N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Azuko
Azuko
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 896
Rang : S

Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]  Empty
Message(#) Sujet: Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat] Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]  EmptySam 25 Fév 2012 - 12:40

Depuis que j’avais fait ce rêve étrange lors de l’incendie qui a ravagé les montagnes de Kumo une seule chose me tourmentait l’esprit : savoir pourquoi je voyais ma mère, et surtout pourquoi elle était aussi triste à chaque fois que le rêve se répétait.
Je n’en avais parlé à personne, encore moins à mon père et à ceux qui restent de mon clan, car je suis persuadée qu’ils ne feraient que m’éloigner du chemin qui m’intéresse réellement et qui est celui de la vérité. Le seul problème c’est que l’unique chose qui me restait de ma mère était le sabre que je porte à la ceinture, ce qui ne représente qu’une mince piste, enfin c’est ce que je pensais puisque c’est presque par hasard que je découvris tout le contraire…

Tout commence quelques temps après que le village de la foudre ait subit l’enfer des flammes, le jour en question était déjà remarquable par le temps qui le spécifiait. Il neigeait très fortement, oui, les nuages gris, couvrant le ciel lâchaient de gros et voluptueux flocons blancs qui, rapidement, venaient encore plus épaissir la couche de neige qui jonchait alors la route. Je traversais alors le pays du fer pour mon voyage, je cherchais à parfaire mon art du kenjutsu et je considérais alors que les samouraïs de la région étaient bien plus aguerris dans ce domaine que n’importe quel shinobi qui avait foulé le sol de ce monde.
En ce jour de neige donc, je dus me résigner à trouver refuge dans une simple auberge de la région, mais cela me convenait amplement. Depuis que j’avais fait ce rêve je ne dormais quasiment plus, mes nuits étaient agitées, je devais à peine profiter de quelques heures de repos entre le coucher et le levé du soleil, et cela se ressentais sur mon état physique. Je mettais beaucoup plus de temps à parcourir les distances que je m’étais fixée, j’avais de larges cernes et mon visage était aussi blanc qu’un linge. En entrant dans la demeure avec un tel visage il est déjà assez dur de passer inaperçu, alors quand en plus c’est un petit brin de fille qui arrive, forcément il devient un véritable aimant à regard.
Je me suis assise. Où ? Cela n’a pas de réelle importance, c’est ce qui suit qui en a un peu plus par contre. De mauvaise humeur comme vous pouvez le deviner, je n’avais vraiment pas envie de me forcer à garder un beau sourire, et d’avoir un comportement sociable, en gros pour parler avec un vocabulaire plus simple, vous me faisiez chier, et vous ressortiez de l’auberge les deux pieds en avant. Malheureusement c’est ce qui se passa, un larron assez imbibé vint me voir, voulant échanger certainement quelques propos d’une philosophie assez douteuse, certainement inspiré de celle du grand maître à penser de ce monde : l’alcool.
Déjà que de bonne humeur je ne suis pas trop capable de supporter ce genre d’individu, alors je vous laisse imaginer le sors que je lui réservais si seulement avant d’asséner le premier coup de sabre, une lame ne s’était pas interposée :

-Si vous voulez que cela ne dégénère pas plus, je vous conseille fortement de ne pas intervenir dans cette « discussion ».


Je n’avais tout de même pas envie de laisser ce lieu de passage à feu et à sang, je tentai tout de même de me retenir en embrochant pas directement celui qui s’était intercalé, et lui avait donc proposé de se retirer, même si le ton utilisé ne semblait pas très avenant je dois l’admettre :

-Un tel sabre porté par un shinobi est une injure en soit, je devrais vous tuer sur le champ, mais je dois dire que votre beauté ne me laisse pas assez indifférent pour ce faire. Je n’ai pas l’impression que vous sachiez réellement ce qu’il représente, il fut un temps où utiliser une telle arme pour une simple bagarre de taverne revenait à renier l’ensemble de sa lignée, mais j’ai comme l’impression que les temps n’ont que trop changé…

Contrairement à ce que l’on peut imaginer, ce n’est pas lui qui s’est retiré, mais bel et bien moi. J’étais littéralement sidérée qu’un homme sache ce que représentait véritablement mon arme, surtout un parfait inconnu. Je m’asseyais alors, et l’homme en question me rejoignit, prenant soin auparavant que l’on ne soit pas une nouvelle fois dérangé par un pilier de comptoir un peu trop ambitieux. Pendant un moment l’homme ne me dis rien, en fait l’on s’est regardé dans le blanc des yeux pendant un long moment je crois puisque le coucou de l’horloge s’est mis à sonner les six heures du soir avant que je ne dise enfin quelque chose, assez exaspérée de ne pas avoir pu en fait passer mes nerfs sur le pauvre bougre qui se trouvait en ce moment même aux toilettes, regrettant amèrement la bonne vingtaine de verre qu’il avait pris quelques heures auparavant :

-Bien vous semblez en savoir sur ce sabre alors racontez moi ce que vous savez dessus, je n’ai pas toute la journée.

Comme je vous l’avais dit précédemment j’étais de fort mauvaise humeur, donc je dois admettre que je n’ai pas réellement eu la patience ni l’intelligence d’y aller avec tact. Heureusement, l’homme en question n’y fit pas trop attention, je crois qu’il mettait cela sur le fait que je n’étais qu’une pauvre petite shinobi totalement irrespectueuse, de ce qui paraissait des millénaires de tradition, par son ignorance :

-Mes connaissances ne sont pas aussi poussées que vous ne l’imaginez, mais je connais un homme qui pourrait certainement vous renseigner bien plus sur le sujet, mais permettez-moi, en quoi mes connaissance sur cette arme vous intéressent-elles ?


-Je…hum…cette arme appartenais à ma mère et euh… c’est en fait la seule chose qui reste d’elle donc…bref j’aimerais savoir ce que ce cadeau signifie vraiment.

C’était la première fois depuis bien longtemps que je perdais mes moyens pour dire une simple phrase, que j’hésitais autant sur les mots, que je les cherchais, car pour la première fois depuis bien longtemps je pense, je disais la vérité. Sans dire un mot, il griffonna deux trois kanjis sur un bout de papier et il me le donna puis se leva rapidement avant de se diriger vers la sortie de l’auberge, en prenant soin évidemment de payer sa consommation. Je n’avais toujours rien dit, encore sous le choc, si je puis dire, des mots qui étaient sortis avec tant de difficultés. Puis avant d’ouvrir l’imposante porte de bois il se retourna vers moi et me dit :

-Au fait comment s’appelait votre mère ?


-Shizuka. Hakushi Shizuka, mais pourquoi ?


Il ne prit même pas la peine de répondre à ma dernière question, ne laissant juste échapper de ses lèvres qu’un bref « je vois… ». Puis il ouvrit la porte qui grinça légèrement en tournant sur ses gonds, donnant alors sur une épaisse tempête de neige sur le fond noir de la nuit. Quand la porte se referma, je restais encore assise pendant un moment, à penser, réfléchir. Cet homme, sans que je sache réellement qui il était, venait de me donner un précieux indice dans ma quête de vérité, et il ne tenait que sur un petit bout de papier.


Dernière édition par Hakushi Ozuka le Lun 5 Mar 2012 - 18:49, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Azuko
Azuko
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 896
Rang : S

Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]  Empty
Message(#) Sujet: Re: Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat] Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]  EmptySam 25 Fév 2012 - 12:42

Après cette rencontre je dois admettre que je n’ai pas tout de suite suivi les indications du papier, j’ai continué ma route encore pendant quelques jours, voulant absolument finir ce pourquoi j’étais venu faire dans le pays, c’est-à-dire progresser. Pourtant tout du long de mon entrainement j’avais l’esprit ailleurs, les questions m’avaient assaillies de toutes part, et je n’étais pas aussi assidue que je l’avais voulu, je crois même que je ne l’ai pas poussé jusqu’au bout, je suis partie assez rapidement sur la voie que m’indiquais le papier.
Le chemin indiqué m’emmenais vers les hauteurs du pays du fer, là où la neige était devenue d’une épaisseur non négligeable, m’arrivant jusqu’aux genoux, j’avançais lentement, totalement frigorifiée, mais poussée par une volonté qui ne s’était pas emparée de moi depuis bien longtemps. Même si chaque pas m’était pénible, je continuais encore et encore. Je crois avoir marché ainsi pendant deux jours, et en deux jours je n’avais avancé que d’une dizaine de kilomètres, et c’est le soir de ce deuxième jour qu’une lumière vint rendre mes pas plus agréables et plus légers. J’arrivais au pied d’une vielle forge traditionnelle d’où s’échappais une épaisse fumée noire qui venait noircir les épais flocons blancs qui dansaient dans le ciel.
Je me souviens avoir frappé à plusieurs reprises, n’obtenant aucune réponse, j’ai même failli abandonner lorsque, la porte s’ouvrit brusquement, me tenant alors face à un vieil homme en kimono, portant à sa ceinture un katana contenu dans un magnifique fourreau couvert de dorures et de multiples ornements. Celui-ci me dévisagea un instant, et arrêta son regard sur mon bandeau de Kumojin. En le voyant son visage se crispa et il voulut me fermer la porte au nez. Dans un geste réflexe, je dégainai mon wakisachi, le plaçant de manière à empêcher que la porte ne se ferme totalement et dans un élan de désespoir lui dis :

-Cela fait trois jours déjà que je parcours ce pays pour vous trouver, j’ai enduré l’enfer de la neige pour arriver ici, je vous en supplie, ne me fermez pas la porte à votre demeure.

Il tenta à plusieurs reprises de fermer la porte, en vain, la lame empêchant que celle-ci ne me bloque définitivement l’entrée. Soudain il remarqua le sabre et sembla alors perdre en vigueur pour m’empêcher de passer. Pendant un moment nous restâmes là, séparés par une lourde porte de bois, dans un lourd silence pesant, moi ne sachant pas réellement ce qui se passait, craignant d’avoir fait tout ce chemin pour rien, et lui comme étourdi devant ce qu’il voyait, pris entre deux feux, celui de la curiosité devant ma venue et celui de la fierté d’un ancien homme de valeur, qui a vécu à une époque révolue depuis déjà bien des années.
Puis, sans un mot ni un geste, la porte s’ouvre lentement, tournant alors sur ses gonds, donnant sur un intérieur typique, dont les murs arboraient de nombreuses décorations, tels des sabres anciens, des masques de Nô, et de grandes estampes relatant divers évènements guerriers. Au centre se trouvait une table basse assez large, portant un magnifique bonzaï, et entourée de quatre coussin de velours noir et bordés de dorures. A droite de la pièce, une porte coulissante, légèrement entre ouverte, laissait deviner la présence d’une forge par la vision de braises rouges qui illuminaient la pièce sombre dans laquelle elles se trouvaient.
J’entrai lentement, comme avec respect pour mon hôte, et pour une fois ce n’était pas de la comédie. J’avais en effet bien compris que l’homme à qui j’avais à faire, n’allait certainement pas être dupe face à mes petits jeux de comédie. Le visage tiré par les années, il imposait un respect naturel qui laissait perplexe et me faisait bien comprendre à ce moment-là que je n’étais qu’un vulgaire pousse face à un immense arbre centenaire. Toujours dans un silence de plomb, l’homme m’invita par de simples gestes de la main à me mettre plus à l’aise, à enlever mes chaussures, et à le rejoindre autour de la table centrale. Une fois exécuté, nous nous regardâmes encore pendant un instant, scrutant l’un l’autre, le profond et puissant noir de nos pupilles. Et après quelques minutes, malgré la pression du respect que l’homme imposait, je ne pus retenir mes lèvres de s’ouvrir pour laisser échapper ce qui me torturait l’esprit :

-Je…

D’un geste de la main, il stoppa net le flux de mes paroles qui avait à peine commencé par ce simple mot et commença alors à parler :

-Je sais pertinemment que les temps ont changés, que le respect de nos jours n’est plus ce qu’il était, mais je ne pensais pas que même les règles les plus basiques de vie en société avaient été oubliées à un tel niveau. Sachez jeune fille que dans ma demeure vous allez vous plier à mes règles, qu’elles soient désuètes ou non. J’ai déjà eu la bonté de cœur de vous ouvrir, malgré l’affront que vous avez eu de sortir une telle arme, alors soyez un peu plus reconnaissante envers moi. Avant toute chose j’aimerais savoir ce qu’une vulgaire shinobi fait armée de cet œuvre qui devrait être à la ceinture d’un samouraï. Soyez concise et franche, je ne tolèrerais pas un autre manque de respect de votre part.

J’étais littéralement clouée sur place, incapable de dire quoi que ce soit, totalement fasciné par la prestance de l’homme, et aussi, je dois bien l’admettre, un peu déstabilisée par ce qu’il venait de dire. Moi qui pour d’habitude prend généralement les avertissements, de la part de mes interlocuteurs, au second degré, car je considère qu’ils ne représentent bien souvent aucune menace potentielle, je n’ai pas osée tenter de mettre des mots sur ce qui me venait à l’esprit, de peur de faire un faux pas. Enfin après un nouveau silence, ponctué seulement par le sifflement du vent qui soufflait dehors, quelques bruits, presque incompréhensibles sortent de ma bouche :

-Justement, on m’a conseillé de venir vous voir car je ne sais pas ce que représente réellement ce sabre, je sais juste qu’il me vient tout droit de ma mère, je ne sais pas qui le portait auparavant, ni même ce qu’il représente à vos yeux, mais je sais seulement qu’il m’est très précieux car c’est la seule chose qui me reste de ma feu mère.


Très rapidement mon dernier mot disparait, se perdant alors dans les sifflements incessants du vent sur les murs de la maison. Il me regarde pendant un cours instant, puis se lève et se dirige vers un poêle et attrape la théière qui bouillait depuis quelques secondes déjà. Il la sort du feu, prend deux bols traditionnels, y dépose quelques feuilles de thé et reviens à la table, la marche ponctuée par le bruit de ses getas sur le parquet.
Une fois attablé il sert l’eau chaude dans les bols et commence alors à parler :

-je n’assouvirai ta soif de question uniquement quand j’aurais eu plus d’éclaircissement sur ce que tu viens de me dire : Qui est ce On et Qui est votre mère ?


Il me fixait d’un regard incroyablement intense, que je tentais tant bien que mal de soutenir. Peut être cherchait-il à deviner ce que je pensais, peut être voulait-il savoir si je lui mentais, mais peu importe ce qu’il devait chercher, il n’avait certainement aucun mal à le trouver puisque j’étais tout simplement perdue, noyée par les questions qui m’envahissaient depuis plusieurs jours :

-Je ne pourrais vous dire qui est ce On, même moi je ne le sais pas, c’était un homme, certainement un samouraï, il m’a lui aussi fait comprendre mon ignorance sur ce que représentait ce sabre, mais à aucun moment je n’ai su son nom. Quand à ma mère elle s’appelait Shizuka, Hakushi Shizuka.


À ce nom une lueur apparut dans les yeux du vieil homme, comme si le fait de nommer ma mère avait ravivé en lui des souvenirs enfouie par les nombreux jours qu’il avait vu passer. Il garda le silence un moment, comme pensif, puis prit une gorgée de thé, reposant avec soin le bol sur la table, et commença alors à parler :

-Ce sabre a appartenu à l’une des familles nobles de ce pays, il était porté, comme le voulait la tradition dans chacune des familles, par le premier fils né de chaque représentant. Il en existait exactement sept comme celui-ci, et chacun permettaient à son possesseur d’invoquer une puissante aide en cas de danger immédiat pour la famille, grâce à un pacte de sang qu’il avait conclu préalablement. Avant que la grande guerre shinobi n’éclate, il y avait eu une période de paix et de prospérité, et c’est durant cette même période que ces sabres furent petits à petits oubliés. Relégués au rang de simples trésors de familles, et finalement perdant l’inestimable pouvoir qu’ils représentaient. Sur les sept, il n’en reste aujourd’hui que trois de connus de tous, encore jalousement enfermés dans de grandes forteresses, loin de là où ils pourraient être utiles. Vous venez de m’apporter l’un de ces sept autres dont on ne sait pas ce qu’il est advenu car il avait tout simplement été subtilisé, et cous savez par qui ? Par votre mère !

Il laissa un blanc lourd d’intensité gagner la pièce, me fixant comme si j’étais moi-même coupable de ce vol à cause du sang qui coulait dans mes veines. Il se leva alors brusquement, me faisant alors légèrement sursauter, m’empressant d’empoigner le manche de mon arme qui venait de prendre une valeur inestimable. Cependant il n’y fit pas attention, et commença alors à faire les cent pas, tournant encore et encore juste devant moi.

-Je ne sais pas comment elle a su ce que valait réellement cette arme, ni même comment elle s’y est prise pour la subtiliser, mais la seule chose que je sais c’est qu’elle s’est servie de ce pouvoir, mais non pas pour la retourner contre nous, mais contre les siens. Oui ta mère avait une haine profonde de ce monde shinobi, car pendant que tu apprenais les rudiments de ton art, si art on peut appeler ce que tu pratique, elle se battait avec cette arme contre d’autres shinobi. Et un jour, certainement en avait-elle assez de jouer la comédie, elle se retourna contre son clan, c’est ce qui lui valut aussi et malheureusement sa perte, tué par son propre mari qu’elle n’avait pas eu la force d’achever, le moment venu. Il ramassa certainement son sabre et te l’offrit en cadeau sans qu’il ne sache réellement la valeur qu’il avait. Aujourd’hui encore tu le porte sans savoir non plus ce qu’il vaut et ce même après ce que je viens de te dire. Je peux te dire comment réveiller le pouvoir qu’il porte en lui, cependant, il faudra que tu me dise avant ce que tu comptes faire d’un tel pouvoir s’il rentre en ta possession.


C’était une vague d’émotions qui m’avait envahi depuis le début de notre discussion, le fait de découvrir la vérité sur la mort de ma mère, de savoir ce pourquoi elle se battait réellement et surtout d’apprendre tout ça non pas de la part de ceux qui prétendaient appartenir à mon clan, mais bel et bien de la part d’un ancien samouraï, même pas un shinobi ! La haine, oui c’est cela, c’est la haine qui ressortait essentiellement du lot, la haine contre le monde shinobi, mais aussi contre mon clan et enfin contre mon propre père que je n’ai jamais réellement apprécié. Mais dans tous les cas cette haine existait au plus profond de moi et ce depuis bien des années déjà, non elle n’était pas nouvelle, mais cette histoire venait de définitivement sceller mon avenir, j’aurais dû écouter Mashiro tant qu’il me disait de le rejoindre dans la désertion. J’aurais dû profiter de l’enfer qui s’était abattu sur Kumo pour me rebeller contre son pouvoir. Mais une chose était sûre à ce moment précis, où l’ancien samouraï se trouvait juste devant moi, j’étais prête ! Depuis mon examen Chûnin je n’avais cessé de progresser, mon voyage à travers le monde shinobi m’avait beaucoup appris, et désormais j’étais jônin du village de la foudre, le moment était clairement venu, et ce nouveau pouvoir bientôt entre mes mains serait la pièce maitresse qui parachèverais mon projet ultime.
Je lançais désormais un regard noir au vieil homme, emplit de cette haine qui désormais brulait en moi comme un véritable brasier ardent et lui dit d’un ton sec et assuré :

-Je veux poursuivre ce que ma mère avait entrepris, la destruction de ce monde shinobi tel qu’il existe pour qu’une paix durable puisse enfin exister. Cela passera forcément par des atrocités, des morts et la guerre, mais justement. Lorsque qu’un puits de pétrole prend feu ce que l’on fait pour l’éteindre, c’est de créer une explosion encore plus importante à côté pour souffler l’air qui s’y trouve et ainsi l’étouffer. Je serais l’amorce de cette explosion, qui restera à jamais gravée dans les mémoires, faisant craindre alors à tous le spectre de la guerre et des shinobis, faisant régner une ère de paix pour les siècles à venir.


Le Samouraï me regardait surpris par ce que je venais de dire, perdu entre ahurissement et terreur. Mes propos étaient forts, mais ma détermination l’était encore plus et reste comme elle l’a toujours été. Pendant un moment, seul le vent sifflant dehors et le crépitement des braises dans l’âtre du poêle venaient combler le silence qui avait pris place entre nous deux. Après quelques secondes je me relève doucement pour que nous nous tenions chacun parfaitement l’un en face de l’autre. Et reprend :

-Mais je crois savoir comment faire pour trouver l’origine de ce pouvoir…


Et d’un geste quasi instantané je sorti mon wakisachi et transperçai l’homme, dont le visage se crispa instantanément. Il laissa alors apparaitre un large sourire, de satisfaction et dis dans un dernier soupir :

-Test numéro 1 réussi…

Il disparut alors en une simple flaque informe qui alla se répandre sur le sol, soudain ce fût l’ensemble du décor qui commença à fondre comme de la cire sous le feu d’une bougie. La table centrale, le poêle, même les murs et le sol se mirent à se liquéfier, allant finalement disparaitre pour me laisser dans le noir complet. A ce moment-là, j’ouvris les yeux. Il faisait sombre, et humide, je voyais ici et là quelques stalactite ou stalagmite, sur lesquelles coulaient de fines gouttes d’eau, qui venaient tomber sur le sol en un fin bruit cristallin.
Après quelques secondes je me rendis compte que j’étais ligotée de la tête au pied, suspendue au plafond, la tête orientée vers le bas, et avec l’horrible sensation de sang qui montait doucement à la tête. Comment étais-je arrivée là ? Je ne sais pas, mais une chose était sûre, j’allais vite le savoir, car je venais d’être victime d’un genjutsu…







Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Azuko
Azuko
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 896
Rang : S

Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]  Empty
Message(#) Sujet: Re: Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat] Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]  EmptyLun 5 Mar 2012 - 18:47

-Qu’on lui coupe la tête !

-Calme toi Ne… Elle a réussi le premier test moi je dis qu’on doit lui laisser une chance…

-Zu raison a, une chance lui laisser nous devons.

Trois rats énormes presque aussi grands que moi, debout sur leurs pattes arrières, étaient en train de se disputer depuis bien une dizaine de minutes, juste sous mes yeux, ne sachant pas quoi faire de moi, tandis que le sang me montait de plus en plus à la tête, devenant même douloureux. C’était un véritable spectacle qui s’offrait à moi, quelque chose de peu ordinaire, à la fois perturbant, mais aussi très amusant, seulement je perdais définitivement mon temps. Si rien ne se passait dans les minutes qui allaient suive, j’allais certainement finir avec la tête plus pleine de sang que de matière grise. Perdant donc légèrement patience, mais tout en gardant un calme apparent malgré la scène qui se passait, je mis à dire d’un air amusé :

-Excusez-moi, mais je vous vois discuter depuis un bon moment sur ce que vous allez faire de moi, mais si vous continuez ainsi, vous pouvez être sûr et certains que je vais finir entre quatre planches et ce sans que vous n’ayez réellement choisis ma mort.

Les trois rats sursautèrent presque au son de ma voie, ils m’avaient certainement oublié, comme quoi même quand on est le sujet principal d’une discussion on peut facilement se faire oublier de tous. Ils me regardèrent ainsi pendant un long moment, enfin regarder c’est un bien grand mot, puisqu’un seul des trois semblait être doué de vision, les deux autres avaient les yeux aussi blancs que de la nacre. Mais l’un semblait avoir un odorat hors pair, et agitait ses narines dans tous les sens, captant toutes les odeurs qui l’entouraient, quant à l’autre, il remuait sans cesse la tête au moindre petit bruit de la grotte.
Tous là à me fixer ils ne savaient pas quoi réellement dire, puis le rat avec l’odorat semble-t-il surdéveloppé cria :

-Qu’on lui coupe la tête !

-Ne… On t’a dit de te calmer à la fin, mais si elle meurt tu pourras lui couper la tête comme bon te semblera.

Le rat se calma alors mais semblait toujours parcouru d’une agitation non dissimulée. Il portait à sa ceinture deux grands sabres dont il venait souvent vérifier la présence du manche par un petit mouvement réflexe de ses mains griffues. Le seul capable de voir avait un grand arc qu’il portait dans son dos, mais son carquois demeurait vide de flèches. Quant au dernier il n’était armé que d’un simple mais pas moins grand bâton de combat, lui aussi attaché dans le dos. Des rats armés jusqu’aux dents qui me gardaient ligoté la tête en bas, je devais bien admettre que la situation dans laquelle je me trouvais était l’une des plus délicate, et cela n’allait malheureusement pas s’arranger de sitôt.
En effet une voix me parvint de derrière, une voix faible et essoufflée, mais une voix que j’avais déjà entendue quelque part, oui peu de temps avant que je ne me retrouve dans les pieds accrochés au plafond. Très rapidement l’association son-image se fit et j’arrivais à mettre enfin un visage sur cette voix qui m’était presque devenue familière. Je tentais tant bien que mal de me retourner pour lui faire face, et après quelques mouvements de torsions de mon corps, je me trouvais nez à nez avec l’origine de cette voix, mais dans un corps bien différent de celui qu’elle avait lors de notre dernière rencontre :

- Surprise n’est-ce pas ? Tu dois te demander comment tu es atterrie là n’est-ce pas ?

La voix était celle du samouraï qui m’avait accueilli et à qui j’avais assené un grand coup de mon wakisachi, ce qui avait eu pour effet de rompre l’enchantement. Seulement ce n’était plus le vieil homme sage et marqué par les années qui me faisait face, mais un rat haut comme trois pommes, marchant sur ses deux pattes arrière, s’aidant tout de même d’une canne de bois improvisée :

-Oui c’est bel et bien moi qui t’ai piégé dans ce genjutsu, tu as eu de la chance de t’en sortir, si tu n’avais pas compris que tes sens avaient été totalement bernés, je t’aurais laissé mourir, pendue par les pieds, mais ne croit pas pour autant que ton calvaire est fini, ce n’était que la première épreuve…

-Première épreuve de quoi ? Répliquais-je non décontenancée malgré la scène qui se passait devant moi, ni même par le fait que je venais de me faire humilier par un rat qui maitrisait quasiment à la perfection le genjutsu.

Seulement à peine avais-je fini ma phrase qu’il me foudroya d’un regard incroyable en force, ses petites yeux brillaient de malice, il semblait presque amusé de me voir dans une telle situation où je ne comprenais rien sur ce qui se passait. Il s’approcha un peu plus près de ma tête qui se trouvait alors à cinquante centimètres du sol. Il prit sa canne et donna un violent coup de son pommeau contre mon front et dit :

-Tu ne le sauras que si tu réussis tu t’en sors vivante, mais cela m’étonnerait fort… Car voici la prochaine épreuve qui a vu passer beaucoup de prétendants, mais qui en a laissé passer que trop peu…


Il se recula un peu et commença à faire les cent pas, le bruit de sa canne cognant contre le sol, résonnant à travers toute la grotte. Puis après quelques minutes il s’arrêta et dit tout en fixant une des parois de la grotte :

-Tu as le droit à une dernière affirmation, cette dernière déterminera de ton sort, si celle-ci est exacte, tu finiras morte la tête coupée par Ne, qui se fera un plaisir certains d’effectuer cette sombre tâche. Si cette affirmation est fausse, tu resteras ainsi pendue par les pieds jusqu’à ce que mort s’en suive. Réfléchis bien à ce que tu vas dire, ce pourrait être la dernière phrase de ta courte existence sur ce monde.


Une fois tout ceci dit il s’approcha d’un gros rocher et s’assit en tailleur, me faisant face, le visage traversé par un large sourire qui laissait voir des dents noires pourries jusqu’à la racine.
Pendant que le rongeur se divertissait de la situation dans laquelle je me trouvais, moi j’étais dans un tout autre état d’esprit. Le sang me montait chaque secondes un peu plus à la tête, réduisant un peu plus ma capacité de concentration, tout comme le stress qui m’envahissait à cet instant précis. Je faisais fonctionner mes méninges à toute allure, il y avait forcément une phrase qui me ferait sortir d’une situation pareille. Après tout c’est un défi qui m’est proposé, on ne cherche pas absolument à me tuer, même si c’est clairement la possibilité première qui s’offre à moi en ce moment même.
Très rapidement le silence revint dans la grotte, les trois gros rats étaient calme et silencieux, ils ne bougeaient même pas, ils attendaient inlassablement la première affirmation qui sortirait de ma bouche pour savoir de quelle manière j’allais mourir. Le vieux rat lui aussi ne disait pas un mot, au final les seuls bruits que l’on pouvait entendre étaient ceux de ma respiration de plus en plus haletante essayant d’apporter le maximum d’oxygène à un sang qui alimentait que trop peu le reste de mon corps.
Les minutes passèrent ainsi, inlassablement, sans que rien ne puisse stopper leur inéluctable court. Mais plus celle-ci passaient, et plus mon sort semblait scellé, pourtant je ne trouvais toujours pas cette phrase qui allait me sortir de là. Je me remémorais sans cesse les paroles du vieux rat dans ma tête tout en cherchant une solution à cette énigme : « Tu as le droit à une dernière affirmation, cette dernière déterminera de ton sort, si celle-ci est exacte, tu finiras morte la tête coupée par Ne, qui se fera un plaisir certains d’effectuer cette sombre tâche. Si cette affirmation est fausse, tu resteras ainsi pendue par les pieds jusqu’à ce que mort s’en suive. »
Et c’est alors qu’en me remémorant cette phrase que la solution m’apparue, presque comme évidente alors que cela faisait plusieurs minutes que je me torturais l’esprit. Toute fière de ma trouvaille, j’affichais à mon tour un large sourire, qui disparut aussitôt car désormais la moindre contraction des muscles de mon visage était douloureuse. Je dis alors rapidement au milieu de ma respiration saccadée :

-Je serais Pendue par les pieds !

La phrase résonna dans toute la grotte avant de disparaitre en un murmure à peine audible au loin. Mais cette phrase n’était bien entendue pas passer inaperçue, les trois rats géants étaient presque abasourdis, comme s’ils venaient de prendre un violent coup sur le crâne, tandis le vieux rat lui avait désormais un sourire amusé bien plus grand qu’il ne l’avait encore jamais eu. Je savais pertinemment que c’était la seule phrase qui allait me faire sortir vivante de ce piège. En effet, en affirmant que j’allais finir pendue par les pieds si je disais la vérité je devais finir décapitée, or si je finissais décapitée mon affirmation qui était vraie à la base devenait fausse et je devais alors finir pendue par les pieds. Cependant si je finissais pendue par les pieds mon affirmation devenait véridique une nouvelle fois et je devais finir décapitée et ainsi de suite. Donc en quelque sorte aucun des moyens qui m’étaient destinée ne pouvaient convenir et j’allais finir libre.
Le vieux rat continuait de me fixer, et tout en me regardant il fit un léger signe de l’index en direction du gros rat avec les deux sabre, celui-ci s’approcha alors de moi, et avec une agilité et une précision déconcertante, celui-ci trancha tous les liens qui me maintenaient prisonnière. Je pouvais enfin marcher sur mes deux pieds, laissant redescendre lentement tout le sang qui s’était accumulé petit à petit dans mon crâne. Libre de mes mouvements, je faisais de grands arcs de cercles avec mes bras pour ne plus être totalement ankylosée :

-Test numéro deux réussi…

Le petit rat venait d’effacer le sourire qui florissait sur son visage, pour prendre une expression sévère, depuis le début il semblait content, mais désormais je ne pouvais deviner ce qu’il pensait, ou bien même ce qu’il imaginait. Toujours sur son rocher, se trouvant donc plus haut que moi, il se mit à dire :

-Tu as un dernier test à résoudre, es-tu prête ?

-Attendez, attendez, dis-je, pourquoi devrais-je passer ces tests ? Qu’est-ce qu’ils m’apporteront ? Et puis où suis-je ? Qui êtes-vous ?

Il me regarda consterné parce que je venais de dire, comme déçu de ma réaction qui paraissait normale puisque j’avais subis un genjutsu et que je ne savais pas comment j’étais arrivée là :

-Qui nous sommes et où nous sommes ne sont pas réellement les questions les plus pertinentes que tu aies trouvé, cependant tes deux premières questions sont bien plus intéressantes, sais-tu pourquoi tu es venue ici ?

Je le regardais étrangement comme si ce qu’il venait de dire n’avais tout simplement aucun sens. Pourquoi suis-je ici ? En voilà une question, il avait obtenu la réponse à travers le genjutsu qu’il avait utilisé pour me piéger, je ne vois pas pourquoi il devait me reposer la question. Mais soit, je n’étais pas non plus en position pour discuter je devais donc parler :

-Je suis ici en quête de vérité, je veux savoir l’histoire que porte ce sabre et surtout celle de ma mère, mais cela vous me l’avez déjà dit… Cependant vous avez parlé d’un pouvoir et en faisant ainsi vous avez attisé ma curiosité, c’est pourquoi je reste ici, sinon je serais partie sans aucun problème.

Un ricanement froid et rauque sortis de la bouche du petit rat qui dit alors :

-Parce que tu crois que nous t’aurions laissé partir, je crois que tu nous sous-estime que trop…

C’est alors, que petit à petit, une multitudes d’yeux blancs s’allumèrent dans les recoins les plus sombres de la grotte, des milliers, c’est cela, il y avait des milliers de rats tout autour de moi, plus ou moins gros, de toutes les couleur et de toutes le formes. Sur chaque rocher, pierre, mètre carré du sol, ils étaient là et m’épiaient comme un seul…

-Je vais maintenant répondre à tes questions, tu dois passer ce test car tu nous as trouvé et que quiconque nous trouve et connais notre secret dois le passer. Si tu échoue tu mourras ici même, si tu réussis, nous accepterons de signer un pacte qui nous lira jusqu’à la mort. Voilà tu sais désormais tout, maintenant tu es libre d’abandonner, mais ce sera la mort qui t’attendra, la famille des rats ne tolère pas les faibles et les lâche. La dernière personne à qui nous avons légué notre pouvoir était ta mère, et je dois dire qu’elle ne manquait pas de force et de courage, crois-tu être en mesure de nous prouver que le même sang que le sien coule dans tes veines ?

Un frisson me parcouru à ce moment précis, un mélange de peur et d’excitation me gagnait, voilà qui m’intéressait désormais plus, signer un pacte de sang pour l’obtention d’un Kuchyose. Après tout le deal était plus que respectable, ma vie ou bien la leur à mon service, c’était tout à fait respectable…
Je me mis à sourire, un sourire de défis, un sourire qui en disait long sur ce qui pouvait se passer dans ma tête, j’étais donc désormais prête à accepter cet ultime épreuve qui déterminerait ma mort ou bien l’obtention d’un nouveau pouvoir pour le moins attrayant.

-Je suis prête alors…


-Bien alors voici le dernier test : Hakushi Ozuka êtes-vous prête à signer un pacte avec les rats, à vous donner corps et âmes pour le remplir, quitte à entrainer votre propre mort, sans quoi nous nieront ce dernier et vous pourchasserons jusqu’à ce que vous mouriez ? Jurez-vous de ne suivre que votre voie, sans jamais vous renier? Jurez-vous fidélité à la famille des rats, comme elle vous jurera fidélité ?


J’ouvris à ce moment-là grand mes yeux, la dernière épreuve consistait en fait juste à accepter de signer le pacte de son sang, tout en acceptant toutes les conditions. Il était vrai que se lier ainsi à tous ces rats pouvait faire peur, surtout qu’une fois que j’avais signé je ne pouvais revenir sur ma parole. Mais je ne voulais de toute manière pas reculer, et même si je le voulais, je ne pouvais plus le faire depuis bien longtemps :

-Je le jure !

À ces mots une petite agitation se fit entendre au sein de l’assemblée des rats, et un petit groupe de rat se détacha de la masse invisible, transportant dans des petits couinements si familiers pour l’espèce, un immense parchemin. Ils le déposèrent au pied du vieux rat qui l’ouvrit en grand, montrant alors une longue liste de kanji et se finissant par un petit espace blanc. Il tira alors sur la tête de sa canne, et fit sortir une lame miniature de celle-ci. Il se piqua la paume de la main gauche, et une goutte de son sang vint tomber sur le parchemin. Il me regarda et sans même qu’il me dise un mot je compris ce que je devais faire. Je sortis mon Wakisachi et je fis une large entaille dans ma main gauche, laissant alors apparaitre à la suite de ma lame, le fin filet rouge pourpre du sang coulant de ma plaie. Celui-ci tomba en fine goute sur le papier et vint finaliser ce pacte, le scellant à tout jamais.
Toute l’assemblée des rats acquiesçât dans un long couinement commun, et chaque rongeur sorti de l’ombre s’approchant de plus en plus de moi, ne laissant finalement qu’à peine un rayon de un mètre entre moi et eux, comme s’il voulait s’approcher au plus près de leur nouveau maître. Le vieux rat toujours sur son rocher, prit une dernière fois la parole :

-Avant que tu ne puisses repartir, j’aimerais te poser une question, comment as-tu sut que tu te trouvais dans un genjutsu tout à l’heure ?


- Rien de plus simple, dis-je alors que je commençais à partir, en direction de la sortie toute enneigée, Comment un vieux samouraï sénile qui ne voulait pas se mêler aux histoires des shinobis, pouvait savoir que ma mère avait été tuée par son propre mari sur le champ d’honneur, alors que cette histoire a dû rester ne secrète même au sein de mon clan ?

Je vis le vieux rat sourire tandis que je quittais la grotte accompagnée par une multitude rat…



-Voilà, vous savez tout maintenant, vous savez comment j’ai réussi à obtenir ce pacte, vous savez comment je m’en suis sortie vivante alors que vous vous attendiez à ce que je meure afin que vous puissiez récupérer ce sabre. Malheureusement pour vous je ne suis pas la pauvre et sotte shinobi que vous imaginiez.


Je regarde l’homme apeuré, affaissé dans la neige, dégoulinant de sueur. C’est le même homme que j’avais croisé dans l’auberge quelques jours auparavant et qui attendait gentiment à la sortie de la grotte où se trouvaient les rats. Mais je crois qu’il fut quelque peu surpris de me voir sortir accompagnée de tous les rats. Je le regarde avec mépris, l’enfonçant encore un peu plus dans la neige avec mon bras qui se trouve au niveau de sa gorge. Lentement il suffoque et tente de me faire lâcher prise, et puis soudain une idée me vient. Je le lâche et appelle le rat à l’odorat surdéveloppé qui se trouve quelques mètres derrière moi :

-Je crois que tu aimes beaucoup couper les têtes, n’est-ce pas Ne ? Pour compenser le fait que tu n’aies pas coupé la mienne je t’offre la sienne.

Je range lentement mon wakisachi et commence à marcher lentement le long du flanc de la montagne entièrement enneigée. Je me dirige vers les points lumineux formés par les différents villages en contrebas tandis que derrière moi j’entends le fin sifflement d’une lame que l’on fait tournoyer dans les airs, avant de se finir par un grand tchak.
Désormais en possession d’un nouveau pouvoir je rentre à Kumo, mon voyage touche désormais à sa fin et il est temps de passer aux choses sérieuses…




[hrp] la fin se passe au présent car en fait Ozuka a expliqué toute l'histoire au même samouraï qu'elle avait rencontré dans l'auberge ^^. Bonne lecture si vous avez juste survolé le rp pour voir combien de ligne il faisait :p [hrp]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]  Empty
Message(#) Sujet: Re: Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat] Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Telle mère telle fille... [Rp d’acquisition de kuchy rat]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» A telle âme telle arme [PV Ukyô]
» Telle une comète !
» Mitth'raw'nuruodo [Acquisition Kuchy]
» Marquer de sa patte. [Acquisition Kuchy]
» Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Passé & Lettres :: Flashbacks-