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![Sous le Toit de la Forêt [Relationnel - PV : Aoki Ren] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: Sous le Toit de la Forêt [Relationnel - PV : Aoki Ren] Lun 2 Avr 2012 - 4:40 | |
| Sous le Toit de la Forêt
Relationnel - Aoki Ren[PV] Éclat. Comme une lame déchirant du tissu, les rayons du soleil levant déchiraient le manteau sombre et épais de la nuit. Les nuages, tels de vulgaires boucliers, masquaient de leur présence cette vue céleste aux habitants du Pays de la Pluie. Il était tout à fait normal pour eux de ne pas pouvoir assister à une aurore dégagée, surtout à cette période de l'année. De la pluie, de la pluie. Narguant avec sarcasme ces pauvre mortels en leur offrant quelques heures éphémères de répit, elle retombe de plus belle, sans retenue. Cette lourde averse incessante et omniprésente était la raison pour laquelle les jumeaux fugitifs avaient atterri dans ce village au cœur de la forêt, perdu au milieu des terres d'Ame no Kuni. Leur errance aléatoire avait guidé leurs pas vers ce pays, l'estomac vide depuis déjà quatre jours. Il n'y avait pas trente-six milles solutions pour Hakuito, il fallait trouver un abri. Être sous le coup d'une faim dévorante et sous le poids des lamentations du ciel les épuisait plus que de raison. Sa sœur, Kurohime, était exténuée, ils ne pouvaient plus continuer ainsi. Voilà comment le duo de blonds s'est retrouvé dans ce village. L'ambiance monotone et passive de la zone marquait bien la mélancolie de vivre dans un tel environnement. Partout où il posait les yeux, Hakuito ne vit que fin désespoir et cruauté de la vie. Tout n'était pas que désolation cependant, loin de là. La sérénité de l'endroit semblait plaire à ses habitants, cette paix tant attendue avait vu le jour, et ils comptaient bien en profiter au maximum.
Les armes, les conflits, le sang, les terres dévastées, les ténèbres de la guerre s'empilaient dans le cœur des gens, érigeant un mur immense de vigilance. Nul ne voulait désormais héberger des étrangers, même des enfants, de peur que ces actes à première vue innocents et humains ne leur apporte souffrance et mort. Ces pensées pessimistes, Hakuito les comprenaient. Les blessures de cette calamité étaient loin de cicatriser, les esprits restaient sur le qui-vive d'une quelconque anomalie pouvant faire chuter ce bien si durement acquis que représentait la paix. Marcher devenait un calvaire de moins en moins supportable, et l'état de Kurohime empirait à vue d’œil. Par inattention, le petit blond trébucha, son corps étalé au sol, emportant avec le sien celui de sa sœur. Le sac improvisé à partir d'un drap qu'il portait sur son dos se détacha, laissant apparaître tous leurs effets personnels. Kunai, shuriken, parchemins, cordes, bombes fumigènes et autres accessoires gisaient par terre dans un désordre incompréhensible. De nombreux yeux fixaient les jumeaux, avec une intention meurtrière qui pesait sur leurs épaules. Les murmures s'élevaient en brouhaha, bourdonnant comme des milliers d'abeilles prêtes à fondre sur leur proie. Sous les regards effrayés de la foule présente, un homme, un seul, vint ramasser un des objets disséminés devant lui. Cet objet, il s'agissait du bandeau frontal qui marquait l'appartenance à un village Ninja. N'ayant jamais mis les pieds dans un tel village, mais conscient de la signification particulière du bandeau, il leva la main vers le ciel, et, sans laisser le temps aux deux enfants de comprendre ce qui se passait, il asséna un coup de pied dans l'estomac de la jeune fille. Certains villageois étaient choqués, d'autres craignaient de voir la réaction des enfants. N'en croyant pas ses yeux, Hakuito prit sa sœur dans ses bras, avant de jeter un regard haineux à celui qui venait de commettre cet acte barbare.
-"Ces enfants sont des Shinobi ! Ils sont les enfants de ceux qui ont mis notre pays à feu et à sang ! S'ils restent ici, on peut dire adieu à notre tranquillité ! On peut dire adieu à notre village !", hurla le "courageux" villageois qui avait approché les jeunes blonds.
Face à cette injustice de trop, et à bout de force, Hakuito ne put empêcher ses larmes de perler sur ses joues. Pourquoi le monde était-il si cruel envers eux ? Pourquoi devaient-ils subir ce méprit et cette haine ? Si la vie était faite pour être vécue ainsi, alors il ne restait qu'une seule chose à faire. Le visage de Kurohime, tordu par la douleur, tentait de lui dire de ne pas s'inquiéter, mais la colère masquait la vue de son jumeau. Lentement, l'ancien Genin de Kumo se releva et marcha jusqu'à leur oppresseur. Nul ne pouvait l'arrêter, si ce n'était une certaine personne qui ignorait encore à ce jour le rôle qu'il allait prendre à partir de ce moment-là. |
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