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Enfin un combat excitant pour la foule !

Le premier combat qui avait vu le petit Jisetsu avec lequel j'étais parti en mission et un autre Kaguya qui s'était terminé aussitôt débuté, le manipulateur des os ayant clairement un avantage sur le petit garçon, avait laissé le public sur sa fin. Le deuxième l'avait carrément mis en rogne alors que Sora avait lâchement abandonné après quelques minutes face à son adversaire du Shukai. La tâche était lourde pour nous, à la fois pour redonner du piquant à ce tournoi qui s'éternisait en platitude, mais aussi pour redorer le blason de Kiri, dont les shinobis avaient offert une performance exécrable depuis le début.

Le combat était d'une violence inouie entre nous trois, alors que le sang pissait de partout. De grosses traces rouges carmin contrastaient avec la blancheur de la neige du colisée. Il n'en fallait pas moins pour exciter les gens dans les gradins, qui attendaient maintenant le dénouement du combat qui avait pris place. Enfin de l'action suite à une matinée des plus déplaisantes ! En vues des autres présentations sur la carte, qui allaient recevoir des ninjas d'un meilleur niveau que nous, il y avait encore plus de gens dans les estrades que lors du début du combat, et de nombreux étaient sans doute en train de se mordre les doigts alors qu'ils réalisaient qu'ils avaient manqué un bon duel : l'évacuation d'un combattant et les perles de sang au sol ne mentaient pas.

Attendant que le Kaguya soit sorti de l'arène avant de continuer, mon adversaire sorti des kunai de ses vêtements. Devinant ce qui allait se produire, je fabriquai moi aussi des armes semblable faites de glace avec mon pouvoir Hyoton. Le but était de contrecarrer le tir, lançant mes kunais sur les siens afin de les faire dévier. Tel qu'attendu, d'un mouvement de bras, les armes de tir se dirigèrent vers moi. Le lançai les miennes à mon tour. Toutefois, à l'image de la tornade de vent que j'avais reçue en plein fouet quelques minutes plus tôt, j'avais une fois de plus mal calculé la puissance de l'attaque de mon adversaire, le pouvoir fuuton apportant une puissance supplémentaire au lancer. Mes kunais de glace furent détruits sans pouvoir dévier l'attaque qui venait vers moi : Une longue estafilade horizontale sur ma joue et une autre sur une jambes témoignèrent de la puissance de la manieuse de plumes.

Par contre, il était hors de question de me laisser abattre par une telle attaque, et je ne pouvais qu'attendre patiemment le prochain mouvement de l'autre fille. Inutile pour moi de tenter de la blesser : je n'avais plus assez de chakra pour espérer lui faire suffisamment mal. C'était maintenant un vrai concours d'endurance, à savoir laquelle finirait par se vider de son chakra en premier. Le problème était qu'elle était en meilleur forme que moi, ayant moins dépensé d'énergie, et n'avait que quelques blessures superficielles. De mon coté, mon bras gauche m'élançait terriblement et ma robe blanche était toute tachée de sang. La fin était proche, et à moins d'un miracle, je ne pourrais plus tenir très longtemps...

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Encore une fois, mon adversaire sorti des kunai afin de me les lancer dessus. Connaissant maintenant leur puissance, non pas de simples armes de tir, mais bien renforcées à l'aide de chakra, j'étais prête à les réceptionner. Aussitôt les projectiles quittant la main de la Kosobayui, je fis quelques mudras pour créer un demi-dôme grâce au Hyoton, ma technique de défense la plus puissante, afin d'empêcher les kunais de créer plus dégats qu'il ne le fallait. Ce ne fût toutefois pas suffisant, les deux premières armes se fichèrent dans la glace, fissurant la protection qui céda sous l'impact du troisième projectile, lequel se ficha dans mon genou. Il dût toucher un point sensible puisqu'il me força à m'agenouiller sous la force de la douleur.

Douleur qui devenait de plus en plus insoutenable. Le kunai dans mon genou m'empêchait maintenant d'avancer. L'épine osseuse qui m'avait percée le bras l'avait engourdi au point où il m'était impossible de composer des mudras avec la vitesse habituelle. Déjà, je ne pouvais plus relever mon membre au risque de faire couler le sang encore plus. Ma robe toute déchirée et ne tenant plus qu'à un morceau de tissu était couverte de rouge, au point ou je semblais toute droit sortie d'une scène de film d'horreur. Sans compter l'estafilade sur ma joue, d'où le sang se déversait aussi. Mais la douleur physique n'était pas la pire. Avec cette dernière technique que j'avais utilisée, j'avais l'impression d'avoir dépensé presque la totalité de mon chakra. À genoux, les deux mains sur le sol, je tentais de reprendre mon souffle, alors que je haletais à cause de tout l'effort physique que je venais de fournir pour me protéger de ces dernières armes, dont l'impact aurait été fatal si je n'avais pu l'atténuer.

Entre temps, le public retenait son souffle. Mon adversaire aussi. Et l'arbitre. Est-ce que j'allais me relever pour continuer le combat, où tomberais-je dans les pommes? Ma tête tournait et j'avais un haut le coeur. J'avais presque franchi le point de non-retour. Mais qui ne dépasse pas ses limites ne saura jamais s'améliorer. Même si ce n'était pas mon intention au départ, je devais m'avouer vaincue. Je me consolai en pensant que ma défaite serait au moins honorable. Je m'étais franchement bien défendue contre deux adversaires qui dès le départ avaient voulu s'en prendre à moi. Grâce à un revirement de situation inattendu, le sort avait tourné en ma faveur pendant quelques instants. Toutefois, j'avais déjà été trop blessée et mon chakra n'était pas au niveau optimal pour me permettre de prendre le dessus sur ma deuxième adversaire. J'avais eu ma leçon : face à deux ennemis de mon niveau, mieux valait ne pas tenter de folies. Ce combat m'avais permis de voir mes forces et mes lacunes qu'il me faudrait corriger avant les moments fatidiques annoncées par le Kamui.

Me relevant du sol, tout en restant agenouillée, je fis signe à l'arbitre que j'abandonnais le combat. Le dernier assaut avait été beaucoup trop puissant. Et pendant qu'un medic-nin était venu me chercher, et sautillant à ses cotés pour me rendre jusqu'à la section du personnel médical, je fis un sourire à ma dernière adversaire. Le Kaguya était rapide et puissant, mais mieux encore, cette fille était intelligente. Nul doute qu'elle saurait se débrouiller pour la deuxième phase.

FIN DU COMBAT !

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