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 Les choix peuvent s'avérer difficile

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Iwa
Takagami Ayame
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Message(#) Sujet: Les choix peuvent s'avérer difficile Les choix peuvent s'avérer difficile EmptySam 31 Mar 2018 - 10:50



☯️ ☯️
Les choix ne sont jamais simples …
Narrateur (s’il le souhaite)
Été de l'an 5

Les choix peuvent s'avérer difficile 1522399840-sayuri

Cela faisait plusieurs jours que j’y avais réfléchis et j’avais enfin pris ma décision. Par le passé, j’avais déjà eu des contacts avec des membres de Yama. Je pourrais les identifier mais comme très souvent, je n’ai jamais rien dit ni rien accepter. Pour la plupart d’entre eux, je ne suis qu’une Dame de Compagnie des plus ordinaires. Et pourtant… Il y a quelques jours, j’ai eu une courte conversation avec le responsable du village et c’est celle-ci qui m’a décidé. Une fois, ma décision prise, je savais ce qu’il me restait à faire. Étrangement, j’avais décidé d’aller travailler tous les soirs car je devais retrouver la trace d’une personne qui me l’avait déjà dit. Et c’est avant-hier que je l’ai retrouvé et qu’il avait demandé à me voir. Un court dialogue avec lui avait permis de savoir et de comprendre ce que j’attendais de lui. Il me faudra un moment avant d’obtenir leur confiance et je le savais. Mais cela ne me fait pas peur. Ce qui est bien c’est que sous ma tenue de Dame de Compagnie, personne ne savait qui j’étais et même si c’était le cas, j’en avais rien à faire. La journée, je n’étais qu’une vulgaire genin discrète tandis que la nuit, je devenais une Dame de Compagnie très appréciée dans le monde des maisons de thé et on me surnommait Sayuri en mémoire de ma défunte mère. Je n’avais pas honte de ce que je suis et je me plaisais dans ce monde qui semble en réalité bien différent que celui que je pouvais côtoyé tous les jours sous ce maquillage aussi blanc que la pureté. Maquillée de manière traditionnelle, j’avais laissé Ayame au placard pour devenir Sayuri.

Plus j’y réfléchissais et plus je me disais que ma vie serait plus facile et plus simple si j’abandonnais mon statut de shinobi mais j’avais fais une promesse : celle de ne jamais rien lâcher. Bien que celui à qui j’en avais fais la promesse n’est plus, cela ne me donne pas le droit d’abandonner. De plus, je savais qu’une personne attendait de moi que je devienne un ninja hors paire et ma loyauté va au village et non pas à un seul homme. J’avais compris la leçon et il était temps que je prenne part à un combat qui est peut-être désespéré mais au moins, je savais pourquoi je me bats. J’avais déjà entendu parler plusieurs membres de Yama en parler. Je savais très bien à quoi m’en tenir. J’étais prête ou du moins, je me sentais prête…

Armée de mon ombrelle, j’entends une musique qui résonne dans la pièce et je savais ce que cela signifiait. Étant danseuse depuis de très nombreuses années, je devais encore faire bonne impression. Après, il s’agit là de mon avenir. J’aime me mêler à la foule et à discuter avec tout le monde. Je suis bien loin des soucis et des tracas qui font que je regrette mon engagement dans l’armée du village. C’est alors que je m’excuse auprès de mon client du moment afin d’aller prendre place au centre de la pièce. Je patiente quelques secondes avant de me mettre à danser. Cela n’a rien de grandiose mais la musique traditionnelle devient avec le temps vers quelque chose de plus moderne. Ses derniers temps, j’ai passé plus de temps à me rappeler les gestes de danse qu’autre chose. Mais c’est un choix. Me laissant entraîner par la musique, je laisse mes souvenirs me rappeler comment il fallait faire. Habillée de mon kimono traditionnel et de mon éventail, je laisse la musique s’exprimer et transformer la danse en un ballet majestueux et inoubliable. Je dois avouer que j’aime l’improviste.

J’entendais les murmures autour de moi mais je n’y prête aucune attention. J’étais plus concentrée sur ma danse du moment. Il n’était pas rare que je me danse ici. Après tout, c’est un art qui se transmet. Ma mère m’avait initié très tôt à la danse et j’ai su préserver ça d’elle avec mon héritage bien sûr. Car oui, mon passif avec les morts et les cadavres vient d’elle. Gardant les yeux fixes, je fais ce que je dois faire avant que la musique ne se coupe. M’inclinant telle une princesse orientale, je reste silencieuse avant de me relever. Inclinant part la suite ma tête, je devais respecter le code d’honneur d’une femme de mon rang dans cette maison de thé. Alors que je m’apprêtais à revenir auprès de mon précédent client, une collègue s’approche de moi et me souffle à l’oreille qu’une personne m’attend à l’étage. Tournant la tête vers elle, elle me glisse discrètement une iris. La remerciant, je regarde l’Iris avant de la placer dans ma chevelure. Je savais ce que cela voulait dire. J’avais donné ce stratagème à celui avec qui j’avais parlé il y a deux jours. Puis, je lui souffle encore quelques mots en lui demandant de les faire patienter un moment le temps que je termine ma prestation auprès de mon client qui buvait aisément. Je me dois de l’occuper un peu avant d’aller retrouver la personne qui avait demandé à me voir.

Je devais me reprendre et je ne pensais pas que j’allais être rapidement contacter. Cependant, ce n’est pas plus mal. M’occupant de mon client, je finis par le confier à ma collègue après quelques minutes. Je murmure à l’oreille de celle-ci de prendre soin de lui. Il m’avait déjà payé et j’en donnerais une partie à celle qui prend le temps de me remplacer. Toujours habillée en kimono traditionnel aux couleurs de la saison, je portais ma boucle à l’arrière. Passant rapidement dans les toilettes réservé au personnel, je vérifie que ma tenue est bien mise et que mon maquillage tient le coup. Je vérifie les deux pics situés dans mon coup afin de faire valoir mon statut dans la maison de thé. Après tout, je suis aussi bien danseuse que Dame de Compagnie. Voyant que rien n’a bougé, je me dirige à l’étage afin d’aller accueillir mon nouvel hôte. Il n’y a pas réellement de chambre dans une maison de thé mais l’ensemble des salles sont des pièces privées pour recevoir des invités de marque. Or à Iwa, n’importe quel membre de clan font partis des privilégiés. Je connaissais les règles. Portant la fleur d’Iris dans ma chevelure, la personne qui avait demandé à me voir savait que j’étais la personne qu’elle avait demandé à voir.

Arrivant à l’étage, je me rends dans la dit salle privée où je finis par m’agenouiller devant la porte. Je l’entrouvre avant de me présenter puis quelques secondes passant, je l’ouvre en grand. Puis, je me relève et j’entre dans la pièce avant de m’agenouiller de nouveau afin de la refermer. C’est ainsi qu’on montre son respect à nos hôtes. Mais nous ne sommes pas pour autant des personnes qui vendent leur corps. Cela ne m’est encore jamais arrivé et je ne pense pas accepter une telle chose. Ce serait dégradant pour mon image de marque que je tiens à conserver. Refermant ensuite mon ombrelle, je la dépose à l’entrée avant de me relever et de rejoindre mon hôte.

Je me trouvais devant lui et une discussion s’est ouvert entre nous. Je n’avais pas oublier la fameuse discussion que j’avais eu avec le chef du village. Si j’ai peur ? Je l’ignore mais il n’est pas impossible que j’apprenne à nouveau à avoir peur comme à l’époque où ce que nous appelons Iwa était sous la juridiction impériale, sous la juridiction du même clan qui dirige encore le village. Je reste simple et je ne cherche pas à cacher mon identité. Enfin, mon nom de code surtout. Iris… C’est ainsi qu’il était possible de me joindre et de me trouver. Alors que je joue la Dame de Compagnie de mon hôte, je savais exactement pourquoi il était là et il n’avait pas besoin de me convertir plus que je ne le suis. Loin de là. Il n’est pas impossible que j’ai mal compris les paroles de Ryûga-sama mais je refuse d’être de la viande ou de la chair à canon injustifié pour un homme qui prétend se battre pour un village.

Après tout, ma loyauté va au village et non à un homme. Or avec Yama, il semblerait que le village désire se soulever contre un homme qui est surnommé l’Usurpateur et qui finalement, est bien plus proche de l’Empereur que ce qu’il disait à l’époque. Malgré que plusieurs jours se sont écoulés, je n’ai toujours pas compris pourquoi mes parents ont décidé de le suivre et je devais admettre que j’aimerais en savoir plus. Malheureusement, mes interrogations resteront éternellement sans réponse vu qu’ils ne sont plus du tout là. Cela fait plus de cinq ans que j’ai appris à me débrouiller sans eux. J’écoute avec attention et nous restons là à nous parler durant quelques heures. Par contre, ce qui s’est dit entre ses murs secrets et protégés, le restera éternellement. C’est une toute autre histoire qui s’écrit et j’avais toutes les cartes en main pour continuer le chemin que je venais d’emprunter. Je savais où je mettais les pieds mais je savais aussi pourquoi…

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