Citation :

Trois ours ont été retrouvés mort à trois jours d’intervalles à chaque fois. Des rumeurs parle d'un braconnier sadique qui laisserait le cadavre de ses victimes après avoir pris ce qui était de valeur chez elle. (peau, croc, griffes...). Vérifiez l'authenticité de ces rumeurs et arrêtez le massacre des ours.

QUUUOOOIII ? NON ! Ce n’était pas possible, quelqu’un osait faire ça ? Comment pouvait-il ? Des rayons électriques émanaient du corps du genin du village alors que ses mains se resserrèrent de plus en plus sur le parchemin de mission. Une saloperie de bipède osait toucher ainsi des animaux ? Lui… Il allait la payer. Dans sa maison, venant de lire l’énoncé de la mission, la colère montait à toute vitesse dans le cœur du jeune Pô. Lorsque les animaux étaient touchés, Pô perdait toute patience et toute conscience de ce qu’il devait faire. Entre les animaux et Kiri, il n’aurait absolument pas à hésiter et il choisirait de rentrer dans l’armée de la faune de ce monde. Attrapant son sabre, il se dirigea avec hâte vers la forêt du pays, là où avaient été trouvé plusieurs ours sans peau, sans crocs, sans griffes, mort ! Un braconnier osait s’en prendre à de pauvres animaux ne cherchant pas à les nuire. Cet homme allait payer ! On ne pouvait pas s’en prendre ainsi à des créatures comme les ours sans avoir un Gekei sur le dos, ce clan d’hommes ressemblant bien plus aux animaux au niveau du caractère. Généralement, les Gekei étaient des fervents admirateurs de la nature, mais aussi proche que possible des animaux.

Pô mis quelques heures à arriver à cette fameuse forêt de la brume. Là où avait été trouvé les ours.. La première étape était d’aller rencontrer celui qui avait trouvé les pauvres animaux et qui avait directement été prévenir les autorités de Kiri. Etant étroitement lié aux animaux du monde, les Gekei détestaient qu’on touche à ces êtres, c’était sans doute la raison pour laquelle cette mission avait été confiée à Pô, un Gekei. Quelques minutes furent nécessaires pour trouver la maison du garde forestier qui avait découvert les corps. Légèrement énervé, il frappa avec hargne du poing sur la porte pour prévenir son occupant de sa présence. L’homme ouvrit la porte et en voyant le bandeau du village lui demanda directement d’entrer. Le vieil homme proposa quelque chose à boire au shinobis alors qu’il entrait dans la maison, mais ce dernier se contenta d’avancer, de se retourner avant d’être direct dans ses paroles.

« Cette histoire m’affecte sérieusement, j’aimerais en trouver rapidement le responsable, alors si vous pouviez me raconter sur-le-champ ce que vous avez vus.. »

L’homme se figea deux secondes en regardant le Kirijin dans les yeux. Il était sérieux. Le vieux bipède souffla avant de se poser à sa table, avec un verre d’eau dans les mains. Il tremblait, ce devait être un spectacle terrifiant. Les larmes montèrent à ses yeux sans pour autant se mettre à couler, il semblait aussi affecté de cette histoire. De toute manière, Pô ne pourrait pas se mettre en quête du criminel maintenant, car la nuit commençait à tomber, et l’homme devait bien connaître la forêt, c’était son champ de jeux. Pô se posa donc sur une chaise, à l’opposé du vieux forestier. « Allez-y, je vous écoute ». Il essayait d’être diplomate, mais ce n’était pas facile pour lui de contenir la haine des bipèdes.

« Je n’ai jamais vu ça de ma vie de garde forestier, j’ai retrouvé trois ours il y a quelques jours, certainement un couple et leur petit ourson. Ils étaient morts, gisant dans une marre de sang. Ils n’avaient plus de peau, elle avait été soigneusement découpée, ils n’avaient plus de griffes, plus de crocs, mais le plus horrible dans tout ça, c’est que ce pervers leurs à aussi enlevé les yeux. L’homme se mit alors à pleurer à chaude larme en serrant son verre. »
« Avez-vous vu des traces humaines ? Le pressa Pô »
« Non, mais je peux vous emmener là où j’ai trouvé les corps.. »
« Très bien ! »

L’homme ne réagit pas et regarda attentivement son interlocuteur. Habituellement, Pô détestait qu’on le fixe de cette façon, mais là, la colère l’aveuglant, il n’en avait absolument rien à foutre, mais vraiment rien à foutre. Il voulait absolument retrouver cet homme et lui faire payer ses atrocités. Le vieux forestier connaissait la souffrance actuelle du shinobis, car son métier l’amenait à prendre soin des animaux, et pour faire ce métier, il fallait aimer ces gentilles créatures de la nature. L’homme se leva et posa une main sur l’épaule gauche de Pô qui regardait fixement la table où se trouvait une carte de la forêt. Le genin tourna la tête vers l’homme et le regarda fixement.. Ce bipède.. Il n’était pas comme les autres..

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Trois ours ont été retrouvés mort à trois jours d’intervalles à chaque fois. Des rumeurs parle d'un braconnier sadique qui laisserait le cadavre de ses victimes après avoir pris ce qui était de valeur chez elle. (peau, croc, griffes...). Vérifiez l'authenticité de ces rumeurs et arrêtez le massacre des ours.

Pô dormit donc sur place, enfin.. Il logea sur place, le temps que le soleil se lève. Malheureusement, le soleil n’avait pas été le seul à se lever en ce petit matin, car des gros nuages de mauvais humeurs étaient sorties pleurer la perte de ces trois ours. Sans perdre un instant, il pressa le forestier, qui, toujours triste de sa découverte, sa hâta, en prenant avec lui une arme en cas que. Les deux hommes sortirent rapidement de la cabane du garde forestier en se dirigeant en courant vers l’endroit où l’homme avait trouvé morts les trois pauvres ours. Lorsqu’ils arrivèrent, les créatures étaient encore là. Comment pouvait-on faire ça à des animaux ? En voyant ça, la sensibilité du garde fut pleinement heurtée, du fait que les petites bêtes comme les rats, les insectes etc venaient se nourrir des animaux. Le garde s’enfonça dans un buisson pour y vomir longuement. Il fallait dire que s’il n’avait pas connu la mort, Pô aussi s’en sentirait mal. Bien que la vue de ses animaux à moitié nue de peau et partiellement dévoré selon les lois de la nature le dérangeait fortement, il sentait de nouveau une immense colère l’envahir.

Alors qu’il regardait la dépouille des trois animaux, le garde forestier lui administra un coup de coude dans l’épaule afin que celui-ci se retourne. Il y avait des giclés de sang par terre, c’était surement le braconier qui avait laisser couler ca en emportant les extraits de ses proies. C’était parfait ! Pô suivait alors le chemin ensanglanté sans perdre un instant, avec le vieil homme sur ses talons. Malgré les protestations de Pô, ce dernier voulait absolument accompagner le ninjas, pour voir la visage de celui qui s’était rendu coupable de telles atrocités. Puis lorsqu’ils arrivèrent à destination, ils virent une petite maison, une cabane pour être plus précis. Il ne s’attendait surement pas à ce que quelqu’un ai fait venir un ninjas pour s’occuper de son cas. Les deux hommes se placèrent de chaque côté de la porte. Pô enfonça ensuite la porte d’un simple coup de pied en dégainant son katana de son fourreau. Personne !

« Au secours ! »

Se retournant vivement, notre jaguar vit alors que le braconnier s’était caché lors de l’arrivée des deux hommes. Il avait prit en otage le vieux braconnier avec une lame posée sur sa gorge et ordonna à Pô de laisser tomber son katana sur le sol. Le genin s’exécuta, puis il frappa dans la sabre au sol pour l’amener jusqu’au braconnier qui le ramassa sans hésiter. Il lâcha alors le vieil homme en brandissant le katana dans les airs, prêt à trancher la pos du garde forestier. Avec une vitesse ahurissante, Pô lança un kunai qui se planta dans la manche du braconnier, lui bloquant le bras et l’empêchant d’abaisser son sabre sur le vieil homme. Alors que de son autre main il essaya d’enlever le kunai du bois de sa cabane, où sa manche était bloquée, Pô lui fondit dessus. Il effectua un plaquage digne des meilleures scènes du rugby. La manche s’arracha alors qu’ils finirent au sol, dehors. L’homme frappa Pô à la tempe qui chuta immédiatement. Il avait une bonne droite ce bipède ! Mais il en faudrait plus. S’engagea alors un combat à main nue dont Pô pris assez rapidement le dessus. Etant déjà doué au taijutsu, il n’allait pas se laisser faire, surtout qu’il devait lui faire payer ses crimes.. Ses atroces crimes.. Lors d’un coup de poing de l’homme, il attrapa son bras et le fit passer au-dessus de ses hanches, avant de se poser sur lui en lui enchainant gauche, droite, gauche. Après quelques minutes à frapper avec hargne l’homme au visage, notre protagoniste se releva et attacha l’homme avec une corde trouvée dans le cabanon.

« Je vous remercie infiniment » cria alors le garde en pleurant.
« Pô regarda attentivement le vieil homme, il aimait les animaux.. Restez comme vous êtes.. » dit il avant de partir en compagnie du braconnier.