㋗ Une maison de paille où l'on rit vaut mieux qu'un palais où l'on pleure. ㋗
㋖ J'étais en marche depuis ce matin, il se déroulait quelque chose qui ne se passe qu'une fois par an dans mon pays natal, la plus grand fête marchande du pays. La plus grande ville accueillait tout les marchands du monde entier pour exposer leur oeuvre. Il y en avait pour tout les goûts. argenterie, vêtements, objets quotidiens, nouveautés, outils agricoles et surtout la nourriture et les jeux de hasards. C'est durant cette période de l'année que le pays du riz faisait le plus gros de son bénéfice annuel autant dire que c'était pas un petit truc de rien du tout. Imaginez vous des stands à perte de vue, envahissant la ville et même les environs. Je me rappelais même d'une fois étant enfant, que les stands commençaient un kilomètre avant même d'entrer dans la ville. Et là dans le contexte actuel, fin de la guerre, début des échanges entre pays, ça allait être certainement une réussite.
Ah enfin je commençais à reconnaître le coin, c'était la petit forêt précédent la ville, normalement une fois traversée, il restait deux ou trois kilomètres avant d'atteindre l'entrée. Et théoriquement si mes espérances étaient exaucées, je devais apercevoir les stands, pile au moment où je sortirai des bois. C'est d'ailleurs pour cette raison que mes jambes ne tenaient plus en place, je courais, je sautais, je faisais des cabrioles. Je venais tout juste d'avoir ma majorité en plus, donc je pouvais commencer à rentrer dans les établissements de jeux sans problème bien que même avant il ne se permettait pas de refuser un client. AH enfin, la lisière du bois, dans quelques secondes j'allais apercevoir la ville que j'ai tant, tant et tant aimé du lavoir à l'hiver ... de l'église à l'été les siècles s'enchaînaient aux années.
Je sortais du bois et je vis ce que je souhaitais voir. Des stands de marchands à perte de vue, encore plus impressionnant que quand j'étais minot, je ne pus m'empêcher de courir devant un tel spectacle. Je me remémorais mes actions d'enfant quand je courais à travers les sentiers pour arriver le plus vite possible au stand du vendeur de bonbon, l'insouciance de la jeunesse. J'étais rentré, ça faisait du bien. Bon à la différence que cette fois ci, j'étais là pour me faire un maximum d'argent et plumé un maximum de gens, mais la forme était la même dirons-nous.
Une fois en ville, j'étais sidéré par le nombre de personne qui y déambulait, on se marchait presque dessus, c'était énorme. Mais soudain au milieu de toutes ces personnes, je vis une fille qui semblait s'être perdu, j'étais un galant homme quand je le voulais, je me permis donc de l'accoster.
Un sentiment de nostalgie me saisissait à chaque fois que je mettais un pied dans ces lieux. Comme si le fait de revenir sur ces terres avait la capacité de faire revivre tous mes souvenirs et les sentiments liés à ceux-ci. Si le vide et la douleur, qui accompagnait le manque que j’avais constamment dans le cœur, n’était pas aussi vivace à chaque fois, j’aurai pu m’installer ici.
Cependant, je me faisais un devoir de revenir au moins une fois par an, lors du grand festival de Ta no kuni. Celle-ci était la nation la plus pauvre du monde, or pendant un court laps de temps, ils semblaient oublier leur dure condition. La joie, un sentiment de fête emplissait l’air et quelques soit les événements qui s’enchainait même les mauvais, on ne pouvait s’empêcher de passé une bonne journée. Et pendant cette brève période, la nation demandait de l’aide auprès de leur voisin, employant une quantité de gens pour permettre au peuple de se reposé.
Je n’étais jamais venu au festival qu’autrement qu’en travailleuse mais cela ne m’empêchait pas de profiter de l’atmosphère détendue qui régnait dans le village. D’ailleurs, c’était aussi une période propice pour exercer mon art, le vol. C’était ici, que j’avais commencé mes recèles. Même si je n’avais que dix ans à l’époque, il ne m’avait pas fallu longtemps pour comprendre qu’il y avait de nombreux touriste et ceux-ci avaient les poches pleines. Ainsi dès que j’avais une petite pause, j’avançais parmi les diverses personnes et subtilisait la bourse, prenait simplement quelques billets ou pièces selon le contenu puis le laissait par terre. Comme si la personne l’avait laissé tomber à cause de la foule un peu trop dense. Je ne volais jamais tous, parce que nous avions toujours manqué d’argent et pouvait comprendre le désespoir de se rendre compte qu’il ne restait rien dans sa bourse. De plus, j’avais appris avec les années, qu’un lieu, où il n’y avait pas de vol, les gens restaient distrait. Vu que rien n’était ébruité et cela me permettait de garder un bon nombre de cible. Ce qui était passé pour une faiblesse enfantine était une des bases de ma technique à présent.
M’approchant d’un stand, je ressentais une sensation de gène. Depuis mon arrivée dans la place, je n’avais pas encore subtilisé de bourses, après tout, je n’en avais plus aucune raison. Le vol était mon métier et pour chaque objet ramener à mes commanditaires, je recevais une sommes conséquente, ainsi je n’avais plus besoin de m’en prendre à des gens au quotidien. Cependant, je n’avais pas l’habitude de me mêler à la foule, surtout quand je ne devais pas suivre un contrat. Pendant quelques secondes, je me demandai sincèrement pourquoi est-ce que je venais ?
Perdue dans mes réflexions, je devais afficher une tête un peu similaire à mon état d’esprit puisqu’une personne m’accosta à ce moment là. Mes yeux noisette se dirigeaient par automatisme vers le son de cette voix et j’eus un instant d’hésitation à l’attitude à adopter. Finalement j’optais pour le silence, ne me camouflant même pas mon inspection. Il fallait dire que c’était la première fois que je rencontrais ce genre d’accoutrement. Après quelques secondes de réflexion, j’eu l’illumination, celui-ci devait faire parti des artistes pour essayer d’attirer un maximum de monde à un des stands d’une ou l’autre personne ayant un peu plus de moyen.
-« Oh ! Je ne vais pas refuser votre invitation. Que vends votre établit ? » Demandais-je tout de même curieuse de savoir quel genre de produit pouvait vendre une personne qui utilisait ce genre quelques peu voyant d’attirer l’attention.
[hrp : Désolée je me suis cassée la jambe, il y a une grosse semaine donc je ne poste que maintenant ^^'. Je répondrais un peu plus vite à l'avenir. ]
Samaël
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La jeune femme semblait me prendre pour un marchand ambulant ou un crieur de rue. Je n'étais ni l'un ni l'autre, je pensais simplement avoir aperçu une personne en détresse et dans un élan de bonté j'ai voulu l'aider. Du coup sa question me mit légèrement mal à l'aise, je ne savais trop quoi répondre. Finalement au bout d'une dizaine de secondes je lançais une phrase d'un ton qui se voulait des plus amicale qui soit.
⇨ Hum non, vous sembliez perdue du coup, je me suis dis que j'allais venir à votre secours en bon gentleman ! D'ailleurs l'offre tient toujours, si vous le voulez ?
J'affichais un grand sourire, capable même de réchauffer un coeur de pierre, du moins je l'espérais vraiment. Il y avait quand même comme un air de gêne. Peut être que mon accoutrement la déstabilisait. J'étais incapable de l'affirmer mais c'était fort probable, après tout, je devais bien avouer que j'avais une manière de m'habiller des plus atypiques. Malgré tout un sourire restait ancré sur mes lèvres, je rajoutais donc afin de briser le silence qui semblait régner et pour relancer la conversation.
⇨ Je me nomme Yugata Yugure, surnommé le clown ! Et toi ?
Je pense que mon surnom me sied à merveille, en même temps comment octroyer un autre surnom à quelqu'un étant vêtu de la sorte. A la limite si, on pouvait me nommer l'arlequin. Bouffon aussi pouvait convenir mais cela renvoyait à une expression péjorative, du coup, je n'appréciais guère que l'on me qualifie ainsi. Je regardais un peu plus la jeune demoiselle. C'était une jolie brune aux yeux noisettes, un ruban ornait sa chevelure. Elle possédait un joli minois et arborait une tenue plutôt suggestive. Je ne savais pas exactement quel était son métier, mais à première vue, je suggérai danseuse ou peut être serveuse qui sait ? Au final j'allais à nouveau l'ouvrir mais cette fois ci, c'était plus pour confirmer mes premières paroles qu'autre chose.
⇨ Alors, allez vous laisser l'humble clown que je suis, vous accompagnez ?
Un simple clin d'oeil et un rire franc afin de clore ma phrase, j'étais tout ce qu'il y avait de plus honnête en apparence, mais j'étais un chapardeur hors pair en toute circonstance, bien entendu je m'abstiendrais de voler cette personne, sa silhouette suffisait à ravir mon regard. Ses pièces n'avaient donc pas à ravir mon portefeuille !
Un de mes sourcils se releva malgré moi, alors que le jeune homme répondait par la négative, je ne pu m’empêcher de me demander quel genre de racoleur pouvait refuser de la sorte ? Surtout que cela faisait partie de ses fonctions, avant de réaliser que celui-ci était peut-être en pause mais le métier dans la peau, il l’avait accosté sans le vouloir. Se retrouvant dans une position un peu délicate. Ne voulant pas le mettre plus mal à l’aise, j’allais simplement m’éloignée et le laisser à ses occupations. Un sourire se dessina sur ses lèvres, camouflant comme il pouvait son anxiété et il se présenta, m’empêchant de faire ce pas qui m’aurait fait passer mon chemin.
Celui-ci visiblement essayait de transformée son professionnalisme en une banal rencontre, j’hésitais un peu mais vu que je n’avais de toute façon rien à faire ailleurs, je pouvais bien rendre service à celle-ci. Plaçant également un sourire sur mes lèvres, j’allais lui répondre mais il reprit la parole, insistant sur le faite qu’il voulait bel et bien rester en ma compagnie.
Celui-ci avait raison, j’étais un peu perdue et ne savait comment me comporter au milieu de toute ses personnes mais vu qu’un membre de la foire, se proposait d’être mon guide, comment refuser ? M’assurant que celui-ci ne reprendrait plus la parole, j’allais enfin laisser les mots danser dans l’air, alors que j’écoutais son rire chaud, qu’il avait accompagné d’un clin d’œil.
-« Nagareboshi Ruika. » Me présentais-je tout simplement en me retenant de porter la main au sac autour de mes hanches afin de lui donner ma carte, comme je le faisais pour tous les shinobi dont je croisais la route. Cependant, je doutais que le jeune homme en face de moi, apprécie mon métier alors qu’il faisait partie des potentiels cibles, au vue de son travail dans cette fête.
-« Votre absence d’activité ne change pas ma réponse. » Répondis-je simplement avec un peu d’amusement dans la voix à la façon de ce comporter le clown.
Laissant naître un nouveau sourire sur mes lèvres, je lui tendis la main, afin qu’il puisse la saisir et me guider à travers la foule et me montrer ce qu’il y avait bien à voir, a part des touristes aux bourses bien pleine.
Samaël
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Elle semblait amusée des paroles que je venais d'énoncé ou peut être était-ce dû à l'excentricité de mon costume, je ne pouvais le dire, toujours est-il qu'il était temps de la guilde comme il était convenu puisqu'elle avait acceptée cela. Je me permettais donc d'ouvrir la marche afin de commencer la visite. Nous commençâmes à marcher dans les rues de la ville. J'allais lui montrer les endroits les plus fabuleux du festival. Nous arrivâmes au premier de ces endroits, là où les commençaient les jeux du cirques. Ca pouvait très bien être des jongleurs comme des gladiateurs combattant dans un petit cercle créer à l'occasion, il y en avait pour tout les goûts. Afin de lui présenter la zone j'annonçais simplement.
⇨ Voici la rue où vous trouverez toutes les festivités relatives au cirque et aux combats autant d'arts martiaux que de sabres. Je vais vous faire une visite globale et vous me direz où vous souhaitez vous rendre après, nous ferons cela de manière plus approfondie !
Je repartais donc dans l'autre sens afin de montre deux autres allées. La première était celle relative à la mode quand à l'autre il s'agissait de toutes les choses qui faisaient peur. En somme tout ce qui était train fantôme, manège avec es sensations où ça bouge beaucoup. Pour la mode je pense qu'on se passe d'explication bien que j'allais quand même en trouver une pour la belle jeune fille avec qui j'étais, question de principe !
⇨ Alors dans ces rues à votre droite, vous avez tout les magasins relatifs à la mode et à la couture, quant à l'autre, elle est composée principalement de magasin au style architecturale gothique et à des magasins qui s'orientent plutôt vers les croyances spirituelles, ainsi que toutes sortes de manèges effrayants. Bien il reste encore trois allés qui sont les unes à côtés des autres ! Suivez moi !
Après avoir marché encore quelques minutes, nous arrivâmes devant trois grandes rues parallèles. Alors pour celles-ci c'était légèrement plus complexe. L'une faisait référence à tout ce qui était art au sens large du terme, imaginez peinture, sculpture etc... Celle du centre quand à elle, c'était pour les gens intéressé pour du travail donc c'était le côté sérieux du festival et celle de droite ma préféré concernait tout les jeux d'argents, je pris donc encore une fois la parole afin d'expliquer.
⇨ A gauche vous avez la rue artistique du festival, vous y retrouverez du dessin au fusain au crayon ainsi qu'aux feutres, ainsi que de la peinture, de la photographie et même quelques musiciens venus pour la foire. Au centre c'est un peu le salon de l'emploi, si vous recherchez un travail même sale c'est là qu'il faut se rendre. Et enfin à gauche, mon coup de coeur, la galerie des jeux d'argents en tout genre. Je connais même une personne qui s'y est rendu avec très peu d'argent et qui est ressorti avec beaucoup ! Alors ma jolie demoiselle, vers où votre coeur penche-t-il ?
Cette personne c'était moi il y a quelques années ! Ahah !
J’observais pendant quelques secondes ma main, juste avant que je la replace à côté de mes jambes, alors que le jeune homme ne l’avait pas saisit. Celui-ci s’était contenté d’un pas en avant, comme si j’allais naturellement le suivre, puisque j’avais accepté son invitation. Un sourire naquit sur mes lèvres face à sa maladresse mais je lui en étais reconnaissante. Je n’avais pas l’intention au départ d’avoir ce genre de contact avec lui, c’était un geste qui appartenait au passé, dans ce lieu rempli de nostalgie mon corps avait agit par automatisme.
Restant à la hauteur du clown, je fus un surprise de constater que celui-ci me faisait visiter le festival en version accélérer. Il ne s’attardait que quelques minutes dans un lieu avant de le changer. Un comportement un peu étrange pour un guide et je ne pouvais m’empêcher de froncer les sourcils alors que je calmais les battements de mon cœur, ne m’attendant pas à cette marche rapide forcée. Cela ne faisait pas longtemps que j’avais embrassé la voie du ninja, si j’avais une certaine souplesse et endurance, c’était plutôt la tension qui me fatiguait. Etre ainsi balloté d’un endroit à un autre, je devais faire plus attention à mon environnement et l’aspect festive sembla s’évaporée. Ne pouvant vraiment profité malgré la description des différentes activités, cependant heureusement aucune ne m’intéressait vraiment. Je m’avoue être un peu déçue quand finalement, il eut bien quelque chose qui captiva mon attention.
Un sourire vient naturellement sur mes lèvres alors que je prenais une posture plus droite, mes yeux noisette s’encrèrent dans ceux du jeune homme à la chevelure bleutée.
-« Menez-moi à l’endroit qui a conquit votre cœur » Déclarais-je simplement
Samaël
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Il semblerait que ma partenaire de ce jour, cette belle jeune femme au yeux noisette venait d'avoir le même coup de coeur que moi, puisque elle me demanda de la mener à l'endroit où l'homme chanceux devenait un homme heureux ! Bon le tricheur aussi mais ça c'était une autre histoire, que je vous raconterai peut être un jour. J'admirais la beauté de la jeune femme encore un instant, elle avait comme un regard espiègle, je n'arrivais pas tout à fait à discerner sa personnalité. Après quelques secondes d'inaction, je laissais tomber et décidais de la mener au paradis pour tout joueur qui se respecte. Même s'il était un enfer pour les perdants. J'entrais donc dans la rue pavé accompagné de la jeune femme, c'était une des seules rues de la ville qui possédait ces magnifiques pierres en guise de sol. Le tout était financé par les casinos du coin qui souhaitait attirer le client avec la beauté du lieu. Je saluais de la tête certains joueurs et certains patrons d'établissement que je connaissais, les uns me rendaient un sourire, les autres me fusillaient du regard. En même temps j'avais plumé quelques personnes ici. Même si cela datait, mon déguisement et mon sourire trompeur était un trait souvent retenu par les gens qui me croisais. Nous étions enfin au centre de la ruelle, je me retournais et regardais la jeune femme avant de lui demander.
⇨ Bien que souhaitez vous faire ? Poker, Black jack ? Roulette, jeux de dés ? Machine à sous ? Ou encore le jeu des gobelets où l'on doit trouver la bille cachée en dessous ?
J'interrogeais du regard la jeune femme, puis soudain je remarquais que la plupart des hommes semblaient la regarder avec deux yeux envoûtés, chez quelques uns, un filet de bave coulait même le long de leur bouche tant il semblait désirer cette personne. Je ne comprenais pas réellement cela, elle était certes très belle, mais comment ne pouvait-il pas rester stoïque devant une beauté alors qu'il se prétendait être des joueurs professionnels, je me permettais une simple réflexion vers la jeune femme, le tout avec un sourire marqué.
⇨ Il semblerait que vos vêtements et votre silhouette angélique ait attirée le regard de ces hommes. Je dois bien avouer que si j'étais un peu plus simplet, je serais peut être comme eux !
Je riais aux éclats, il est vrai qu'elle avait tout pour plaire, un joli minois, des formes avantageuses, elle ne semblait pas être trop bête, en bref tout ce qu'il fallait pour rendre un homme heureux. J'étais curieux de savoir quelle réponse elle allait porter à ma remarque.
Dès que je m’y le pied dans cet endroit, je reconnu de suite l’atmosphère caractéristique des arcades de jeux. Ainsi quel que soit l’endroit, le public et surtout la tension était la même. Cette pensée me frappa et je fus incapable de faire un pas de plus, écoutant distraitement mon compagnon qui me récitait les différents jeux qui pouvaient être trouvé ici, comme partout ailleurs. Un sentiment qui ressemblait fort au désespoir me saisissait le cœur, pendant un court instant, avant que je ne réalise que c’était juste de l’abattement. Un soupir serait bien sortir de mes lèvres à cet instant alors que je réalisais un peu le ridicule de la situation. Je n’avais quand même pas fait tous ce chemin pour assister au festival pour ensuite m’enfermer dans une salle de jeu !
Je me retournais vers le jeune homme bleuté pour lui faire part de mon changement d’idée mais celui-ci était distrait, occupé à observer les gens qui se trouvaient autour de nous. J’hésitais à l’appeler mais il reprit la parole, d’un ton amusé, il me fit remarquer que j’étais la nouvelle attraction des lieux. Son rire franc me piqua un peu au vif, sans que je ne sache vraiment pourquoi, mais je réalisais que même si j’avais passée mon enfance dans les abords des casinos. Ici, on ne me connaissait pas, je ne risquais de causer aucun problème à ma famille, si je venais à les délesté de quelques milliards.
Un sourire captura mes lèvres alors que je réalisais l’opportunité qui m’était offerte. Je m’avançais vers un des grands miroirs qu’il y avait toujours un peu partout dans ce genre d’endroit et contempla ma tenue. Il était vrai que celle-ci ne laissait pas vraiment place à l’imagination et cela ne me gênait pas, après tout j’avais besoin de bouger avec facilité avec un métier tel que le mien. De plus, on ne retenait que rarement mon visage, la tenue un peu tape à l’œil servait à distraire les potentiels témoins.
-« Vraiment ? Peut-être parce que ma tenue n’est pas très approprié à ce genre d’endroit » Déclarais-je à mon guide avec un autre sourire alors que je lui faisais un rapide clin d’œil.
Fermant mes yeux, je me concentrais afin de visualiser la tenue parfaite alors que je sentais le chakra se rassembler dans mes vaisseaux et ne tarda pas à déferler rapidement dans mon corps. Quand mes prunelles firent face au miroir mis à part le pendentif en forte de goutte d’eau, je m’étais métamorphosée. Mes cheveux étaient à présent totalement libre et le foulard qui cachait mon front avait prit une couleur blanche et était simplement attaché en guise de décoration.
Je tournai rapidement sur moi-même observant la coupe et la façon dont retombait le kimono au multiple couleur alors que celui-ci était échancré à partir des cuisses. Fait sur mesures, il encadrait parfaitement mes formes et le serre front muni de plusieurs gouttes d’eau, se retrouvait attaché à ma jambe.
-« C’est mieux comme cela, non ? » Demandais-je en ne cachant même pas mon amusement vers le jeune homme qui m’accompagnait alors que je me dirigeais de nouveau vers lui.
Observant rapidement la salle, je sortis une petite sacoche, qui était bien entendu avant longer entre mes seins et en retira un premier billet puis le tendit vers mon guide.
-« Que pensez-vous d’un petit pari ? Nous commençons avec la même mise de départ, nous participons chacun à notre jeu de prédilection. Celui qui aura amassé le moins d’argent devra donner sa part au gagnant. Qu’en dites-vous ? »
Originaire de Kawa no Kuni, je connaissais très bien ce genre d’établissement, aussi bien pour y avoir joué, voler les clients ou même y avoir travaillé. Je ne trouvais pas amusant de délester cet endroit de quelques milliards de crédit, il me fallait un vrai défi et il semblait que l’homme en face de moi, pourrait en être un. Après tout, ne sait-il pas vanter un peu plus tôt de ses capacités ? De plus, je savais parfaitement reconnaître un joueur et cela m’étonnerai qu’il dise non. Je n’avais pas vraiment besoin de cet argent, je pouvais le gagner facilement mais je n’allais bien sûr pas le refuser. Cependant, celui-ci aurait un parfum plus délicieux si je l’avais obtenu suite à une victoire. Parce que ceux qui disent que l’argent n’a pas d’odeur, sont ceux qui n’y ont jamais fait attention.
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Samaël
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Finalement, elle semblait reconnaître que sa tenue n'était pas appropriée à un lieu comme celui-ci. Et en effet même les passants la regardait avec attention. Je n'osais même pas imaginer ce qui se trimballait dans leur tête de dégénérés du bulbe, ça devait être plutôt atroce. Soudain elle ferma les yeux et en un instant elle changea sa tenue du tout au tout. Un simple flot de chakra et la voilà dans des vêtements complètement différents des précédents. Bien moins osés cependant. Le talent de cette jeune femme avait de quoi me subjuguer. Je n'étais pas surpris bien sûr, je savais qu'elle possédait des compétences de shinobi, je l'avais pressenti à l'aide de mon pouvoir. Non c'était vraiment ce trait héréditaire sans doute qui avait pour effet de m'impressionner. En revanche, pour le moment je ne préférais pas annoncer que je possédais moi aussi quelques techniques, je préférais la laisser penser qu'elle était la seule de nous deux capable d'utiliser son énergie spirituelle. Je lançais donc un commentaire comme n'importe quelle personne banale l'aurait fait.
⇨ Vous êtes stupéfiante, j'aimerai bien savoir votre secret pour faire cela, c'est un tour de magie ? Et c'est assurément mieux bien entendu !
Je jouais la comédie bien entendu, mais cela payait généralement de faire le clown. Cependant une ou deux minutes après, elle proposa quelque chose qui laissa apparaître un sourire sur mes lèvres. Un genre de pari entre nous. On devait commencer avec la même mise de départ et celui qui revenait avec le plus de gains pouvait subtiliser la récompense de l'autre. C'était pas mal, mais je souhaitais rajouter quelque chose afin de rendre cela plus intéressant. Je ne manquais pas d'argent après tout.
⇨ D'accord pour le pari mais je veux rajouter une clause à cela. Celui qui perd devra accorder un souhait au vainqueur. J'ai déjà presque trop d'argent, je ne vois pas ce que je ferais de plus avec le votre. De plus cela stimule un peu plus. La seconde chose est simple. J'aimerais savoir quelle est la mise de départ et quel sera le moyen de vérifier que vous ne rajoutez pas de votre propre argent par dessus la somme de départ pour grossir le gain. Désolé si je suis vexant mais comme je ne vous connais que depuis peu.
Si je gagnais je savais déjà quel genre de chose j'allais demander. C'était une ninja je n'avais aucun doute là dessus. J'allais lui demander que lors de notre prochaine rencontre peu importe le temps que cela prendra, elle me dévoile certaines informations susceptibles de m'intéresser. Vu qu'elle était shinobi elle avait forcément voyager et voyagera encore. Du coup c'était plutôt un bénéfice à long terme pour moi. Et puis même dans le cas où je perdrai, je ne vois pas ce qu'elle pouvait demander de plus à un simple clown comme moi ahaha. Dans le pire des cas, elle demandera quelque chose comme moi, mais pour cela elle devait découvrir que possédais moi aussi de l'énergie spirituelle. Chose qui était impossible pour quelqu'un ne possédant pas le même don que moi.
Dernière édition par Yugata Yugure le Dim 18 Mar 2012 - 18:07, édité 1 fois
Un sourire me vint naturellement sur les lèvres au compliment du jeune homme, tournant sur moi-même, pour lui laisser admirer le spectacle, je me rapprochai un peu plus. Je choisis de ne pas répondre à sa question et me contentait d’un clin d’œil, laissant planer un mystère inexistant. Je n’aimais tout simplement pas le nom de ninja, préférant me qualifiée de voleuse même si cela paraissait plus dégradant. Après tous, c’était des shinobi qui m’avaient arraché ma famille. Je choisis de chasser vite cette idée, ne voulant pas laisser mon esprit dans un monde son couleur, comme c’était souvent le cas.
Me forçant un peu plus à sourire, j’attrapais le bras du clown et le tira derrière moi, sans lui demander son avis ni même lui dire où nous allons. Cependant, notre marche ne fut pas longue puisqu’elle consista à traverser le hall et de rejoindre une femme qui se tenait derrière un comptoir. Je saisis un des petits paniers et laissa tomber dans celui-ci mon sac en bandoulière ainsi que ma bourses bien pleine. Me penchant un peu sur la surface boisée, j’appelai la préposée aux objets.
-« Pouvez-vous retirer un billet de 10 000 crédits et me le donner ? Afin que ce gentleman soit certain que je ne possède aucune autre mise ? Vous pouvez même me fouiller » Ajoutais-je avec un clin d’œil alors que la pauvre jeune femme prenait une couleur carmin.
Prenant le morceau de papier entre mes doigts, je ne manquai pas de faire disparaître celui-ci dans mon décolleté, en attends de l’échanger contre des jetons plus tard.
-« Un gage sera ainsi la conséquence de notre pari. Pas de triche, ni auprès des autres clients ni des garçons de salles. Nous commençons avec ce petit billet ( 80€) comme mise, cela vous convient ? »
Samaël
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La belle me traîna dans un genre d'endroit où l'on pouvait retirer de l'argent contre des objets, une boutique de prêteur sur gage en gros, je ne voyais que cela pour résumer la chose. Je souriais bêtement tout en déposant moi aussi mes effets dans une caisse contre une somme assez importante. Je regardais dans les yeux mon adversaire puisque je pouvais maintenant la qualifier comme cela. Lorsqu'elle lança que la guichetière pouvait même la fouillée tout en lançant un regard narquois, je ne pus m'empêcher de reprendre tout de suite.
⇨ Lorsque vous dîtes " vous pouvez même me fouiller ", c'est à moi que vous vous adressez ?
Dis-je en souriant, bien entendu ce n'était qu'une vanne assez rustre pour le coup, même si cette dernière avait réussie à faire rire deux des personnes présentes dans la salle. Après quelques secondes, elle continua ses paroles en annonçant à nouveau les règles qui régissaient notre pari. Pas de triche avec les autres clients ni les garçons de salles et on commence avec la même somme. Tricher... NOOOON ce n'était pas mon genre. Du moins pas avec un complice. Elle avait omit de préciser la triche toute seule, du moins c'est comme cela que je comprenais sa phrase. Et dans le pire des cas, personne ne pouvait dévoiler la supercherie que j'avais en tête, à moins de posséder les mêmes talents que moi ! Je répondais donc à la jeune femme.
⇨ Yare Yare, ne t'inquiète donc pas onee-chan, je ne risque pas de tricher, je suis un honnête homme ! Ah et afin de conclure, on a une heure de temps imparti ! C'est suffisant je pense ! On se retrouve ici ! A tout à l'heure vieille fille !
Dis-je tout en lui tapotant la tête affectueusement. Puis je me retournais et me dirigeais vers la porte, il était temps de montrer mes talents en somme. Je m'étais montré familier avec la demoiselle, mais il s'agissait d'un pari et lorsque que je joue de l'argent tout est bon pour déstabiliser l'adversaire. Avec un peu de chance elle réfléchirait à mes paroles et se concentrerait moins sur le jeu. Une fois à l'extérieur, je me dirigeais vers la première table possédant le jeu que je voulais, à savoir, celui où l'on devait retrouver la dame de coeur parmi trois cartes posées sur la table. Bien entendu avec un peu de malchance, l'homme ne me laisserais pas toucher sa carte, je décidais donc d'aider un peu la chance. Je frappais dans la table du pied en passant, et retournais donc le mobilier. De là je me précipitais vers le tout pour sauver les meubles comme on dit. Au passage, j'en profitais pour rattraper les cartes au vol et injecter mon chakra sur la carte de la reine.
Une fois la scène finit, je m'excusais auprès de cette honnête personne en annonçant que pour me faire pardonner j'allais jouer à son jeu. C'est de cette manière que la partie commença. Comme vous vous en doutez, je gagnais à tout les coups, et afin de faire croire que la chance n'était pas toujours avec moi, je faisais de petites parties à gains bas afin de sécuriser mon pigeon. Au final, j'avais réussi à réunir dix fois la somme initiale en une seule heure. C'était vraiment pas mal, je doutais qu'elle avait réussie à faire mieux. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'entrais au lieu de rendez vous, tout souriant en criant.
⇨ J'ai gagné dix fois ma mise la vieille !
Spoiler:
Si tu as lu correctement, je te laisse donc déterminer qui gagne et qui perd. J'te laisse donc faire ! : D
Un soupir s’échappa de mes lèvres, tandis que je retournais la carte que je venais de demander, trop haut. Je n’avais pas l’habitude de laisser transparaître un certain agacement mais c’était la troisième partie où j’arrivais à vingt-deux. Un jeu qui nécessitait de la chance, du doigté et un minimum de réflexion. Et si je possédais les deux derniers, il me manquait énormément du premier. Mes doigts tapotaient malgré eux sur la surface plane, mes jambes entouraient le tabouret mis à disposition au différent joueur. Je repoussais d’un geste, une mèche qui me retombait près de l’œil, s’échappant de mon chignon improvisé. Si cela continuait de la sorte, je risquais fort de perdre notre pari.
Ma bourse ne cessait de diminuer et ne se remplissait que peu. Je pouvais entendre dans mon dos les clients mécontents, ceux-ci attendaient ma place, il n’y avait aucune raison que je reste à la table, vu que je perdais. Sauf que nous avions convenu de faire un seul jeu et je ne voyais comment tuer le temps autrement. Puis la chance pourrait encore tourner, rien n’était perdu.
Cependant, ce ne fut pas le cas. Rangeant ma bourse qui possédait toujours la même somme, je me rendais vers le lieu de rendez-vous. L’argent que j’avais perdu, je l’avais regagné, ce qui n’était pas un mal et une belle performance en soi. Hélas, ce ne serai pas suffisant pour remporter la manche contre mon adversaire. Celui-ci d’ailleurs ne tarda pas à apparaître dans mon champ de vision, déjà sur place. Je le rejoins en quelques pas, sans me hâter, ce n’était pas un signe de mauvaise volonté, je savais déjà que j’avais perdu. Si celui-ci était un peu plus excité, il n’y avait aucun raison pour moi de l’être.
-« Félicitation » Le congratulais-je tout de même en déposant ma bourse sur le petit comptoir.
-« J’ai perdu. La chance ne semblait pas vouloir me sourire. Alors ? Quel est le tenant de ce pari ? » Demandais-je immédiatement
Samaël
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Il semblerait donc que je venais d'obtenir une victoire contre cette belle demoiselle, j'étais fier de moi, bien plus que pour beaucoup d'autres paris, elle, en revanche, ne devait pas être super enthousiaste mais bon. Il ne me restait plus qu'à exprimer mon souhait. Théoriquement je pouvais lui demander ce que je voulais, elle serait obligée de l'accepter. J'aimais avoir ce genre d'emprise sur les gens, c'était pas souvent, alors je profitais avec délectation de chaque seconde de silence qui durait. Enfin, il était temps que j'exprime mon voeu sinon nous y serions encore le lendemain. Je commençais donc la formulation de ce dernier.
⇨ La chance n'est pas quelque chose que l'on peut contrôler malheureusement. Pour mon souhait, je pourrais demander énormément de chose, allant des plaisirs charnels à des années de servitude. Mais je ne suis pas un rustre, je ne demanderai donc rien qui vous poussent à user de vos attributs corporels. En revanche je souhaiterais que dans le futur, que ce soit dans deux ou vingt années, lorsque nous nous reverrons, tu me livres toutes les informations que tu auras recueillis susceptible de m'intéresser.
J'avais formulé mon voeu. Je préférais faire passer le travail avant les plaisirs ! C'était quelque chose de typique avec moi, je voyais le profit sur plusieurs années avant de me contenter de l'instant présent. Et j'étais persuadé que lorsque je la croiserais à nouveau au détour d'une ruelle, les informations qu'elle me livrera seront d'une utilité incontestable. En somme à partir d'aujourd'hui elle était une espionne à durée indéterminée, comme une dette envers moi. C'était bien comme cela. J'avais réellement besoin de personnes qui arpentent les terres afin de récolter ce que je ne peux faire moi-même. Je continuais par une autre phrase afin de lui demander si cela lui convenait même si elle n'avait pas son mot à dire.
⇨ Cela te convient-il ? Je pense être plutôt magnanime. Je ne m'intéresse pas à ton corps mais à tes talents et ta condition, beaucoup de femmes se verraient flatter par cela. Quant est-il de toi ?
Mes doigts se resserraient autour de ma bourse afin de me donner une certaine contenance. Celui qui se désignait comme un gentleman, n’en avait pas gardé longtemps l’image. Je n’étais pas femme à me laisser si facilement mais un rictus monta à mes lèvres tout de même.
J’écoutais d’une oreille son petit discours, me forçant à rester calme après ses premiers mots. Celui-ci faisait un geste à mon encontre et il finirait embrocher par mes tissus. Je n’avais jamais du vendre mon corps pour subvenir à nos besoins et ce n’était pas maintenant que j’allais débuter dans cet art. C’était bien la seule chose que je refuserai de faire pour mes proches, aussi dur serait les temps à venir. Pour autant, je ne méprisais pas les femmes qui le faisaient, ce n’était pas comme si elle avait le choix après tout. Cependant, j’avais réussi à me débrouiller autrement et quand je les regardais, un frisson ne pouvait s’empêcher de me remonter le long de l’échine. Parce que dans d’autres circonstances, je savais que malgré tout, je pourrais être à leur place.
Un de mes sourcils se leva malgré moi, alors qu’il disait ne pas être un rustre, pourtant ses paroles précédentes le démontraient. Même s’il ne souhaitait pas ce genre de service de ma part, cela voudrait dire qu’une autre, il n’aurait pas hésité ? Un feu que je connaissais parfaitement me brûlait les veines, c’était le même que lorsque que je LA défendais. Cependant, je gardais une nouvelle fois mon calme, attendant la suite. Il semblerait que le tenant de ce pari, serait vraiment important pour ne pas dire intéressant. Et cela se révéla l’être en effet. Je me félicité d’avoir mis mes sentiments de côté pendant quelques secondes et que celui-ci était entier. Il m’offrait l’occasion, sans plus d’excuse, de fouiller un peu plus.
-« Et quel genre d’information cela pourrait être ? » Demandais-je en sortant un calepin et un morceau de crayon de la sacoche que je venais de récupérée.
Samaël
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Quel genre d'information ? Elle venait de me mettre au pied du mur avec cette simple phrase. Si je dévoilais maintenant mes cartes, j'étais marron. Je devais trouver un moyen de contourner cette remarque de manière intelligente. J'avais beau réfléchir rien ne venait. En plus je voyais bien que j'avais réussi à la vexer avec mes paroles. Parler du corps d'une jeune demoiselle n'était pas conseillé visiblement. En revanche pour cela, une simple phrase suffirait à me rattraper je pense. Je me lançais donc avec un sourire amical.
⇨ Ne vous inquiétez pas pour mes précédents propos mademoiselle ! Vous avez un physique exquis ! C'est juste que je préfère miser sur un futur radieux même si l'instant présent pouvait être lui aussi magique !
Alors ça c'était une phrase bateau made in Yugure, c'était de haute volée même si selon la manière de le prendre il pouvait encore me faire sombrer dans une situation obscure. J'espérais juste que la jeune femme allait s'en contenter et même apprécier mon rattrapage hasardeux. D'ailleurs je venais de trouver quelque chose pour me sauver de a précédente question mais tout d'abord je devais revenir sur le sujet, pour cela une simple phrase !
⇨ Pour les informations, diverses et variées !
Voilà qui était fait, la suite allait être un peu plus comment dirais-je, simple. j'allais invité la demoiselle au restaurant afin de la connaître un peu mieux et de reparler de notre pari autour d'un bon repas chaud.
⇨ Pour en savoir plus, vous devrez accepter mon invitation au restaurant !