaire ninja ne pouvait rien tenter contre l'homme en face d'elle. Par quel magie ou quel artifice était-il capable de tel prodige ? C'était vraiment incomprehensible pour elle. Il lacha finallement la Jisetsu qui tomba lourdement par terre comme une loque, le bras endoloris, elle se releva une nouvelle fois difficilement avant de se poser sur sa chaise pour observer le type.
- Je lis en toi comme dans un livre ouvert, alcoolique.
Et c'était plus que vrai, quoi qu'elle fit pendant les quelques secondes où ils echangèrent des passes, ils pouvait pratiquement prévoirs ses mouvements et agir en consequence. Elle n'avait que rarement vu ça que chez les Jisetsu et autres prodiges shinobi que possèdait le monde. Son air surpris l'avait surement trahit mais l'homme n'en fit rien. Et au lieu d'ajouter quoi que ce soit, il alla simplement reprendre sa place au fond de la pièce à deguster son vin en silence.
Tout était confus dans la tête de Gabushi à présent, comment ? pourquoi ? ou ? avec qui ? Elle ne savait pas et son esprit était peut être trop noyé dans l'alcool pour pouvoir ranger le bordel que la baffe avait provoqué. Ainsi confuse et perdue, elle sortit calmement de la taverne pour se perdre dans la foule du petit village pour disparaitre et mediter sur ce qu'il s'était passé.
Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis son altercation avec l'inconnu de la taverne et une force poussait la Jisetsu à ne pas quitter ce petit village. Quelque chose qui pouvait peut être se traduire par de la curiosité. Mais en verité l'intrigue qu'avait provoqué l'inconnu ce soir là ne pouvait être irresolu dans le coeur de la Nomade. Comment quelqu'un d'aussi insignifiant à ses yeux d'or avait pu en quelques mouvements la mettre à terre sans difficulté. Elle qui était destiné à être le fleau de Konoha, elle l'inquisitrice du village de la brume, la Nomade. Comment ?
Elle déambulait à présent dans les rues du village en quête de quelque chose pour retrouver cet homme. N'importe quoi qui pourrait la mettre sur la piste de celui qui l'avait fait tombé. Un miracle ? Une aide superieur des huits divins peut être ? Dans tous les cas elle eut les informations qu'elle voulait au côté d'un des badauds qui était avec elle dans la taverne. Après quelques questions pertinentes elle ne put savoir de lui que sa localisation. Apparament celui-ci avait trop peur d'en dire plus que là où trouver des réponses à ses questions. Que pouvait bien cacher ce temple dans la forêt du pays des flammes ? Car oui à present elle se dirigeait dans la forêt qui parcourait de long en large le pays.
C'est avec le coeur plein de fougue tel la Nomade à l'époque de ses diverses errances, plein de soif de connaissance et de réponses, qu'elle découvrit finallement un temple tout ce qui avait de plus classique dans ce pays. En effet, c'était un pays de pieu croyant à propos du démon Kyuubi mais celui-ci semblait different. Plus sobre ou plus ancien peut être, dans tous les cas cela changeait drastiquement avec le style habituel du pays. A petit pas, elle se dirigeait vers l'entrée principale qui se voulait plutôt impossante. Une grande porte barrant la route de quelconque voyageur égaré ou autre curieux comme Gabushi. Dans tous les cas elle n'était pas ninja pour rien, et quelques sauts plus tard elle se retrouvait dans la cour principale du temple.
- Ainsi tu recherches l'Equilibre dans le chaos qui t'habites ?
L'homme observait seul la Nomade d'un air inquisiteur, exactement le même que celui d'il y a quelques jours. C'était avec la même assurance et la même arrogance que celui-ci accueillait donc la Nomade à ces lieux.
- Comment pouvez-vous dire qu'un chaos m'habite ?
- On ne connait une personne qu'après l'avoir combattu.
- Vous m'avez surpris pendant un moment de faiblesse, peut être devrions-nous combattre à present. Vous changeriez d'avis, qui sait ?
- Ne soit pas si prompt à te lancer dans le combat, Nomade.
Ainsi connaissez t'il donc le surnom de Jisetsu Gabushi, dit la Nomade. C'était un element assez interessant le fait que même dans les endroits qu'elle ne connaissait pas, elle pouvait se retrouver devant des personnes qui connaissaient sa legende.
- Vous savez donc que je pourrai vous battre, si le coeur m'en dit ?
- Je n'en serais pas aussi sûr que toi, kunoichi.
La nomade marcha à présent tranquillement vers l'homme en question. Elle comptait bien partager encore quelques coups et parades avec lui par pure plaisir et peut être se rassurer de ses capacités surement. Car en effet son air sûr et ses airs de grand homme lui faisait douter quelque peu mais quelque chose d'étrange à propos de l'homme percevait Gabushi. Contrairement aux autres Shinobi puissant qu'elle put affronté par le passé, il ne degageait pas de chakra particulièrement fort et s'il ne lui avait pas botté le cul par le passé, elle ne l'aurait absolument pas remarqué.
Soudainement tout s'enchaina très vite, les frappes et les parades se firent rapidement les unes après les autres. Le taijutsu approximatif mais efficace de la Nomade ne parvenait pas à perçer le secret des mouvements étranges que pouvait faire son adversaire. Car maintenant que son esprit était éclairé, c'était evident qu'il immitait un homme sous l'emprise de l'alcool et cette technique se revelait être surprenante et plus forte qu'il n'y paraissait. La Jisetsu commençait lentement à enchainer les parades et les esquives, laissant à contrecoeur son adversaire prendre le pas sur l'offensive et ainsi la mettre à mal. Il était impossible à la Jisetsu de suivre le combat et, simplement, perdit se petit duel amical.
Les deux combattants s'arrétèrent en même temps, se jaugeant l'un et l'autre de la même manière comme pour reflechir sur ce qu'il venait de se passer. Gabushi n'en revenait quand même toujours pas qu'un homme qui pouvait s'apparenter à un civil puisse lui tenir tête. Surement qu'avec le Kinnegan elle pourrait rivaliser avec ce Taijutsu d'expert, mais c'était tout de même impressionant que sans...
- Qui êtes-vous ?
- Tu peux m'appeller Il, Nomade.
- Qu'est ce que les huits immortels ?
- Zhongli Quan, Li Tieguai, Lan Caihe, He Xiangu, Lü Dongbin, Han Xiangzi, Zhang Guolao et Cao Guojiu. Ce sont les huits immortels qui ont fondé cette ecole et créérent la technique du poing ivre. Ils étaient considèrés comme immortels car d'après la legende, l'alcool qu'ils consommèrent et les exploits qu'ils furent leur accordait ce don.
- Est-ce vrai ?
Ce n'était pas par mechanceté ou par simple scepticisme du tout pour une fois dans la vie de la Jisetsu, mais elle s'interessait simplement à ce que pouvait bien lui raconter ce type au fond d'une epaisse forêt dans son temple sous les arbres. C'était pratiquement incroyable, n'importe qui ne pouvait le croire mais, la force même de l'homme devant elle la tenait en respect et ses mots avaient un tout autre sens que ce que pouvait raconter les prêtres des autres temples de ce monde.
- Ce n'est peut être que legende, je laisse soin à chacun de croire ou nous cela. Mais l'heritage de ces huits immortels est bien là, l'art du poing ivre et de l'alcool perdure ici, malgré tout.
- Comment avez-vous echappé à la guerre clanique du pays du feu ?
Car oui, le monde avait connu une époque bien sombre il y a quelques années et ce temple semblait bien plus vieux que ce conflit. La Jisetsu avait même participé à l'époque à ces massacres et autres abominables actions de cette époque trouble. Il était plus qu'impressionant que ce temple et ses enseignants furent capable de repousser les hordes de shinobi enragés.
- Les clans ne se sont pas aventurés aussi loin dans la forêt, nous ne sommes pas une cible stratégique du tout et de plus, nous savons nous defendre.
Elle ne mit pas en doute ce dernier argument qui pouvait paraitre comique à n'importe quel Shinobi lambda qui ne connaissait pas les capacités de l'homme, mais il se mit soudainement à sourire d'un air malicieux que la Jisetsu ne connaissait que trop bien: Le sien. En effet, d'habitude c'était elle qui souriait de cette façon dans diverse situation et c'était étrange de, pour une fois, "subir" cela.
- Mais j'ai un avantage contre toi, Nomade. Tu es une grande disciple d'alcool et malgré toi et peut être même naturellement, tu utilises les bases des techniques que j'apprends en ce lieu.
Voilà. Tous les elements étaient à present dans ses mains, elle savait tout ce que sa curiosité demandait depuis quelques jours. Ainsi vivait Il et peut être d'autres gonz' dans ce temple, au milieu de la forêt du feu et ils enseignaient un art martial qui se voulait plus que vieux. Qui l'eut cru ? Pas Gabushi dans tous les cas. Elle reflechit un moment en silence face à cet homme, ne sachant trop que dire ou que faire à part rester silencieuse et penser en quatrième vitesse jusqu'à avoir une meilleure idée. Même cette idée d'immortels ne la derangeait pas plus que cela au fond. C'était moins étrange et stupide que l'histoire des villages et leurs démons à queu qui sauvent le monde en detruisant tout en même temps. Ca elle en était convaincue, et cette dernière pensée decida finallement de ses actions. L'homme ne semblait même pas surpris de sa question, peut être même qu'il l'avait prévu ? Comme il le disait si bien, on connait vraiment quelqu'un qu'en l'affrontant. Peut être que ces quelques instants de combat avait suffit à celui-ci pour connaitre ce personnage legendaire qu'était la Nomade ?
- Voulez-vous me prendre comme disciple, Il-sensei ?
Et ainsi débuta le long apprentissage de la Nomade vers la voie du poing ivre. Art martial antique et peut être depassé mais qui donnait tout son sens à la vie de la Nomade. Car depuis toujours l'alcool regissait sa vie, le chaos la guidant jusqu'à maintenant de la manière la plus aléatoire possible. Mais la phrase de son maitre s'incrusta dans son esprit et celle-ci ne disparaitra jusqu'à la fin de sa vie.
" Ce que tu ne sais pas, c'est que l'equilibre peut se traduire par le controle du chaos. "
