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 Houfuku Mitai [Terminée]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Houfuku Mitai [Terminée] Houfuku Mitai [Terminée] EmptyMar 23 Jan 2018 - 14:34


Nom Prénom
Nom(s) : Houfuku
Prénom(s) : Mitai
Age : 38 ans
Pouvoir(s) Spécial(ux) : Nécromancie
Nationalité : Est née à Ame
Avatar : Balalaika de Black Lagoon.
Derrière l'écran
Pseudo : Kurorindir, mais juste Kuro ça suffit.
Comment êtes-vous arrivé ici ? En effectuant quelques recherches sur le net.
Souhaitez-vous un parrain ? Et bien pourquoi pas, ça ne peut pas me faire de mal.
Avez-vous des suggestions à faire ? Pas qui me vienne à l'esprit pour le moment.
Connaissez-vous le fonctionnement des forums rp ? J'ai pas mal baroudé sur quelques forums il y a des années, je m'y remet après une très longue pause, je dois être un peu rouillé probablement.
Nous utilisons énormément Skype pour toute la gestion hrp, en avez-vous un ? Oui, pas de soucis de ce côté là.
Physique
La première chose qui saute aux yeux lorsque l'on rencontre Mitai est sans aucun conteste sa carrure peu commune pour une femme : elle est grande et carrée, un mètre quatre-vingt deux pour soixante-huit kilos. On pourrait croire à son gabarit que c'est une grande sportive ou une force de la nature, et certes ces assomptions étaient-elles peut-être vraies il y a quelques années, mais aujourd'hui ce ne sont que des « restes » d'une vie d’entraînements et de combats, elle est toujours cependant relativement musclée et imposante à défaut d'être au pinacle de sa condition de jadis.

Une fois le détail de sa silhouette passé, son faciès captive, attire le regard ou même la curiosité. On ne s'y trompe pas, il y avait très certainement eu une époque où ces traits fins avaient dû causer la perte de bon nombre d'hommes, ou plutôt de femmes concernant la Houfuku. Cependant une terrible cicatrice déforme désormais tout con côté droit, une profonde brûlure que la quasi-quarantenaire doit à ses mésaventures. Le temps a également fait son œuvre, marquant méthodiquement les coins de ses lèvres pulpeuses et de ses yeux, ajouté à cela de discrètes cernes et un grain de beauté sous son œil gauche. Son nez est droit et n'a rien de disgracieux, mettant en valeur son atout le plus percutant, son regard, en effet ses pupilles sont d'un bleu pâle tirant presque sur le gris, ses paupières légèrement tombantes et ses cils touffus, un simple contact visuel ne permet en général pas à ses interlocuteurs de deviner ses intentions, mais plutôt d'être plongé dans le doute et la méfiance. Une imposante chevelure dorée surmonte tout cela, erratiquement bouclée par endroit, qui lui descend jusqu'au bassin. Elle aime s'attacher les cheveux et se faire des tresses sur le côté du crâne, mais il lui arrive de les laisser tels quels lorsque l'envie lui prend.

Le visage étudié, il reste le corps à scruter. De prime abord, on ne peut s'empêcher de loucher en direction de son torse, lui aussi agrémenté de multiples brûlures indélébiles, profondes, que Mitai n'a absolument pas honte de dévoiler. Ces dernières parcourent également une bonne partie de son ventre et de ses hanches, s'arrêtant là, laissant ses longues et robustes jambes intactes. Une poitrine généreuse sans être dans l'excès surplombe les vestiges d'un rythme de vie définitivement mouvementé, des abdominaux par défaut plus que par mérite se rejoignent et se terminent au bassin râblé de la Houfuku. Large d'épaules, ses bras autrefois athlétiques ont conservé une certaine forme, ses mains quant à elles tranchent avec le reste : intactes quoique caleuses, elles sont bien entretenues et manucurées, on ne conclu pas de deal sur une poignée de main sale avait pour habitude de clamer son mentor.

Pour terminer, son style vestimentaire très atypique pour une kunoichi. Un tailleur rouge près du corps, une chemise blanche discrète mais efficace et des talons aussi noir que ses bas composent son ensemble formel qui ne laisse pas de place au doute, avant d'être une ninja, c'est une femme d'affaire. Le plus remarquable de ses atours, une grande veste au style martial simplement déposé sur ses épaules évasées, pourrait jurer avec sa tenue si sa posture et sa façon de se tenir ne s'y prêtait pas, néanmoins elle complète le tout en y apposant une touche de sévérité et d'autorité calculée.

Caractère
Froide et pourtant abordable, joueuse et pragmatique, spontanée en apparence, calculatrice, on pourrait penser qu'un amalgame de tels traits conduit inévitablement à un comportement instable, bipolaire, lunatique, en fin de compte, après un bref entretien avec la Houfuku, une seule impression reste les trois quarts du temps : l'interrogation. Toujours composée lors de premières rencontres, son ton calme rassure tout en dérangeant, elle est capable de sortir les pires atrocités, les plus sombres vérités en conservant ce timbre détaché, comme elle est capable d'élever la voix lorsque c'est nécessaire. C'est une tempête, douce et mesurée avant de se déchaîner, vindicative et puissante.

Probablement la faute à de mauvaises fréquentations dans sa jeunesse, à des parents certes toujours en vie mais peu impliqués ou encore à un travail particulièrement brutal, nécessitant des capacités et des réactions adaptées, Mitai peut parfois être une véritable teigne. Même si l'âge l'a quelque peu apaisée, elle n'hésite pas à faire étalage de sa force, à menacer et à frapper lorsqu'elle est contrariée ou qu'elle juge que cette ligne d'action est la plus logique à suivre avec quelqu'un. Dans ces moments là, à bien y regarder, on pourrait jurer qu'elle prend un certain plaisir à asseoir sa domination.

En découle un autre de ses traits majeurs, son désir de tout contrôler. La Houfuku aime planifier, avoir deux à trois plans de secours en toutes circonstances, si malgré tout la situation venait à lui échapper, préparez-vous, car c'est là qu'elle a tendance à rentrer dans une rage noire, mélange de haine, de mauvaise foi et d'instinct de survie primaire. En dépit de ces quelques défauts, on ne pourra jamais lui reprocher d'être lâche, elle ne tourne jamais le dos à l'adversité et abandonnera la partie uniquement si ses proches, subordonnés ou alliés sont en danger de mort. La loyauté est d'une extrême importance à ses yeux, et même si elle vient à maltraiter son entourage ou à être revêche de temps en temps, son aversion de la traîtrise et des morts inutiles prendra systématiquement le dessus. Pour elle, on ne peut mener de batailles sans soldats, les préserver est donc une donnée essentielle. Attention, l'on parle bien de décès inutiles, si un sacrifice est nécessaire, Mitai n'hésitera pas une seule seconde, même si cela lui pèsera sur la conscience par la suite.

Cela pris en compte, on pourrait en déduire que l'attrait pour la nécromancie de la blonde semble incohérent, non respectueux et contraire à sa mentalité globale. Il est vrai qu'en premier lieu cela l'avait répugné, mais son mentor a très vite su lui inculquer son idéal, qu'elle s'est appropriée au gré de ses pérégrinations. Elle a appris à apprécier les subtilités et les avantages d'une telle pratique, à ses yeux, pouvoir accomplir ce pour quoi on a vécu toute sa vie est la plus belle des victoires, et si la mort nous empêche d'y parvenir, autant aller jusqu'à tout donner pour permettre à un autre d'y arriver, comme ses ressources, ses biens matériels... Son corps. Si au travers de ces possessions, la personne qui s'en ait emparé atteint ses objectifs, l'honneur reste sauf.

Sur une note plus légère, lorsqu'elle n'est pas en mission ou que sa vie n'est pas en jeu, l'ancienne femme d'affaire sait se détendre comme il le faut. Il n'est pas rare de la voir avec un cigare au bord des lèvres, ou encore à l'intérieur d'un bar en train de s'enfiler quantités d'alcool fort. Elle n'a jamais été du genre à répugner la compagnie d'inconnus, bien au contraire, son ouverture d'esprit est même assez déroutante pour une Amejin, et lui a valu bon nombres de soucis au pays. Une Houfuku libérée balance parfois des blagues douteuses et aime jouer avec ses interlocuteurs.

Background
Réputation : Très connue à Ame il y a des années de cela, la majeure partie des plus prestigieuses familles et des dirigeants des grandes entreprises ne la considèrent plus comme une menace, ils la croient hors-jeu et dépouillée de toutes ses griffes. Dans le pays du feu et à Konoha, elle n'est pas spécialement connue, mis à part quelques initiés dans le domaine de la distribution d'énergie venant d'Ame, on la prend plus pour une petite frappe qui s'est fait prendre sur un malheureux coup du hasard.


C'était assez ironique quand on y pense. J'avais passé une grande partie de ma vie à Ame, sous la pluie, dans la brume, le noir, la corruption et la violence. Je me retrouvais actuellement à Konoha, en fait j'y étais depuis près de cinq ans maintenant, disons juste que l'hospitalité de leurs moyens de détention me rappelaient beaucoup mes origines, pas moyen d'avoir le mal du pays dans ces conditions. Je rigolai amer dans l'obscurité de ma cellule, je n'avais aucun regret quant aux circonstances qui m'avaient amené ici. Je passai ma main sur mon visage meurtri, creusé, brûlé, je m'attendis à une vive douleur avant de me souvenir que la chair était morte et cicatrisée depuis longtemps à présent. Je ne possédais plus le quart de ma force d'antan, j'étais affaiblie et tant que je resterais dans cet état il n'y avait pas de raison que ça s'améliore. Mince, même si je sortais il me faudrait bien plusieurs années pour espérer retrouver la forme, et là encore ce ne serait pas assez. Ce ne serait plus jamais assez, le temps filait et avec lui son terrible dû qui n'avait de cesse de me taxer. Je me relevai lentement, pas suffisamment apparemment, la chute de tension me voila la vue l'espace d'un instant, me faisant tituber, puis une toux violente naquit au creux de ma gorge.

« - On m'a raconté que lorsqu'on a arrêté de fumer et que ce genre de crise arrive, il suffit tout simplement de re-fumer un bon coup par dessus pour calmer la chose. Enfin, tu n'as jamais arrêté de ton propre chef, n'est-ce pas ?»

Le garde qui m'avait hélé sortit un cigare d'une qualité rare, de la marchandise de premier choix venant d'Ame, l'enfoiré il me narguait. Je toussai de plus belle en me tenant au mur d'une main, me redressai ensuite tranquillement, poing sur la hanche, un sourire carnassier sur le visage.

« - Si tu viens essayer de me proposer un quelconque deal contre-nature en échange de ça, tu sais très bien que tu as doublement aucune chance que cela arrive. De l'argent je n'en ai plus, des relations non plus, je pourrais à la limite te proposer une mort rapide et indolore quand je sortirai d'ici, mais c'est tout.

- Tch, tu apprends jamais à connaître où est ta place, mais je vais laisser filer pour cette fois. Un gars qui se fait appeler l'Interrogateur veut te voir, l'ouvres pas et suis-moi sans faire d'histoires. »

Je ne fus pas d'humeur à lui envoyer une remarque cinglante, ce genre d'échauffourée verbale pouvait vite devenir interminable avec lui. Je m'installai sur une chaise en métal, enchaînée, dans une pièce relativement petite, sans le moindre autre mobilier. Un homme masqué se tenait debout de l'autre côté de l'endroit, et probablement une bonne dizaine de ninjas du village de la feuille dans les coins sombres, il avait l'air pensif. Il alla vers le garde, saisit le cigare qu'il tenait entre ses doigts et le glissa nonchalamment dans ma bouche. Je me laissai faire, regardant ce fameux Interrogateur allumer ce Graal précieux qui hantait la plupart de mes rêves. Mes entraves me laissaient assez de liberté pour le manipuler à ma guise. Je crachai un épais nuage de fumée tout en observant ce mystérieux personnage se replacer au centre de la pièce. J'eus un rictus moqueur, la mise en scène était particulièrement bien soignée, un peu trop à mon goût. Je tentai de percer ce type à jour du regard, il me dit du tac au tac d'une voix étouffée :

« - Houfuku Mitai, on ne se connaît pas encore mais il va falloir coopérer si vous voulez pas que votre vie devienne plus pathétique qu'elle ne l'est déjà.

- On ne se connaît pas vous dite. Ha ! Et qu'est-ce que je peux faire pour que ma vie reste, à défaut d'être mieux, la même que maintenant ?

- Une chose. Ton passé. Comment es-tu arrivée ici, quelles étaient tes activités ? »

Je ne rétorquai pas, je me contentai d'apprécier le cigare en fermant les yeux. Ces gars savaient déjà tout de moi, ce n'était pas comme si j'avais été particulièrement discrète à l'époque. Enfin, depuis le temps que j'attendais d'entendre cette phrase... Pas besoin de jouer les difficiles, je me mis droite sur ma chaise et rouvris lentement les yeux, ça allait être une longue histoire...

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Tout commença dans une famille aisée au sein d'Ame il y a peu près trente-huit ans maintenant. Je vous épargne les détails, je suis née, j'ai été élevée par ma gouvernante et des tuteurs qui se sont évertués de me préparer du mieux qu'ils pouvaient au fantastique métier de femme au foyer et à vingt et un an j'ai pété un câble et je me suis enfuie. Mes parents m'ont cherché pendant une bonne semaine avant de renoncer, ils avaient eu un garçon entre temps et sincèrement, je ne crois pas qu'ils  ne m'aient jamais véritablement aimé. Au moins ils m'avaient nourri et éduqué, et même très bien, c'était déjà ça je suppose. Au grand dam de ma mère de toute façon, je n'étais clairement pas bonne à marier, beaucoup trop grande, je passais mon temps à me battre avec les gars de la ville, des shinobis qui tenaient plus de l'escroc que du ninja au grand cœur. Je dois l'admettre, j'étais particulièrement... Vorace à cet âge là disons, aucun homme de bonne famille ne voulait de ma main car j'avais une réputation de coureuse de jupon invétérée, de fille à problème et de rebelle. Puis bon, je ne veux pas généraliser, mais un homme a généralement du mal à se projeter dans une relation avec une femme trois fois plus baraquée que lui. Vous auriez dû me voir, haha, une force de la nature, je m'entraînais comme une forcenée, j'aimais tellement ressentir le frisson du combat, l'exaltation dans l'adversité. Mais je m'égare quelque peu, revenons-en à ma fuite, le début de mon ascension au sein du monde des affaires.

Mon nom signifiait quelque chose tout de même, mon émancipation avait fait jacqueter du monde pendant trois ou quatre mois, après ça plus grand chose. C'est à cette période, et vous allez être étonné d'apprendre que ce fut un jour de pluie, que je rencontrai alors mon mentor. Vous le connaissez sûrement très bien, c'était le « gars à contacter » quand une entreprise traversait une période de crise, on le surnommait l’Élégant. Vous lui donniez deux semaines et tout vos soucis s'envolaient, de même qu'une partie de vos économies, on avait rien sans rien vous comprenez. Il me prit sous son aile en tant que garde du corps au début, de toute façon je ne voulais pas d'une vie compliquée, je vous l'ai expliqué, tant que je pouvais voir des femmes, fumer, boire de l'alcool et me battre, j'étais heureuse. Quelle tête de mule j'étais, tellement distraite par mes occupations, je n'avais pas su voir que petit à petit l’Élégant me forgeait à son image.

Ça avait commencé par pas grand chose, j'appris que mon mentor était un ancien ninja quand il s'évertua à essayer de m'enseigner la nécromancie, ayant remarqué que mes années à côtoyer les shinobis d'Ame m'avaient permis d'entrevoir les bases de la manipulation du chakra. Honnêtement, à part le taïjutsu, je m'en tapais royalement, mais pour lui faire plaisir et parce-qu'il me proposa pas mal d'argent, j'acceptai. J'étais dépensière et pour maintenir mon train de vie il fallait bien que je m'entretienne. Avant d'aller plus loin, il faut que je vous explique en quoi consistait notre travail exactement pour que vous puissiez comprendre la suite de l'histoire. Vous vous en doutez, trafic d'influence, corruption, intimidation, détournement de fonds, chantage, parfois même l'assassinat, c'était notre lot quotidien. Ne vous méprenez pas, c'était bien illégal et pourtant les autorités d'Ame faisaient la sourde oreille dès que nous étions impliqués, ils savaient à qui ils devaient une partie de leur salaire et de leur budget après tout. Vous voyez où je veux en venir, n'est-ce pas ? Si le fonctionnement du business de l'énergie dans le pays de la pluie pouvait se comparer à un corps humain, nous aurions été les bras, au service du cerveau et n'hésitant pas à frapper dans les bourses quand c'est nécessaire. Et bien ce statut n'était plus assez pour mon mentor, plus depuis bien avant notre rencontre. Il avait eu vent de mon nom, de quoi j'étais capable, et avait vu que je n'étais pas si bête que j'en avais l'air, malgré tout les efforts que j'avais déployé pour tromper mon monde.

Il a attisé mon appât du gain à travers notre accord concernant l'apprentissage de la nécromancie, m'a subtilement montré des ficelles du métier de femme d'affaire que certes, j'avais déjà acquise en partie grâce à mes tuteurs durant mon enfance et mon adolescence, puis m'a définitivement piégé en me faisant goûter au plus dangereux des nectars : le pouvoir. J'étais forte, très forte en ce temps là, plus que la grande majorité des shinobis de mon village, mais je n'avais pas la moindre influence, enfin un petit peu mais rien de bien satisfaisant. Un plan se mit en branle, j'avais vingt-cinq ans, notre organisation appuya sur les bons boutons, supprima les bonnes personnes, menaça les quelques détracteurs qui s'opposèrent à elle et en même pas deux ans j'étais catapultée dirigeante de mon propre réseau de distribution d'énergie sur le continent. Je vous explique et je vais essayer de la faire courte, l’Élégant m'avait trouvé parce-que le nom « Houfuku », ça offrait de la légitimité à sa manœuvre, j'étais son pantin dont il tirait les ficelles depuis le début. Il n'y a pas grand chose d'intéressant à savoir sur le pourquoi du comment on avait réussi notre coup, sachez juste que Yumiki Akihiko, charmante jeune femme, a été éjectée de son siège plutôt violemment quand j'ai pris sa place.

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« - C'est là que Hofufuku Mitai devint publique à nouveau, je m'en rappelle. Plusieurs chefs de famille furent plongés dans la disgrâce, vos parents vous renièrent aux yeux de tous dans la foulée, ne voulant pas que d'éventuelles retombées puissent leur nuire par la suite, sachant pertinemment les méthodes que vous aviez déployé pour arriver à vos fins, énuméra l'Interrogateur d'une voix monotone tout en faisant les cent pas.

- C'est exact, vous n'êtes définitivement pas de Konoha pour posséder ce genre de connaissance. Vous devez alors savoir que c'est mon frère qui eut cette idée de se « dédouaner », un sacré requin lui aussi, je suppose que c'est de famille, répliquai-je entre deux bouffées de fumée.

- Hum, c'est ridicule, vous aviez douze ans quand il est né, n'avez jamais entretenu de lien particulier avec lui et il n'avait qu'entre treize et quinze ans durant votre montée au pouvoir au sein de l'Organisation, c'est peu probable qu'il ait eu quoique ce soit à voir avec cela.

- Vous devriez faire attention avant de déballer ce que vous savez réellement dans un cas comme celui-ci, prêcher le faux pour savoir le vrai, c'est la base en matière d'interrogation, non ? Je croisai mes jambes tout en me passant la main dans les cheveux. Ils étaient gras et mal coiffés, je devais avoir l'air d'une souillon. Je vois que vous êtes contrarié, je vais vous laisser tranquille, après tout je suppose qu'une paire de grosses huiles du village de la feuille nous écoute en ce moment même, et je ne voudrais rien dire qui puisse rendre ma vie plus « pathétique » qu'elle ne l'est déjà, hein ?

- Typique, vraiment tu n'as... L'individu masqué toussota deux fois, je n'avais pas entendu ce qu'il avait marmonné dans sa barbe. Vos opérations officielles, vos marchés, on a déjà tout, allez jusqu'au moment où les forces de Konoha vous ont mis aux arrêts et pourquoi, ça devrait suffire. »

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Vous voulez allez directement au dessert ? Bien, je comprends, il faut juste que je vous dise que malgré le fait que je fus à la tête de ce réseau de façon légal, mon mentor lui, a continué à faire ce qu'il savait faire de mieux, tout en s'assurant que je suive toute ses directives comme il se devait. Et je me suis salie les mains à l'occasion aussi, quelle sorte de dirigeante j'aurais fait si je n'étais pas capable de me tenir aux côtés de mes hommes quand il le fallait ?La situation était ce qu'elle était, tout roulait bien, sauf que vous commencez à me cerner maintenant, le fait de devoir constamment demander l'aval de quelqu'un pour entreprendre quoi que ce soit, de ne pas être véritablement aux commandes, ça me pesait de plus en plus. J'ai bougé mes pions sur l’échiquier au fil du temps moi aussi, je me suis composée une faction qui m'était entièrement dévouée au sein même de l'Organisation et je m'étais préparée à effectuer un coup d'état en règle. Grosse erreur.

L’Élégant ne l'est pas pour rien, il m'a vu venir à des kilomètres et avait réuni un dossier gros comme une maison contre moi, qu'il menaça d'envoyer à ses contacts, j'allais être arrêté et envoyé en prison, à Ame et à vie. Je l'ai tué. Rien d'extraordinaire, pas de dénouement épique, il était vieux, j'étais au summum de ma forme, je l'ai écrasé comme un insecte. Le fameux dossier avait quand même été envoyé et je me suis enfuie, j'ai été voir des amis à travers le continent qui me devaient moult faveurs et finalement mon escapade s'est arrêtée au pays du feu. Pour une broutille en plus, une escroquerie de bas étage datant d'une douzaine d'années en arrière, on m'a reconnu dans un village aux alentours de Konoha et avant que je ne puisse dire ouf, je me suis retrouvée encerclée de toute part. J'ai lutté, j'avais la rage au ventre, j'ai encaissé un katon monstrueux qui m'a mutilé et grandement diminué et je me suis rendue. Vu les dégâts que j'avais causé, on m'a enfermé ici depuis.

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« - Bien, très bien, j'ai la confirmation que je suis en face de la bonne personne on dirait. Mon interlocuteur s'avança vers moi et me libéra de mes entraves en parlant. On a envoyé à Konoha la confirmation que toute action perpétrée par une certaine Houfuku Mitai dans le pays du feu l'a été sur les ordres de votre ancien mentor, et puisque vous n'aviez tué personne dans cette zone, au vu des blessures ainsi que du temps vous avez effectué en détention, vous êtes libre.

- Vous vous fichez de moi là ? Comme ça ? J'ai blessé une demi-douzaine de shinobis avant d'être mis aux arrêts, et mon mentor était mort à ce moment là ! Lui soufflai-je dans les oreilles, de peur d'être entendue.

- Désolé de vous l'apprendre comme ça, mais il est bel et bien vivant et a revendiqué que la moindre de vos actions était de son fait, puis il s'est rendu aux autorités d'Ame lui-même. Vous le niez ? Me questionna-t-il en s'arrêtant subitement, sa voix n'était qu'un murmure. »

Je ne dis plus rien, plus besoin de jouer la comédie car j'étais tirée d'affaire, si je l'ouvrais un peu trop je risquais même de cramer sa couverture. Je me contentai d'acquiescer en silence et de suivre le mouvement sans faire de vagues. Je retrouvai l'Interrogateur le lendemain, après m'être douchée, changée et relaxée un peu. On était tout les deux dans une vieille bâtisse en périphérie du village de la feuille, un verre d'alcool devant nous et un air satisfait sur le visage. Rien de plus jouissif que de porter un tailleur convenable et de sentir l'épaisse veste de l'homme que j'avais partiellement créé de toute pièce sur les épaules :

« - Bon, ça n'a pas exactement tourné comme prévu, c'est quoi cette histoire de « servir Konoha et ses intérêts » ? Ils ne veulent pas me lâcher la grappe aussi facilement on dirait, m'exclamai-je légèrement agacée.

- On savait que ce ne serait pas facile au départ, avec tout ce que les familles rivales avaient mis en commun contre toi, tu te serais fait exécuter sur place au pays, il fallait que tu trouves quelque chose pour être hors d'atteinte. Il semblerait qu'ils soient bien plus malin qu'on ne l'avait imaginé dans le coin, ils doivent se douter de quelque chose mais ils pensent que tu peux leur être utile, d'une façon ou d'une autre. C'est simple, les autorités d'Ame t'ont gracié pour tout ce que tu as fait, on les a bien payé en même temps, cependant le marché c'était de restreindre tes mouvements en autorisant Konoha à t'employer comme une sorte de kunoichi de liaison, dont les entrées et les sorties seraient contrôlés. C'était ça ou rien du tout, on a dû faire un choix. Acheva l'individu masqué, qui entrepris justement de découvrir son faciès.

- On verra, je vais jouer le jeu pour le moment, après tout c'est ça ou le retour à Ame avec les menottes au poignet, et je pense que reprendre tout doucement les affaires ne peut pas me faire de mal. Je suppose que tout les ponts ont été coupés, n'est-ce pas ?

- Il va falloir recontacter une à une chacune de tes relations, ça va prendre beaucoup de temps, encore plus compte tenu des moyens employés à ton égard. Tes rivaux d'antan n'ont pas oublié et ont abattu toutes leurs cartes pour obtenir ce résultat. Puis tu n'as pas l'air particulièrement en forme, mais bon je te connais, tu vas très vite remédier à ça, tu n'as jamais aimé être en position de faiblesse.

-  Tch, tout ces efforts réduis à néant... Je savais que ce jour viendrait, mais pas aussi vite.Je sirotais mon verre, je pensai à la débâcle qui s'annonçait, c'était pas joli. Et oui, je vais reprendre l'entraînement très bientôt. Sinon, ça va, tu t'es pas trop mouillé avec cet histoire d’Élégant ?

- Et bien, le vieux Tom a été emprisonné à vie, il a suivi tes directives et a endossé le rôle de l’épouvantail, comme il l'a fait depuis le début. Je me demanderai toujours comment t'as fais pour amener ton propre tuteur à t'enseigner la nécromancie et à travailler pour toi.

- Tu sais très bien comment j'étais et par conséquent comment j'ai fais va. On marqua tout les deux une grande pause, des souvenirs nous remontaient sûrement au même instant. Mon cœur manqua un battement, il fallait que je sache. Yumiki Akihiko ?

- Elle a tout abandonné pour toi et vous avez vécu huit ans ensemble, à ton avis ? Éperdument amoureuse, elle n'arrive pas à tourner la page, elle était prête à venir ici mais je l'en ai dissuadé, ça aurait compromis tout notre petit projet. Tu comptes faire quelque chose à son sujet ?

- Je me le demande... Je me perdis dans mes pensées encore une fois, j'aurais aimé garder tout ça enfoui à bien y réfléchir. Il ne vaudrait mieux pas, je ne suis plus rien désormais, j'ai été hors-jeu pendant l'équivalent d'un millénaire dans notre milieu. Plus personne ne reconnaîtra ma légitimité et il va falloir que je me blinde quinze fois plus que la dernière fois si je veux retrouver la situation que j'avais à l’époque. Peut-être que là je reviendrai vers elle, mais redis-lui ce que je lui avais dit avant de partir : refais ta vie avec quelqu'un qui te mérite.

- Ouais, ben « tu sais très bien comment elle est et ce qu'elle va faire va »... Enfin, je vais pas tarder à partir. Je veux juste être sûr, tu sais ce que tu fais ? Il faut que tu te tiennes à carreau ici, on n'est pas à Ame, personne ne peut te couvrir et j'ai entendu dire qu'il y avait des ninjas d'exceptions, tu ne t'en sortiras pas en forçant le passage.

- Malgré toutes mes manigances, je me suis tenu à poursuivre mes objectifs en restant la plus droite et loyale possible envers mon but. Si je dois mettre cette loyauté au service de ce village, je le ferai, puis je ne vais pas te le cacher j'ai eu le temps d'imaginer un plan durant ces cinq dernières années, je commence à me dire que délocaliser certaines de nos activités pourrait s'avérer bénéfique. Ce ne sont que de simples idées, dans les prochains mois je vais devoir faire profil bas et jouer à la parfaite kunoichi dans tout les cas. Je me levai, me dirigeai vers la porte et plongeai mon regard dans les yeux bleu pâle de mon camarade. Passe le bonjour à maman et papa, et dis-leur que tout se passe pratiquement comme prévu, ils vont juste devoir patienter un peu plus.

- Pas de problème, le message sera transmis. N'essaye pas de me contacter, c'est moi qui viendrai vers toi pour la suite... »



Dernière édition par Houfuku Mitai le Ven 26 Jan 2018 - 21:17, édité 7 fois
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Houfuku Mitai [Terminée] Houfuku Mitai [Terminée] EmptyMar 23 Jan 2018 - 17:14

Bonjour à toi,

Bienvenue parmi nous, au sein de la communauté "psychopathe" de Shinobi no Hattan.

Je te souhaite un bon courage pour l'écriture de ta fiche. Concernant ta demande de parrain, je te confie aux bons soins de @Hayashi Yell. N'hésite pas à la MP dés que tu as besoin.

Bonne chance et à bientôt !
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Houfuku Mitai [Terminée] Houfuku Mitai [Terminée] EmptyVen 26 Jan 2018 - 21:15

Voilà, terminé. Beaucoup de dialogues dans le background, mais le format que j'ai choisi d'adopter m'y a un peu obligé. Enfin, je vous laisse juger de tout ça, j'espère que je n'ai pas fait trop de fausses notes ou de grosses incohérences, je suis resté dans le vague sur certains points volontairement, mais s'il faut effectuer des modifications, je serai prêt à les faire.

Bonne lecture o/
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Houfuku Mitai [Terminée] Houfuku Mitai [Terminée] EmptySam 27 Jan 2018 - 20:42

Salut,

C'est de nouveau moi. Personnellement, je n'ai rien à redire et je trouve cela tout à faire censé. Cependant, prends garde à toi si tu es découverte un jour ! Et aussi, je suis fière de valider une seconde nécromancienne. <3

Par les pouvoirs qui me sont conférés et la grâce de la sacro-sainte charte, je te valide Genin de rang C !

Tu seras ajouté au groupe de Konoha d'ici peu, par lequel tu obtiendras ta couleur.
Concernant le channel Skype de ton village, dirige-toi vers ton supérieur (Hayashi Kihran) pour qu'il puisse te rajouter et t'y inviter.
Pour tout savoir sur ta fiche technique dirige toi Ici.

Bon jeu parmi nous Smile

PS : Tu bénéficie de la technique de rang B offerte à la présentation
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Houfuku Mitai [Terminée]

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