Les Chûnins inscrits s’étaient vus offrir une journée de congé. Le jour de l’embarquement pour Nami, aux alentours de 16H, ils avaient reçu une lettre le matin-même leur indiquant l’heure et le lieu du rendez-vous, ainsi qu’une brève explication de la première épreuve. En lettre rouge, tout en haut de la missive, les shinobis de la Feuille pouvaient voir écrit « Première épreuve : l’île du démon ».
En substance, on leur expliquait qu’ils seraient jetés sur une île déserte et remplie de dangers, sur laquelle ils devraient survivre, contre l’environnement hostile mais également contre les autres Chûnins : un clin d’œil pour les plus sanguins qui voudraient éliminer les autres concurrents pour avoir une chance supplémentaire d’être promus.
Ils avaient rendez-vous à un port à l’est d’Hi pour embarquer au beau milieu de l’après-midi. Cinq bateaux avaient été affrétés : les Chûnins, sous l’œil vigilent de Jônins instructeurs, embarquaient les uns après les autres, confinés dans des cabines sans aucune possibilité de faire autre chose que ce qu’on leur demandait. Ils n’avaient pas croisé leurs vis-à-vis, ils ne leur avaient pas parlé : un total mystère planait sur les participants de cet examen.
Il fallut quelques heures avant que l’on vienne déranger les valeureux candidats dans leur cabine exigüe. Un par un, ils furent débarqués, à des endroits différents d’une île qu’ils ne connaissaient pas. Accompagné d’un Jônin ou d’un administré, ils durent attendre une nouvelle fois qu’on leur dise qu’ils pouvaient y aller. La nuit tombait, le froid et le vent firent leur apparition. Mais les Chûnins n’avaient toujours pas le droit de bouger ou de poser des questions – on ne leur répondrait de toute façon pas.
Puis, un immense grondement, comme le bruit d’un volcan qui entre en irruption, se fit entendre, et dura un bon cinq secondes. Le ciel s’embrasa d’une couleur orange qui dansait avec les étoiles. Pour la première fois, chacun des surveillants prit la parole, répétant tous, au même moment, le texte qu’on leur avait appris :
- Comme vous le savez, vous devrez survivre 60H sur cette île hostile. A chaque fois que le volcan grondera, sachez que cela signifiera qu’un Chûnin a abandonné l’examen. Vous pouvez abandonner quand vous le souhaitez, il vous suffit juste de crier que vous le faites. Il est interdit de tuer les autres participants ; les neutraliser, en revanche, est possible. Si vous tombez inconscients, sachez que cela compte comme un abandon. Vous pouvez y aller, désormais. Bonne chance.
Vous vous trouvez donc sur du sable face à une immense falaise, au-dessus de laquelle vous apercevez des arbres. A droite, rien. A gauche, une espèce de crique, dans laquelle vous apercevez une grotte sombre et inquiétante.
Que décidez-vous ?
RÈGLES HRP
Ø Résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler et/ou hide. Ø Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, vous aurez une seule et unique fois 12h supplémentaires. Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe. Ø Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il poste dans le bureau de SNH. Ø N'hésitez pas à utiliser les Principes de combat, le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat. Ø En cas de soucis, vous pouvez contacter @Aburame Mizuki. Ø Votre premier poste s’attèlera à décrire votre arrivée sur l’île et vos premiers pas sur cette dernière. Ø Vous aurez des choix à faire, relevant de votre capacité à être un Jônin. Chaque choix vous apportera, ou non, des points qui seront décisifs
RÈGLES ET INFORMATION INRP
Ø Vous n’êtes pas que 5 à passer l’examen : vous n’êtes que cinq parmi d’autres. J’estime le nombre de participants à cet examen à une quarantaine. Ø Vous devez survivre trois nuits et deux jours. Vous débarquez sur l’île du démon aux alentours de 18-19H (tous ne débarquent pas en même temps), et vous commencez l’épreuve à 20H, après un grondement inquiétant venant du centre de l’île qui embrase le ciel (littéralement, le ciel noir devient orange), vous pouvez partir. Ø Vous vous trouvez actuellement sur une butte de terre, et vous pouvez soit grimper, soit aller dans la grotte. Avancez un petit peu pour avoir matière à RP, mais ne présupposez pas trop de ce que vous trouverez.
Je ne savais pas si j’étais prêt ou pas pour ce genre de responsabilité, mon temps en chuunin m’avais pas fait réfléchir sur l’importance du grade pour agir dans certaine situation. Même si être chuunin était plus ou moins suffisant pour agir, je pensais qu’un peu plus de responsabilité ne me ferais pas de mal, et puis vu le faible taux de réussite de ce genre d’examen, je n’aurai peut-être pas à m’en inquiéter.
Ce jour-ci, nous sortions d’un jour off, surement pour être sur que les candidats soit bien reposés et préparés. Nous avions embarqué direction Nami, décidément, tous ce passait à Nami depuis ces dernières années… La lettre reçue ce matin nous avait donné quelque information, la bonne nouvelle, la première épreuve se trouvait sur l’ile du démon, yeah !
Le voyage dura plusieurs heures, et une fois sur place, nous descendions chacun notre tour pour être laisser au milieu de nul part avec un jonin, qui avait apparemment perdu la parole. Même quand la nuit tomba, rien, pas de réponse, même pas un ptit comment ça va, rien…
Et la boum, un bruit sourd retentit, et le ciel se colora d’orange, que de bonne nouvelle, mais cette excitation me faisait m’agiter sur place, je voulais savoir ce qu’il se passait ! Le jonin qui m’accompagnait prit enfin la parole pour expliquer les règles dans un discours apprit par cœur.
C’était parti, l’examen avait débuté, j’avais plusieurs choix face à moi, mais par instinct je me dirigeais vers la forêt, c’est là ou j’étais le plus à l’aise, mais ce serait surement le choix de plein d’autre concurrents, je devais donc rester sur mes gardes, je pourrai tomber sur des individus peut recommandable, après tout c’était l’ile du démon !
Je commençais mon escalade, les parois n’étaient pas des plus compliquées, mais ce n’était pas non plus en très bonne état, je devais faire attention ou je mettais les pieds pour ne pas devoir tout redescendre. Une fois en haut, j’avais devant moi ce qui ressemblait le plus à une forêt, inspectant rapidement les environs, je me décidai à entre dans celle-ci.
ps:
je me dirige donc vers le haut, vers les arbres (y)
Nuit 1 – 00H12 : Le ciel s’embrase une nouvelle fois après s’être assombri quelques minutes après le début de l’épreuve. Un bruit assourdissant résonne dans toute l’île, faisant s’envoler tous les oiseaux de l’île : un Chûnin avait été mis hors compétition après seulement quatre heures d’épreuve.
Nuit 1 – 1H21 : Vous grimpez sans aucun problème la falaise et vous avancez dans la forêt, vaquant à vos occupations. Durant votre périple, vous tombez sur un homme assis contre un arbre, suffoquant à moitié, trempé de sueur, qui vous regarde avec un regard insistant, les dents serrées. Analysant rapidement son état, vous remarquez qu’un garrot est artisanalement fait sur son bras, duquel du pus commence à suinter : vous faites rapidement le lien, il s’est fait mordre par un animal vénéneux. Il vous murmure qu’il est hors de question qu’il abandonne déjà. Que faites-vous ?
Cela faisait à peine quelques heures que nous avions été lâchés sur cette île, et pourtant il y avait déjà un éliminé, le problème c’est qu’on ne pouvait pas savoir comment ? Avait-il abandonné ? Etait-il tombé sur un autre candidat plus fort que lui ? Ou pire quelques choses qui n’aurait peut-être pas la raison de le laisser dans un assez bon état… Pour certain ça allait une bonne nouvelle, un candidat de moins, pour d’autre une annonce de mauvaise augure…
Enfin bref, j’avais mis les pieds dans les forêts, m’avançant parmi les arbres, tous se ressemblaient, et je ne pouvais pas me risquer à mettre des repaires en gravant un signe sur les écorces, cela ne ferait qu’informer de ma présence ou pire donner un joli chemin jusqu’à ma position, je devais y aller à l’instinct !
Au bout de quelque temps dans cette forêt, je tombais sur un homme, surement un autre candidat, qui semblait à bout de force, l’arbre semblait ce qui le tenait droit, il était trempé de sueur, sa condition n’était pas rassurante. Je me précipitai vers lui et en l’examinant, je remarquais un garrot, ensanglanté, fait d’un morceau de son tee-shirt, le pue commençait à prendre le pas sur le sang, c’était pas beau à voir. Il me confia qu’il ne comptait pas abandonner…
Cet homme était déterminé, mais sans doute pas à mourir, j’espérai que dans une situation comme celle-ci, nos supérieurs interviendraient avant que la mort ne vienne le cueillir… Mais il n’avait pas la volonté de renoncer, parfois le vrai courage était de reconnaître que l’on est au pied du mur, sur le terrain, il aurait simplement dépérit, mais nous ne sommes pas sur le terrain, du moins pas complètement…
- Hoy ! Faut savoir quand on arrive à nos limites, tu sais très bien que si tu n’abandonnes pas, tu risques des blessures sans doute plus graves que la simple morsure. Nous sommes encore en examen, il n’y a pas de honte à avouer sa défaite si cela permet de revenir plus fort…
Mais s’il en avait réellement la volonté, vraiment la volonté, je ne pouvais le forcer à rester seul et à arrêter… Je déchirai donc à mon tour un morceau de mon vêtement, nettoyai sa plaie en faisant très attention ne rien empirer, et lui changeai son garrot par un propre.
- Mais si tu penses que tu n’es pas à l’extrême limite, je te soutiendrai jusqu’à que ce soit impossible pour toi de continuer, nous sommes des Shinobis de la feuille et je n’abandonnerai jamais un camarades ! Hoy !
Je lui tendis la main, j’attendais qu’il prenne une décision, ce n’était pas à moi de décider pour lui, je lui avais donné les possibilités, les risques qu’ils encouraient à vouloir rester, pousser son corps au-delà, mais je n’allais pas le forcer à quoi que ce soit. C’est une décision qu’il doit prendre seul !
ps:
Je lui propose deux choix en lui exposant les risques : Soit il abandonne pour se soigner et revenir la prochaine fois plus fort, soit je l'aide mais il prend le risque d'une blessure beaucoup plus grave
1H22 : Vous décidez de lui laisser le choix de la suite puisque c’est également son examen, et vous proposez de la soutenir jusqu’au bout. Le Chûnin a un léger sourire de satisfaction et vous attrape la main. Vous sentez une pression puis… plus rien. Visiblement au bout de ses forces, le Chûnin tombe dans le coma. Aussitôt, deux hommes en noir, cagoulés, sautent des branches au-dessus de vous et, en une fraction de secondes, avait évacué le Chûnin aux portes de la mort. A peine quelques secondes plus tard, le ciel s’embrasait et le grondement résonnait : vous comprenez que, aussi courageux ce Chûnin était, il ne verrait pas la suite de l’examen. Sachez néanmoins que vous avez été chanceux : vous préoccupant uniquement de votre collègue, vous avez oublié de vous préoccuper de ce qui lui a causé une telle blessure. La bête venimeuse n’était pas dans l’environnement proche, cependant n’oubliez pas que cela ne faisait que cinq heures que l’épreuve avait commencé… Il n’a donc pas pu aller très loin…
4H21 : Vous entendez des cris très loin à l’est d’où vous êtes. Le ciel s’embrase et deux grondements font immédiatement suite à cette lumière.
8H30 : Vous entendez, proche de vous, à l’ouest de votre position, des centaines, des milliers de grondements semblables à la foudre qui s’abat sur l’île. Le ciel semble cependant totalement dégagé en ce début de journée.
8H51 : Alors que vous vaquiez à vos occupations, vous croisez un Chûnin endormi à côté duquel se trouve des vivres en tout genre.
Spoiler:
Lorsque je parle de « vaquer à vos occupations », vous faites ce que vous voulez à part rencontrer d’autres personnes. Si un imprévu t’empêche de voir/entendre ce qu’il se passe après une certaine heure, tu ne prends évidemment pas en compte ces évènements. Pense à dire quelle direction tu prends et combien de temps tu marches
Il me sourit, me saisit la main, j’étais prêt à le relever, mais il s’écroula dans la seconde d’après, inerte, s’en suivit deux personnes cagoulés qui vinrent le récupérer sans dire un mot et avec une efficacité redoutable. Je n’avais même pas eu le temps de leur dire un mot qu’il avait déjà embarqué le corps et disparu. Au moins, je savais maintenant que nous étions surveillé, et qu’en cas de soucis, il serait possible de laisser les blessés graves sans risquer de les perdre.
Après cet incident, je me suis installé sur une branche de l’arbre contre lequel il était adossé, pour me reposer un peu avant de reprendre l’exploration. Quelques heures après, je fus réveillé par deux grondements, deux autres chuunins avaient été éliminés. On ne pouvait pas se reposer deux heures sans qu’il se passe quelque chose ! Je m’étais rendormi pour encore quelques heures histoires de récupérer un peu.
Peu après mon deuxième réveil, une grosse série de grondements, mais sans la lumière qui accompagnait généralement ce genre de son, ce n’était donc pas une série d’élimination, mais quelques de plus « physique », comme un déluge d’éclair, mais rien dans le ciel, pas un nuage… Cette île était vraiment bizarre…
Je repris l’exploration de la forêt après ça, pas grand chose à part des arbres, quelques animaux, mais rien de très probant, jusqu'à que je tombe sur quelqu’un, endormi, comme ça, au milieu de rien. Apparemment la zone n’était pas piégée, et il se trouvait à côté d’un sac plein de provision, c’était un piège ou un truc du genre ? Ou alors il était complètement insouciant…
Je fis doucement le tour pour m’asseoir sur une souche, en face de lui, le réveiller trop violement pourrait faire dégénérer la situation et je n’étais pas de ceux qui éliminaient les concurrents dans leur sommeil… J’attendis une vingtaine de seconde, pour être sur de ne pas me faire surprendre, puis me décidais à dire quelques mots :
- Hoy, tu fais semblant pour attendre le bon moment pour m’attaquer ou tu forces ta chance à l’extrême en t’endormant au milieu du chemin ?
ps:
j'attend un peu pour voir si c'est un piège ou pas, et je commence la conversation doucement en espérant ne pas lui faire péter un cable xD
8H52 : Le Chûnin se réveille en sursaut, prêt à vous attaquer. Voyant que vous n’avez aucune velléité offensive, il vous explique qu’il ne dort que depuis une petite heure après avoir parcouru l’île sans relâche des heures durant la nuit. Pour vous remercier de votre honnêteté et de votre fair-play, il vous laisse un petit sac rempli de vivres en tout genre, puis part s’enfoncer dans la forêt.
8H53 : Le volcan gronde, annonçant l’élimination d’un nouveau Chûnin
9H21 : Le volcan gronde, annonçant l’élimination d’un nouveau Chûnin.
13H10 : Vous vaquiez à vos occupations, explorant la forêt que vous avez décidé d’emprunter. Puis, tout à coup, une brume étrange se lève. Peu à peu, l’angoisse monte. Vous êtes effrayés, vous avez peur. Vous sentez la mort derrière vous. Vous êtes persuadé que cette île sera votre tombeau. Vous n’avez qu’une seule chance de vous en sortir, minime, c’est de courir vers le volcan.
14H38 : Votre peur vous à amener à courir au travers de la forêt. La brume s’estompe, en même temps que votre angoisse terrifiante, et vous retrouvez vos esprits. La peur vous a amenés dans un endroit étrange et plutôt singulier : la forêt verdoyante et dégagée que vous avez quittée a laissé sa place à une forêt très sombre, remplie de toiles d’araignées en tout genre, et vos sens sont affolés : vous vous sentez épiés, vous vous savez observés, par des milliers d’yeux posés sur vous. Vous entendez, des petites pattes, et des plus grosses, frapper contre des branches et contre le sol. Devant, derrière, sur le côté : vous êtes encerclés. Ces petits bruits ne sont coupés que par le grondement du volcan qui annonce l’élimination d’un nouveau Chûnin.
17H12 : Vous entendez deux grondements venant du volcan.
Alors comme ça il avait attendu l’aube pour dormir ? Surement pas la meilleure des idées, il avait eu de la chance de tomber sur moi, si ça avait été un autre shinobi, il en aurait peut-être profité pour l’éliminer. Enfin, pour me remercier de ne pas l’avoir fait, il m’offrit une partie de ses provisions avant de repartir dans la forêt sans demander son reste…
Sur les deux candidats que j’avais croisés, l’un était à la porte de la mort et l’autre ne semblait pas beaucoup réfléchir… Est-ce qu’on était vraiment tous du même niveau où c’est moi qui commençait à devenir inconsciemment prétentieux ? Peu de temps après m’avoir quitté, un autre grondement avait retenti, c’était une étrange coïncidence…
Pour ma part, je pris un peu de temps pour étudier un peu les alentours, tout en croquant dans ce que j’avais pu gagné comme nourriture de temps en temps. Pendant 30 minutes environ, je pu explorer la forêt dans le silence, sans que mes pensées soient interrompu par l’élimination d’un candidat…
Il ne tombait pas comme des mouches, mais c’était tous de même conséquent, il leur arrivait à tous des problèmes alors que moi je me baladais dans la forêt sans que rien ne se passe… C’était limite vexant ! Pourquoi eux pouvaient-ils se tester à l’extrême et pas moi ?! J’allais surement regretter cette pensée mais bon, de toute façon, je n’étais pas là pour ne rien faire !
En début d’après-midi, une brume étrange apparut, sans véritable raison apparente, elle paraissait sans danger à première vue, mais plus je m’enfonçais, plus mon cœur s’emballait, et moins j’arrivais à penser clairement. La panique s’emparant de moi aussi rapidement que Reichii finissait sa bouteille ! Une goutte de sueur glissa de mon front à mon menton, et en tournant rapidement la tête, j’eu été pris d’un sentiment de peur immense ! Instinctivement je mis à courir à toute vitesse, dans la direction opposée à ce qui semblait être dans mon dos, ce qui semblait me traquer !
Je gardai le rythme pendant plus d’une heure, avant de pouvoir sortir de ce brouillard, j’avais clairement changer d’ambiance, de verdoyante à hantée, yeaah… Moi qui voulait être testé, me voilà servis… Je n’étais pas rassuré, mais c’était toujours mieux que cette brume !
Le problème avec ce genre d’environnement, c’est que le danger peut venir de n’importe où, à n’importe quel moment, je percevais beaucoup de mouvement plus ou moins lourd, je n’arrivais pas à savoir si c’était des menaces, ou justes la curiosité d’un éco-système qui ne doit pas avoir l’habitude de voir un homme se balader comme ça…
Techniquement, la petite bête ne mangeait pas la grosse, et même si j’étais encore sous forme humaine, les animaux de se bois devaient déjà avoir pu « sentir » la différence… Alors par mesure de sureté, mais surtout pour voir à quoi j’avais à faire, j’allais utiliser une vieille technique que ma mère m’avait enseignée. Je m’arrêtai, m’assis en tailleur doucement, posais mes mains sur mes genoux et me mis à respirer lentement pour me calmer. Moins je serai en mouvement, moins ils auront peur et passeront leur chemin ou satisferont leur curiosité, mais je sais que dans cet état, je pourrai me défendre, je reste un animal après tous, moi aussi j’ai mon cercle de sécurité…
ps:
Je continu d'explorer la forêt, puis je panique, j'arrive dans la forêt hantée, et je m'assois par terre après quelques heures d'exploration pour ne faire qu'un avec la nature, gekei powaa, j'aime les animaux et too et too, mais je reste sur mes gardes tout de même !
Les heures continuaient de s’égrainer. Le volcan avait, en tout, grondé une vingtaine de fois, signifiant que plus de la moitié des participants avait été mis hors-jeu. La bonne nouvelle venait toutefois du fait que, plus le temps avançait, et moins les grondements étaient fréquents.
Les épreuves continuaient de s’enchaîner sur l’île. Toutes les quatre heures, une portion de l’île se voyait secoué par un évènement artificiellement créé pour l’examen ; tantôt une charge animale, tantôt des hallucinations anxiogènes, tantôt une désorientation, tantôt une pluie d’éclairs, tantôt un raz-de-marée et tantôt un éboulement.
Néanmoins, les Chûnins avaient tenu bons, explorant l’île, se trouvant des vivres, trouvant des techniques pour survivre à l’île… Et aux autres, qui parfois se montraient plus redoutables qu’on n’aurait pu l’imaginer.
Cinquante-neuf heures et cinquante-sept minutes s’étaient écoulées depuis le début de l’épreuve. Huit heure du matin approchait à grand pas. Et pourtant… Une explosion retentit dans l’air calme du matin.
Le ciel ne vira pas au orange clair cette fois-ci, mais il s’embrasa. Les Chûnins, poussés artificiellement par les différentes épreuves à se rapprocher du centre de l’île, et par conséquent du volcan, purent admirer l’épaisse couche de fumée qui sortit du volcan, comme un jet puissant, qui couvrit le ciel… Avant de retomber en épais nuage et dévaler la pente abrupte. En quelques secondes à peine, ils comprirent : une nuée ardente.
Allant à une vitesse incroyable, elle allait tout dévorer sur son passage : arbres, animaux, personnes : rien ne pourrait l’arrêter. Une seule solution : courir le plus vite possible jusqu’à la plage, et espérer que cette irruption n’était pas le fruit du hasard…
Spoiler:
NB : à la suite de différents problèmes (j’ai été malade un jour mais je ne considère pas en être à l’origine), je me vois contrainte de couper court à cette épreuve (les responsables se reconnaîtront, de toute façon la promotion étant tant inRp que HRP, bon… (oui je suis mad, m’enfin)) Voici la carte vague de l’île. Si vous avez besoin de précision pour inclure du BG dans votre RP, n’hésitez pas : http://puu.sh/rQrHx/7e01666343.jpg Tout ce qui est vert, c’est de la végétation. Le grand truc vert foncé en bas c’est un marais. Les petits points de couleur sont une prairie où les fleurs dégagent une spore paralysante. Les points gris sont des arbres calcinés. L’espèce de filet est un endroit de la forêt où se cachent des milliers d’araignées vénéneuses.
J’étais resté assez longtemps dans cette forêt, étrangement, la parcourir était plus compliqué que prévu, je devais faire attention à tous et me déplacer très prudemment… De part ma petite méditation, j’avais pu voir qu’il y avait une grande quantité d’insecte qui s’y longeait, sans vraiment avoir d’info sur eux, mais leur couleur en disait long. La plupart semblait dangereux, ou voulait se faire passer pour, surement vénéneux même, ce qui expliquerait la blessure du premier chuunin que j’avais croisé…
Je n’avais pas pu beaucoup dormir cette nuit, je savais très bien que si je baissais ma garde, n’importe quel prédateur pouvait me sauter dessus, et surtout, je ne pouvais pas trouver d’endroit vraiment « safe », du coup, j’avais fais quelques siestes d’une demi-heure par-ci par-là, en bougeant beaucoup…
Je me dirigeais toujours vers le volcan, qui semblait être le point de fin de cette épreuve, continuant d’annoncer les éliminations, on arrivait bientôt à la fin du temps impartit…
Cette fois-ci, une explosion retentit, et par réflexe, je regardais le ciel pour soupirer de l’élimination surement presque mortelle d’un collègue… Pourtant cette fois-ci, le ciel ne prit pas la même teinte que d’habitude, au lieu de ça, je fis à mes pieds, une vague d’araignée, de mille-pattes, fourni, et rougeur de toute sorte partir dans la direction opposée du volcan… Je tournai ma tête vers le volcan quelques secondes après :
- Oh boy…
Il venait d’entrer en éruption, enfin façon de parler, il venait de relâcher une nuée ardente, une sorte de brouillard de braise, un truc bien dégueu qui te carbonise en moins de temps… Et on aurait dit que tous ce qui vivait dans cette forêt avait comprit le message et se dirigeait vers l’endroit le moins dangereux de l’ile : la plage ! Sans même faire attention, ils se précipitaient tous, se piétinant, se cognant contre les arbres… Une vraie désolation !
Pour ma part, je fis de même, je pris mes jambes à mon coup, tous simplement parce que c’était le seul moyen d’échapper à ce truc ! Je pris de la hauteur pour garder un œil sur l’avancement de la vague de cendre, elle était bien plus rapide que moi, je n’avais pas le choix… Même si ça allait piquer un peu, ça valait mieux que si la nuée me carbonisait un peu !
- On s’arrache à l’extrême !
D’un coup, je pris ma forme de kangourou, et bondit d’arbre en d’arbre dans la direction opposée au volcan, les branches manquaient de céder sous la pression de mes pattes, et l’air était de plus en plus charger en cendre, mais j’étais bientôt arriver ! Je devrai sauter de la falaise pour arriver directement sur l’eau et prendre mes distances avec ce truc !
ps:
Alors avant l'éruption, j'avance un peu plus vers le volcan et quand il me crache dessus, je me barre dans la direction opposé, suivant au début toute la faune qui se barre pour ne pas être cramer; ensuite je monte sur les arbres et me totemise pour aller plus vite. Et si tout se passe bien, je saute de la falaise, à la yolo et j'atterris sur l'eau
