Et une journée de plus. Une journée de plus à travailler, à lire des papiers qui ne servent à rien. Une journée de plus à m'entretenir avec des gens que je ne connais que de nom, des gens que je ne reverrai sûrement plus jamais après cette réunion. En somme, des gens dont, sincèrement, je me moquais éperdument. Ce n'était qu'une journée de plus à signer des papiers longs et barbants. Une journée de plus à ne rien faire d'intéressant. Bref, ce n'était qu'une journée de plus dans ma vie, dans la vie de Kitase Shinichi, Mizukage de Kiri.

Pourtant tout avait si bien commencé. Je m'étais levé tard, très tard, avais enfilé mes vêtements puis je m'étais dirigé vers mon palais. Là-bas on m'expliqua que j'allais devoir assister à une simple réunion et ensuite : VACANCE ! En effet, d'après ma secrétaire, il suffisait simplement de dire « bonjour » faire semblant d'écouter deux trois gars parler, dire « au revoir » et le tour était joué. Je pouvais repartir vers le terrain d'entraînement afin de retrouver l'arbre où j'avais l'habitude de me poser. Vous remarquerez que sur le papier, ça avait l'air très alléchant tout ça ! Oui, mais voilà, ça ne s'était pas passé aussi bien que cela. Tout d'abord les gars avec qui je devais m'entretenir étaient en retard. Ou semble-t-il que c'était moi qui était en retard du fait que je me sois réveillé trop tard...Enfin peu importe ! Tout ça pour dire qu'ils n'étaient pas là alors que personnellement j'étais prêt. De ce fait, c'était leur faute, ou plutôt la mienne puisqu'en réalité ils avaient quittés le palais en apprenant que je n'étais pas là mais peu importe !

J'ai donc dû attendre que ma secrétaire aille les chercher – car oui, les bougres ne m'avaient pas attendu – entre temps, mon autre secrétaire avait eue la bonne idée de me faire signer des papiers pour le moins ennuyeux. Après tout comme elle le disait si bien « ce sera toujours ça de fait et vu que vous avez du temps libre hein... ». Vous savez, le genre de mission de rang D dont tout le monde se fiche mais qui doit être remplis et valider si l'on veut que le village tourne correctement. Bref, après avoir signé un papier par ci et un autre par là, on m'informa que la réunion allait pouvoir commencer puisque les deux personnes que je devais rencontrer, en ayant apprit que j'étais arrivé, étaient revenus. Quand j'y pense, c'était dommage. J'aurai été en vacance bien plus tôt s'ils n'avaient pas pointé le bout de leur nez pour s'entretenir avec moi. En même temps, ils leur avaient fallut quelques semaines avant d'obtenir leur fichue audience et sachant qu'ils venaient tout deux d'un pays lointain il était évident qu'ils n'allaient pas repartir avant de m'avoir parlé. Enfin peu importe ! Soyons positif, après cette réunion ; JE SUIS EN VACANCE ! Et oui ! Vacance ! Le mot qui inspire la joie, la bonne humeur ! Du moins encore fallait-il que je sorte vivant de cette audience. Ça, c'était moins sûr ! Mais peu importe ; Je quittai donc mon bureau et me dirigeai vers la salle de réunion. Se trouvait à l'intérieur de ladite pièce quelques sages qui avaient pour habitude d'être à mes cotés lors d'importantes conférences. Les deux hommes venus d'un lointain pays étaient eux aussi présent. Ils me firent tout deux un sourire puis me montrèrent mon siège. Je m'installai donc prêt à les écouter déblatérer leur salade pendant une bonne heure. Une chose était sûre...

« Ça s'annonce intéressant. »

Oh que oui ! Pour être intéressant, ça l'était. Ça l'était tellement que je n'avais rien écouté. Dans tout les cas, ils avaient fait ce qu'ils avaient à faire, je pouvais donc quitter cette salle et aller sur le terrain d'entraînement pour méditer un peu. Après tout, j'avais tout mon temps maintenant puisque j'étais en VACANCE. Satisfait, un large sourire se peint sur mon visage. Je sortis de la pièce puis marchais tranquillement vers la sortie. Ô mon dieu ! J'étais en vacance. Deux jours – oui, les vacances chez les Kages ne sont pas très longues –, deux jours à ne rien faire ! Ou plutôt, si ! À dormir et à méditer. Adieu les conférences, adieu les papiers, adieu les entretiens, adieu les validations de mission où le genin du coin part essuyer les crottes de cheval du voisin de la cousine du boucher. Adieu cette vie minable et bonjour la liberté, oui, bonjour aux vacances !

« Mizukage Sama »

Damnned ! Qui est donc cet hérétique ? Il veut donc m'empêcher de partir en vacance ? L'enflure ! Ça ne se passera pas ainsi ! Je les ai mérités mes vacances ! C'est mort ! Méga mort même ! Je ne me dirigerai pas vers lui ! Allez Shinichi ! Fais comme si tu ne l'avais pas vu ! Après tout, ça ne doit pas être quelqu'un d'important. Et quand bien même ça l'était, il n'avait pas de rendez-vous. Non mais c'est vrai quoi ! Vous croyez sincèrement que j'ai que ça à faire moi ? Hein ? HEIN ? Et bien non ! C'était décidé j'allais l'ignorer. Est-ce que je viens déranger les autres quand ils s'apprêtent à partir en vacance, moi ? Non ! Alors ce n'était pas parce que j'étais Kage qu'on avait le droit de faire cela avec moi. Mon arbre m'attendait et...Oh ! Misère ! J'ai tourné la tête par inadvertance et mon regard vient de croiser le sien ! J'étais fichu ! Je ne pouvais pas fuir sans quoi je risquais de passer pour la plus grande enflure de tout les temps. Je savais pourtant que j'étais trop gentil ! Il fallait que je m'endurcisse un peu ! On me l'avait conseillé à de nombreuses reprises pourtant mais rien y fait. J'étais trop faible, je devais voir ce qu'il me voulait bien qu'au fond je n'avais qu'une envie, qu'une seule ; Celle de partir très loin d'ici. M'avançant vers lui, j'esquissais un sourire qui n'avait rien de naturel – normal, puisqu'intérieurement je bouillonnais de rage –, adressai un signe de la main à l'encontre de la secrétaire qui s'en alla directement puis pris la parole.

« Qu'y a-t-il, un problème ? »

Mon dieu, faite qu'il ne me fasse pas perdre de temps.

Voilà que le jeune homme fait une courbette, ça faisait facilement cinq secondes de perdues. Le voilà maintenant qui s'excuse...Trois secondes de perdues ! Il se présenta à moi tout en usant de formules longues et barbantes ; dix secondes de perdues ! Ô dieu injuste, pourquoi m'aviez-vous envoyé ce gamin ? Je venais de perdre par sa faute dix huit précieuses secondes de vacance. Par la faute de qui ? Par la faute d'un vulgaire genin ! Un dénommé Fuji Ryuu-...Fuji ? Je n'avais pas rêvé il avait bien dit ça ? À l'écoute de son patronyme, mon regard se durcit et se posa sur le jeune genin du village caché de la brume. Physiquement, il ne lui ressemblait pourtant pas vraiment. Si je devais être honnête je dirai même qu'ils n'avaient rien de semblables. Pourtant il semblerait, d'après ses dires, qu'ils aient un lien de parenté. En tout cas, c'était ce que suggérait clairement son nom de famille. Après s'être excusé à de maintes reprises et s'être présenté à moi, Ryuuka explicita sa demande. Il était donc le frère de Sayoko. Par ailleurs, il avait cherché cette dernière en vain. Le contraire aurait été étonnant. La jeune femme était dans un profond coma et comme grand nombre de shinobi grièvement blessé, on ne laissait pas réellement de trace visibles. Du moins en surface. Il n'était donc pas surprenant qu'il n'ait rien trouvé. Je pouvais bien l'aider mais bon...Allait-il réellement croire et apprécier ce que j'avais à lui dire ? Nul doute que non.

Dans tout les cas, le jeune homme avait fait preuve d'une certaine témérité en venant me demander ça, à moi, le Nidaime Mizukage. Comme si je savais tout des habitants de ce village. Cela était d'ailleurs un peu ridicule quand on sait que je ne connaissais même pas le nom de mon voisin mais peu importe ! Oui, je connaissais sa sœur. Si mes souvenirs étaient bons, il s'agissait d'une sabreuse, d'une personne de mon propre clan en somme. Je voyais bien qui elle était puisque après tout, j'avais fais quelque mission en sa compagnie et j'avais par le passé participé à l'examen chûnin en même temps qu'elle. J'avais aussi pris connaissance de ce qui lui était arrivé mais de là à être en mesure de lui donner le nom de l'hôpital où elle était...

Pour l'informer quant-au lieu où ça sœur se trouvait, j'aurai très bien pu remonter dans mon bureau histoire d'effectuer une petite recherche mais j'avais – disons le clairement – la flemme. C'est vrai quoi ! J'étais en vacance ! Hors de question de travailler. Et puis, réfléchissons-y attentivement cinq secondes ; À quoi cela allait-il l'avancer de voir sa sœur dans cette état ? Pire encore, Sayoko aurait-elle appréciée que je laisse son frère lui rendre visite alors qu'elle était toujours plongée dans le coma ?

« Fuji tu dis ? Oui ce nom me dit quelques chose. Ta sœur était, si je ne me trompe pas, une sabreuse de Kiri. Je l'ai plutôt bien connue d'ailleurs. Si mes souvenirs sont bons elle était douée, assez douée même.  »

Je disais cela avec un sourire aux lèvres. Elle était douée ? Pour sûr puisque ELLE avait gagné son combat à l'examen tandis que moi je m'étais fais massacrer. Enfin peu importe ! Ne ressassons pas le passé indéfiniment. D'autant que j'étais désormais Kage et en vacance – oui, il ne fallait pas l'oublier – alors autant voir la vie du bon coté ! Enfin quoique...Mon yeux couleur azurs retombèrent l'espace d'un instant sur le pauvre jeune homme. Bon. Ça n'allait pas lui faire plaisir mais de toute façon il allait bien apprendre la vérité un jour. L'espace d'un instant je pris mon air sérieux. Celui que je gardais pour les rares occasions. Posai ma main gauche sur l'épaule du jeune homme puis dis d'une voix calme et assurée :

« Ta sœur est morte... Non je rigole ! Ah ah ! Tu m'as cru hein ? Elle est juste dans le coma depuis deux ans ne t'en fais pas. »

J'adorais faire ce genre de blague.

Ma petite boutade n'avait visiblement pas eu l'effet escompté. En effet, le jeune homme était resté stoïque... Dommage, pensai-je. J'aurai bien aimé qu'il s'énerve. Cela m'aurait amusé pour un court instant. Enfin bref ! Cette blague avait pour but de détendre l'atmosphère mais visiblement elle avait produit un effet tout autre. La tension était palpable et quand bien même le genin faisait preuve de calme, je sentais qu'il n'était pas à son aise. En même temps, si j'avais été sa place, je ne pense pas que j'aurai été en mesure de mieux réagir. Pour être tout à fait franc, je crois même que j'aurai adopté un comportement beaucoup plus... Violent. Oui, j'aurai certainement sauté sur le gros méchant Kage adepte des vannes vaseuses. Chose qu' à ma grande surprise, il n'avait pas fait. Bien au contraire, il était resté assez calme – c'en était même étrange – et m'avait simplement demandé avec une certaine politesse si je comptais lui délivrer ou non l'information qu'il attendait tant, c'est à dire celle concernant le lieu où se trouvait actuellement sa sœur ainée.

Hum...Comme dit précédemment, j'allais refuser de lui donner ladite information. Tout d'abord car cela m'aurait forcé à aller effectuer quelques recherches mais aussi et surtout parce que je n'avais pas le droit de donner l'emplacement des ces hôpitaux spécifiques. Par ailleurs, Sayoko n'aurait sûrement pas appréciée que j'envoie son frère constater dans quel état elle se trouvait. Bref, j'allais tout simplement lui dire de déguerpir. Il n'avait plus rien à faire ici puisque dans tout les cas je n'allais pas accéder à sa requête. En outre, moi, j'avais des vacances à prendre...Quand y pense, j'avais facilement perdu quatre minutes avec lui. Quatre minutes de vacance. Dieu sait ce que j'aurai pu faire avec ces quatre minutes ! J'aurai bien pu méditer sur des questions existentielles telles que : « Qui suis-je ? » ou même encore la fameuse question : « Pourquoi les oiseaux volent ». Ah ? Que dites-vous ? Je m'étais déjà posé cette question auparavant ? Ah oui en effet ! J'avais été amené à réfléchir sur cela lors de mon entraînement avec ce cher Law. Cela avait duré très longtemps si mes souvenirs étaient bons. Nous avions tout deux médité très longuement sur énormément de choses. Pourquoi les cornichons sont-ils verts ? Que font les nuages dans le ciel ? Notre duo s'était aussi amusé à compter les nuages, à les répertorier...Ah ! La belle époque. J'étais encore chunin et je partais bien plus souvent en vacance ! Enfin peu importe. Trêve de pensées inutiles ; A cause de celles-ci je perdais encore et toujours du temps et comme on dit chez moi ; Le temps c'est de l'argent et l'argent, c'est important ! Cela ne me fit pas plaisir néanmoins j'allais devoir être clair avec lui. Pour cela, inutile d'adopter un timbre de voix spécifique. Inutile de prendre une gestuelle qui n'était pas mienne et inutile aussi de s'encombrer de longues formules. La réponse à sa question était simple alors autant lui dire clairement...

« Non. »

Pour être simple, ça l'avait été ! Simple, claires et concises. Voilà des répliques comme je les aimais. Un non, tout simplement, qui en disait cependant très long en somme. J'avais été assez ferme avec lui en disant cela. D'ailleurs cela se sentait à ma voix. Je ne comptais pas épiloguer des heures sur mon refus – car oui, cela m'aurait fait des heures de moins en vacance – néanmoins j'allais tout de même lui expliquer le pourquoi du comment. De manière brève et concise encore une fois mais tout de même !

« Ta sœur est internée dans un centre bien spécifique c'est pourquoi tu ne l'as jamais retrouvé. Je n'ai pas le droit de te dire où ce dernier se trouve et quand bien même j'en ai le droit, je ne le ferais pas. Je ne pense pas que Sayoko apprécierait que tu la vois dans cet état. Sur ce, bonne journée à toi. »

C'était la fin de ce long entretien. Il m'en avait fait perdre du temps mais peu importe. Voyons la vie du bon coté des choses, j'étais en vacance ! Oui, je sais, je l'ai souvent dis mais on ne répétera jamais assez souvent ce que cela fait de ne plus avoir à travailler même si cela n'était que passager. Pour ce qui était de Ryuuka et bien...Je ne savais pas réellement ce qu'il allait faire. Espérons qu'il ne se jette pas du haut d'un pont à la sortie du Palais. Cela aurait été tellement dommage de perdre un autre Fuji ! Ah ah. Bon, plus sérieusement, j'étais assez désolé pour lui – ne riez pas maintenant, je le prendrai mal – j'aurai bien aimé l'aider mais cela m'était impossible. Il allait devoir vivre avec. C'était triste mais c'était comme ça et pas autrement.

Finalement, le Fuji sourit. Cela était assez paradoxale au vue de ce que je venais de lui apprendre mais le fait est qu'il resta positif. Peut-être n'était-ce là qu'une apparence qu'il se donnait afin de ne pas sombrer dans le pessimisme mais toujours est-il qu'il semblait confiant dans le fait que sa sœur se rétablisse un jour. Si bien qu'il me demanda, non sans un certain optimisme, de l'informer quand Sayoko sera réveillée. Il avait de l'espoir ce genin. Se réveiller après deux ans de coma, c'était rarement possible. Je n'étais pas médecin et je n'avais aucune connaissance dans tout ce qui touchait de près ou de loin au ninjutsu médical néanmoins même moi je le savais, alors lui...Enfin peu importe. Sayoko n'était pas encore morte et comme on le dit souvent, quand il y a de la vie, il y a de l'espoir. Bon, par contre, niveau espoir il ne fallait pas trop qu'il en ait quand même sans quoi cela n'allait pas être drôle et il risquait vite d'être déçu. De ce fait, j'allais lui faire comprendre qu'il ne devait pas trop se réjouir d'un éventuel rétablissement.

« Tu peux compter sur moi, je le ferai. En revanche, ne place pas trop d'espoir en sa guérison, si tu veux mon avis. Ce que je vais te dire est assez cruelle mais tu risques d'attendre toute ta vie une chimère. »

Ça, c'était fait ! Dans la série des « phrases à sortir pour faire tomber le moral à zéro », j'avais fais fort ! Très fort ! Oui oui, je sais, je sais ! Ce n'est qu'un genin et je me devais de me montrer optimiste cependant aujourd'hui je n'étais pas d'humeur à dire des choses que je ne pensais pas. J'avais eu son dossier médical entre mes mains et ce n'était pas jolie à voir alors autant ne pas faire naître de faux espoirs chez ce shinobi. Elle pouvait bien se réveiller demain comme elle le pouvait dans cinquante ans, comme elle ne pouvait tout aussi bien ne jamais recouvrer ses sens. C'était triste mais il fallait qu'il soit conscient de cela et ,à mon sens, il ne l'était pas assez. Espère le meilleur mais attend toi au pire. C'était souvent ainsi que je résonnais. Oui, j'étais fréquemment pessimiste, il fallait l'avouer. Déjà à l'examen chûnin j'avais prédis mon échec alors que finalement j'avais été promu. Il en avait été de même pour l'épisode du feu. Enfin peu importe ! Revenons en à l'essentiel ; Aux choses réellement importantes dans la vie, mes vacances. Quoi ? Comment ça ce n'était pas aussi important que ce jeune Fuji ? Vous rigolez ou quoi ? Certes j'appréciais sa sœur, certes elle était ma camarade mais me morfondre ou refuser de prendre mes jours de congés n'allait pas la ramener que je sache alors autant profiter de ma tranquillité. Pour ce faire, je pris, tout comme Ryuuka, la direction de la sortie peu après que ce dernier ait quitté le palais.

Constat affligeant : Il pleuvait. Mon dieu. Qu'ai-je donc fait ? Pourquoi moi ? POURQUOI ? À tout les coups c'était un sortilège des vieux sages, ils n'avaient pas appréciés que je prenne des vacances résultat ils ont dû appelé leur divinité tortue ninja – plus communément appelé Sanbi – pour que celle-ci crée une pluie torrentielle. Bien évidemment dans un élan de stupidité et par pur esprit de nuisance cette dernière avait due accepter. Résultat j'étais parti en vacance et je me mangeai une sale pluie. Le terrain d'entraînement sur lequel j'avais l'habitude de me poser devait désormais être inondé. Le sol sur lequel j'aimais tant m'asseoir était sans aucun doute devenu boueux, sale. Hors de question que je pose mon humble postérieur sur de la vase. Je pouvais bien décider de quitter Kiri pour un destination où il faisait beau toutefois... Le temps du trajet mes vacances auraient déjà été terminée – oui, il ne faut pas oublier que je n'avais que deux jours de congés – j'étais décidément maudit. Ou bien c'était un coup des vieux sages ou bien ce Ryuuka était magicien et m'avait jeté un sort ou bien encore la providence m'avait puni pour mon mauvais comportement vis à vis du genin... Ah ah ! Mais bien sûr, la providence ! Bon, plus sérieusement, je n'avais qu'une seule chose à dire :

« Ces vacances s'annoncent vraiment pourris. »

Oui, elles ne démarraient pas sous les meilleurs auspices, c'était le moins que l'on puisse dire. Toutefois, j'allais bien trouver quelques chose à faire pendant ces deux jours. Comptez sur moi. j'avais toujours des idées farfelues histoire de m'amuser un peu.