La maison de mémé gâteau [Jisetsu Id & Aoni]

Un loup cria dans le lointain. Jirô sursauta.
*Eeeeeeeeet ben. Y'a pas à dire, t'es un soldat d'exception.
-... Ferme-la.*
Un frisson parcourut la forêt. Elle était étrangement calme. Bien plus que tous les environnements que Jirô avait eu l'occasion de traverser depuis ... Il soupira. Cela faisait maintenant quelques jours que le Shûkai était tombé. Quelques jours que le monde avait été plongé dans une sorte de traumatisme. C'était véritablement une situation sans précédent, à sa connaissance du moins. Il était impossible de prévoir la suite des événements. Ce qui allait se passer ensuite, dans les semaines à venir, il faudrait l'apprendre des événements eux-mêmes. Les fils d'une multitude d'intrigues continuaient à se dérouler alors que beaucoup croyaient le plus gros des bouleversements passé. Mais Jirô avait la conviction qu'il restait encore beaucoup à faire, et beaucoup de dangers planaient encore sur ce qui restait de l'Empire.
C'est pourquoi il avait très logiquement décidé de s'éloigner un peu du village renaissant. Iwagakure était certainement plein de charmes, mais encore trop sous le choc pour être vraiment productif. Or, l'inertie avait le don d'exaspérer Jirô au plus haut point. Surtout venant d'une population avec un large potentiel. Iwa était encore perturbée par tant de changements, mais il ne doutait pas que cette nouvelle condition ne pouvait que lui faire du bien. Avec moins de pays sous son contrôle, son autorité serait moins dispersée, et ses instructions plus percutantes. Il y aurait certainement beaucoup plus à accomplir sur un territoire plus restreints que ce qui avait été fait durant la période impériale. Et il aurait certainement la possibilité de trouver sa place dans les engrenages qui ne tarderaient pas à se mettre en place. Il lui suffisait simplement d'un coup d'éclat assez remarquable pour être projeté dans les bonnes grâces de ceux qui devraient diriger ce nouveau système. Il fallait taper dans l'oeil du Guerrier Rouge ...
Mais il n'était pas encore temps. Un acte héroïque dans ces moments pouvait seulement se perdre dans les méandres de la panique. Il fallait laisser un peu de temps passer. Une fois que les premières décisions commenceraient à émerger du nouveau commandement, alors là, et seulement là, il pourrait s'activer. En attendant, il pouvait commencer à cogiter sur comment sortir du lot. Ou simplement laisser son esprit fuir ces responsabilités à venir, trop lourdes pour être prévues. Aussi avait-il décidé de s'exiler dans la San'rin Kenroku-en, le temps que les choses se tassent un peu. Quelques jours, tout au plus. Après, il rentrerait à Iwagakure et passerait à l'action une bonne fois pour toutes. Mais pour l'heure, il avait besoin d'un peu de distraction. Il n'était pas un homme de polémiques, ni grandes plaintes. Il leur préférait bien plus le renouveau et la construction.
Il avait entendu parler, voilà un bon moment de ça, avant même que la destruction du Shûkai semble être une hypothèse sérieuse pour quiconque, d'une maison perdue au milieu de la forêt. On disait qu'elle avait été le repère d'une sorcière, qui maudissait quiconque s'approchait trop près de ses murs. Un tel lieu ne pouvait qu'attirer l'attention d'un intéressé de curiosités du genre comme Jirô. Il avait croisé, déjà, quelques pieux sur lesquels reposaient des crânes de chèvres desséchés, dont les plus anciens commençaient à être recouverts de mousse. Une vision qui avait arraché un frisson, mélange d'excitation et d'horreur à Jirô. A présent, il arpentait des sentiers à moitié visibles, au milieu d'une forêt se clarifiant de plus en plus. La végétation semblait étrangement clairsemée dans cette région, et les arbres se raréfiaient. C'était, à ses yeux, un signe clair: il touchait au but.
Et il ne se trompait pas. Une demi-heure plus tard, il arrivait devant ce qui avait dû être une cabane tout à fait bucolique, mais qui était à présent le parfait reflet de l'horreur architecturale. Les murs semblaient rongés par les termites, car des pans entiers manquaient. Les carreaux étaient couverts d'une poussière qui les rendait complètement opaques. La cheminée restait en place, ce qui tenait du miracle étant donné que sa base n'était plus constituée que d'une seule pierre. Jirô s'approcha de ce qui avait été une porte d'entrée, et qui n'était à présent plus qu'un morceau de bois pendant lamentablement au bout de gonds rouillés. Il l'écarta, ce qui eut pour effet de faire s'effondrer la planche.
*Infiltration discrète, bravo. T'es vraiment la crème de la crème des soldats. Heureusement que t'es pas allé au front, tiens. Kumo aurait envahi tout le Yuukan ...
-Je te serais très reconnaissant si tu pouvais la fermer une minute. Tu casses toute l'ambiance.
-L'ambiance, tu parles. C'est une vieille bicoque, c'est tout. Même pas habitée. Si ça se trouve, la vieille qui vivait ici était une gentille bergère qui ... qui aimait pendre les têtes de ses chèvres à des pieux. Bon, ce point-là est un peu glauque, j'te le concède, mais pour le reste rien ne nous dit que c'est une maison pleine de sortilèges ou je ne sais quoi !*
Jirô s'avança sur le parquet grinçant. Silence complet pour un instant.
"Y'aurait pas quelqu'un, par hasard ?"

Spoiler:

Spoiler:

Aoni avait été la dernière à quitter Taki. Elle avait attendu que les premiers Kumojins soient repérés par les esprits des Mamoru, avant de disparaître dans les souterrains. La Directrice du Temple d'Ao' n'avait pas souhaité voyager en compagnie du Guerrier Rouge, ni même s'attarder plus longtemps à ses côtés. Lui remettre le recueil secret de Van avait déjà été une tâche suffisamment ingrate pour elle. Yanosa était un homme bien trop imprévisible pour ne pas garder certaines distances vis à vis de lui. Malgré tout les secrets de son associé, demeureraient bien plus en sécurité dans les mains du nouveau Shodaime. Van aurait toujours l'occasion de les récupérer plus tard une fois qu'il serait de retour à Iwa. Pour l'heure Aoni devait encore réunir suffisamment de personnes pour l'aider à préparer la suite des événements...

Elle avait voyagé pendant deux jours, le temps pour elle de rejoindre le Pays de la Terre. En partant, Jisetsu Id lui avait laissé l'un de ses Kuchyoses serpents. L'animal s'était enroulé autour de sa taille et ne l'avait depuis, pas quittée d'une semelle. Cette méthode lui rappela immanquablement la façon d'agir du Lumineux. Tout comme lui se servait de ses scorpions, Id paraissait détenir là des Kuchyoses tout aussi intéressants. Aoni ne s'était jamais intéressée elle même à l'art de l'invocation. Ses talents furent à dire vrai très nombreux et variées. Sans doute l'étaient-ils autant que son véritable nombre de vies...

La Directrice était toujours restée très en retrait de la vie active du Temple et de Taki. Agissant la plupart du temps dans l'ombre de son précieux protégé, aucun n'avait jusqu'ici su suspecter ses véritables motivations. Après tout qui était-elle et comment avait-elle obtenu le poste de diriger Taki aux côtés de Van ? Toutes ces questions étaient toujours restées sans réponses et n'avaient jusqu'à présent jamais piquer la curiosité des habitants des Cascades... La Directrice ne recherchait ni la gloire ni la richesse. Certes son intérêt pour l'argent pouvait parfois paraître pour de l'avarice, mais son état d'esprit n'avait jamais été de ne pas s'en servir. Tout ce qu'elle avait accompli à Taki durant ces cinq années ne pouvaient la faire se résoudre à tout abandonner.

En tout cas si une chose était bien certaine, c'est que jamais elle ne laisserait Taki en d'autres mains que les siennes.

Aoni ~ " Je ne vais pas attendre éternellement ton Maître dans ce Taudis... Comment se fait-il qu'il ne soit pas encore arrivé ?! " Faisait-elle en s'adressant sèchement, au serpent qui l'avait alors accompagné jusque dans cette maison délabrée.

La Directrice avait marché durant plusieurs jours pour traverser tout le Pays des Cascades et gagner le premier point de rendez vous avec Id. Atteindre Iwa ne fut pas une mince affaire, surtout lorsque la belle n'avait plu eut à voyager depuis autant d'années. Perdre son temps sur les terres de Tsuchi ne faisait pas non plus parti de ses priorités. La seule raison de sa présence ici était en réalité de planifié l'escorte de la famille de Van jusqu'au repaire de ses scorpions à Tori. Là-bas ils seraient en sécurité et profiterait de la protection des Scorpions Géants du repaire. L'endroit était un véritable labyrinthe souterrain, dont l'entrée était gardée par Ein, le plus gros de tous les Scorpions.

Soudain un bruit sourd provint de l'entrée de la maisonnette et alerta Aoni d'une présence. La belle sonda aussitôt les alentours à l'aide de son chakra et ne su reconnaître celui qui s'était aventuré ici. Elle s'approcha discrètement et longea le mur du couloir jusqu'à apercevoir l'intrus. Il ne s'agissait pas d'Id. Il semblait appartenir aux ninjas d'Iwa et détenir un bon niveau. Suspicieuse, la Directrice décida de lui envoyer deux Kunais qui lui frôlèrent le visage. Après quoi elle s'approcha en menaçant le bougre de plusieurs shurikens suspendus entre ses doigts.

Aoni ~ " Je me demande ce qui peut pousser un homme à s'aventurer dans une maison aussi glauque et repoussante... " Oui car seulement Id avait jugé cet endroit suffisamment digne de confiance pour qu'ils se rejoignent et discutent à l'abri des regards. Ce jeune homme faisait-il parti de ses invités ou n'était-il qu'un inopportun visiteur ? " J'espère que ta réponse sera à la hauteur. "

Les couteaux ninjas passèrent dans un souffle assassin à quelques centimètres du visage de Jirô pour aller se ficher dans une planche de vois vermoulue. Un filet de sang coula le long de la joue du scientifique, qui s'était retenu de peu de lâcher un petit cri. La main de son frère, surgie au dernier instant de son épaule, lui avait évité ce son somme toute assez pitoyable.
*Putain, mais t'es un soldat ou merde ? Fais un peu gaffe à où tu mets les pieds !*
Jirô avança la tête pour voir de qui venait la volée de kunaïs. Il fut assez surpris de découvrir une femme, encore que sa voix l'ait déjà mis sur cette piste. Elle était plutôt jolie, d'ailleurs. Ses traits fins étaient raffermis par l'autorité qui émanait d'elle, ce qui lui donnait un air de parfaite petite cheffe. Et ses mots laissaient penser qu'elle avait des habitudes assez luxueuses. Ses vêtements n'étaient pas non plus ceux d'une personne de mauvaise condition. Elle devait avoir été, si elle ne l'était plus, une personne importante. Tant de bouleversements avaient secoué l'ex-Empire qu'il était à présent impossible de juger avec certitude de quelqu'un. Tout pouvait être chamboulé, et trop de choses l'avaient été d'un simple claquement de doigts.
Jirô s'avança un peu dans la semi-obscurité de la pièce, jusqu'à ce qu'il baigne dans un rayon de soleil qui filtrait à travers le plafond déchiré de la baraque. La première frayeur avait disparu, pour laisser place à une forme de curiosité qui le mettait dans la meilleure humeur. Quel plus grand plaisir pour le scientifique que de découvrir une espèce inconnue ? Si cette femme-là était certainement humaine, son identité restait secrète pour l'instant. Un mystère qu'il fallait bien vite dévoiler ...
"Ne blâmez pas, madame, un homme de science à l'esprit aventureux. Pas avant d'avoir pu m'entendre, en tout cas ..."
*Espèce de frimeur ...*
"A vrai dire, je pense que cette maison est intéressante justement parce qu'elle est glauque et repoussante. On raconte qu'une sorcière vivait ici, dut un temps. Comment résister à voir un tel lieu de mes propres yeux ? La tentation était trop grande. Et puis, qui sait, peut être cette magicienne aurait-elle laissé quelques recette de filtre dans ses placards, que les rats n'auraient pas encore dévorée ?"
Il s'avança un peu plus. Parler le mettait toujours dans une meilleure condition. Ca lui évitait d'avoir à écouter, d'une part, mais c'était aussi le moyen d'attirer l'attention de son interlocuteur de manière assez ... efficace, la plupart du temps.
"J'en oublierais mes bonnes manières si je ne me présentais pas en premier, mais compte tenu que vous avez manqué de me tuer à l'instant, nous passerons outre ce détail, n'est-ce pas ? A votre tenue et à vos mots, je devine que vous êtes une personnalité assez importante, qui a, ou qui a eu à un moment, des responsabilités et une certaine autorité sur les hommes qui l'entouraient. Vous avez peut être été une soldate d'exception de l'Empire dont le nom de serait connu mais dont le visage serait un mystère ... Ce qui, entre nous, serait pur gâchis."
*... C'est vraiment affligeant, tu sais ?*
"Alors, dites-moi: qui êtes-vous ? Et pourquoi avez-vous si peur qu'on vous trouve ici ? Quels secrets avez-vous à cacher qui vaillent la peine d'empaler le premier venu ? De quoi une femme de votre trempe peut-elle avoir si peur ? Et enfin: qu'est-ce qui vous a poussée, vous, à vous retrouver ici ?
"Je n'attends pas une réponse à toutes ces questions, et me doute bien que vous ne me les offrirez pas sur un plateau d'argent -ce qui remettrait en question toutes mes déductions sur votre compte et me serait assez désagréable, je dois dire- mais, quitte à vous y encourager, voici mon nom à moi: Asai Jirô, Genin d'Iwa. Quel est le votre, madame ?"

Je pouvais de nouveau repartir et rejoindre la famille de Van et cette fameuse femme au centre de toutes ses choses. D'un regard observateur mon chemin arrive jusqu'au point ou j'ai signalé à mon invocation d'attendre. Une petite cabane dont j'ai mis la rumeur d'une cabane habité par une personne dangereuse. Cela peut souvent changer en quelques rumeur mais cela rend cette maison peut visité et a par ceux qui sont curieux de voir se que cela cache et découvre qu'il n'y a rien, personne ne vient. Se qui rend ce lieu la parfaite planque.

Cependant un homme est la. Ma détection le dénonce, avançant je m'approche pendant que mon invocation lui qui est à côté de celle qu'il doit protéger commence à s'avancer levant son corps de haut il dit à l'homme qui s'approche d'un peut trop prêt pour lui tout en déclinant son identité:

- Qu'importe qui tu es. Tu avance un peut plus et je te prépare pour que tu devienne mon repas.

J'entendis ces motw et arrivant derrière j'ouvre la porte grinçante:

- Il y a bien plus de monde qu'il ne doit en avoir. Si tu es du Shukai tu devrais te diriger en direction D'Iwa. Yanosa celui qui va remplacer le Kamui à demander un rapatriement d'urgence de toutes les unités. Un scientifique, quelle matière t'as de prédilection? Le voyeurisme?

Aoni ~ " Tiens donc un homme de science... " Déclara-t-elle soudainement. " Ne pousses pas ta chance trop loin Asai Jirô. Si je l'avais voulu ta tête roulerai déjà à mes pieds. "

La Directrice venait de baisser ses armes et d'arquer un sourire victorieux sur ses lèvres. L'homme qu'elle avait en face d'elle ne la connaissait pas et n'était donc pas venue pour elle. Il disait n'être là qu'à la recherche de vieilles formules et autres trouvailles plus fortuites pour ses recherches. Bien qu'Aoni ne parvenait guère à imaginer quelle genre de science cet étrange énergumène espérait trouver là, elle crue en son histoire et lui offrit le bénéfice du doute.

Peu de temps après, Id apparu par la seule porte bancale de la bâtisse. Il semblait avoir entendu une partie de l'histoire narrée par le scientifique et rapporta la nouvelle comme quoi Yanosa avait sonné le ralliement des troupes. Toute l'attention d'Iwa serait donc tournée vers la Capitale durant les prochains jours. Visiblement le Guerrier Rouge n'estimait pas plus le fait de sécuriser Taki en prévision de la prochaine attaque de Kumo. Ce détachement ne plaisait guère à la Directrice qui escomptait bien parvenir à préparer suffisamment le retour du Lumineux. Elle devait encore elle même gagner Tori et rejoindre le repaire des scorpions de Van.

Aoni ~ " Je suis Aoni et lui c'est Id. Nous venons de Taki. A présent que les présentations sont faites, je vais t'offrir une chance de te montrer utile et de rendre la suite de cette rencontre plus intéressante pour toi que les quelconques secrets d'une grand mère aux goûts à mon sens, biens discutables. "

Prenant tout à coup ses aises, la Directrices s'évertua à faire quelques pas dans la direction de Jirô. La malice se lisait sur son visage tandis que son doigt parcourait délicatement l'épaule sur laquelle était apparue un bras, venu dévier son kunai.

Aoni ~ " Tu fais parti du clan des Jinmenju n'est-ce pas ? Plutôt que de perdre ton temps ici laisses moi te proposer un marché. Travailles pour moi et tu rencontreras Van Hoheinheim. J'imagine que si la science t'intéresses tant, ce nom doit bien évoquer quelque chose à tes yeux. Quand dis tu ? "

Voilà qu'un troisième larron faisait son entrée. S'il devait encore venir beaucoup de monde comme ça, y'aurait-il seulement suffisamment de place dans la petite maison pour tous les accueillir ? Plus important, le dernier venu avait tout de l'allure d'un soldat, à commencer par le bandeau sur lequel était gravée l'insigne d'Iwagakure qu'il portait. Jirô avait exactement le même autour de son bras gauche. Sans compter qu'il mentionna un ordre de rapatriement lancé par le nouveau Tsuchikage. Jirô n'en ayant pas entendu parler alors qu'il faisait partie de l'armée, il ne voyait pas comment un illustre inconnu aux rangs des forces armées aurait pu être au courant d'un tel ordre.
*Ils ont tous les deux l'air bien intéressés par les scientifiques. Ce Van Hoheinheim, tu sais qui c'est ?
-Ne fais pas l'idiot, tu en as déjà entendu parler. C'est l'ancien Seigneur de Guerre de Taki, et scientifique de renom.
-... J'devais pioncer.*
Quoiqu'il en soit, Jirô avait la désagréable impression d'être en position d'infériorité dans cet échange. Et cela ne lui plaisait pas. Il avait bien peur de ne pas pouvoir ressortir de cette masure en très bon état, si jamais il en ressortait. Si le dernier arrivant avait l'air assez frêle, la dame, elle, était plutôt inquiétant. Bien sûr, il pouvait également tomber sur de bonnes opportunités. Quel était ce travail, exactement, qu'on lui proposait ?
"Une minute, une minute, vous deux. Votre offre, aussi généreuse soit-elle et si tant est que ça en soit bien une, est un peu trop alléchante pour ne pas être dénuée de risques, madame. Or, je ne suis pas vraiment homme à me plonger dans l'inconnu sans quelques précautions."
*Mouais ... C'est pas ce que disent nos derniers voyages ...
-La ferme !*
"Quant à vous, mon brave, pour illuminer votre lanterne, je vous dirais que mon domaine de prédilection est la biologie, et non le voyeurisme, encore que cette dernière discipline présente un avantage certain, mais non pas scientifique. Et je vous remercie de m'avoir transmis un ordre de rassemblement qui ne me serait certainement jamais parvenu dans d'autres circonstances."
Il s'était avancé dans la pièce unique tout en parlant, et se tenait maintenant dans l'ombre, près d'une étagère branlante et déjà à moitié écroulée. Dissimulé dans la pénombre, il jetait des regards vifs en direction des éventuelles portes de sortie à sa portée.
"Revenons en à votre offre, si vous le voulez bien, madame. Elle est intéressante, en effet, et je dois dire que rencontrer une personnalité de la teneur d'un ancien Seigneur de Guerre serait assez ... enrichissant ? Mais il me faut souligner deux points qui me semblent essentiels -et qui le sont, à coup sûr. Primo, vous ne m'avez rien dit de la nature de ce travail. Et si j'espère qu'il n'a rien d'illégal -vous aurez retenu que je n'étais pas très enclin au danger-, je ne serais pas tout à fait contre des expériences marginales. Secundo, il me semble bien que le Seigneur de Guerre est fait prisonnier, à l'heure actuelle. J'en viens donc à la conclusion suivante: vous ne seriez pas en train de me demander de voler à sa rescousse, par hasard ? Parce que, si c'est le cas, il vous faudra un bon renfort d'arguments pour vous aider à me convaincre."

Cette rencontre hasardeuse est plutôt intéressante. Rencontrer un scientifique mais qui plus est un biologiste c'est vraiment épatant tout se que l'on peut trouver dans ce monde, surtout par hasard. Le regard fixant ce dernier qui semble de manière si aisément refuser une proposition ou plutôt demander se qu'il peut en tirer est plutôt drôle. J'ai l'impression de me voir avec Van. Sauf que lui parle directement avec elle:

- L'homme de science que vous étes n'est pas curieux de connaitre la ou cela peut vous amener?

Ses déductions sont plutôt bonne et en même temps elle est plutôt bien écrite sur nous. Endroit isolé une tenue ne cachant pas le niveau de vie de madame. Cela se voir que nous sommes même partit à la hâte pour ne pas avoir palier ses fait plutôt flagrant et tape a l'œil. L'idée même que je ne sois pas arrivé en même temps qu'elle prouve qu'on a par pris le temps de faire tout se que l'on avait au lieu que l'on fuit et que j'ai due m'en occuper. Cependant s'il n'est pas un ennemie se que je me mets à douter se que je vais lui dire ne peut que l'aider à comprendre la situation dans la quelle lui-même est et si c'est un ennemie tant que je ne lui laisse pas la possibilité d'agir cela ne lui servira à rien. Sans compter que de toute manière l'ennemie doit connaitre la situation et donc que que je vais dire:

- Taki fut pris par Kumo et nous somme de Taki, nous évitons donc de nous faire capturer par l'ennemie bêtement pour rejoindre un lieu sur.

Je la regarde en me demandant ouest la famille de Van surement caché dans une autre pièce, même si cette information ne risque pas de rester longtemps secrète je laisse cette information au main de notre cher dame. Elle a due les mettre à l'abris d'un potentielle adversaire. Je vais donc pour le moment éviter de dénoncer ces personnes. Je le regarde puis dis:

- Voulez vous nous accompagner? On ne peut rester plus longtemps ici. Votre présence même montre le peut de sécurité que se lieu nous donne. Nous pourrons continuer de parler en chemin. Ensuite nous partirons ensemble à Iwa.

Je ne peux vérifier son identité agir ainsi permettra d'amener cette personne à Iwa, la bas son identité prise il sera soit enfermé si c'est un ennemie et si c'est un allier il n'aura que repris le chemin du rapatriement comme cela doit se faire.

Aoni ~ " J'imagine donc que faire tomber la porte à l'entrée toute à l'heure faisait parti de ces fameuses précautions. " Fit-elle avec beaucoup de sarcasme en relevant la première réponse faite par Jirô.

Après quoi la Directrice était restée bien sagement silencieuse, le temps pour le Jinmenju d'expliquer plus précisément à Id, ses intérêts scientifiques. Il disait s'intéresser à la biologie et remercia le Jisetsu de lui avoir transmis les dernières nouvelles d'Iwa. Du même temps Aoni prit note de l'information qu'elle jugea bienvenue. Si toutes les unités du Shukaï rejoignaient Shozaichi en ce moment même, alors peut-être auraient-ils une chance de passer inaperçu le jour où ils escorteraient la famille de Van, à Tori.
Par la suite Id prit le relais et tenta de convaincre Jirô à son tour. Il expliqua sommairement ce qui était arrivé à Taki et la raison de leurs présences à lui et Aoni.

Aoni ~ " L'offre que je te fais n'a rien à voir avec le sauvetage du Lumineux... Hoheinheim est bien assez grand pour se sortir seul de son bourbier. Il reviendra tôt ou tard vers moi, c'est indéniable. Sauf si il venait à mourir... " Une possibilité qu'il avait fallu envisagée même pour la mystérieuse Directrice. " A défaut j'aurais besoin de l'aide d'un ninja comme toi pour servir d'escorte à trois hautes personnalités du Pays des Cascades jusqu'à Tori. "

La Directrice ne révélerait pas immédiatement l'identité des proches de Van à Jirô. Simple précaution puisqu'elle ne le connaissait pas. Elle ne risquerait pas de compromettre leur transfert dans le repaire des Scorpions de Van à Tori, ni ne les laisserait entre les mains du Tsuchikage. Aoni ne souhaitait prendre aucun risque et ne serait pas contre le fait de profiter des services d'un ninja d'Iwa. Dans l'immédiat la seule chose qu'elle pourrait encore promettre à Jirô serait encore de profiter du dernier laboratoire de l'ancien Seigneur de Guerre.

Aoni ~ " En échange je te garantirai l'accès au dernier laboratoire du Lumineux ainsi qu'à ses recherches entreposées sur place. Tout ce que tu as a faire sera d'accompagner Id ici présent et de veiller à leur sécurité durant le voyage. Acquittes toi de cette tâche et tu disposeras de toute la reconnaissance du Lumineux. "

La seule femme du trio avait donc décidé de jouer cartes sur table. Comme l'avait souligné Id, le temps jouait en leur défaveur et ne leur permettait plus d'attendre plus longtemps ici. Jirô pourrait se montrer utile comme elle l'avait dit au début de leur rencontre. Le choix lui revenait à présent de s'impliquer dans une mission beaucoup plus enrichissante pour lui, que de perdre son temps dans cette vieille maison.

Aoni ~ " A toi donc de choisir Jirô Jinmenju... Je te laisse réfléchir à ma proposition et rentrer à Iwa avec Id. J'espère te revoir bientôt à Tori... "

Puis l'instant d'après Aoni disparue en un petit nuage de fumée. Il ne s'agissait que d'un vulgaire clone que la belle avait envoyée au point de rencontre à Iwa. Si elle n'avait pas voulu accompagné Yanosa grâce à la technique de l'Hiraishin, c'est parce qu'elle n'avait jamais voulu mettre un pied au Pays de la Terre. La belle s'était empressée de prendre route en direction de Tori sans perdre de temps, suite aux événements des Cascades...

Des personnalités de Taki ? Ca tenait la route. Des réfugiés suite aux derniers événements. Il était bien vrai que cette part de la population existait. On ne la reconnaîtrait certainement que dans de nombreuses années. Pour l'instant, mieux valait ignorer ces âmes en peine dont les terres avaient été arrachées par un ennemi dont ils n'avaient que faire, pour la plupart. Il y avait trop de malheurs à Iwa et sur ses terres -celles qui lui restaient- pour que les regards se tournent vers une nouvelle source de souffrance. Qui l'aurait souhaité, et surtout qui l'aurait supporté ? Il y a, dans les comportements humains, une part d'individualisme que même tous les meilleurs sentiments du monde ne pouvaient réussir à chasser. Et Jirô ne prétendait certainement pas être à l'écart de ce phénomène.
Les paroles de la dame étaient intéressantes. Sa proposition, déjà assez alléchante, prenait de plus en plus de densité dans son attrait. Voilà qu'elle promettait maintenant à Jirô l'accès au laboratoire d'un des scientifiques les plus reconnus du Yuukan au seul prix d'une mission d'escorte. Ces gens-là devaient vraiment être importants pour qu'elle puisse se permettre de donner ainsi des récompenses qui paraissaient si précieuses à Jirô. Mais n'était-elle pas un peu imprudente, aussi ? Après tout, elle ne savait rien de Jirô, puisqu'ils venaient de se rencontrer. Il pouvait tout aussi bien être un scientifique fou cherchant à faire exploser le monde. Cette objection, il la garda pour lui. Il avait trop peur que la dame ne se rétracte s'il lui faisait voir à quel point son raisonnement était hâtif.
"Je vous le répète, ma dame: je suis flatté par votre offre au plus haut point. Et je ne pense pas que j'aurai besoin du temps d'un trajet vers Iwa pour prendre ma décision. Aussi, je vous en donne en primeur un avant-goût: Vous risquez fort d'avoir des nouvelles de Jirô Asai -et il insista bien sur ce patronyme- dans les prochains jours."
Quel charme avait-on bien pu lancer sur lui pour qu'une si bonne occasion lui tombe soudainement dessus ? Etait-il sous le coup d'une farce du destin ? Devait-il s'attendre à un revers de bâton de la bonne fortune dans les jours à venir ? Peut être était-il en proie à une maladie affreusement grave ... Ou peut être ... Peut être était-il simplement, pour un jour, l'homme le plus chanceux du monde.
*Ca paraît un peu trop beau, tout ça. 'Doit y avoir une embrouille quelque part ...
-Ne sois pas si méfiant ... Et puis, on est suffisamment grand pour se débrouiller, non ? Aie un peu confiance en notre bonne étoile.
-Mouais ... N'empêche que j'ai bien l'impression que t'es encore en train de nous attirer des ennuis.
-Peut être, c'est vrai. Mais c'est plus rigolo comme ça, non ?*
"Très bien, rentrons à Iwa. Je vous suis, mon bon monsieur ... Id, c'est ça ? Vous me raconterez en chemin quelque histoire dont vous avez le secret, ou je ne sais quoi qui vous enchante ... Quant à vous, ma dame, j'ai bon espoir de vous revoir ... bientôt."
Il décocha son sourire le plus malicieux à l'adresse de l'inconnue, et se dirigea vers la porte, en essayant de cacher l'empressement qui transparaissait à travers ses pas.

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