Le shinobi qui l'avait accompagné depuis quitta alors la nouvelle demeure de l'oprhelin. Quelque peu désemparé par cette nouvelle acquisition ce dernier se contenta dans un premier temps d'observer les lieux quelque peu ébahi et résolument stupéfait, puisque cette petite résidence semblait avoir été préparé pour quelqu'un de bien plus important que lui, tel qu'un Nukenin qui aurait décidé de rejoindre le village; les nouveaux venu de son âge devaient se faire rare, peut être même était-il le seul depuis fort longtemps et le village avait sans aucun doute investi dans ce domaine, la première impression devait être bonne et aucun point noir n'était pour l'instant déceler par le nouvel arrivant.

Non pas que la fatigue commençait à le guetter, mais comme il ne projetait pas de sortir ce soir il avait décidé de se cloîtrer, il mit donc en place la palissade de bois sombre au travers de l'entrée réduisant alors la luminosité du sas nouvellement crée. Il n'y avait évidemment aucun risque, mais d'un naturel assez timide il ne voulait pas non plu être envahit de sitôt par des personnes surchargé de bonnes intentions, la solitude était une denrée trop précieuse selon pour être précocement perdue et si ce cas de figure devait arriver il était sûr de ne jamais la retrouver, avant longtemps et non sans souffrance. La solitude qu'il éprouvait pour l'heure était douce, presque sucré, tel du velours ou un encore un bonbon. Elle lui procurait sécurité, bien être, sentiment d'accomplissement et volonté de dépassement. Accaparé par ces quelques pensées : il faillit bien re-entré avec ces sandales; le bougre ! Avec un large sourire qui faillit bien se transforme en fou rire : il se délesta de ce qui le séparait le plus du sol avant de regarder circonspect, ces sandales d'intérieurs... Ou plutôt ses sandales d'intérieurs, car dans les faits tout cela lui appartenait désormais; pour la durée que le village jugerait bon de lui allouer. Il est vrai. Toujours est-il que l'adolescent ne s'était jamais retrouvé aussi fortuné, bientôt la porte coulissante se referma sur le sas tandis qu'il martelait avec une grande joie le sol de ces nouvelles sandales avec : force fierté ! Puis il se mit à traverser les pièces de la maison à vive allure et cette fois-ci il ne pût contenir son hilarité, il lui semblait qu'il aurait aisément pût loger tous les orphelins de sa ville dans toutes ces vastes pièces au mobilier fonctionnel mais, épuré. Il s’arrêta alors bientôt de courir à la découverte de son immense fûton... C'était la première fois de sa courte vie qu'il dormirait aussi confortablement le suprême : luxe; qui auparavant consistait seulement en une surface plane ou une natte en plus ou moins bonne état. Et là il avait le droit à un tatami et un fûton, le premier lui aurait amplement suffit ! Il se mit alors à penser que le second pourrait être bien utile si il devait se remettre d'une blessure et bien qu'il craignait que tout ce confort le rende plus faible il décida d'essayer de dormir dessus cette nuit et se jeta sans plus attendre à sa surface ses rires se stoppèrent alors qu'il se retrouvait sur le dos; son poing s'éleva alors à hauteur de son épaule pour former un angle droit avec le reste de son corps.

Sa promesse ainsi scellé son bras retomba lourdement et au sourire léger qui se dessinait se greffa un regard profondément déterminé. D'un bond il se remit sur pied ainsi qu'à l'exercice d'exploration de ce "palais" cette fois: un peu moins enthousiaste, mais décidément plus attentif. Il se demandait déjà combien de temps il prendrait pour effectuer cette tâche de la plus haute importance, cela vas sans dire.

L'endroit que Makkura préférait par dessus le tout était indéniablement la cour intérieure où l'on pouvait à loisir observer; en son milieu : un point d'eau qui aurait sans doute pu être transformé en une confortable source chaude, mais qui : pour l'heure; abritait seulement quelques magnifiques carpes et autres poissons plus modestes, mais tout aussi colorés. Jonchés de galets doux aux touchés et surplombés d'une abondante végétation aquatique le jeune homme qui accroupît observait ce panorama depuis un moment déjà comprit que la faune pouvait aisément se passer de l'aide extérieur pour : subsister, ce qui le réjouit de par le soulagement procuré. L'ambiance qui s'y dégageait alors était, elle; apaisante et donnait l'envie de profiter de ce lieu plus que de raisons, l'adolescent avait hâte d'y voir défiler les saisons et d'y comparer ces changements voir même et cela le surprit : grandement, de peindre ces variantes et différences qu'il imaginait déjà alors aisément lors d'un exercice plaisant. Cette ambiance calme aurait décidément eût plus sa place à l'extérieur du village bien loin de : l'agitation humaine, mais il n'en restait pas moins que l'envie de développer diverses aptitudes créatives était présentement stimulé en ce lieu. Ainsi que des envies d'y prendre du bon temps : tout simplement; que ce soit par le repos ou bien encore par le biais du partage qu'importait alors sa nature qu'il émane de diverses discussions ou bien d'autres denrées plus terrestres avec autrui. Il observa que s'il pouvait s'entraîner à l'intérieur la perspective de pouvoir le faire tout aussi bien au grand air : dans le confort de son jardin, c'est à dire à l'abri du regard d'éventuels passants tout en bénéficiant de la caresse du soleil finit de le contenter. Tournant sur lui même il observa son véritable palace qui formait un simple "u", ici la minuscule à indéniablement son importance puisque les trois côtés étaient pour tous observateur un minimum attentif : proches de la symétrie; si ils ne l'étaient pas exactement ! Bien que l'ensemble fût clos l'impression d'être balayé par les bienfaits du temps était néanmoins bien présente, car pour boucler la forme de "u" un mur composite : de bois et d'un ciment blanc jonchés de tuiles noires finissait de cloître le lieu, sans qu'il n'en devienne pour autant : étouffant. Les plantes étaient quant à elles peu nombreuses, mais s'il fallait en citer une ce serait indéniablement cet : érable majestueux; lui, qui répandrait à n'en pas douter ses feuilles magnifiques sur le reste de la cour et du bassin lorsque la saison : l'exigerait et qui en entendant se contentait de les utiliser pour embellir le ciel et apporter les bienfaits de son ombre.

C'est en toute logique: revigoré; donc, que Makkura pénétra à nouveau dans sa demeure, passant alors au crible les contenants pour y découvrir victuailles et vêtements, mais aussi le nécessaire pour tous shinobis du village -sans trop de compétences, bien entendu- qui se constituait d'un magnifique katana, en passant par des shurikens de diverses tailles, mais aussi des habits prévu pour les rigueur de la vie en pleine air et des affrontements inhérent à cet état et ce n'était même pas : tout ! Puisque au milieu de la basse table qui abritait toutes ces merveilles, ce démarquait : le célèbre bandeau à deux nuages du village qui ornerait bientôt l'une des parties du corps du jeune homme ! Même si il n'oserait résolument pas l'arborer fièrement dans ces premiers temps; serait-il même digne; d'ailleurs, de le porter ne serait-ce que timidement ? Rien n'était si sûr et il devrait indéniablement faire ses preuves pour se sentir en son droit de le porter sans éprouver de sentiments contradictoires, mais dés le lendemain il entourerait toutefois son cou, camouflé qu'il serait alors sous son écharpe, ce serait toujours une protection potentiellement efficace d'ailleurs pour cette pauvre partie du corps humain généralement faiblement protégé alors qu'elle n'en demeurait pas moins aussi : faible que vitale. Dans la joie il profita de son dernier quartier de temps libre lors d'un entrainement doux et méditatif accompagné d'un simple thé vert; la séance assez longue sans pour autant être épuisante : donc, se finit pour l'heure du repas qui se distinguait par sa frugalité, mais qui restait toujours bien plus lourd que celui qu'il avait prit lors du midi. Après cela il ne tardât pas à partir se coucher, non pas motivé par la fatigue, mais bien par : l'impatience; pressé qu'il était alors d'affronter la prochaine journée.